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LE JACOBINISME CATALAN

Complété le 30 08 24.

A considérer en préambule de A PROPOS FENOUILLEDES et de sa CHRONOLOGIE HISTORIQUE depuis l’Homo Erectus, afin de mieux en discerner ses subtilités. Les déceptions suivantes sont susceptibles d’une incidence soit directe , soit en filigrane de chaque article de ce site, il convient de les envisager en socle.

Autre préambule : GAVACH – GABACH / CATALAN

Sommaire

L’Histoire Frelatée
La Culture Instrument de Tromperies
Le Syndrome de la boule de billard
Tchernobyl culturel en Roussillon

Le Jacobinisme Catalan

Jacobinisme : Qui ramène tout à soi. Terme à l’encontre des catalans et formulé par plusieurs personnalités dont sans exhaustive R. Portet, A. Carol. Ici il prime communément pour entre autres les linguistes, historiens d’occulter ce qui se rattache à la France et au Languedoc, ce qui incite à en déduire, de façon erronée, qu’ils n’ont eu aucun rôle dans ces domaines et qu’ils sont à 100% d’initiation catalane, le reste n’existant pas.

LHISTOIRE FRELATÉE.

… Conglomérat de niaiseries … et d’étroitesse de vue jacobine … A ces obstacles inhérents à la Catalogne du Nord, il faut ajouter … Les noms de lieux du Roussillon, Renée – Laure Portet 2021. Nous verrons qu’elle y participe !

Emis relativement à la TOPONYMIE mais c’est bien évidemment transposable partout. La gare SNCF de Perpignan Centre du Monde : A discuter d’Histoire au sens élargi et local avec le catalan lambda, quelque part dans son subconscient ravagé par l’orgueil ibérique et une existence dite casanière il parait s’imaginer que sa province est le nombril de l’univers, le Centre du Monde selon l’extase cosmogonique de Salvador Dali. Enfant du Pays il ne peut qu’en avoir été témoin, pour ne pas dire imprégné, tant cette élucubration identitaire est flagrante dans l’ambiance du cru ! En aurait – il été influencé à la tourner en dérision tout en l’arrangeant afin de ne pas froisser l’orgueil à vif de ses compatriotes ? Toujours est – il que la coïncidence Jacobinisme – Centre du Monde est troublante.

On vient de comprendre avec quoi peut rimer Catalan. Restons dans cet ordre d’idées, les cas d’enfumage général, d’oublis subtils et de mépris du Fenouillèdes ses languedociens compris, sont légion. Il règne généralement un sorte de  » Génocide culturel  »  sournois, dont les victimes sont les occitans des Pyrénées Orientales. C’est  vraisemblablement d’abord l’illustration de faiblesses identitaires catalanes qui ne sauraient être atténuées par la double cause d’être historien enraciné à cheval sur les Pyrénées en Pays Catalan.

 Le magazine du CD des Pyrénées- orientales intitulé L’Accent Catalan ignore les languedociens de ce département. Cela concerne l’ensemble de la presse*. Par contre les associations, partis, mouvements, artistes engagés identitaires et indépendantistes autrement désignés catalanistes y sont omniprésents; Ce qui contribue, comme le rhabillage pré cité ( Relation de l’histoire commune ) à la désinformation du public en s’appliquant à le matraquer unilatéralement et sans cesse. Proportionnellement, aucun contenu relatif au rôle de ces occitans en matière de culture et d’histoire.

Pareillement lorsque vous composez un numéro de téléphone de l’hôpital de Perpignan ou du CD, vous êtes invité à patienter avec un sympathique message exotique ( En catalan avec accent Cerdan sinon d’outre Pyrénées ) répété à l’emporte – pièces. L’association d’un équivalent languedocien serait opportune dans ce gavage.

* N’allez pas interpréter compromission active de L’Indépendant.  Cependant ayant voulu vérifier mon opinion tout en suggérant un rééquilibrage quand à son courrier des lecteurs ( Nom des régions ) outrageusement unilatéral en faveur des catalans, je dirais plus sûrement infiltration par d’irréductibles catalans à l’horizon très limité, après avoir reçu de la rédaction une lettre anonyme enflammée en guise de  réponse. 

DE TOUT UN PEU.

Denis Dupont, L’Indépendant du 27 avril 2016.

A cette date, cet avis n’est que le dernier du genre, cette suspicion d’oubli sur fond de réseau routier et de chicaneries entre cousins a  » Commencé  » à tourner en boucle dès la création des routes fin XIX è, le comportement du Département 66 comparé à celui audois lors de l’ouverture de la route impériale 117 a laissé des stigmates régulièrement revivifiés par les attitudes catalanes. On en est arrivé à une accumulation si considérable, que l’historique à charge des catalans à l’encontre des languedociens aboutit à ce qu’ils nous sortent par les narines, à les cibler par automatisme, saturation et de fait quelquefois indûment, peut – être ? Il convient de demeurer vigilant face à ce risque de méprise. Le docteur René Argelliès conseiller général du canton de Sournia de  1949 à 1967 était bien placé pour en plaisanter.

  • Ci – dessous un extrait de compte – rendu d’un conseil municipal d’un village du Fenouillèdes en mars 2017. Une autre forme d’extériorisation de l’abrutissement catalan en matière d’oubli du Fenouillèdes.

… Le Maire expose aux membres de l’assemblée qu’en proposant la dénomination de SYDEEL du Pays Catalan, le syndicat, institution représentative de l’ensemble des communes du département des Pyrénées-Orientales, exclut de fait les communes occitanes, dont …, de son périmètre d’action. Il ajoute que le Conseil Municipal de la commune de … a toujours soutenu toutes les actions de revendication en faveur de la prise en compte du Pays Catalan par la nouvelle région Occitanie, mais ne peut pas accepter une démarche qui écarterait les communes occitanes du Fenouillèdes. Il regrette que tant d’énergie soit déployée à cette action, hors du champ de compétence du Syndicat. Il ne peut accepter l’absence de prise en compte de la particularité occitane du Fenouillèdes au sein du département des Pyrénées-Orientales, à plus forte raison au sein d’un syndicat, tel que le SYDEEL 66, dont le fondement repose sur la représentativité de toutes les communes du département ! Le Conseil Municipal, à l’unanimité des membres présents, rejette dans toutes ses dispositions les nouveaux statuts du Syndicat Départemental d‘Energies et d’Electricité des Pyrénées Orientales ( SYDEEL 66 ), et propose de conserver la dénomination actuelle.

PS : Qu’est – il arrivé aux acteurs languedociens de ce syndicat ? Ce maire est originaire de la Costa Brava à la fin du XIX è.

