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FENOUILLEDES AU VI – VII è.

Précédent : De J – C au V è. siècle en Fenouillèdes

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  Et encore une !  Interprétation en liminaires de la chronologie. Ce retour est souhaitable afin d’une meilleure compréhension de la suite.

Les limites de fiabilité de nos historiens et assimilés Plus que dans le reste de la Chronologie risque d’allégations catalanes à nôtre insu et nonobstant une épuration, la mythologie catalane est trop souvent proposée comme faits avérés. Tout en faisant abstraction de ce souci :

Les âges obscurs : On entre dans une séquence où les dates subissent de sacrées fluctuations en fonction des auteurs et les contradictions entre spécialistes sont innombrables, nous vous en avons composé un petit bouquet  avec l’assortiment des années suivantes , il vous suffit de les comparer avec vos acquis : 795, 820, 870, 920, 1125, 1130, 1142, 1150, 1170, 1224, 1229, 1234, 1240, 1243, 1252, 1258 …. Ce n’est qu’un modeste échantillon, sans que ce soit contenu à ces siècles. Quelque soit l’épisode il existe couramment 3/+ versions, autant d’histoires différentes que d’historiens sous un drapeau quel qu’il soit.

– VIe et VIIe siècle –

Complément le plus récent le 24 04 2024.
  • Construction en 456 à Narbonne de la basilique, Saint Felix de Gérone. Ville où il subit le martyre. Mais il venait de Carthage comme Sainte Félicité, Saint Cucufat, tous trois très vénérés en Fenouillèdes.
  • Construction de Sabarda ou Roca Samardana à Fenouillet, supposé antérieur à celui actuel.
  • Du VI siècle au XII è. siècle très nombreuses années de famine, peste, mal des ardents provoqué par l’ergot du seigle …
  • L’âge des ténèbres : Vers 530 la comète de Halley a frôlé la Terre avec une hypothèse d’impact d’un fragment près de l’Equateur. En 536 un volcan islandais induit un hiver volcanique, ses poussières vont voiler le soleil pendant 12 à 18 mois, son intensité aurait été analogue à celle de la lune. En 541 un nouveau cataclysme volcanique planétaire l‘éruption de l’Ilopango au Salvador, un troisième en 547. Chacun de ces évènements en empêchant toutes cultures pendant de nombreuses années, période la plus froide de notre ère, ont immanquablement initié des malheurs tels que peste de Justinien, migrations de populations, coup de grâce définitif sur le rebond de l’empire Romain, etc. La susdite peste s’est déclenchée en 541 en Egypte et s’est propagée pendant 100 ans.
  • 500-600 Fenouillèdes dans le diocèse Wisigothique de  Narbonne. De 580 à 587 Athalocus ou Athaloc l’un des évêques ariens de Narbonne qui vont se succéder jusqu’aux années 790, période à laquelle ils endosseront le rang d’archevêques. Vers 700 – 750  date présumée de création des archidiaconés du Fenouillèdes et du Razés sous l’autorité de l’un des archidiacres de Narbonne.

506 : Le bréviaire d’Alaric : Un des fondements du droit médiéval. Alaric II complète le code de son père en le rendant moins intolérable à l’égard de Rome. Puisqu’il est inspiré de celui de Théodose rédigé vers 429 – 439, une compilation du droit romain émis depuis Constantin.

Amalric transfère sa capitale de Toulouse à Tolède. Il érige en diocèses Elne et Rhedae qui prend le titre de comté. Rhedae ( Rennes le Château ) aurait été rebaptisée Civitas Attacensis, de Atax = Aude.  L’année 568 est avancée par plusieurs auteurs pour Elne ( Helenae ), ce qui parait plus crédible. Ce sera le siège de l’évêché jusques en 1602. Pierre Moulis situe le rattachement du Razés – Pays de Sault à Carcassonne de 519 à 788. A. Bonnery affirme que le Razés ne fut pas rattaché à Carcassonne à la création de ce diocèse.

Le pagus Rhedensis englobait le Capcir, le Donezan, le Fenouillèdes, le pays de Peyrepertuse, celui de Sault et le Razés évidemment. Pour ce dernier nous préférons la graphie languedocienne, soit un accent aigu à la place du grave.

Rhedae, le curé aux milliards, voir en 1885. 

