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FENOUILLEDES AU IX è.

Il serait convenable que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

  •  » De l’origine  » des Sauvetés, Villeneuve et Villefranche, migration de languedociens en repeuplement de la Catalogne vidée par les musulmans, favorisée par les comtes.
  • Au début du IX è. Carcassonne et le Fenolhedés demeurent fortement imprégnés culturellement par les Wisigoths. Ce sera encore le cas autour de 900 jusques dans les écrits, cependant le latin prévaut dans les actes. Cette identité wisigothique est si forte qu’elle se diluera seulement vers 1050.
  • Les comtes de Toulouse sont vassaux du royaume d’Aquitaine.
  • 9 è. et 10 è. siècles Les Gardies ou Guardies. Ensemble de tours à signaux supposées destinées à prévenir  des incursions et débarquements Mauresques, effectifs dés le début du VIII è. Il n’en reste que des lieux dits : Bellegarde, un gros tas de cailloux à Le Vivier, La Gardiole : à Puilaurens, Camps sur Agly, Campoussy, Cassagnes, Rabouillet, Tuchan, Duilhac, ect  … Evidemment il existait des vigies très antérieures. Les toponymes en bade en témoignent.
  • Louis Le Débonnaire serait passé par Le Vivier à la faveur d’un déplacement en Andorre.
  • Suzeraineté de la France en Catalogne : Selon une déclaration solennelle de Charles le Chauve – Par le choix libre et volontaire que les peuples de ces contrées avaient fait de la domination française pour obtenir secours et protection contre les Maures, leurs dangereux voisins. Pages 78 et 106, Histoire de Roussillon , J. Henry en 1835. Cette domination n’était pas le produit de la force à l’encontre des catalans mais celui de leurs vœu libre et volontaire suite au chaos engendré par les Mahométans. Une telle déclaration est typique des omissions des historiens catalans. Et encore une !  

801 : Charlemagne repousse les limites de son empire de Gérone (785) à Barcelone. Qu’il confie à un comte qui s’y est brillamment illustré, Béra Ier fils aîné de Guilhem. Mais ce feudataire * comme tous ses homologues est doté au détriment des autochtones. On s’éloigne de la société égalitaire voulue par les wisigoths.

*Feudataire : Vassal récompensé.

Il n’est pas exclu que les villages du Fenouillèdes au suffixe en ach aient leur origine liée à ces événements, explications à la date 285.

804 : Guilhem de Gellone fonde Saint Guilhem le Désert où il se retira en 806, il en était temps pour le salut de son âme, il n’empêche qu’il sera canonisé.

806 : Guilhem  comte de Toulouse depuis 781 retiré à Gellone, duc et marquis de Narbonne confie le Razés – Fenouillèdes à Béra 1er . Il serait plus pertinent de lire investit par l’empereur Louis Le Pieux. Le Conflent et le Vallespir lui auraient été livrés. Argila ou Aquila ou Arguila son aîné lui succédera vers 840 – 44, il est dit princeps gothorum soit premier des Goths. Voir confusion expliquée aux dates 798. Nous avons analysé trois chronologies comtales, autant d’auteurs et de versions !

Gaucelme ou en catalan Gaulcem I frère de Béra est en charge du comté de Roussillon – Empuries. Mais notre carolingien à force de guerroyer finira par être fait prisonnier et être décapité, c’était à Châlon – sur – Saône en 834.

Béra et Gaucelme sont les fils de Guitburge alias Wilberga leur mêre supposée. Chacun collabore à la construction de St Guihem le Désert.

812 à 827 : Guilhelmund comte du Fenouillèdes. ! Panel de graphies de ce personnage :Willemond, Wilehm, Wifred, Wilfred, variantes en elmus et tout simplement Guillaume.

813 : Un événement contesté, le comte Béra 1er obtient auprès du Pape Léon III, le don d’un fragment de la vraie croix pour l’abbaye bénédictine ND d’Alet. On attribue à Béra 1er d’avoir relevé cette abbaye, aussitôt placée sous la protection directe pontificale. Ce qui était censé permettre aux religieux d’échapper aux pressions laïques. Des privilèges analogues seront accordés à d’autres abbayes.

Monasterium Sancte Maria Cubrariensis, l’abbaye de Cubières. Dans un statut d’Aix la Chapelle, Louis le Débonnaire accorde des privilèges aux bénédictins.

01 / 820 : Béra est accusé sans preuves de connivences avec les sarrasins. Soumis à l’ordalie, il fut vaincu, de fait déclaré coupable mais simplement proscrit par Louis le Pieux dit le Débonnaire 778 – 840. Un moindre mal, il sauva sa tête, l’ordalie* commençait à tomber en désuétude. Son demi – frère Bernard lui succéda à Barcelone, il est suspecté d’être l’instigateur de la calomnie. Willemond conserva le Razès. Ce dernier serait passé avec le Conflent à Guilhem fils de Béra I.

Un historien de renom affirme qu’il a été décapité sur ordre de Charles le Chauve ? Décidément on trouve de tout chez les spécialistes du cru, mais encore…  Voir à la date 844.

* Ordalie : Par exemple avoir à tremper sa main voire son corps dans l’eau bouillante pour prouver son innocence devant Dieu, si absence de brûlures !. En 798 Charlemagne dépoussiéra la Loi Salique mise en place par Clovis, censée mettre fin à la tradition de la vengeance physique, remplacée par le paiement d’une très lourde amende en sous d’or sinon  en deniers en cas de crimes et méfaits ( Vols, blessures, mutilations,  respect du corps de la femme, injures, razzias – enlèvements de femmes, d’hommes pour l’esclavage…)

826 – 827 : Les sarrasins sévissent de la Cerdagne jusqu’au Carcassés.  Guilhelmund ou Guillemond ou Willemond un fils de Béra ( Béranides ) le comte du Razés après avoir fait des donations aux abbayes de Alet et de St Polycarpe, se range avec Aïzon, Aison en catalan un seigneur goth aux côtés de l’émir de Cordoue. Manœuvre de Aîzon à Auzone contre le comte de Barcelone Bernard de Septimanie comte de Narbonne, Toulouse, Roussillon, demi frère *à Béra Ier. L’appui des sarrazins permit à Aîzon de rentrer à Saragosse en toute impunité et avec un beau butin. Guillemond serait mort au cours de ces événements. Le Razés et le Conflent sont remis à Gaucelme frère cadet de Bernard. Cette coalition avec les musulmans vaudra aux Béranides de perdre le comté de Barcelone.

*Mariage de Guihem avec Cunégonde.

827  à 844 : Gaucelme et Bernard sont comtes du Fenouillèdes ensemble ou successivement selon R Quehen. Le cadet aurait été disgracié en 831. Béranger de Toulouse reçoit le Roussillon.

24 / 12 / 842 : La charte de donation par Charles  » Le Chauve  » de plusieurs villages en Fenouillèdes et en Peyrepertusés  en faveur du comte Milon, évoquée en pages d’accueil, donne les plus anciennes mentions du Fenouillèdes (Pago Fenuleto ).  de Caudiès,  Monedarias ( Saint Paul ),  Amauriolae  ( Maury ), Folietes  ( Feilluns ou Fenouillet ?), Petraficta  ( Peyralade ), Casal Adroario ( Caladroi ), Librarium un écart de Montalba, Maisons, Palairac, Tuchan … Les trois derniers, des paroisses du Peyrepertusés étaient convoités pour leurs miniers. Le pays de Peyrepertuse y est cité comme suit : Pago Petre – Pertuse. Ces correspondances  sont émises par Annie de Pous.  J. Bolos situe le hameau disparu de Folietes approximativement vers Planèzes, Petraficta est assimilé au menhir brisé de Caladroi.