  • Contrairement au Catalan, l’Occitan est absent des programmes scolaires par contre le premier est enseigné en Fenouillèdes !
  • Cartes de l’IGN :  Déjà réputé franciser à tout va; Sur les éditions à partir du début des années 1990, des toponymes Français et Occitans de l’aire catalane ont été remplacés par leur traduction catalane*,  dans tout l’espace compris entre la frontière de 1258 et l’actuelle. Voir en 863 un aspect occulté et le détail sur Toponymes Occitans en Pays catalan. * Si quelqu’un en connaît les  » Justifications « , je suis preneur.
  • Cartes touristiques éditées par le Département. Des villages du Fenouillèdes omis jusqu’à leur nom où pourtant comme à Prats ce ne sont pas les matières à découvrir qui y font défaut.
  • Hors limites départementales aussi, le Fenouillèdes est trop souvent  » Rayé de la carte « ,  la définition du mot Fenouillèdes est absente des dictionnaires  Larousse,  Encyclopédique édition 1998 compris , alors que le Capcir, la Cerdagne, le Conflent, Le Roussillon et le Vallespir y sont traités.  Ce qui se double d’une incohérence historique.
  •   Les faits historiques re – cuisinés à la sauce Catalane sont couramment servis, pléthoriques notamment concernant les événements partagés du XII è. et antérieurs, De relativement nombreux auteurs catalans sont impliqués*, de tous temps ils sont en contradiction avec leurs homologues français puisqu’ils s’inspirent en bloc d’écrits, présentés tels la Bible, de leurs prédécesseurs sans purger le texte d’imbécilités susceptibles de dénaturer l’Histoire et communément sans croiser avec les recherches françaises. Il faut savoir que dans  un rapport remis au préfet par un savant Catalan du nord :

… les historiens Aragonais et Catalans ont toujours été jaloux de reculer les limites de l’Espagne ... François Jaubert de Passa 1785-1856.

* Laissant à penser à :

-un prosélytisme à la gloire exclusive de la Catalogne autant initié par les historiens de village que par toutes personnalités largement diffusées jusques dans les revues spécialisées en archéologie ou en histoire ainsi que dans les documentaires télévisés.

– Une inclination favorable aux indépendantistes. Plus inquiétant des enseignants sont dans ce lot ? 

LA CULTURE INSTRUMENT DE TROMPERIES

Elle concentre les Catalanadas = Tout comportement, affirmation, sottise, négatif, emblématique du catalan. Quelque part, Inexactitude, Tromperie, Désinformation ( Volonté Fallacieuse ? ). Cette liberté de tout frapper en fondu enchaîné des sceaux Catalogne Nord et catalan n’est pas cantonnée à l’Histoire, ORGUEIL IBERIQUE aidant tout y passe, plusieurs traditions locales ne le sont pas, speudo – spécialités culinaires, spéléologie > Géologie, sportifs de premier plan, etc.

2 petits échantillons d’habilles manipulations du client visant à garnir quelque compte en banque en agitant le miroir de traditions dites locales qui sont d’avantage des pièges à C… Souvent par le biais de manifestations speudo culturelles qui dupent des milliers de touristes et autant de – crétins autochtones ( Calçot, Havanaises, Sardanes, Castellers, etc. ), juteuses s’agissant via des associations écrans ( Plusieurs liens ci – après. ), de financer les indépendantistes plus ou moins séparatistes de la République Française où ils viennent mobiliser en passant les Pyrénées ( ERC, Junts, ANC, etc. ). Ces partis et associations certaines téléguidées depuis Barcelone sont relayées par le martèlement abêtissant des médias du 66 ayant tout du paraître dévoués à leur solde. Histoire, culture, alimentation, le catalan étant ce que l’on sait, l’étiquète  » C’est catalan  » dope les ventes sans qu’il ne pense au verso, les subterfuges éventuels inhérents à son espèce. Ce – crétins fait allusion à plusieurs citations et synonymiques relatives à cette peuplade.

A ) Importateurs en Roussillon de traditions ibériques en les maquillant originelles de cette province :

Le calçot dit de  » Toulouges  » par amalgame subtil avec une production locale, est de Valls en Catalogne d’outre Pyrénées d’où il fut introduit vers 1983. Oignon doux récolté avant grossissement du bulbe et grillé, recette présente jusqu’au nord de la Loire ( Cébette, oignon de printemps ), et qui donc n’est pas typiquement catalane. Objet d’un tapage médiatique et d’élucubrations orchestrés par les catalanistes de l’association ARRELS de Pere Manzanarès ! Mieux, il est aussi président du SIOCCAT, c’est à – priori de mauvais augure pour ses membres maires Occitans.

Linguistique : Illuminations de Enric Guiter en chute article XI è.

La paëlla catalane, OK mais catalane de Valencia à 500 km au sud du Castillet * .

Débarqués au port de Barcelone au cours du dernier quart du XIX è siècle, les chants et danses de marins cubains Havaneras – Habaneras, en français Havanaises*.

Vers 1905 la sardane passe la frontière Ampurdan – Vallespir, R Sala. Ce qui coïncide avec l’immigration des Carlistes ( Napoléon à 1920 ). Seule la cobla dite primitive soit de 1 à 4 musiciens a des racines et instruments typiques des vallées du 66 pyrénéennes frontalières et connus tels quels dès le XVII è.

Les Correfocs avec les Castellers / Tours humaines – Castellers Del Riberal. L’un vient de 500 km au sud des Pyrénées, le second à mi – chemin ! * Importés via Baho en 1996.

La Sant Jordi, en français St Georges, légende de Montblanc en Catalogne  » espagnole  » , Baléares, Aragon. Les exilés l’ont importée sur leur terre d’adoption en 1994, reconvertie en foire et en St Valentin.

Caravane des rois mages :  » Tradition  » inventée en Catalogne du sud vers 1875 et qui s’y est fortement développée. Inspirée de la St Nicolas donc d’origine rhénane, elle créa un noël pour les petits  » espagnols « , sages, avant celui en rouge et blanc. Importée en Roussillon en 2013.

Les Géants / Gégants. Leur préfiguration remonterait à l’occupation Maure. Origines hypothétiques des géants catalans. Importés en 1960.

Caps grossos / Grosses têtes : Ces figures du carnaval ne sont pas spécifiquement catalanes. Là tous les petits français le savent quelle que soit leur région. Associacio Casal del Conflent.

Un transformateur allègue devant la caméra que le sapin des Pyrénées ou Abiès Alba ne pousse que sur 600 ha dans le Canigou. Tromperies à gogo dans les documentaires TV consacrés au pays catalan du nord, en abusant les reporters des chaines nationales.

B ) Les apports culturels made in Languedoc subissent le même sort, expressions de leur jacobinisme tous azimuts :

Le cheval de 09110 Mérens pourrait – il être une race catalane ? Une rengaine TV longtemps imposée à chaque transhumance, c’est d’ailleurs un point commun à l’ensemble de ces arrangements qui vous sont inculqués à la façon des marronniers de la presse.