507 ou 508 Bataille de Vouillé : Clovis repousse les Wisigoths en Septimanie et prend Toulouse. Il ne reste aux Wisigoths que l’actuel Languedoc Roussillon et l’Espagne. Mort d’Alaric II à Vouillé devant Clovis roi des Francs. l’année suivante Clothilde, fille de Clovis épouse Amalric fils d’Alaric II. Ce qui scelle la fin de la guerre Francs et Wisigoths. Tentative d’alliance avec les Francs qui échouera rapidement…

Septimanie : Carcassonne et Rennes deviennent villes frontière au nord et à l’ouest… La frontière entre les deux royaumes passe par le Rebenty. G.Gavignaud-Fontaine in St Paul et les Fenouillèdes 2011.Corbières, Razés et Fenouillèdes restent aux Wisigoths.

La Septimanie sur Pyrénées Catalanes et Géographie des Pyrénées – Orientales, 1819.

Articles du  » Cal. 12  » de L’Indépendant et de Rabouillet.    Jean Paul Martin.

Le cimetière wisigothique d’Estagel sur persée.fr

531 : Childebert, fils de Clovis, prend Narbonne au roi Amalaric. Lequel était marié à Clotilde, c’est à dire un Wisigoth époux d’une mérovingienne. Son frère Childebert prétexta de mauvais traitements à son encontre pour piller la capitale audoise. Le siège du pouvoir wisigothique sera transféré à Tolède.

587-589 : Recarède Ier le roi des Wisigoths renie l’arianisme et impose à ses sujets le catholicisme orthodoxe byzantin, il s’agissait d’être sacré à Tolède. Sous le règne de son père ils étaient persécutés en tant que tels.

589 : Concile de Toléde.

– Législation anti-juive, excepté pour ceux de Septimanie ayant œuvré pour relever la région en soutenant le duc de Narbonne. Statut d’exception accordé par le roi Wisigoth Egica.

Fin VI è. : Au moins trois tentatives de Gontrand roi des Burgondes de repousser la frontière franque plus au sud. Les Burgondes à l’origine germaniques avaient été soumis et fixés par les Francs dans une contrée devenue la Bourgogne.

Gontran : Petit fils de Clovis, fils de Clotaire Ier.


654 : Le pays est composé d’hispanos – romains et Goths. Chacun est jugé selon la loi de son peuple. Aussi Receswinthe roi wisigoth 653 – 672, publie le Liber Judiciorum, synthèse des lois romaines et gothiques visant à instituer la parité entre ses sujets. Ce code, partiellement sera en vigueur jusques après le X è. siècle.

673 : Prise de Clausura Sordonia*, d’après le géographe Charles Walkenaer il s’agirait de Sournia ? Par Wamba roi wisigothique de Tolède, l’année de son couronnement en se rendant à Narbonne lors d’une expédition victorieuse contre le duc Paul de Septimanie qui avait fait sécession. Il s’était fait sacrer roi en profitant d’une mission confiée par son suzerain pour le trahir en provoquant un soulèvement de la Septimanie, Barcelone et Gérone comprises.  Suite à cette révolte les Wisigoths détruisirent le château de Casteldos à Escouloubre. * A l’AAPO la localisation de Sordonia reste à définir, Sordonia de Sordons, voir à – 1000.

D’autres lieux que Sournia sont suggérés, tels que Vulturaria l’antique Ultrera sur les hauteurs de Sorède, Les Cluses, Céret, Salvarerra à  Opoul. Mais là les prospections du Service Régional d’Archéologie menées sur l’oppidum en 2001 sont restées vaines en matière d’occupation au cours de l’Antiquité Tardive et protohistorique, en dépit du manuscrit de Julien évêque métropolitain  de Tolède qui vers 680 y situe, d’après ces archéologues,  cette  » légendaire  »  cité sur la base de témoignages. Jean Marie Cassagne dans Les noms de lieux des Pyrénées – Orientales, toujours en reprenant Julien mais à propos de Les Cluses, le premier village en venant de l’Espagne via le col du Perthus : Castrum quod vocatur Clausuras soit  Le château qu’on appelle Clausuras.