Milon ou Miron ? Deux comtes qui pourraient n’en faire qu’un :

  • Milon comte de Narbonne ? D’ascendance Wisigothique déjà cité en 782 pour s’être emparé des possessions de Daniel  l’archevêque de Narbonne parti en Terre Sainte. Maître Louis Fédié communique des dates différentes, respectivement pour les trois premiers 842, 870, 812, en mettant en scène les mêmes personnages.
  • Miron I Le Vieux un nom à profusion et confusions…  comte de Bésalu, Cerdagne, Fenouillèdes…frère de  Guifredus ou Wifredus alias Wifred  » Le Velu  » ( Guifred, Wifred et toutes les autres formes existantes sont des dérives ).

Peyralade se situe à la jonction de la voie ferrée avec la départementale 117 en amont de St Paul. Ce toponyme est une corruption de Pèira Levada, c’est à dire pierre levée. Il y avait là un dolmen dit les Tres Palets, arasé lors de la construction de la route nationale 117 et un menhir avoisinant 5 mètres de haut, le Touch plus récemment détruit. Petraficta est supposé désigner ce lieu. En 955 une église St Pierre y est mentionnée placée sous la protection de l’abbaye  de St Martin Lez et le lieu était habité.

L’appellation Pago Fenuleto, ramène à l’esprit le Pagi comprenez le pays ainsi désigné par les romains. Mais il n’est pas certifié que le Fenouillèdes en fut un.

843 : Sur une charte d’immunité de Charles le Chauve attestant de la donation de villages à Eleazar abbé de Cubières, il apparaît un changement dans la dénomination de l’abbaye, devenue Sancti Pétri de Cubièra. Selon le latin de Maître Louis Fédié, variable sur les ouvrages postérieurs.

Carte du Traité de Verdun.

844 Des nouvelles des voisins : … In pago Redense ( Razés ) in locum ubi dicitur Saltum ( Plateau de Sault ) vindo in ibidum villa Donacanum ( Quérigut ) cum ipsa basilica qui ibidem fundata est in honore sancti Félici  …  HGL c 259

844 :  Exécution à Toulouse de Bernard de Septimanie pour s’être opposé à l’empereur. Charles II dit « Le Chauve » fils de Louis 1er confie à Sunifred Ier le marquisat de Gothie, grosso modo du Rhône à L’Ebre. C’est à dire la Marche d’Espagne œuvre de Louis I ér. face aux Sarrasins, plus la Septimanie, soit les  » Départements  »  66, 11, 34, 30 et le 48 en partie.

Sunifred comte d’Urgel reçoit de Charles le Chauve deux grands domaines en Cerdagne, la villa Canohès, Prades et la Vall d’Andorre, A. de Pous.

Sunifred était le fils de Bélon comte de Carcassonne. Lui même issu de Borrel comte d’Ausone. Sunifred était marié à Ermessinde = Ermessende = Ermesinda de Carcassonne et père de Guifredus dit le Velu. Ce dernier serait né à Ria non loin de Prades en Conflent. Sunyer frère de Sunifred prend livraison du Roussillon. Biographies roussillonnaises par l’abbé Jean Capeille, mediterranees.net/biographies/capeille/

Ce dernier serait né … Préférable à insérer dans la mythologie catalane, un document daté de 888 dément la légende. Version contradictoire de RLS sur youtube.com:watch, 1 è. partie d’une conférence de 41′

Et encore une !   Une grosse pointure de l’histoire locale, différente de l’allusion formulée à la date 820 situe cette nomination en 817…  Nous avons découvert à l’appui du Larousse que Charles le Chauve est né en 823 ! A quoi bon nommer les mis en cause, l’extension de ce mal chez les historiens catalans est comparable à celle d’un virus grippal. En dépit de notre vigilance le potentiel de ce type d’aberration demeure notoire dans ces pages.

844 / 845 sinon 848 : A la mort de Sunifred,  Argila aîné de Béra I est comte du Razés Fenouillèdes. Béra II petit fils  à ce dernier reprendra le flambeau en 846 jusques en 870. Il est déjà question d’un baron d’Aniort.

844 à 864 : Les Vikings sévissent en Roussillon et à Toulouse. Raid de Hasting à Narbonne en 859. Ont – ils pillé en Fenouillèdes ?

845 : Première citation de Cuxous relative à l’église Saint Cyprien possession de l’abbaye de Lagrasse ( 11 ). Cuxous était alors un village.

L’abbaye Bénédictine de Sainte Marie d’Orbieu, Sancte Marie monasterium Urbionensis, antérieure à l’an 800 eut au cours de ses 10 siècles de rayonnement de nombreuses possessions en Fenouillèdes et en Roussillon, là y compris après le Traité de Corbeil en 1258. On retiendra Rivesaltes  dont ils furent les seigneurs jusqu’à la Révolution, pareillement à  Prades à l’occasion de sa première mention dans une donation de Charles le Chauve en 843. Pendant 7 siècles les moines camériers ( Trésoriers ) en seront les maîtres. Ils sont les initiateurs de grands travaux d’irrigation, tel le canal de Rivesaltes, sur accord du roi Sanche de Majorque (1311-1324). Captation des eaux de l’Agly sous le château de Pène. Curieusement l’ouvrage de la prise d’eau paraît avoir été conseillé et construit par les ingénieurs des États du Languedoc. G. Bile. Estagel et Tura l’antique Rivesaltes furent dès l’aube de la féodalité des fiefs  de Lagrasse. Des fouilles ont révélé les fondations d’un vaste bâtiment  attenant à l’église de Pézilla de la Rivière.

Rattachement du comté de Razés –  Fenouillèdes au marquisat de Toulouse, donc hors Gothie et Marche d’Espagne. Cela jusques en 877 et selon René Quehen.

850 : Abbaye Saint Jacques de Joucou, on a vu qu’elle existait déjà en 768. Elle reçoit de Miron I dit Le Vieux ou Etilius son alleu de Campagna en Pays de Sault, église Saint Jean comprise.

852 Guerres civiles d’Aquitaine : Soulèvement contre Charles le Chauve, lequel coïncide avec un affaiblissement du pouvoir. Miron fils de Béra  y prit part et y laissa ses biens. La région est une composante du royaume franc d’Aquitaine.

Vers 863 : D’après D. M. J. Henry, Guifredus  voulant étendre ses possessions au comté de Toulouse en chasse Raymond 1er. Charles le Chauve en dépouilla le Velu de sa dignité et le proscrit.

Cela joint à l’imminence du péril Maure, ces derniers sévissent en Catalogne. Charles  » Le Chauve  » décide d’établir la  » frontière  »  sur le massif des Corbières. Séparative de deux provinces, la Marche de Gothie au nord où domine Narbonne face à Barcelone en Marche d’Espagne au sud ( Curiosités : Voir en 778 et 795 )*. Ces  régions sont respectivement confiées à des marquis Francs, Bernard II et Salomon comte de Barcelone. Le Fenolhedés avec le Capcir et le Conflent se retrouve dans cette Marca  Hispanica, le comté de Cerdagne – Bésalu. La future Catalogne. Bésalu du nom d’une localité aujourd’hui en Espagne. Autrement dit Wilfried le Velu dissocie la Marche d’Espagne avec  le Fenouillèdes de la Septimanie.

Le comté du Roussillon est lui aussi démembré de la Septimanie  au profit de la Marca Hispanica tout en demeurant dans le giron carolingien. Par défaut de raisons connues, il est soupçonné que des convenances de famille côté Marche d’Espagne aient prévalues dans cette division contre nature. Cette grave erreur de Charles le Chauve va faire s’abattre entre Corbières – Pyrénées, pour des siècles, les guerres, désastres et calamités associées.

* Sur ce qui précède, variation des limites administratives et des dates afférentes, les plus éminents historiens du cru divergent absolument, ils sont dans la confusion tous azimuts et c’est Déplorable,  à moins que plusieurs réformes territoriales rapprochées, allant de pair avec l’avancée vers le sud des troupes carolingiennes aient fini par brouiller les pistes ? Nous vous renvoyons en 795 sur Chronique de L’Humanité, Robert Maillard aux éditions Jacques Legrand, qui situe la création de la Marche d’Espagne au sud de l’actuelle frontière en Catalogne.