Le bonnet des danseuses catalanes est dit de Caudiès, 66220 de culture languedocienne.

La potée dite OLADA ou OLLADA respectivement en Languedoc et Catalogne Nord. Comment peut on estampiller catalane l’ollada alors que ce terme au sens 66 est absent de la plupart des dictionnaires Lexilogos catalans. et du Larousse cat.

la galette de maïs dite Milhàs en occitan, équivalent Millas absent du dico catalan.

Spécialités, éventuellement de vôtre boulanger dans le 66 mais pas spécifiquement catalanes pour autant. Contrairement aux allégations du CG, CCI et diverses institutions : Les mones ( Monas, Mounas ) de Pâques, brioches garnies d’un œuf, selon la tradition, vous seront servies en Corse, simplement les catalans vous trompent quand à la présence attendue des œufs qui devraient être entiers à l’intérieur. Les bunyetes pascales et les oreillettes à déguster des Alpes à l’Auvergne, en Languedoc. Même distribution pour la fougasse aux fritons, etc.

Rétablis en 1962, les feux de la St Jean, comme les précédents, ils n’ont rien de spécifiquement catalan. Le rite païen de la flamme régénératrice du pic du Canigou, remonte à 1955.

Comment hormis les enfumages, pourrait il y avoir des traditions catalanes natives du nord des Pyrénées en sachant qu’il n’y a subsisté que moins de 50 000 négligés par la grande faucheuse entre les plages et le Pas de la Case jusqu’à la fin du XVIII è. ? A minima 50 % de ces rescapés  » Catalans du Nord  » étaient d’ascendance occitane, leurs aïeux avaient saisi l’opportunité d’un précédent vide démographique du aux épidémies du XVI – XVII è, des terres nourricières comme nulle part ailleurs, redevenues vierges, s’offraient à eux et à leur porte, Une nouvelle arrivée de français au début du XVIII è.

Logiquement sur le versant espagnol la récession démographique devait être équivalente à pire.

+ précis sur DEMOGRAPHIE en 1709 et 1798.

A y regarder de plus près et considérées dans un éventail de pratiques douteuses, ces magnifiques introductions sud pyrénéennes avec le battage médiatique assorti seraient un des outils qui tomberaient à pic vis à vis d’un système visant à revitaliser, ré – imposer une soi disant identité catalane nord pyrénéenne ( Inhibée depuis 1642 – 1659 ** ) tout en bénéficiant d’un écho favorable auprès de français, aux racines ibériques fraîches, majoritaires dans la population hors immigrés du nord de l’Europe.

*Avec dans les soutes les ingrédients du crémat, le café arrosé de rhum. A ce compte là, la course camarguaise, la galette de Pont Aven ou la socca sont du patrimoine catalan.
** Sans qu’il soit obligé de remonter aux gènes acquis historiquement ou en 1642 – 1659, au XVIII è. tout ce qui était espagnol était très mal vu y compris depuis le Roussillon. En 1846 le procès des Trabucaîres, dés hors la loi armés d’un trabuc, fut instrumentalisé par l’État français aux fins d’exacerber ces tensions de cousinage, pendant ce temps les autorités édifiaient des fortins persuadées qu’elles étaient, d’une invasion espagnole prochaine qui pour une fois n’arriva pas, Serrat d’en Vaquer à Perpignan en 1885, forts et batteries de Port – Vendres à Collioure, etc.

Ceux qui veulent connaître les véritables coutumes de Catalogne Nord, disparues comprises, gagneront à s’attarder sur :

wikipedia.org/wiki/Roussillonnais-(habitants)

music-ceret.com/dossiers/cobles puisque ce site paraît fiable, agréable surprise car d’émanation catalane.

Histoire de Roussillon – Royaume de Majorque : D. M. J. Henry en 1835. Page LXXIII et suivantes.

Géographie des Pyrénées – Orientales, Colonel F. Jalabert en 1819, danses page 33. Mais aussi productions, mines, forges, élevages, histoire et cetera.

LE SYNDROME DE LA BOULE DE BILLARD

Ce grouillement de contrevérités, tous les médias du 66 sont à la manœuvre, leurs récits à omissions ciblées amènent à s’interroger, les historiens ou prétendus tels du sud des Corbières seraient-ils sous influence, que ce soit à leur corps défendant ou pas ? A rapprocher de, nos ancêtres les Gaulois, inculqué aux écoliers d’Afrique noire, d’Indochine   … Ou s’agit il d’égocentrisme identitaire, d’interprétations exprimées avec légèreté ? Nul doute de tout un peu. Manifestement une sorte d’adoration, d’obnubilation, d’idéalisation de leurs origines, en oubliant déjà que leurs aînés y ont fui la dictature et un sous – développement relatif, aboutissant dans l’ensemble à une approche bornée à la Catalogne, qui cogne indéfiniment entre Barcelone et le Mont Canigou avec les séquelles cognitives fatales, ils sont fiers d’être catalans jusqu’à l’abrutissement. Le tout est suffisamment dense pour ne pas pouvoir être à dominante non intentionnel.

De toute évidence on est en présence d’une  » Catalanisation  » larvée et épurative des acquis languedociens en Catalogne. Ce contexte fait qu’on s’achemine vers une disparition de la culture et de la langue occitane chez les languedociens amalgamés au Pays Catalan du nord consécutivement à la création des départements en 1790.

UN PAYS D’IMMIGRES CATALANS

Vallées du Tech et de la Têt, Rivesaltais, Cerdagne.

Abstraction faite des Carlistes ( Napoléon à 1920. ), les trois immigrations hispaniques massives du XX è. siècle dont les républicains Espagnols fuyant la dictature de Franco, n’ont rien arrangé par la force du nombre. Celle favorisée par une différence sensible de développement avec un summum au cours de la décennie 1970. Ces réfugiés et leurs descendants étant largement majoritaires, en rapport aux autochtones soit pour les seuls du XX è. 4 /+ pour 1 / M. Calvo 1995, sont courtisés par des candidats aux élections venus chercher leur bénédiction, ce qui participe aussi à la confusion historique à en tomber dans le panneau …  Pays Catalan d’entrée de village*.

Lequel occulte cinq siècles d’exodes de toute la France ( Quart sud ouest principalement ) vers la Catalogne** dévitalisée par une succession infernale d’épidémies de peste. La part de catalans issus de souche 66 en est rendue infinitésimale.

Dates Chronologie 1348 et 1585.

Toponymes Occitans en Pays Catalan à Exodes vers la Catalogne.

Antroponimia, poblament i immigratió a la Catalunya Nord.