Il existe de nombreux récits plus ou moins ressemblants, maints arrangements de l’Histoire générale du Languedoc de Dom Joseph Vaissete en 1759. En voici un échantillonnage :

  • Wamba lance trois corps d’armée à l’assaut de Llivia en Cerdagne, de Collioure sur le littoral, des Cluses enfin. La triple offensive permet à Wamba de s’emparer du duc Paul, réfugié à Nîmes dans les arènes. Ce noble hispano-romain avait soulevé le nord est du royaume goth… Raymond Sala.
  • Wamba occupe la Clausura Sordonia ( Opoul ? ) au cours de son expédition victorieuse contre Paul, duc de Septimanie. Paul avait été proclamé roi par Ranosind duc de Tarragone. C’était une sécession face au royaume Wisigoth installé à Tolède… Gérard Bile
  • -André Carol dans un récit très documenté dont nous produisons un modeste condensé, ajoute que les trois colonnes de Wamba se sont regroupées vers Elne ou Château Roussillon. Ensuite son armée s’est dirigée sur Narbonne, conquise par son pair dissident, avec l’appui des rebelles qu’il devait combattre, avant de s’y faire sacrer roi par l’archevêque. Mais Paul s’était enfuit à Nîmes… Voir sélection d’ouvrages.

La trahison ci-dessus est datée selon les auteurs du 01/09/682.

Expulsion des Juifs de la Septimanie. Le duc Paul avait pour mission de veiller à l’application de lois à l’encontre des Juifs.

Histoire de Roussillon  de D. M. J. Henry, parue en 1835. livre premier, page 10. Castrums et Villas, considérations détaillées selon une agrégée d’histoire, Laure Verdon. Fenouillèdes wisigothique, conférence de Renaud Labadie Savy ( RLS à venir ).

680 : Un évêque  est établi à Rennes le Château, de ce diocèse il gère celui de Carcassonne, affirmation extraite du livre de Louis Fédié. Notez la contradiction  avec les propos en entête de ce siècle.

Crédibilité de maître LF. :  Il n’est peut – être pas à blâmer autant que certains se plaisent à le faire tous sujets confondus, explications à la date 1234.

693 Concile de Tolède : Fixe à 10 feux le minimum requis pour fonder une paroisse. En ayant discuté avec R. Tréton, il ne m’a pas paru approuver ?

VII è. siècle : De l’origine des remparts de Le Vivier telle que déterminée au XIX è. siècle*, cependant des fouilles récentes situent le premier château aux environs de l’an 800.

* Texte daté de mars 1890 par l’instituteur de Le Vivier Antoine Simorre, revue Fenouillèdes N° 12 en faisant passer Wamba par là, il rapporte aussi une  » Légende  » selon laquelle un personnage de sang royal exilé pour cause de crime serait le point de départ de ce monument, il s’agirait de Guillaume comte de Narbonne au XII è., les armes de ces deux familles sont communes. D’autres lient cette affaire criminelle à l’entourage de Charlemagne ?


Suivant : Le Fenouillèdes du VIII è.

GEOLOGIE FENOUILLEDES

Dernière mise à jour le 19 05 2023.

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Le Système Jacobin Catalan 

Divers auteurs dont RL Portet étiquètent les catalans de jacobinisme, elle est usuelle dans les esprits en Fenouillèdes quand vous causez. Je vous ai entretenu en A PROPOS d’un système catalan inavouable d’omissions et de détournements de la contribution languedocienne culturelle et historique ayant influencé la Catalogne Nord, …. Vous voyez en spéléologie, en géologie ou karstologie on retrouve les mêmes travers … B. Ournié. Spoliation de documents, les falsifier afin de les monnayer auprès du BRGM entre autres échos d’indélicatesses. Un gros bonnet de l’hydrologie du Roussillon, disparu en 2023, serait de ceux dans le collimateur. Plusieurs acteurs spéléos du Fenouillèdes sont lésés et le lecteur ne devrait pas être l’otage de l’éternelle mésentente spéléologique du Roussillon. Plagiat développé au titre ENVIE – INTERESSES ( Pour s’enrichir par tous moyens ).

… les mêmes travers … Fait allusion à mon vécu dans un registre différent et à la double peine subie comme Lui, attaqués – dénigrés quand à vos séquelles morales.

Vallée de la Désix à Sournia – Pezilla

La concentration de ruisseaux à l’eau pétrifiante = incrustante et permanents, même en 2008, étonne en Fenouillèdes dans un environnement si aride que les chênes à kermès  ( Garrouilles ) y végètent.