La  » frontière » de Charles le Chauve cours d’une ligne allant du col de St Louis à Salses. En passant très vraisemblablement ( délimitations communales ) au sud de la Torre del Far ou tour de Tautavel. Rien n’indique qu’elle existait déjà. Mais l’édifice actuel du XIII è. est supposé succéder à un précédent, voir à la date 1020.  Une séparation au nord de Vingrau, Périllos, Col de Feuilla, Plateau de Leucate, n’est pas formellement écartée. La Marca  Hispanica s’étend au sud jusqu’au fleuve Llobregat.

– C’est le début de la division entre Occitans et Catalans… Jusques là les langues catalanes et occitanes n’en faisaient qu’une *... G. Billes. 

Voir en 1002, 1080, 1235 et TOPONYMES OCCITANS chez les catalans pour quelques vérités occultées.

Articles de presse de Jean Paul Martin publiés dans L’Indépendant.

 * A notre humble avis :  1) Nous préférons parler de langue romane comme précédent aux différenciations catalanes et languedociennes lesquelles ne sont pas attestées respectivement avant 1080 – 1150 et 1002,  > A ces dates et à 1235.  Beaucoup d’historiens les font débuter vers 950 mais ça manque d’étais.  2 ) Logiquement ces langues ont dû se démarquer surtout consécutivement à la fracture qu’a dû créer la frontière du Traité de Corbeil.

Seuls le Razés tel que nous le connaissons et le Pérapertusés ( Septimanie ) sont extraits de l’ancien comté de Razés et octroyés aux comtes de Carcassonne Acfred I et Oliba II par Charles Le Chauve consécutivement au soulèvement comtal. Le Razés faisait partie intégrante du Fenouillèdes jusque là ( L’inverse serait plus heureux ), le Pagus Rhedensis englobait également le Capcir, le Pays de Sault, le Donezan et le Termenés. Il va devenir un ennemi ( Des Catalans ) durablement.

Notons au passage et au regard des cartes actuelles de randonnées IGN, la relative abondance de toponymes spécifiquement d’Oc au sud de cette antique frontière soit dans tout le département 66 donc en terre Catalane actuelle jusqu’au cœur de l’espace péri-urbain de Perpignan, voir note Toponymie .

870 : Mention de Saint Paul dans la Marche d’Espagne sur une Charte de Charles « Le Chauve » . Le Fenolhedés à Guifredus = Wifredus Le Velu (= Humfrid, Guifred) le fils de Sunifred, donc  de souche Languedocienne. Wifredus est considéré par les catalans comme le fondateur de leur Nation, voir en préalable en 1150 – 1157. Ce comte d’Urgel et de Cerdagne aurait été nommé Marquis de la Marche de Gothie en 844 par Louis « Le Pieux ». Ce serait le dernier nommé par les Francs ?

D. M. J. Henry  le fait succéder à Salomon dès 873 après l’avoir assassiné.  Il fut absout de ce meurtre et confirmé dans son usurpation.

Problèmes !

– Louis le Pieux est mort en 840.

– C’est plutôt Sunifred comte d’Urgel et de Cerdagne qui fut promu marquis de la Marche de Gothie par Charles le Chauve.

872 : Charles Le Chauve accorde l’investiture du comte de Toulouse Eudes sur les comtés du Carcassés et du Razés. Louis Fédié cite Acfred Ier frère d’Oliba II de Carcassonne à dater de 870 et en tant que comte.

873 Réunions de famille: Première* mention de l’abbaye bénédictine de St jacques de Joucou, monastérium sancti Jacobi de Jocundo in comitatus Redensis** à laquelle le comte de Barcelone fit don de ND de Formiguéres consacrée la même année par Sigebodus, archevêque de Narbonne et de Rhedae. En fait les donateurs seraient les frères Miron et Wifredus = Guifredus de Cerdagne. L’abbaye  de Joucou aurait été construite et dotée par les comtes de Carcassonne Oliba II et son frère Acfred cousins de Guifredus, pour la céder à Wulfaricus alias Gulfaric le premier abbé de Joucou. Sigebodus et les quatre cousins étaient présents à la consécration de Ste Marie, l’acte les désigne comte chacun des quatre.

* Donc cette citation est erronée.

** Comitatus Redensis soit comté de Razés.

Vers 873 selon Dom Vaissette dans Histoire Générale du Languedoc ( HGL ), le Razés  Fenouillèdes – Peyrepertusés  sont une copropriété entre les comtes de Barcelone et de Carcassonne aux ascendants communs. René Quehen estime cela vraisemblable jusqu’à un partage vers 920 sans discerner à quel marquisat ce comté est assujetti, il cite Miron fils de Béra  avec Wilfred I et II.

Louis Le Bègue remet le Razés – Fenolhedés à Miron I déjà comte du Capcir et Conflent. Miron un des rares personnages de son temps à savoir écrire, ce qui n’était pas le cas du Roi de France. Une autre interprétation ( A. de Pous, R. Quehen … ) attribue ces territoires à Miron dit Etilius fils de Béra  II en 870 – 877 date à laquelle il fut convaincu de trahison et dont les possessions furent confisquées, R. Quehen. Ceux de Etilius, Peyrepertusés et Razés, seraient passés au comte de Carcassonne quand au Fenolhedés il revint à Guifredus.

877 : Capitulaire de Quierzy :  De pair avec un effritement de l’influence de la royauté, Charles le Chauve officialise une pratique courante, celle du don d’un domaine à tout serviteur méritant et à titre héréditaire. Auparavant à la mort du bénéficiaire il revenait au seigneur. C’est la genèse des fiefs et par voie de fait de la féodalité. Les comtés évoluent en principautés relativement indépendantes affranchies du pouvoir régalien, dirigées par Les Grands au nombre d’une vingtaine. C’est une des causes de la perte d’influence des carolingiens en étant trop généreux avec leurs vassaux méritants.

878 Concile de Troyes :  Wifredus Le Velu est nommé comte de Barcelone.

Vers 885 – 895 : Saint Théodard archevêque de Narbonne, il est à l’origine de la cathédrale Saint Paul Serge.

888 : Avènement de Eudes le Grand comte de Paris, fils de Robert le Fort ( lignée des Robertiens ) roi de France jusques en 898.

889 : Ou 908 selon l’auteur,  première trace écrite de Padern dans un document par lequel Charles « Le Simple » fils posthume de Louis le Bègue, atteste de la donation de ces lieux à l’abbaye de Lagrasse. Il n’avait pas 10 ans à cette date, Eudes venait d’être proclamé roi.

– Pétrolas plus sérieusement Pérolas : Première mention de Perles, écart de Fosse en direction de Vira et possession des moines de St Polycarpe, abbaye limouxine. Autre indication avant 950 concernant St Michel de Cuxa.

– Trilla :  Première mention dans l’inventaire de l’archevêché.

897 : Cette date parait insensée, voir en 842, Miro ou Miron hérite du Fenolhedés – Peyrepertusés, elle est aussi considérée comme celle de son décès, c’est son frère Wifredus qui en aurait hérité mais il perdra la vie face aux maures en août à Lérida.   Toujours est il que les descendants de Wifredus se transmettront le Fenouillèdes jusqu’à Bernard III.

Légende fondatrice du drapeau catalan  dit Senyera :   >  Date 1150.

898 : Domum Sancti Martini cypus basilicae sita est in territorio Fenioletense in locum ubi dicitur Bolicarnea  … Charte de Charles « Le Simple » faisant donation de plusieurs villages à l’abbaye de Saint Martin Lys, ses possessions en deviennent attenantes à celles de l’archevêque de Narbonne à Quillan. Elle avait rang de basilique et était dominée par une tour ou un clocher d’une hauteur remarquable. Il en ressort, n’en déplaise aux catalans, que le roi de France a autorité sur le Fenouillèdes, ce qui émane de nombreux documents jusques en 922.