* Signalétique omissive car c’est surtout par ses immigrés et de leur progéniture. Le type d’initiative digne d’un :  – On aurait pu y penser plus tôt ( Jusqu’à la fin du XVII è. ), ensuite retour au couplet en rouge ci – dessus. ,  sauf manœuvre groupuscule plus tourné vers Barcelone que Paris.

Majoritaires proportionnellement aux languedociens mais tombés en minorité suite à l’installation de nouveaux arrivants des pays d’Europe du nord et de l’Hexagone dès les années 1960, soit de 5500 / an 1990 – 2010 à 3000 / an années 2010 – 20. Déjà à l’orée des années 1980 les catalans ne représentaient plus que 5 % de la population dans plusieurs communes de la plaine littorale. Les catalans désobligeants en cause ici ne sont donc qu’un reliquat d’irréductibles ibériques tenant les rênes .

** Dont vers la Catalogne restituée à la France en 1659, avant et après cette date. De nombreux  » Gros  » villages actuels y étaient  désertifiés par une mortalité à – priori sans équivalent en France, la place était libre.  Encore au tournant du XVII  –  XVIII siècle la peste n’avait épargné que +/- 11 000 à 20 000 catalans du nord, le chiffre est brut et varie selon les extrêmes indiqués, il faut en déduire les français anciennement installés.

Il n’est qu’à discuter avec eux pour être convaincu de ces dissimulations. A titre d’exemple :

Ils ignorent tous que leur emblème était la croix occitane ( Wisigoths )   » Avant que  » la bannière à quatre pals de gueules et d’or leur soit imposée par le petit comte de* Barcelone au XII è. Un bourrage de crâne dès les plus jeunes années. A tel point que en dépit de la transmission acquise de mes aînés,  j’en fus réduit à être fier d’être catalan, tant  le raisonnement en arrive à être insidieusement pollué par des interprétations unilatérales, ayant vécu toute ma scolarité dans ce pétrin. De quoi en avoir rétrospectivement une honte indescriptible quand on descend du Languedoc.

Un exemple relatif à la linguistique,  plus actuel et savoureux en point de chute de l’article XI è.

* Selon la formule de René Quehen à – propos du  » Coup d’Etat  » de ce carolingien.

TCHERNOBYL CULTUREL

On vient d’en avoir un avant goût, les pages qui suivent mettent en lumière l’héritage languedocien de la Catalogne Nord. Présenté dans la bonne humeur cela équivaut à : Ubu ou Artaban le Catalan fièrement dressé du haut de son piédestal culturel et historique d’Occitanie, sans qu’il en soit instruit ! Soyons lucides, les Corbières pas plus que les Pyrénées n’ont jamais été des obstacles hermétiques à la circulation des influences quel que soit le sens d’arrivée, encore moins spécifiquement aux seules contributions Nord – Sud sur le confetti catalan français, n’en déplaise aux catalans* un tel Tchernobyl n’a pas existé.

Qu’ils prennent en considération : Que la région jusqu’à l’Ebre fut sous régime carolingien pendant près de 4 siècles, c’est au terme de cette séquence que quelques différences se sont amorcées.

Malheureusement, RL. Portet, née et à l’enfance languedocienne, se range, en matière de toponymie, dans cette catégorie des contestataires d’apports non catalans : – Malgré toutes les invasions subies, malgré l’annexion de 1659 et l’imposition de la langue d’Oïl septentrionale, nos noms de lieux démontrent clairement, avec l’évidence même de leurs formes uniquement catalanes, sans aucune exception, que la terre, la langue, les coutumes, la sensibilité, sont celles d’un  » Pays Catalan  » et seulement catalan … ** Curriculum vitae du 3 è. âge / Renée Portet.

Problème, par sa sélection orientée de noms de lieux, elle contribue au jacobinisme catalan qu’elle fustige dans le même ouvrage ! Pour démasquer ses petits arrangements il suffira de comparer avec nôtre panel de toponymes occitans en pays Catalan, à l’appui des dicos en ligne qui sont listés au susdit article. L’orgueil de fou identitaire catalan amène à ce qu’il soit aussi ordinaire que détestable d’avoir affaire à des profils qui critiquent sans faire mieux pour leur part, aveuglés qu’ils en sont. Cet ubuesque catalan va ressurgir tel un serpent de mer tant les exemples abondent tous azimuts.

* Quelques uns ont été irrités par ce couplet, au point qu’une association publia un démenti, non étayé, de toute influence culturelle sur la page d’un village dit De La Salanque du quotidien local, c’est dire à nouveau l’abrutissement collectif des catalans.
** Les noms de lieux du Roussillon, 1982, thèse de doctorat d’onomastique traduite en français et complétée en 2021, à 94 ans. Rapport de cause à effet ? Son directeur de thèse étant Henri Guiter par ailleurs – très décrié selon ses mots. Onomastique : Spécialisation de la philologie ou linguistique, étude des noms propres.

SUIVANT : A – PROPOS, accueil Fenouillèdes.fr

GAVACH – GABACH / CATALAN

TAUX DE DETERIORATION A VIVRE POUR LE CROIRE
La combinaison par le catalan des travers suivants échappe à la raison. En conséquence chaque mot a été longuement pesé, ils reflètent l’expérience d’une vie auprès d’une foule d’intéressés dont des centaines de collègues de travail ( +/- 900 ? ).

Sommaire

Les mauvaises réputations des catalans

Images de marque

Citations

Expressions

Définitions de gavach

En savoir plus

Adessiatz e benvenguda a tots ( Languedocien ).

Bon dia i benvinguda a tots ( Catalan ).

Bonjour et bienvenue à tous.

A considérer en préambule de A PROPOS FENOUILLEDES et de sa CHRONOLOGIE HISTORIQUE depuis l’Homo Erectus, afin de mieux en discerner ses subtilités. Les déceptions suivantes sont susceptibles d’une incidence soit directe , soit en filigrane de chaque article de ce site, il convient de les envisager en socle.

Second préambule : LE JACOBINISME CATALAN

Ce qui vient n’est qu’ un aperçu de l’inévitable, l’impossible à taire, il y aurait à le x 20 en étant rigoureusement concis et suffisamment circonstancié s’agissant de décrire une vie de tribulations, du coup les catalans s’en sortent à bon compte.

Les mauvaises réputations des catalans

Quelques citations, expressions, boutades, images de marque défavorables aux catalans, sans exhaustive car il s’en produit toujours et nous en avions réuni nettement plus, mais un bug est passé par là, toutes sont relatives aux détériorations qui vont être égrenées. Elles n’ont rien d’obsolète fussent – elles antérieures à la Révolution, leur compatriote J. Iglésias l’a chanté : – Non, ils n’ont pas changé …

Cela va de pair avec l’insulte gavatx, un parasitisme immémorial des ibérisants du nord, principalement roussillonnais au mépris de leurs cousins languedociens limitrophes du Fenolhedés c’est à dire en français le Fenouillèdes et circonvoisins ( Corbières maritimes, Donezan, Peyrepertusés, Razés, Sault ), à tel point que quand vous discutez de tout et rien dans ces contrées, à fortiori des catalans, les problématiques ci – dessous affleurent assez facilement, jusqu’à la plupart des historiens de ces anciens comtés qui y font allusion : Ce mépris total pour le pays de Fenouillèdes, ses racines historiques et sa culture … Guy Normand, revue Fenouillèdes.