Nous sommes sur les terrains métamorphiques du synclinal de Boucheville, marno -schistes de l’Albo – Aptien supérieur , étages du crétacé, lequel est la dernière période de l’ère secondaire. Tout prés du front de chevauchement Nord – Pyrénéen ou faille Nord –  Pyrénéenne qui séparerait la plaque ibérique du continent et de la zone axiale. Cette dernière correspond ici au massif granitique dit de Quérigut – Millas, la serre de Sournia, les forages de Campoussy et Sournia. Les autres roches ( Calcaire et schistes noirs ), au N. délimitent la bordure sud de la plaque européenne. Ces susdits – schistes noirs à double métamorphisme sont de nature à faire sourire les connaisseurs, je cite H. Salvayre lequel reprend l’Ecole de Montpellier.

Laissez votre véhicule à Roquevert, traversez la Désix sur le pont médiéval et remontez rive gauche en suivant l’antique route de Sournia ( balisage petite randonnée ). En quelques minutes vous changez de plaque. La faille Nord – Pyrénéenne suit le cours de la Désix et de là via Montfort, Sainte Colombe, Usson, Niort jusqu’au pays Basque et son  » Colorado  » sous marin. A l’Est elle se dirige vers Bélesta et Néfiach, puis sa localisation se perd dans le golfe pliocène du Roussillon.

La zone Nord – Pyrénéenne qui s’étend du front de chevauchement Nord – Pyrénéen au sud jusqu’à l’axe Pech de Bugarach – Padern au nord, est fracturée par plusieurs accidents tectoniques. Des failles de moindre ampleur que la précédente, généralement parallèles entre elles, selon une direction Est – ouest. On ne retiendra que les majeures :

  • Fanges, Galamus, Quéribus, S. de Paziols puis direction NE. en délimitation N. de la vallée allant du Col Campérié à Estagel, c’est le synclinal suivant.
  • La faille dite d’Axat dans le synclinal du Fenouillèdes en bordure S. : Lapradelle, La Fou, N. de Lesquerde, Tautavel, mas Farines à l’O. du château d’Opoul.
  • Trois failles allant de la région de Bugarach-Le Bezu, parallèles entre elles, dirigées sur Duilhac, Cucugnan, Padern.

Quand à la prétendue faille Nord – Pyrénéenne par le Pla d’en Dalen à Saint Martin de Fenouillet, ce n’est qu’une affabulation ** comme celle du volcan sous la clue de la Fou, racontée par nos arrière grands-parents. Il s’agit de l’un des prolongements du nœud de 4 failles de Fenouillet soit deux dirigées sur Puilaurens, une orientée O. de Gincla et celle qui nous retient sur St Martin . Le panneau didactique du sentier d’interprétation géologique devrait être complété par la mention : Attention couleuvre, à avaler. A quoi bon une pareille assertion dans un Pays au patrimoine historique et naturel remarquable. Cartes du BRGM au 1/50 000.

** Pour vous en convaincre vous avez la possibilité de consulter le dossier PPR de St Paul de Fenouillet en page 10.

Failles : d’après la carte géologique des P. O. de H. Salvayre en 1970. Dans Les Eaux souterraines, edt. Trabucaïres 2010, il fait bifurquer la faille d’Axat jusqu’à rejoindre celle de la Têt par le Col de la Bataille.

Liens :

D’autres liens ci – dessous.

Pech de Bugarach

Cette montagne sacrée habitée de nombreux mystères est connue des géologues pour sa discordance du tertiaire. Au terme d’un processus de 40 à 50 MA un formidable chambardement tectonique initié par l’encastrement des plaques ibéro – africaine dans celle eurasienne inversa les couches du jurassique qui vinrent se poser sur les marnes du crétacé. Préalablement sous nos pieds s’étendait une mer jurassique profonde coralienne, la plaque ibérique était au large. La poussée africaine provoqua une surrection de sa sédimentation, les Corbières étaient nées. A voir depuis les cascades des Mathieux.

Tremblements de Terre

21/02/1330 Secousse sismique, à l’époque sa durée a été estimée équivalente à celle d’un Avé Maria ! Depuis une bonne quinzaine de séismes significatifs ont été répertoriés.

02/02/1428 De forte intensité. Telle qu’il n’y en aurait pas eu de similaire depuis. Il pourrait avoir été de force 8 et selon les chroniqueurs de ce temps là, il aurait duré le temps d’un Nôtre Père ! Son épicentre se serait situé du côté de Camprodon.