La vallée de Valcarne en aval de l’abbaye est devenue Valle Bolicarnea.

Un acte révèle la première mention de Cailla / Calhan, Un moine nommé Leuva donne des terres et des vignes, sis à Villa Kalliano, au monastère de St Martin Lez.

A la fin du IX é. siècle et jusqu’au XII è. évêchés de Toulouse, Carcassonne, Barcelone, Uzés, Urgel, rattachés à la métropole de Narbonne, c’est à dire l’archevêché. Ceux catalans dépendaient de Tarragone trop exposée aux musulmans.

899 : Première citation de Saint Arnac, Stephanus et Anna seigneurs, (villa Centernaco) . Le site de ce joli village évoque Centernaro in pago Fonoledeso. 

Première mention de Bugarach, villa Burgaracio ou Burgaragio* sur une charte du roi Eudes, dans les possessions de l’abbaye de Saint Polycarpe. La version origine Bogomile en est balayée. Eudes étant censé être au cimetière à pareille date, il faut peut être lire 889.

Au IX è. siècle construction des chapelles pré – romanes. Caractérisées par leurs arcs outrepassés évoquant un fer à cheval, un temps assimilé au style mozarabe. Asymétrie à gauche de l’abside quadrangulaire par rapport à l’axe de la nef. Une allusion à la tête du Christ penchée sur son épaule droite. En sont contemporaines Saint Michel de Sournia aux deux églises jumelées,  Sainte Félicité de Carthage également à Sournia méritent une visite. Saint Barthélemy de Jonquerolles à Bélesta, Saint Cyprien de Cuxous, Sant Cerni ( Sernin ) et Ste Eulalie à Le Vivier. Bien que située en Conflent, mentionnons le joyau qu’est l’abbatiale de St Michel de Cuxa. Ses possessions se sont très rapidement et considérablement étendues en Fenouillèdes jusqu’à l’aube de la féodalité.

Ce type d’architecture d’inspiration Wisigothique aurait été assimilé par les musulmans consécutivement à leur conquête de l’Espagne, ( B. de la Farge ).  Selon l’éminent historien Pierre Ponsich, apparu en Iran vers le III è siècle il s’est étendu notamment au sud des Pyrénées via l’Arménie et la Syrie au V è. siècle puis l’Adriatique et le Pô. Arcs outrepassés Sournia.

– Saint Michel : la nef à abside voûtée serait postérieure et le pan de mur contre l’église primitive, un vestige de farahon. Voir ce mot au XIIe siècle.

Charles le Simple place l’abbaye de Cubières avec ses domaines sous la protection d’Arnaste, archevêque de St Just de Narbonne, reconduction en 922.

  • A la fin de ce siècle l’église est frappée de pourrissement et de luttes intestines, ce qui permet aux seigneurs de s’octroyer de nouveaux droits. L’église gangrenée par la dépravation n’était pas de force à s’y opposer.
  • Cartes commentées: Wisigoths, Al-Andalus, Septimanie, Marche d’Espagne… axl.cefan.ulaval.ca/monde/catalan
  • La Septimanie sur Pyrénées Catalanes.
  • Soucieux d’assouvir vos envies d’en savoir plus, nous vous soumettons des pages entières de Liens sur l’article éponyme.

SUIVANT Le Fenouillèdes du X è.

A PROPOS Fenouillèdes

Portrait

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Mise à jour la plus récente le 06 11 2024. Les articles suivant cet A Propos ne sauraient être statiques et demeurent dépendants d’une veille documentaire, à surveiller …

Sommaire

C’est du Lourd

Démarche et Processus

Géographie

Fenolhedés – Fenolheda

Le Pago Fenuleto

Superlatifs Négatifs Infondés

Valeurs

Les Auteurs

Remerciements

Adissiàs e benvenguda a tots / Bonjour et bienvenue à tous

Parcourir l’Histoire du Fenolhedés, Fenouillèdes en français et de la Catalogne Nord revient selon le point de départ à s’engager sur un itinéraire semé d’embûches, les analyses fantaisistes pulvérisant du tout catalan ou révélatrices de recherches bâclées abondent aussi. C’est avec l’explication des causes et du mécanisme du frelaté, l’un des objets de ce site afin de vous permettre d’en extraire les enseignements opportuns.

C’est du Lourd

Il est impératif de l’assimiler aussitôt en fondement des contenus de ce site, d’où ces 2 liens :

Jacobinisme catalan :

Les détestables travers identitaires catalans sont en tant que tels relégués à l’injure Gavach – Gabach / Catalan / Les mauvaises réputations des Cat. Ces 2 détours s’imposent comme signalétiques de duperies dissimulées afin de mieux cerner le mental et les petits arrangements de leurs élites et cercles d’influence. En fonction des auteurs catalans et de leurs allégations trompeuses certaines sont susceptibles d’avoir une incidence soit directe, soit larvée sur les sujets qui vont êtres abordés, des universitaires sont compromis.

C’est l’ADN catalan qui pose problèmes plus que les seuls décideurs, auteurs catalanistes – historiens, notables. A titre d’avant goût ils sont dits entre autres : – Détériorés, – Pathologie régionale, – Mauvais caractère, – Idiots, – Sots, – Crétins, – Conquistadors, – Brèles, – Anes, etc. ... Echantillon selon la sagesse populaire et des extraits d’une foison de citations concordantes dont aucune n’est d’avantage flatteuse, émises depuis des siècles sans discontinuer jusqu’à l’heure actuelle par tant d’érudits effarés. Chaque qualificatif résume une ou des citations synonymiques.

Quoique les relations soient continuelles entre les habitants d’Estagel et ceux de La Tour, on sent, en venant dans cette dernière localité, qu’on a pour ainsi dire changé de pays * … on croit reconnaître encore une différence sensible dans le type des habitants … Pierre Vidal, Guide des PO., 1899.

Allons droit au but, au XXI è. et toujours , en quelque sorte en Fenouillèdes à la simple présence d’un catalan du Roussillon il ne tarde pas à être repéré car cela est flagrant tant il détonne. Cette identification d’emblée, fondée sur les particularismes permet implicitement de trahir un éventail de complications à prévoir qui en font la réputation, habituellement résumées à un mauvais caractère ** en une simplification drastique.

L’AFFAIRE EST ENTENDUE et jugée depuis si longtemps qu’elle est gravée dans nôtre ADN en une sorte de  » Catalanaphylaxie « , ce qui est salutaire. A partir de là un programme de vigilance se met sur ON dans vos neurones.

* CQFD : Estagel porte du Roussillon et de la Catalogne, Latour de France porte du Fenouillèdes, du Languedoc et de la France depuis 1258 sont à 4 km l’un de l’autre. C’est aussi par coïncidence fortuite ou corrélation une frontière climatique.
** Vous avez de nombreux amis qui s’avèreront toxiques. Il s’impose de les identifier au plus vite, ce qui n’est pas simple. Une recherche AMIS TOXIQUES ou AMITIES TOXIQUES sera des plus utiles si vous vous interrogez.

Démarche et Processus

... Ce mépris total pour le pays de Fenouillèdes, ses racines historiques et sa culture … Formule totémique de G. Normand / Revue Fenouillèdes. Cette triste réalité plus actuelle que jamais a participé à la création de cette publication.

Dès mon retour au pays à l’issue d’un tour de France hors Compagnons, les soucis comportementaux des roussillonnais* comparativement à d’autres provinces me sont apparus de toute évidence telle une gifle cuisante. Il règne :

  • Un état de désinformation généralisée de l’Histoire, jusqu’aux catalans qui sont bernés pour la part les concernant **.

Martelée par tous les médias locaux.