Images de marque

Les réputations qui suivent auraient – elles inspiré, leur voisin, Georges Brassens dans La ballade des gens qui sont nés quelque part : – des gens qui regardent le reste avec mépris du haut de leurs remparts … les imbéciles heureux … empalés une fois pour toutes sur leur clocher … Des auteurs de blogs dédiés aux gavachs l’ont affirmé.

Catalamités : Contraction de catalan avec calamités, ils vont bien ensemble mais A EVITER ABSOLUMENT. L’étude de l’état – civil 1678 – 1834 d’un village languedocien sis sur la frontière du Roussillon antérieure au Traité des Pyrénées, révèle que seuls 3 des177 mariages qui y furent célébrés sont mixtes occitano x catalan. A 200 ans de là, les occitans du 66 et de ses alentours persistent à mettre en œuvre diverses stratégies d’évitement de cette – race détériorée car l’habitude fait que l’on s’attend à devoir subir et composer avec les déliquescences ci – après. Espace géographique matrimonial

– race détériorée : Il serait niais de s’imaginer que seules les catégories sociales défavorisées sont en cause ci – après.

  • Ici dans le 66, l’ ORGUEIL est dit IBÉRIQUE soit espagnols et portugais confondus. Tous ceux qui ont des relations durables avec une personne de ces pays comprendront. Inimaginables pour un non initié il se trahit par un faisceau d’attitudes délétères, c’est leur détérioration la plus dommageable, à vous gaver de tant de complications qui n’ont aucune raison d’être, nous allons en palper des risques au 8 è. point. Cet orgueil à vif accapare le podium des critiques aux cotés du vol et de la fainéantise – désœuvrement. INTERESSANT : Chez ces VANTARDS, RABAISSEURS tous sujets en public comme en aparté, il apparaît chez ceux que vous connaissez bien qu’il fait écran à des incapacités majeures, nul n’est parfait qui plus est d’une – race détériorée. Ce qu’ils ont oublié, cet orgueil les rendant aveugles.
  • Paresseux : Madame et les ouvriers à la salade, Monsieur au bistrot ... C’est à dire courbées les mains dans la boue, l’eau glaciale, la gelée blanche sinon sous une tramontane habituellement réglée à 90 – 110 km / h. Maxime populaire en Roussillon, parallèlement il n’en demeure pas moins vrai que les gens de ce Pays ont facilement mauvaise langue. Néanmoins le catalan est porté à se décharger, sans retenue sur son serviteur limite esclave, des taches ingrates ou perçues dévalorisantes et évidemment par fainéantise, aucune honte si c’est aux dépends de son épouse, d’un débutant ou du collègue de travail. Les employeurs natifs du cru en sont à préférer recruter des languedociens ou des espagnols. Les sénateurs, – Fais ressortir au cours de l’entretien d’embauche, que tu es du Fenouillèdes.
  • Voleurs, dans toutes les acceptions possibles. Les touristes sont une cible de prédilection, car censés être non avertis.
  • Record national :  Du département avec le pourcentage le plus élevé d’alcooliques ( 17% ) et de drogués, 35 % de fumeurs de cannabis. Ils dament le pion aux bretons ! Synthèse d’une étude sociologique publiée en 2013. . A Perpignan une intervention sur trois des pompiers est liée à l’alcool / Reportage TF.1 du 05 / 02 / 2017. VAPEURS  » D’EAU FERRUGINEUSE  » selon l’expression de Bourvil. A envisager comme partenaire potentiel de chacun des travers du catalan. Ils passent pour être des éponges à capacité d’absorption  comme nulle part ailleurs, en phase avec la norme du Roussillon, sans qu’ils soient obligatoirement ivres tant ils sont imbibés précocement mais ça a toujours ses limites, toutes les générations en sont imprégnées. Aucun risque d’avoir à en rechercher désespérément, alcoolisation et ballons sont indissociables, ils sont de quoi en remplir des stades. Le podium de la plus haute considération publique ira à celui qui engloutira le plus. Antinomique mais vrai, ce sont des buveurs se clamant sportifs.
  • Une touche de xénophobie / Indépendant du 07 10 17. L’étranger est déjà celui du village voisin qui vient s’installer dans le  » Vôtre « . Séquelle de tant de siècles de pillages inter – villageois jusqu’au XIX è. ?
  • Casaniers : – Les Catalans sont tous perdus dès qu’ils ne voient plus le Canigou … Une fable y fait allusion, elle met en scène un de Baixas village proche de Perpignan, le plus grand, le plus beau, le plus fort comme ils le sont tous à les écouter.  Borné à E LI MI NER cette race méprisable que sont les Gavachs. Sans savoir où ils se tiennent ni à quoi ils ressemblent. Ce rodomont est déjà perdu à Las Casasses aujourd’hui Cases de Pène, un village limitrophe du sien … Cette fable est toujours à l’affiche, profil identitaire obligeant, un prétexte pour aller à la rencontre des gens du Pays avec à la clé un bon moment de franche rigolade assuré. Dans la vraie vie leur ignorance de casaniers est vraisemblablement plus AHURISSANTE que ne le laisse présager la fable à limitrophe, deux indications : Nous avons discuté avec des villageois très enracinés dans les susdites communes, ils ignoraient l’existence d’une résurgence saisonnière spectaculaire ( Top 3 du 66 ), à moins d’un km de leur maison en bordure de route nationale, idem pour un tumulus imposant à proximité, etc.
  • Jacobinisme catalan : Désinformer la population du 66 en frelatant les racines culturelles et l’Histoire France – Languedoc / Espagne, développé à cet article JACOBINISME CATALAN
  • Mauvais caractère : Déjà en vous plaignant, prudemment, d’un service laissant à désirer, de dominations, d’un automobiliste sans gène, vous vous exposez à un risque de supplément de complications larvées ou explosées en plein visage, au taux de survenue troublant. Là ils peuvent s’avérer énergumènes – surréagir à en  » Devenir  » médisants, cela ne se fait pas à des gens intimement convaincus à la fois d’appartenir à une classe aussi élevée que la leur et venant de méprisables de votre espèce. Possiblement rancuniers à vie si vous les retrouvez au tournant, en tout bien tout honneur.

– Intrusifs dans une optique malsaine précipitée. C’est une opinion personnelle.