1638 et 1755 archive.org/stream/…comptesrendus

18/02/1996 Magnitude 5.6 sur l’échelle de Richter. Lié au chevauchement des plaques européenne et ibérique. Faille N. Pyrénéenne ci-dessus, épicentre dans les environs d’ Axat et à grande profondeur selon les premières interprétations. Des études complémentaires le localiseront soit dans le granite au sud de Lesquerde, soit à l’aplomb de sa mine de gypse intercalée entre le synclinal de l’Agly et le massif hercynien pré – cité à peu près vers – 5 à 9 km, ce qui explique que les dégâts furent modestes au regard de l’intensité. A Lesquerde, – Il a été accompagné de bouillonnement gazeux dans le lit de l’Agly … Cette manifestation avait commencé 15 jours avant, elle a perduré 5 jours après … B. Ournié 2020, références ci – dessous.

Plusieurs villages jusqu’à Estagel subirent des dommages. Principalement à St Paul où quelques façades furent lézardées dont le choeur de l’église et le clocher du Chapitre avec ses stucs. A la Fou de volumineux rochers finirent leur course de part et d’autre de la route en pulvérisant le parapet. Heureusement c’était le matin à 2h45, le trafic routier était nul.

Une secousse anecdotique selon Georges Soutadé en la comparant avec celle de 1428.

Liens  :

D’autres liens ci – dessous.

Genèse de la Révolution Française

Les climatologues s’accordent à penser que cette séquence polaire  aurait été déclenchée par l’éruption du millénaire. Celle du Laki en Islande, due à la fissuration du rift. Du 08.06.1783 au 07.02.1784 sans discontinuer, des millions de tonnes de dioxyde de soufre en se transformant en acide sulfurique dans la stratosphère, ont généré un refroidissement anormalement excessif et prolongé sur l’Europe. Le soleil fut fortement occulté durant 8 mois sur le continent par le nuage mortel. L’air empestait le soufre. Des dizaines de milliers d’Européens sont morts, les poumons détruits par l’acide sulfurique.

Il est malaisé de déterminer si le Fenouillèdes a été ou non atteint, nous n’ avons pas relevé de surmortalité. Proposition de deux recherches :

  • wikipédia.org + le nom de votre village.
  • geneawiki + le nom de votre village et registres des décès correspondants.

Cet enchaînement néfaste est considéré comme étant la genèse de la Révolution Française.

Rift : Fossé d’effondrement au volcanisme à activité variable, plaine d’Alsace, Mer Morte, Rift Valley en Tanzanie..

Spéléologie

2019 : 1062 cavités recensées en Fenouillèdes dont le réseau Fanges – Paradet, 20 000 mètres de long pour 300 en dénivelé, inséré dans un ensemble plus vaste, l’un des plus importants en développement , extension et dénivelé du département des Pyrénées – Orientales avec ceux du Conflent et Fontrabiouse.

Sont à consulter :

 

 

L’AGLY

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-600 : Vu sur une chronologie, mais ça ne cadre pas. Et si c’était vers 60 avant ou après J-C ? Le flumen sordus, l’Agly est considéré comme un affluent du Verdouble. Sordi, Sordus, Sordons… Les autochtones du moment établis dans les marécages du Roussillon, avant de migrer vers l’intérieur.


Vers -50 à +25 : Strabon le géographe Grec à propos de l’Agly : Vulgo Agli et fluvius aquilinus.

 + 23 :  In ora regio Sardonum intusque Consuanorum, Flumina, Techum, Vernodubrum  …  Aux confins de la région des Sordons et des Consuaranis coulent le fleuve Tech et le Verdouble  … Pline l’Ancien.

 Vernodubrum, traduisible par le torrent des vernes = des aulnes, le Verdouble principal affluent de l’Agly en rive gauche et alors à – priori considéré comme prévalent sur l’Agly que nous connaissons en amont d’Estagel.

IV è. siècle : –  Avénius mentionne le fleuve Sordus et précise qu’il traverse l’étang Sordice  …   Modifications estuaire.

591 : Le Verdouble est dit Verniduplici.


906 : Flumen aquilinum. J.  Abelanet Archéo 66 N° 28 / 2013, page 53.


966 : Flumine aquilino


1098 : Flumen Aglini, donation de l’église d’Espira de l’Agly à l’abbaye d’Arles. ADPO 12j24, p 187 et 207.


1140 : Première mention de La Gly. > Paridulac Caramany histoire. 