Précocement je fus intrigué par la disharmonie des sons de cloche *** entre les historiens natifs des Pays Catalans et leurs homologues Languedociens ou Français avec l’écheveau qui en résulte, bien plus qu’il n’en faut pour mettre la puce à l’oreille. Actuels compris, des premiers fusse au panthéon de diverses spécialisations ont leurs pages truffées d’un assortiment de contrevérités, combines de maquignons, assertions à la L. Fédié qu’ils critiquent, épurées du rôle de la France – Fenouillèdes – Languedoc, ils excellent dans l’art d’éluder les noms propres s’y rapportant qui sont de nature à atténuer la catalanité de l’évènement relaté, ect. D’autres oublis par enchantement à suivre en surlignés 2 ) – …

Niveau – 1300 AV JC : S’agissant de leur héritage culturel languedocien, ils sont comparables à Akhenaton et à ces pharaons soucieux d’effacer la mémoire de leurs prédécesseurs en burinant les hiéroglyphes, si les moyens diffèrent la finalité est la même.

Il est banal de trouver des historiens, linguistes du 66 aux sources strictement confinées à celles d’origine catalane, trompé le lecteur de ces travaux n’y verra que du feu. Pour plus d’objectivité il m’est apparu nécessaire de croiser les versions locales avec les transcriptions françaises – occitanes. Mais de ce côté là si la fiabilité est de toute évidence meilleure, on n’est pas dans le plus blanc que blanc pour autant, – Des réticences d’amour – propre font, ici aussi, glisser sur des vérités dérangeantes et des défaites cuisantes, le carnage infligé en Ampurdan –  Albères en 1285 ( Page 136 et suivantes ) en est une parfaite illustration.

Considérée isolément chacune de ces inexactitudes, omissions en défaveur du Fenolhedés et de ses Gavachs pourrait passer pour fortuite – incompétence, si ce n’était leur généralisation x l’image de marque x des militants catalanistes – historiens avec les deux particularismes qui suivent.

1) – Orgueil ibérique : LE vice identitaire qui les gangrène sans distinction de catégorie sociale, si omniprésent qu’il impose un rapprochement prééminant à toute autre explication. Communément comme nous allons le voir sur l’article Gavach, des affirmations catalanes qui semblent trahir l’expression d’un regard hautain héréditaire au détriment du Fenouillèdes et des Occitans alias les Gavachs. Chez les historiens universitaires compris, dans les médias, les sites Internet, en focalisant sur les aspects négatifs d’une situation quelconque : Une pléthore de tournures équivoques induisant une interprétation erronée et ou abusivement dépréciative, de superlatifs défavorables mal fondés. Ce qui est certain c’est que le crétinisme du catalan lambda en redemande. Ce sont pêle – mêle des avis superficiels, du camouflage plus ou moins volontaire d’inavouables, un stigmate de leur xénophobie, des révélateurs d’ignorance. Deux exemples basiques de superlatifs infondés plus bas, l’un obsolète depuis plusieurs générations mais toujours ressassé. En outre cette fierté à en être siphonnés doit aussi participer au jacobinisme que nous allons mettre en lumière.

* Manifestement l’arrivée de dizaines de milliers de languedociens au XVI è., au XIX è. puis à nouveau au XX è. n’aura pas été suffisante à régénérer la race ! Moralité, l’occitan prendrait – il soin de sa descendance en évitant de tremper n’importe où ! Deux indications en ce sens aux dates 1343 à 1390, Margault Coste et 1792.
** Volée d’exemples hors Histoire ci – dessus au lien Jacobinisme.
*** Divergences : Dès l’élémentaire comparaison de l’écolier entre d’une part les écrits catalans et d’autre part le Larousse + la transmission du Fenolhedés. De même sous un seul drapeau quel qu’il soit. Vous en avez une sélection listée  en première page de l’article  VI è. au XIII è. siècles.

Trop souvent, s'agissant du Fenouillèdes les catalans sont dans le DÉNI. leurs historiens, dans le négativisme du rôle historique et linguistique de l'Occitanie et de la France sur toute la Catalogne.

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2) Autre racine plausible de la désinformation : Définitivement acquis à la France dès 1258 au Traité de Corbeil – Barcelone, le passé aragonais ou par simplification osée  » catalan  » du Fenouillèdes est des plus réduits, deux épisodes totalisant 60 ans environ aux XII – XIII è. siècles résultants de deux testaments que vous retrouverez aux dates 1172 et 1253.

Préalablement au temps des carolingiens et des francs il dépendait de la région militaire dite Marche d’Espagne alias Marca Hispanica comprenant le comté de Bésalu, localité au sud de la frontière actuelle. Cette région jusqu’à L’Ebre était régie par les comtes carolingiens, leurs descendants et marquis de toute la Catalogne actuelle prêtaient serment d’allégeance à St Denis. Encore et toujours lorsque les princes et rois d’Aragon furent suzerains du Fenouillèdes et circonvoisins, en réalité ils l’étaient sous la suzeraineté supérieure du roi de France, il en fut ainsi et à minima jusqu’au règne de Louis IX. Sous Alphonse II le Chaste ( Fin XII è. ) ces vassaux  » catalans  » persistèrent à s’arroger des choix qui ne pouvaient convenir à la couronne de France ainsi le Fenouillèdes fut mêlé dans d’interminables conflits. Il en ressort que ce sont d’avantage les catalans qui ont été carolingiens et capétiens bien plus que la désinformation qui suit : DESINFORMATION via France Bleu Roussillon. Qu’adviendrait – il au XXI è. si une province, un département se détournait vers des alliances stratégiques étrangères à la France …

Ceux qui ne sont pas de ces vallées retiendront que le Roussillon est revenu à la France en 1659 après un long vécu avec la super puissance de l’époque à savoir  » l’Espagne « , cela doit expliquer au moins en partie les arrangements – ruminements venant des catalans du nord pro – ibériques. Quasiment tous les roussillonnais ignorent ces bases , on est visiblement dans le déni !

PUZZLE : La chronologie qui s’enchaîne à cet article est agrémentée de quelques pièces de ces puzzles d’artifices discrets et remontées acides inavouables, menant à une transcription fallacieuse, être historien des plus bardés de diplômes n’en protège pas toujours.

ORGUEIL IBERIQUE x HISTOIRE FRELATEE : Une mixture à la fois comique et explosive permettant de jauger l’abrutissement collectif. Lorsque vous essayez d’expliquer au catalan de la rue, que son parler et à fortiori le roussillonnais, sa toponomie ou tel fait historique local débordent d’influence languedocienne ou française. Deux réactions possibles dominent  » Avantageusement « , soit il va avoir un rictus amusé en se moquant de votre présumée niaiserie, comparable au – Mais biensûr ! ( Pub chocolat ), soit il va s’emporter, vous insulter. Vous ne pourrez pas lui faire entendre raison, en aucun cas sauf appuis.

Jean – Joseph Expilly dans son Dictionnaire des Gaules et de la France, tome de 1764.

 – Ces deux nations si longtemps rivales … Que la passion et un sot amour – propre national ont défigurés chez les écrivains des deux nations ...  Histoire de Roussillon comprenant le royaume de Majorque de D. M. J. Henry en  1835.

L’intérêt est que ce membre de sociétés savantes est étranger aux deux penchants des Pyrénées pour l’Histoire desquels il s’est passionné, il venait des Alpes de Haute – Provence.

Il fallait faire quelque chose en réplique impartiale à ces intox. Mais je ne suis pas un historien. J’ai essayé de procéder à un tri des auteurs selon leur bagage et l’origine géographique, les militants et présumés proches des très actives associations culturelles catalanistes sont exclus par précaution élémentaire, les autonomistes et identitaires sont parmi elles. Ceux retenus figurent sur Liens et Livres Fenouillèdes, ils ont bien entendu toute mon admiration, au titre d’œuvres d’une vie impliquant des recherches colossales, pour autant Les catalans qui y sont mêlés ne sont pas obligatoirement nets, certains transpirent leur parti pris de la cause catalane au risque d’en avoir perdu l’objectivité attendue. Les articles qui suivent sont une synthèse d’ouvrages parus depuis 1764, la plupart dits de référence, documentés via des sources antérieures faisant autorité.