– Jalousie : Répandue à en être très vite mise en avant, à vous en taxer d’emblée à chaque différent ou pour vous désavouer afin de se tirer d’une mauvaise affaire.

Suspectée par carence d’autre explication plausible dans les contextes suivants : Ordinairement à s’y attendre, quand vous faites mieux qu’eux dans quelque activité, équipement, métier, vous subissez en boucle des réflexions désobligeantes, animosité. Pis, des entraves, dégradations, de mauvais tours au préjudice de votre personne, de vos biens et produits.

– Propension à la diffamation, inéluctable en issue de l’orgueil, de la jalousie et de la rancune.

Abstraction faite de ces monstres dans la vie courante ( Nocifs en entreprise sans toujours savoir qui ), ci – dessous les conséquences en 1939 – 45 sur L’Indépendant du 23 novembre 2016, un millier de déportés rapporté à 234 000 habitants ! A transposer avec la démographie de département de la Seine, 5 150 000 habitants au moment des faits. Selon des militaires au moment des faits ils en auraient rempli le Camp de concentration de Rivesaltes, ce qui, comme ce nom de Concentration, n’apparaît pas sur les sites dédiés, serais – ce trop frais ? Concentration, nom donné par la France quand elle l’a construit.

Il faut ajouter ceux torturés à tort par manipulation de l’occupant ou de la résistance.

Citations assorties

Nous ne publions que des représentatives des situations que nous avons habituellement vécues.

  • – … Lorsqu’ils veulent se faire valoir, ils disent avec une gravité risible, je suis catalan … le crétinisme roussillonnais … Cette opinion trop favorable qu’ils ont d’eux mêmes … race détériorée … : Delon, administration préfectorale sous le Consulat, encyclopédie Bonneton 66 page 40. Ce qui est risible c’est qu’il y aurait de quoi avoir Honte de cette catalanité, on vient de le voir et à l’heure actuelle ce sont les descendants des immigrés d’outre Pyrénées qui en sont fiers !
  • – Ils tiennent ordinairement des Espagnols, étant beaucoup fanfarons et fort insolents … Passant la plus grande partie du temps à ne rien faire, n’aimant aucunement le travail tant qu’ils ont de quoi vivre … Mémoire sur la Généralité du Roussillon par Mr le duc de Bourgogne en 1709, encyclopédie Bonneton Roussillon.
  • – Ils vivent renfermés dans l’intérieur leurs familles sans s’aimer entre euxindolents et paresseux P. Poeydavant, Subdélégué général de l’Intendance en 1778, Bonneton Roussillon, choix plus large sur cette encyclopédie.
  • Commentaire d’un auteur et professeur émérite d’histoire  après lecture d’une préfiguration de ce site:  – Avec tout ce qu’ils ont osé nous faire ( Les  catalans à l’encontre des gavachs ) , on ne va pas se priver de les critiquer E. Lauret, chaire à Metz ou Reims, Montpellier.
  • Une citation de Claude Guillabert, énarque ( Matignon ) natif de Sournia : –   Les liens sociaux étroits et généralement bienveillants de jadis n’existaient plus, seules comptaient les rumeurs généralement hostiles …. Il s’agit d’une comparaison entre les mœurs de son village natal avec celles de son nouveau domicile en Roussillon à Perpignan en suite de Saint Laurent de la Salanque en 1945 où à 50 ans d’écart j’aurais eu tout mon temps afin d’en faire l’amère constatation. CG a également fait référence à l’étiquette populaire de casaniers qui colle aux catalans.
  • Ridiculisés avec délectation par beaucoup de ruraux en réaction à des comportements dédaigneux, d’ailleurs aussi injustifiés que impardonnables ... C. Guillabert dans De Garrigues en Ministères en 2010.
  • – Le roussillonnais est prompt à s’irriter, l’insulte ou la moquerie le trouvent peu endurant … P. Coquin 2006.
  • Gavach : – Toujours été considéré comme l’injure suprême … Roussillonnais chez qui ce terme a encore une connotation fort péjorative … P. Coquin 2006.
  • Ce terme de gavax appliqué aux gens du Languedoc a toujours été pris en un sens plus ou moins dédaigneux. Pour beaucoup de Catalans un Gavax était à peine un homme, quelque chose de méprisable, en tout cas, de très inférieur. P. Vidal, Bibliothécaire de l’université de Perpignan dans son Guide des Pyrénées – Orientales, édition de 1899. Repris par la Revue Fenouillèdes N° 47.
    • – L’habitant des Pyrénées – Orientales … croit de bonne foi qu’il forme un peuple à part, peuple supérieur dans sa pensée, il place bien au – dessus de tous les autres … La haute opinion que l’on s’y forme de soi et de sa nature … Rapport de l’inspection primaire en 1849.
    • Le Roussillonnais est vif, brusque, pétulant, peu endurant, il est prompt à s’irriter et difficile à ramener, constant dans sa haine comme dans son affection, Jaloux à l’excès de ses prérogatives et ardent pour l’indépendance. Il a un fond d’inquiétude qui lui fait supporter avec impatience toute espèce de contrainte au d’autorité. C’est le caractère de tous les Catalans tant en deçà qu’en delà des Pyrénées.! Page LIII Histoire du Roussillon de Dominique Marie Joseph Henry en 1835, conservateur de la bibliothèque municipale de Perpignan. Reprises condensées aux soulignés jusqu’à une universitaire frontalière.
    • ... Il faut mentionner les méfaits irrémédiables qu’ont perpétrés ici la vanité du paraître, et le dilettantisme généralisé. Les noms de lieux du Roussillon, Renada – Laura Portet 2021, linguiste occitano – catalane.
    • – Ici ce qui impressionne, c’est la propreté de la maison … Ce sont des braves gens ayant de l’ordre … travaillant sans bruit, et on ne trouve pas un homme désœuvré dans les rues … Citation à suivre sur Paridulac Caramany.
    • – Le Roussillonnais observe l’étranger avec méfiance. Ses sentiments sont partagés entre le désir de lui voir passer son chemin, et l’éventualité de le plumer comme un pigeon Michel Brunet, agrégé, Historien du Roussillon.
    • – L’esprit possessif est inné parmi eux … Dominique Jean – Marie Henry, 1835. Honnêtement ou pas, s’accaparer – stocker sans utilité personnelle par pur égoïsme, quitte à se chamailler ou à intimider pour toutes choses disponibles. – Chacun tire l’eau vers son moulin et laisse à sec son voisin. Proverbe catalan.
    • Les Catalans, comme tous les Espagnols, partageaient  jadis, les répugnances des Orientaux à l’égard du travail … Toutes les classes de la société admettaient l’esclavage … G. Bile élu de l’agglomération de Perpignan. Son jadis est à présumer diplomatique, puisque venant d’un employeur de municipaux, lesquels ont des motifs compréhensibles, ne l’oublions pas.
    • – Les peuples de ce département ont un caractère qui leur est propre et qui n’a aucun rapport avec celui des départements voisins… Les crétins que l’on rencontresont des idiots … incapables d’idéesColonel F. Jalabert, député. Page 32 et suivantes de : Géographie du département des Pyrénées – Orientales, 1819.
    • – Ils sont jaloux de tout … et précédentes. Entendues aux casernes du Campo Santo et du Clos Banet venant de Gendarmes languedociens en active en Roussillon.