 – de poder fer de la aigua de la gly dos molins. Relatif à deux moulins aux environs d’Espira de l’Agly.  / Si l’Agly m’était conté, Henri Salvayre 2019.  On remarquera à la spéciale attention des adorateurs de Henri Guiter que ce texte antérieur au Traité de Corbeil est à dominante languedocienne, hormis le catalan aigua. 

1195 :    –  Selon des sources médiévales, le fleuve coulait entre St Hippolyte et St Laurent de la Salanque avant de se jeter dans l’étang /  Gérard Bile 2020 sans plus de précisions. Certains se plaisent à raconter que la partie rectiligne de son lit à partir de ce lieu serait l’œuvre des templiers de la commanderie de St Hippolyte mais il existe plusieurs possibles avec les lits fossiles. Variations du tracé pages 67 et suivantes.

 Le carpocapse catalan
SHARKA serait mieux mais il n’est pas autorisé de brûler le genre de sujets atteints dans cette affaire.
Le cadastre de St Hippolyte porte le toponyme Agly Beille = L’Agly Vieux par transcription phonétique du languedocien  Agly Vièlh. Sur la carte IGN Top 25 Perpignan la graphie est catalanisée, c’est le résultat d’ une occupation de prédilection des catalanistes lesquels ont infecté le Département et procédé à une épuration toponymique des marqueurs culturels languedociens du Roussillon à l’appui de la contribution d’un universitaire à la solde des catalans, Jean Becat.
Coffrets assortiments de toponymes frelatés à la sauce catalane.    

1262 : L’Agly est désigné : flumen Aquilinum ou flumen aquilinus selon les auteurs. Comment ne pas penser à Aquila, l’aigle. D’où l’Agly la rivière des aigles, mais le préfixe s’apparente aussi à eau ?


1369  Agly Nova :  Pierre d’Aragon évoque son parcours dans la plaine. Nova fait probablement référence à une catastrophe naturelle ayant dérivé le cours du fleuve vers 1300 – 1330. A moins que ce fut lors de l’évènement météo du 16 / 06 / 1279 concomitamment avec le drame de Chalabre – Mirepoix, ces deux villages furent rayés de la carte par une lame d’eau résultante d’un mouvement de terrain ayant éventré l’étang de Puivert ? Lien modifications estuaire ci – dessus.


1660 :  Publication de la carte de Sanson d’Abbeville, Il y nomme La Gly , la rivière Boulzane dans son cours supérieur. L’Agly en amont de St Paul n’est pas représenté.


Nolin et Cantelli cartographes, désignent respectivement en 1692 et 1695, la Boulzane comme étant l’Agly. La portion en amont de Saint Paul par les gorges de Galamus n’est pas figurée.

1721 : L’Agly sur la carte du Gouvernement Général du Languedoc. Ainsi nommé de Camps à la mer.


1733 – 1739 : : La famille Cassini de Thury juxtapose sur sa carte La Gly et Lagly. Depuis 1683 trois générations de ces géographes italiens mandatés par Louis XV ont arpenté sous les auspices du Canigou. Ils ont opté pour la même graphie que Lhuillier sur sa carte de 1722.


1820 : Le cadastre de Saint Paul désigne la résurgence Vauclusienne de La Tirounère, au débouché des gorges de Galamus, comme étant la source de l’Agly. (Agli en occitan phonétique et Aglí en català) Encore en 1934 des spéléologues présument être en présence du débouché de son cours souterrain. De nos jours il est convenu qu’ elle est située dans une petite grotte, sous la départementale 14 à l’ouest de Camps, au pied du pic de Bugarach.

1835 : Le géographe et historien membre de sociétés savantes, Dominique, Marie, Joseph Henry utilise la graphie La Gly dans son Histoire de Roussillon.

2020  Signalétique Aglin du Département :  Tout en étant originaire depuis au bas mot un demi millénaire et habitant de cette vallée nous n’en connaissons aucune mention historique, d’où ça sort ?  La réponse doit se tenir dans l’article Toponymes ci – dessous. Aglin  serait crédible en écriture languedocienne corrigée, phonétiquement le N est muet. Toponymes du Fenouillèdes – Correction 2015 – 2018.  

En reprenant Fenouillèdes N° 47 qui s’exprime à ce sujet :  …   Bref, mieux vaut en rire … L’un dans l’autre précisons d »aquesta Colho…