Enfin le Fenouillèdes est méconnu jusqu’à ses riverains de la plaine *. Ses milieux préservés d’une grande diversité botanique, sa densité inouïe en monuments archéologiques, historiques et petit patrimoine, se doivent d’être divulgués et protégés.

* D’après un sondage mené personnellement en Salanque élargie, il n’est pas rare de rencontrer des natifs du Roussillon, élèves de 3éme et adultes ignorant le nom de Fenouillèdes, contrée en prolongement d’une vallée commune ( Une porte est à 20 km du centre ville de Perpignan ). En pareil cas ils répondent évasivement Fenouillèdes ? Es ce un village ? Cette démonstration du crétinisme catalan résulte probablement et essentiellement de l’antériorité française par rapport au Roussillon, qui est  » devenu  » immigrations massives obligent, fortement ancré culturellement en Espagne. Jusqu’à revêtir des aspects déplorables tels que ceux expliqués dans ce site. Ces roussillonnais n’expriment pas la lacune ci-dessus s’agissant du Capcir, Cerdagne, Conflent, Vallespir, chacun autant ibérisé que le Roussillon. Amalgamés avec le Fenouillèdes ils forment le département des Pyrénées Orientales.
Cliquez sur les articles suivants, Gavach, Toponymie, Chronologie 800 à 1659, vous allez en apprendre de belles s’agissant plus particulièrement des fondements occitans sur lesquels les catalans sont assis à leur insu, cela leur est méticuleusement dissimulé. S’agissant du crétinisme identitaire, qualificatif synthétisant diverses citations, c’est pas fini !

Géographie

Le Fenouillèdes pris à titre historique, est sis au nord des Pyrénées Orientales, il s’étend sur le bassin de l’Agly en amont d’Estagel, au sud de la barrière climatique et géologique des Corbières. Ainsi que sur le canton ( Au sens 1790 ) d’Axat dans la haute vallée de l’Aude*, du département du même nom, en rive droite de ce fleuve, du Capcir à St Martin Lys. Escouloubre et le Bousquet déduits par la plupart des historiens*, voir cartes. Il couvre ceux de Latour de France ( Hors Estagel, Montner, Tautavel ), Saint Paul de Fenouillet et Sournia ( Sans Arboussols, Tarérach de linguistique catalane ). Tous de culture Occitane qu’ils se situent dans  le 11 ou le 66. Jusqu’au IX è. siècle c’était une composante du Razés le pays de Rhedae c’est à dire Rennes le Château. Wikipédia Fenouillèdes diffère sensiblement.

Aux 10ème / 11ème siècles il lui fut rattaché un autre maillon du Razés, le Perapertusés, soit le bassin du Verdouble, du Pech de Bugarach jusqu’à Montgaillard, Palairac, Aguilar, Nouvelles,  Tuchan , Vingrau, Tautavel, Cases de Péne, Peyrepertuse. Baixas en fit partie antérieurement.

* S’agissant du Roquefortés ( Roquefort de Sault, Buillac, Ste Colombe et Counozouls ) les auteurs que nous avons lus sont dans le flou.

FENOLHEDES – FENOLHEDA

FENOLHEDES – FENOLHEDA

En se basant sur le dictionnaire de l’IEO lequel propose en graphie languedocienne : Aragonés, Narbonés. Par déduction on s’attendrait à : Carcassés, Cabardés, Fenolhedés, Lauragués …

Développé sur le lien qui précède.

Le Pago Fenuleto

Est la plus ancienne dénomination connue, d’après une charte de Charles le Chauve du 24/12/842. Il fut rattaché à la France dès 1258, le reste du département en 1659 au Traité des Pyrénées. Sa position frontalière pendant quatre siècles lui a valu une succession impressionnante d’exactions. Du fait des antagonismes entre les royaumes de France et ceux de  Catalogne, d’Aragon, Majorque, Espagne. Il fut aussi un poste avancé des Templiers, reconquête chrétienne de l’Espagne oblige. Précédés par les Romains, les Wisigoths, les Faidits ( Cathares dépossédés de leurs terres ). Suivis de la Croisade, de bandes de Huguenots et de tant d’autres indésirables qui n’ont eu de cesse de le piller et de le saigner à blanc. Ces multiples ruptures et transferts font que l’histoire du Fenouillèdes compte des lacunes. Les archives sont dispersées entre Montpellier, Tolède, Toulouse, Saragosse…

Ce Fenuleto et ses déclinaisons nous renvoient aux possibles étymologies de Fenolhedés, il est envisagé une corruption de Fanum Léto, comparable au Fanum Jovis / Temple de Jupiter aujourd’hui Fanjeaux entre Lauragais, Piège et Razés. D’autres interprétations éloignées du foin et du fenouil occupent des universitaires.

SUPERLATIFS NEGATIFS INFONDES

Deux exemples élémentaires à portée de compréhension du plus grand nombre.

Les bleds du Roussillon : Bled au sens de village perdu, la différence est que là il s’agit de l’état d’esprit de ceux de Perpignan et de sa plaine, à fortiori quand ils déblatèrent à l’encontre des languedociens !   Trop de roussillonnais, presse comprise (magazines locaux, guides de randonnées ou touristiques …) , étiquettent volontiers nos villages comme étant perdus, des bouts du monde. Ce sont encore des catalanadas dont le vecteur est l’ orgueil ibérique leur empêchant d’avouer que ce sont eux qui le sont dans les diverses acceptions du terme.  Pays méconnu serait plus approprié, ces citadins casaniers s’aventurant exceptionnellement hors de leur microcosme culturel ce qui rend leurs interprétations erronées. En s’en tenant aux plus excentrés du Fenouillèdes, Rabouillet et Vira sont à moins d’une heure du centre-ville de Perpignan. Côté audois encore mieux pour descendre à Quillan. Côté catalan sans retenir les nombreux culs de sacs on ne peut en dire autant des villages du Vallespir, Conflent et pis de la Cerdagne, voilà encore un élément ubuesque. FAUT RIGOLER ( H. Salvador ).

Réseau routier : Leurs inavouables sont masqués en divulguant des sottises du genre ces urbains, cloitrés à vie à l’intérieur de la rocade, qui prétendent en chœur que les routes du Fenouillèdes sont mauvaises en ne les pratiquant qu’épisodiquement ou une fois dans son existence *. Dans ce sac, celles classées très roulantes par l’ASAC66. Sous le masque, nos charlots ne peuvent pas avoir une conduite adaptée aux routes sinueuses qu’ils découvrent, entre autres avatars ils y multiplient leur temps de trajet …

* Nous affirmons que dans l’ensemble les petites départementales du Fenouillèdes sont plutôt moins mauvaises qu’ ailleurs dans le 66 en moyenne montagne comparable, c’est un régal que de les pratiquer.
Pour une part conditionnés par une réputation remontant à la création des routes, issue du ressenti d’un député ( Un ministre ? ) secoué en pleine digestion dans son tacot en se rendant à Sournia sur une des premières venant d’être tracées. Nouvelle sensationnelle de l’époque arrangée et ressassée par les médias catalans alors qu’elle est obsolète depuis belle lurette. Les routes incriminées ont bénéficié de réaménagements considérables. Il en filtre cette manie catalane de se gausser des Gavachs entre  » Deux  » pastagas.
Illustration des dérives du Tout et Tous Catalans:
  • Revoir en page Histoire Frelatée, l’extrait d’un conseil municipal.
  • Coll pour Col est Catalan mais nous sommes en lisière d’une forêt domaniale délimitée par des bornes à fleur de lis donc en Languedoc, on devrait lire Còl. Il resterait aux dizaines de milliers d’occitans de Catalogne Nord à s’insurger en rebaptisant en languedocien les lieux emblématiques de leur sphère de vie ( Mairie, église, monuments…), les irréductibles catalans ne le supporteraient point. A Perpignan la Place de Catalogne et le Palais des rois de Majorque deviendraient Plò de Catalonia et Palaissòt dels reis de Malhòrca… Et cela serait moins incohérent que la discordance qui précède, en prenant en compte le socle languedocien du Roussillon.