Citations émises de mémoire, cause bug pré – cité, nous en avions de relatives à chacune des 8 images de marque :

  • on les dit paresseux … portés à la vengeance … Abbé Jean J. Expilly en 1764. Rancune à vie susdite quand vous renvoyez la balle.
  • Il existe un dicton qui assimile le catalan avec ces commerçants arméniens, chinois et coiffés d’une kippa, en synthèse : – Un catalan vaut 3, 5, 10 …, Si vous avez en face de vous un artisan, collègue de longue date, il est une vive présomption qu’il envisage de vous abuser sans vergogne à la première opportunité.
  • Pages JACOBINISME / titre Culture, vous y découvrirez un modeste échantillon permettant de s’engraisser le compte en banque sur le dos des touristes et du crétinisme roussillonnais. Ce qualificatif de – crétins n’est pas anodin, il refait surface dans plusieurs citations, idem de ses synonymes tels que … Sots, Idiots, Imbéciles, etc.

Les détracteurs, universitaires compris remarqueront quelles sont toutes émises par des savants et élites du XVII è. aux années 2000. Il aurait été insensé d’ignorer de tels avis qui plus est consensuels. Ce cocktail catalan m’ayant été servi sans modération, une période TLJ x par des décennies, je ne saurais réfuter son existence. Il en ressort que ceux qui le nient en sont soit préservés, soit juges et parties d’où relégations hypocrites au rang de préjugés, cantonnements excessifs au siècle des lumières quand les jeunes adultes aristocrates dans leur grand tour émettaient des avis afin de se distinguer ou donner à comprendre, qu’ils s’étaient rendus dans telle province exotique pour être inconnue de leur milieu. Juge et partie car la fierté infondée d’être catalan et l’orgueil sont plus surréalistes qu’il ne le faut pour risquer d’ interférer.

Expressions

Tirées du vocabulaire languedocien

  • Catalan : Le diable, en sens second dans les dicos languedocien- français L’Alibert du CNRS – IEO, organisme académique pour Institut D’Estudis Occitans sur papier, sinon le Dicodoc Lo Congres.org . Des siècles de razzias au nord et à l’ouest du Roussillon – Conflent doivent participer à cette définition.
  • – Catalanades(das) : Raconter des racontars, émettre une ânerie, ineptie, sottise. Littéralement du lieu (ada) des catalans. Existe en castillan en variante péjorative / IEC, il est absent des dicos occitans * ( IEO – Alibert, Lo Congrès – Dico d’Oc, Pan Occitan ) néanmoins construit comme une déclinaison de Catalan qui y figure. La susdite lacune rend sa définition languedocienne précise aléatoire à cerner. Si vous êtes du Languedoc vous pensez à un synonyme pour Sottises = Colhonadas. Cela se prononce Couillonades, de Colha = Testicules. Soit des âneries d’un niveau parties.* Il est habituel que nos recherches de mots traditionnels du Fenouillèdes demeurent vaines sur l’un ou les deux dictionnaires soit le Catalan et le Languedocien, à l’identique de toponymes occurrents. Dictionnaires catalans Lexilogos.
  • Catalanegar(ege) : Verbe traductible par Cela fait catalan, c’est du catalan tout craché. S’applique à tout ce qui semble être catalan ou en révèle l’ADN tels que coutumes, accent, habillement, bâti, etc. Communément sous – entendu qui saute aux yeux s’agissant notamment de leurs manières, exubérance. En commun avec Catalanada, ce verbe existe en catalan et est absent des dicos, ce qui constitue une lacune extraordinaire au regard de spécificités culturelles flagrantes forcément désignées. Chacun sait en Fenouillèdes qu’ en matière d’oublis en tous genres et toutes parties intervenantes, ce Pays n’est pas épargné.
  • CATALANS CAPS DE BURROS CAP DE BURRO littéralement Tête d’Ane, de Mule. Quand un catalan déplore qu’ un de ses congénères soit plus dégénéré qu’ils ne le sont tous. CAP DE BORRO = Le catalan quel qu’il soit, perçu par un gavach. Réplique en réponse à Gavach, c’est peu glorieux mais concis et explicite. Borra a détrôné Manja – rats, Manjaire – rats pour Mangeur de rats, ayant été réduits au cannibalisme au cours de sièges mémorables.
  • Histoire de l’âne de Pia : Il était une fois … A elle seule cette fable synthétise une grande part de cet article.
  • Cons comme des brèles : Cette expression du Fenouillèdes est traduite du languedocien. La brèle occitane c’est le mulet dont le géniteur est l’animal totémique des catalans français.
  • Els ( Los ) conquistadors. Cette épithète par dérision de l’orgueil ibérique est autant en illustration d’une prédisposition à s’en mettre plein les poches par tout moyen malhonnête. 
  • Escana – rats / Étrangleurs de rats, avec Manja – rats / Mangeur de rats, le sens initial est en mémoire des sièges infligés par la France. Actuellement il s’applique à désigner tous les Catalans en tant que Radins, selon la boutade au point de préférer tuer un rat pour le dîner plutôt qu’un animal  de son élevage qu’il vendra au prix fort. Plus sérieusement et communément ils sont enclins à vendre toutes leurs productions jusqu’à faire endurer des privations à leur famille. Plus que E – R le terme adéquat languedocien est Rascanhos  » Rascagnes « . Le paradoxe est que cette étiquète leur est apposée par leurs voisins gavachs, lesquels sont bien plus économiquement défavorisés. Selon la Fondation de France, le 66 est avec la Corse le moins généreux, mais ici hors extrêmes les salaires sont inférieurs de 20 % à la moyenne nationale.
  • Putas Manhagas : littéralement Putes Caressantes. Sous entendu on ne peut plus aimables par devant et par vôtre derrière … N’avoir de cesse de vous nuire. Traduit l’hypocrisie en langage fleuri. Putas est autant catalan que languedocien, Manhagas est uniquement languedocien tout en étant commun dans la bouche des catalans du 66 à l’identique de l’essentiel du dictionnaire toulousain.

L’Orange :

La pulpe correspond à la part de roussillonnais détériorés. Le zeste ceux avec lesquels il fait bon vivre. Innombrables vécus HORS ENTENDEMENT avec un grand nombre qui à peu de choses près tendent à cumuler individuellement un cocktail des défauts en objet.

