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L’Agly

Il serait convenable que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

-600 : Vu sur une chronologie, mais ça ne cadre pas. Et si c’était vers 60 avant ou après J-C ? Le flumen sordus, l’Agly est considéré comme un affluent du Verdouble. Sordi, Sordus, Sordons… Les autochtones du moment établis dans les marécages du Roussillon, avant de migrer vers l’intérieur.


Vers -50 à +25 : Strabon le géographe Grec à propos de l’Agly : Vulgo Agli et fluvius aquilinus.

 + 23 :  In ora regio Sardonum intusque Consuanorum, Flumina, Techum, Vernodubrum  …  Aux confins de la région des Sordons et des Consuaranis coulent le fleuve Tech et le Verdouble  … Pline l’Ancien.

 Vernodubrum, traduisible par le torrent des vernes = des aulnes, le Verdouble principal affluent de l’Agly en rive gauche et alors à – priori considéré comme prévalent sur l’Agly que nous connaissons en amont d’Estagel.

IV è. siècle : –  Avénius mentionne le fleuve Sordus et précise qu’il traverse l’étang Sordice  …   Modifications estuaire.

591 : Le Verdouble est dit Verniduplici.


906 : Flumen aquilinum. J.  Abelanet Archéo 66 N° 28 / 2013, page 53.


966 : Flumine aquilino


1098 : Flumen Aglini, donation de l’église d’Espira de l’Agly à l’abbaye d’Arles. ADPO 12j24, p 187 et 207.


1140 : Première mention de La Gly. > Paridulac Caramany histoire. 

 – de poder fer de la aigua de la gly dos molins. Relatif à deux moulins aux environs d’Espira de l’Agly.  / Si l’Agly m’était conté, Henri Salvayre 2019.  On remarquera à la spéciale attention des adorateurs de Henri Guiter que ce texte antérieur au Traité de Corbeil est à dominante languedocienne, hormis le catalan aigua. 

1195 :    –  Selon des sources médiévales, le fleuve coulait entre St Hippolyte et St Laurent de la Salanque avant de se jeter dans l’étang /  Gérard Bile 2020 sans plus de précisions. Certains se plaisent à raconter que la partie rectiligne de son lit à partir de ce lieu serait l’œuvre des templiers de la commanderie de St Hippolyte mais il existe plusieurs possibles avec les lits fossiles. Variations du tracé pages 67 et suivantes.

 Le carpocapse catalan
SHARKA serait mieux mais il n’est pas autorisé de brûler le genre de sujets atteints dans cette affaire.
Le cadastre de St Hippolyte porte le toponyme Agly Beille = L’Agly Vieux par transcription phonétique du languedocien  Agly Vièlh. Sur la carte IGN Top 25 Perpignan la graphie est catalanisée, c’est le résultat d’ une occupation de prédilection des catalanistes lesquels ont infecté le Département et procédé à une épuration toponymique des marqueurs culturels languedociens du Roussillon à l’appui de la contribution d’un universitaire à la solde des catalans, Jean Becat.
Coffrets assortiments de toponymes frelatés à la sauce catalane.    

1262 : L’Agly est désigné : flumen Aquilinum ou flumen aquilinus selon les auteurs. Comment ne pas penser à Aquila, l’aigle. D’où l’Agly la rivière des aigles, mais le préfixe s’apparente aussi à eau ?


1369  Agly Nova :  Pierre d’Aragon évoque son parcours dans la plaine. Nova fait probablement référence à une catastrophe naturelle ayant dérivé le cours du fleuve vers 1300 – 1330. A moins que ce fut lors de l’évènement météo du 16 / 06 / 1279 concomitamment avec le drame de Chalabre – Mirepoix, ces deux villages furent rayés de la carte par une lame d’eau résultante d’un mouvement de terrain ayant éventré l’étang de Puivert ? Lien modifications estuaire ci – dessus.


1660 :  Publication de la carte de Sanson d’Abbeville, Il y nomme La Gly , la rivière Boulzane dans son cours supérieur. L’Agly en amont de St Paul n’est pas représenté.


Nolin et Cantelli cartographes, désignent respectivement en 1692 et 1695, la Boulzane comme étant l’Agly. La portion en amont de Saint Paul par les gorges de Galamus n’est pas figurée.

1721 : L’Agly sur la carte du Gouvernement Général du Languedoc. Ainsi nommé de Camps à la mer.


1733 – 1739 : : La famille Cassini de Thury juxtapose sur sa carte La Gly et Lagly. Depuis 1683 trois générations de ces géographes italiens mandatés par Louis XV ont arpenté sous les auspices du Canigou. Ils ont opté pour la même graphie que Lhuillier sur sa carte de 1722.


1820 : Le cadastre de Saint Paul désigne la résurgence Vauclusienne de La Tirounère, au débouché des gorges de Galamus, comme étant la source de l’Agly. (Agli en occitan phonétique et Aglí en català) Encore en 1934 des spéléologues présument être en présence du débouché de son cours souterrain. De nos jours il est convenu qu’ elle est située dans une petite grotte, sous la départementale 14 à l’ouest de Camps, au pied du pic de Bugarach.

1835 : Le géographe et historien membre de sociétés savantes, Dominique, Marie, Joseph Henry utilise la graphie La Gly dans son Histoire de Roussillon.

2020  Signalétique Aglin du Département :  Tout en étant originaire depuis au bas mot un demi millénaire et habitant de cette vallée nous n’en connaissons aucune mention historique, d’où ça sort ?  La réponse doit se tenir dans l’article Toponymes ci – dessous. Aglin  serait crédible en écriture languedocienne corrigée, phonétiquement le N est muet. Toponymes du Fenouillèdes – Correction 2015 – 2018.  

En reprenant Fenouillèdes N° 47 qui s’exprime à ce sujet :  …   Bref, mieux vaut en rire … L’un dans l’autre précisons d »aquesta Colho…