VALEURS

Quand la réalité est dure à avaler, l’aseptiser avec des termes creux ou de doux euphémismes revient à la masquer. Vous aurez beau les qualifier de seniors, les octogénaires demeureront des vieux; Un malentendant restera un sourd … Nous allons nous efforcer de nommer concrètement ce qui suit, il s’agit d’accepter qu’un chat soit appelé un chat. A la recherche d’un juste milieu entre la langue de bois et l’acrimonie.

LES AUTEURS

Père et fils, le premier, né en 1955 est issu d’anciennes familles de Prats, Rabouillet, Le Vivier et limitrophes, permanentes dans ces villages depuis les XVI è. – XVII è. siècles, antérieurement pour partie et venus de la migration du quart sud – ouest de l’Hexagone. Quelques ancêtres furent influents sous l’Ancien Régime avec ou sans soutane, les registres BMS révèlent – fils de famille. Aux XVIII è. – XIX è siècles de gros propriétaires à la fois terriens* et de moulins. Plus récemment plusieurs générations ont prospéré dans la fabrication et le commerce de chaussures entre Agly et Aude notamment pour l’armée.

J’ai quitté pendant quelques années le département dans le cadre de ma formation professionnelle puis un tour de France des plus grands noms de la jardinerie et de la pépinière ornementale.

* Avec plusieurs centaines d’hectares, sauf erreur de frappe. Dits – famille aisée par l’AAPO ce qu’ainsi j’appris.
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REMERCIEMENTS

– Plus particulièrement à Mme Geneviève Gavignaud Fontaine agrégée d’histoire. A ce titre c’est le meilleur encouragement que je pouvais recevoir. Saint – Paul et les Fenouillèdes – Les racines de leur histoire, livre présenté en pages Liens et Livres Fenouillèdes. Mais là je me dois de me répéter pour cause de souci de crédibilité, je n’ai aucune qualification d’historien.

– Aux professeurs Bordes, Calvet, Crambes, élus en Fenouillèdes pour leurs apports et éloges, repris par plusieurs personnes depuis.

– Pour les mêmes raisons aux représentants des associations St Félix, Tour et Patrimoine à laquelle je me suis engagé sur leur insistance et cerise sur le gâteau servie sur un plateau car j’ avais rêvé d’en constituer une et ils l’ont fait. A la municipalité de Prats pour sa réceptivité quand à ces contenus quelle a redéployés dans le cadre de l’inventaire du patrimoine de la CCAF sous l’expertise de Rodrigue Tréton et Arnaud Coiffier.

– A ces autorités respectivement Docteur en histoire médiévale – Paléographe, Archéologue – Céramologue entre autres casquettes. Rencontrés à l’occasion de l’Inventaire du patrimoine dirigé par la CCAF en 2023, ce qui a contribué à valider des présomptions archéologiques et à en inventer tout en enrichissant mes articles.

– Aux personnalités, universitaires, journalistes et autorisés en la matière fidèles à ce site en dépit de mon amateurisme, > Commentaires.

– Aux auteurs de liens ou de mention : Wikipédia, Moulins du Fenouillèdes de l’AAPO, St Paul et les Fenouillèdes de GGF, Hilke Maunder, CCAF, Association Patrimoine Prats, Chemineurs.fr, Nat et Dom.fr, JP Martin  » calibre 12  » de L’Indépendant, etc.

-Un grand merci à mon fils Alexandre, lequel dès ses 14 ans a eu l’initiative et le dévouement illimité de créer ces sites. N’étant pas né à l’ère de l’informatique, ce fut et demeure une contribution essentielle.

A ceux qui se sont inspirés ou ont puisé dans ce site et son jumeau ci dessous, cependant trop n’ont pas l’éducation suffisante permettant de citer leur source.

Vous avez été 1456 visiteurs en moyenne mensuelle au premier semestre 2016, record en avril avec 2238 visites en ne prenant en compte que les dix articles les plus suivis. En 2020 le quatrième trimestre a totalisé 1387 visiteurs, une hausse continue de fréquentation aussi spectaculaire qu’inexpliquée amorcée en août concluant plus de quatre ans de dégringolade elle aussi incompréhensible.

SITES PARTENAIRES

Commune de Prats – Association Tour et Patrimoine.

Pratsdesournia-patrimoine.fr

histoireetrando-prats-de-sournia.fr axé sur la randonnée. Histoire locale, toponymie , fiches de randonnées abondamment documentées pour vous épargner d’avoir à prétendre au retour : – Il n’y a rien à voir.

Suivant : Le paléolithique en Fenouillèdes suivi d’une chronologie jusqu’à l’heure actuelle.

FENOUILLEDES AU VI – VII è.

Précédent : De J – C au V è. siècle en Fenouillèdes

Il serait convenable que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

  Et encore une !  Interprétation en liminaires de la chronologie. Ce retour est souhaitable afin d’une meilleure compréhension de la suite.

Les limites de fiabilité de nos historiens et assimilés Plus que dans le reste de la Chronologie risque d’allégations catalanes à nôtre insu et nonobstant une épuration, la mythologie catalane est trop souvent proposée comme faits avérés. Tout en faisant abstraction de ce souci :

Les âges obscurs : On entre dans une séquence où les dates subissent de sacrées fluctuations en fonction des auteurs et les contradictions entre spécialistes sont innombrables, nous vous en avons composé un petit bouquet  avec l’assortiment des années suivantes , il vous suffit de les comparer avec vos acquis : 795, 820, 870, 920, 1125, 1130, 1142, 1150, 1170, 1224, 1229, 1234, 1240, 1243, 1252, 1258 …. Ce n’est qu’un modeste échantillon, sans que ce soit contenu à ces siècles. Quelque soit l’épisode il existe couramment 3/+ versions, autant d’histoires différentes que d’historiens sous un drapeau quel qu’il soit.

– VIe et VIIe siècle –

Complément le plus récent le 24 04 2024.
  • Construction en 456 à Narbonne de la basilique, Saint Felix de Gérone. Ville où il subit le martyre. Mais il venait de Carthage comme Sainte Félicité, Saint Cucufat, tous trois très vénérés en Fenouillèdes.
  • Construction de Sabarda ou Roca Samardana à Fenouillet, supposé antérieur à celui actuel.
  • Du VI siècle au XII è. siècle très nombreuses années de famine, peste, mal des ardents provoqué par l’ergot du seigle …
  • L’âge des ténèbres : Vers 530 la comète de Halley a frôlé la Terre avec une hypothèse d’impact d’un fragment près de l’Equateur. En 536 un volcan islandais induit un hiver volcanique, ses poussières vont voiler le soleil pendant 12 à 18 mois, son intensité aurait été analogue à celle de la lune. En 541 un nouveau cataclysme volcanique planétaire l‘éruption de l’Ilopango au Salvador, un troisième en 547. Chacun de ces évènements en empêchant toutes cultures pendant de nombreuses années, période la plus froide de notre ère, ont immanquablement initié des malheurs tels que peste de Justinien, migrations de populations, coup de grâce définitif sur le rebond de l’empire Romain, etc. La susdite peste s’est déclenchée en 541 en Egypte et s’est propagée pendant 100 ans.
  • 500-600 Fenouillèdes dans le diocèse Wisigothique de  Narbonne. De 580 à 587 Athalocus ou Athaloc l’un des évêques ariens de Narbonne qui vont se succéder jusqu’aux années 790, période à laquelle ils endosseront le rang d’archevêques. Vers 700 – 750  date présumée de création des archidiaconés du Fenouillèdes et du Razés sous l’autorité de l’un des archidiacres de Narbonne.

506 : Le bréviaire d’Alaric : Un des fondements du droit médiéval. Alaric II complète le code de son père en le rendant moins intolérable à l’égard de Rome. Puisqu’il est inspiré de celui de Théodose rédigé vers 429 – 439, une compilation du droit romain émis depuis Constantin.

Amalric transfère sa capitale de Toulouse à Tolède. Il érige en diocèses Elne et Rhedae qui prend le titre de comté. Rhedae ( Rennes le Château ) aurait été rebaptisée Civitas Attacensis, de Atax = Aude.  L’année 568 est avancée par plusieurs auteurs pour Elne ( Helenae ), ce qui parait plus crédible. Ce sera le siège de l’évêché jusques en 1602. Pierre Moulis situe le rattachement du Razés – Pays de Sault à Carcassonne de 519 à 788. A. Bonnery affirme que le Razés ne fut pas rattaché à Carcassonne à la création de ce diocèse.

Le pagus Rhedensis englobait le Capcir, le Donezan, le Fenouillèdes, le pays de Peyrepertuse, celui de Sault et le Razés évidemment. Pour ce dernier nous préférons la graphie languedocienne, soit un accent aigu à la place du grave.

Rhedae, le curé aux milliards, voir en 1885. 

507 ou 508 Bataille de Vouillé : Clovis repousse les Wisigoths en Septimanie et prend Toulouse. Il ne reste aux Wisigoths que l’actuel Languedoc Roussillon et l’Espagne. Mort d’Alaric II à Vouillé devant Clovis roi des Francs. l’année suivante Clothilde, fille de Clovis épouse Amalric fils d’Alaric II. Ce qui scelle la fin de la guerre Francs et Wisigoths. Tentative d’alliance avec les Francs qui échouera rapidement…

Septimanie : Carcassonne et Rennes deviennent villes frontière au nord et à l’ouest… La frontière entre les deux royaumes passe par le Rebenty. G.Gavignaud-Fontaine in St Paul et les Fenouillèdes 2011.Corbières, Razés et Fenouillèdes restent aux Wisigoths.

La Septimanie sur Pyrénées Catalanes et Géographie des Pyrénées – Orientales, 1819.

Articles du  » Cal. 12  » de L’Indépendant et de Rabouillet.    Jean Paul Martin.

Le cimetière wisigothique d’Estagel sur persée.fr

531 : Childebert, fils de Clovis, prend Narbonne au roi Amalaric. Lequel était marié à Clotilde, c’est à dire un Wisigoth époux d’une mérovingienne. Son frère Childebert prétexta de mauvais traitements à son encontre pour piller la capitale audoise. Le siège du pouvoir wisigothique sera transféré à Tolède.

587-589 : Recarède Ier le roi des Wisigoths renie l’arianisme et impose à ses sujets le catholicisme orthodoxe byzantin, il s’agissait d’être sacré à Tolède. Sous le règne de son père ils étaient persécutés en tant que tels.

589 : Concile de Toléde.

– Législation anti-juive, excepté pour ceux de Septimanie ayant œuvré pour relever la région en soutenant le duc de Narbonne. Statut d’exception accordé par le roi Wisigoth Egica.

Fin VI è. : Au moins trois tentatives de Gontrand roi des Burgondes de repousser la frontière franque plus au sud. Les Burgondes à l’origine germaniques avaient été soumis et fixés par les Francs dans une contrée devenue la Bourgogne.

Gontran : Petit fils de Clovis, fils de Clotaire Ier.


654 : Le pays est composé d’hispanos – romains et Goths. Chacun est jugé selon la loi de son peuple. Aussi Receswinthe roi wisigoth 653 – 672, publie le Liber Judiciorum, synthèse des lois romaines et gothiques visant à instituer la parité entre ses sujets. Ce code, partiellement sera en vigueur jusques après le X è. siècle.

673 : Prise de Clausura Sordonia*, d’après le géographe Charles Walkenaer il s’agirait de Sournia ? Par Wamba roi wisigothique de Tolède, l’année de son couronnement en se rendant à Narbonne lors d’une expédition victorieuse contre le duc Paul de Septimanie qui avait fait sécession. Il s’était fait sacrer roi en profitant d’une mission confiée par son suzerain pour le trahir en provoquant un soulèvement de la Septimanie, Barcelone et Gérone comprises.  Suite à cette révolte les Wisigoths détruisirent le château de Casteldos à Escouloubre. * A l’AAPO la localisation de Sordonia reste à définir, Sordonia de Sordons, voir à – 1000.

D’autres lieux que Sournia sont suggérés, tels que Vulturaria l’antique Ultrera sur les hauteurs de Sorède, Les Cluses, Céret, Salvarerra à  Opoul. Mais là les prospections du Service Régional d’Archéologie menées sur l’oppidum en 2001 sont restées vaines en matière d’occupation au cours de l’Antiquité Tardive et protohistorique, en dépit du manuscrit de Julien évêque métropolitain  de Tolède qui vers 680 y situe, d’après ces archéologues,  cette  » légendaire  »  cité sur la base de témoignages. Jean Marie Cassagne dans Les noms de lieux des Pyrénées – Orientales, toujours en reprenant Julien mais à propos de Les Cluses, le premier village en venant de l’Espagne via le col du Perthus : Castrum quod vocatur Clausuras soit  Le château qu’on appelle Clausuras.

Il existe de nombreux récits plus ou moins ressemblants, maints arrangements de l’Histoire générale du Languedoc de Dom Joseph Vaissete en 1759. En voici un échantillonnage :

  • Wamba lance trois corps d’armée à l’assaut de Llivia en Cerdagne, de Collioure sur le littoral, des Cluses enfin. La triple offensive permet à Wamba de s’emparer du duc Paul, réfugié à Nîmes dans les arènes. Ce noble hispano-romain avait soulevé le nord est du royaume goth… Raymond Sala.
  • Wamba occupe la Clausura Sordonia ( Opoul ? ) au cours de son expédition victorieuse contre Paul, duc de Septimanie. Paul avait été proclamé roi par Ranosind duc de Tarragone. C’était une sécession face au royaume Wisigoth installé à Tolède… Gérard Bile
  • -André Carol dans un récit très documenté dont nous produisons un modeste condensé, ajoute que les trois colonnes de Wamba se sont regroupées vers Elne ou Château Roussillon. Ensuite son armée s’est dirigée sur Narbonne, conquise par son pair dissident, avec l’appui des rebelles qu’il devait combattre, avant de s’y faire sacrer roi par l’archevêque. Mais Paul s’était enfuit à Nîmes… Voir sélection d’ouvrages.

La trahison ci-dessus est datée selon les auteurs du 01/09/682.

Expulsion des Juifs de la Septimanie. Le duc Paul avait pour mission de veiller à l’application de lois à l’encontre des Juifs.

Histoire de Roussillon  de D. M. J. Henry, parue en 1835. livre premier, page 10. Castrums et Villas, considérations détaillées selon une agrégée d’histoire, Laure Verdon. Fenouillèdes wisigothique, conférence de Renaud Labadie Savy ( RLS à venir ).

680 : Un évêque  est établi à Rennes le Château, de ce diocèse il gère celui de Carcassonne, affirmation extraite du livre de Louis Fédié. Notez la contradiction  avec les propos en entête de ce siècle.

Crédibilité de maître LF. :  Il n’est peut – être pas à blâmer autant que certains se plaisent à le faire tous sujets confondus, explications à la date 1234.

693 Concile de Tolède : Fixe à 10 feux le minimum requis pour fonder une paroisse. En ayant discuté avec R. Tréton, il ne m’a pas paru approuver ?

VII è. siècle : De l’origine des remparts de Le Vivier telle que déterminée au XIX è. siècle*, cependant des fouilles récentes situent le premier château aux environs de l’an 800.

* Texte daté de mars 1890 par l’instituteur de Le Vivier Antoine Simorre, revue Fenouillèdes N° 12 en faisant passer Wamba par là, il rapporte aussi une  » Légende  » selon laquelle un personnage de sang royal exilé pour cause de crime serait le point de départ de ce monument, il s’agirait de Guillaume comte de Narbonne au XII è., les armes de ces deux familles sont communes. D’autres lient cette affaire criminelle à l’entourage de Charlemagne ?


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