A titre personnel j’ai matières à y ajouter la lâcheté. Mon profil est de nature à l’ amplifier, un gros paquet en a mordu la poussière, hélas pas tous.

Il faut insister sur le HORS ENTENDEMENT.

Définitions

Gavach ( Prononcez Gabach ) : Qu’es aquò ? Ce nom d’oiseau languedocien remonterait  aux grandes invasions germaniques. Il résulterait de la contraction de deux qualificatifs du même sens : –  Wallo ( Wallon ) et Wales ( Pays de Galles ), lesquels seraient des dérivés du germain Walhisk = étranger. Un comble  ! Car ce sont les conquérants qui s’adressent ainsi et de façon pour le moins peu flatteuse aux peuples qu’ils soumettent … Résumé de P. Coquin. Admettons, mais Strabon aurait désigné Gabales les montagnards entre Narbonne et l’Espagne ( Il est où le Gévaudan, il est où le Mont Lozère ? ). Gavach, Gabach, Gabache, Gavache, Gavot ( Gap, Nyons ), ces variantes sont usitées dans toute l’Occitanie et jusqu’au fin fond de l’Espagne Gavatx. Ce dernier sous le sens Etranger s’est appliqué à l’adresse des immigrants occitans dans les deux Catalognes des années 1500 à 1700, ainsi revitalisées à l’issue d’épidémies chroniques de peste, mortifères comme nulle part ailleurs.

Gavach aurait été synonyme de Bougnoul le plus méprisable qui soit. Du temps de l’Algérie française, encore dans les années 1950, il s’appliquait à des populations  » Considérées  » par la France pour moins que des Hommes. Encore sous – entend que quand les français sont arrivés là – bas, ils ont regardé les indigènes de beaucoup trop haut, comme des cloportes à écraser. Gavach a vraisemblablement suivi les déportés et les émigrés de la première moitié du XIX è siècle.  Rabelais a participé aux interprétations suivantes.

Le « Glossaire de la Langue d’Oc » de Pierre Malvezin à Gabach : Origine celtique, goulu et par dénigrement campagnard, montagnard, rustre en précisant que ce mot au sens péjoratif s’est étendu jusqu’en Espagne. – Gabachar : Mal faire un ouvrage, le faire d’une manière rustre.– Gaba ou Gava : Gorge, Gosier, sans faire le parallèle pyrénéen Goître // Gavach pourtant si répandu dans les écrits relatifs à l’ouest de la chaîne. L’extrémité catalane n’en est pas dépourvue : – des idiots à gros goître incapables d’idées … jusques autour du Canigou. Géographie des Pyrénées – Orientales pages 32 et 33, où la citation est complète.

Le dictionnaire Occitan – Français selon les parlers languedociens de Louis Alibert, édition IEO Institut d’Estudis Occitans à GAVACH : Issu du pré – celtique Gaba  =  goinfre, goulu, rustre, grossier. Langage étranger. – Gavachejar : Parler mal la langue. Gabach( e ) et les formes avec un T, Gavatch, Gabatch, n’y sont pas portées, elles sont fautives et phonétiques. Le V se prononce B tant en languedocien qu’en catalan où le village de El Volo est devenu Le Boulou. IEO équivalent occitan de l’ Académie Française.

Le Larousse Catalan à Gavatx : Français, franchouillard. Gavatx est Inconnu / Desconegut de plusieurs dicos de catalan dont le Camps – Botet. Gavatx, sa déclinaison Gavatxo(s) avec la fautive Gabacho sont purement ibériques et donc malheureuses si employées en France.

FAUT RIGOLER  Anecdote : Gavatx entendu en Fenouillèdes adressé aux autochtones, venant d’une guide – conférencière parachutée ! Il va sans dire que son auditoire de férus d’histoire n’a pas apprécié.

FAUT RIGOLER  La définition catalane Gavatx = Foraster = Étranger ( Absente des dicos Languedociens ). Selon le raisonnement des catalans lorsqu’ils s’adressent à leurs voisins audois et du Fenouillèdes, pourtant les seuls étrangers de ces contrées seraient logiquement plutôt ces ibériques ( Capcir, Cerdagne, Conflent, Roussillon, Vallespir ), car d’une part ces anciens domaines carolingiens n’ont été réintégrés à la France que quatre siècles après le Fenouillèdes, c’est à dire en 1659. Ce sens est peut – être antérieur à cette date ou plus sûrement l’une de ces bêtises que le niveau intellectuel du roussillonnais lambda affectionne à en redemander et reprend à tout va ??? Il n’est pas applicable actuellement aux Gavachs nord – pyrénéens, par contre ce qui l’est dans l’immédiat c’est que l’ on ne peut que rire de ces fils d’Ubu roi car d’autre part ils sont originaires du sud des Pyrénées jusqu’à Gibraltar au cours des exodes du XIX è. ( Napoléon / Carlistes ) à nos jours ce qui totalise des centaines de milliers d’immigrés plus leur descendance, si nombreux arrivants qu’il ont bouleversé l’équilibre démographique du département jusqu’à finir par se croire chez eux !

Dans Les noms de lieux du Roussillon, page 141 d’une thèse de 1982, la linguiste Renada Portet précise son interprétation par les catalans issus de l’immigration susdite : – Le gavatx, en Catalogne, est l’Occitan, l’étranger au pays. Et le mot désigne lui – même en pré – indo – européen  » celui qui n’est pas de la maison  » ou  » qui est privé de maison  » : Gabe ( privatif ) + Etxe ( maison ), le nouveau venu, l’émigré, avec, en Roussillon, la nuance de  » celui qui est d’à côté  » …

– Pour le catalan l’habitant de Montalba est un  » gavatx  » avec tout l’aspect péjoratif lié à ce terme ... L’auteur est un historien à la base professeur de Lettres à Ille sur Têt localité catalane limitrophe de Montalba et forcément du Languedoc. Jean Tosti.com/Villages/Montalba.

Gavach :  Jamais flatteur lorsqu’il est proféré par un roussillonnais ( Dits xénophobes ), à l’égard des audois ou des habitants du Fenouillèdes avec une orientation vite sarcastique pour peu qu’il y ait un problème quelconque en marge, par exemple idéalement si vôtre interlocuteur fait la gueule suite à un inavouable, l’orgueil ibérique les rends rancuniers à vie. Des épithètes telles que – Espèce de sale G. … ou – G. porc … sont explicites.

Il illustre aussi leur promptitude naturelle à vous rabaisser qu’els qu’en soient les prétextes incitateurs c’est à dire que cette attitude ne saurait être spécifique à un quelconque règlement de compte ( Citations ). Quand vous entendez l’exotique gavatx, les railleries condescendantes ne sauraient tarder.

Gavach : Interprétations perçues en Fenouillèdes sur PARIDULAC.

En savoir plus

Etymologie occitane

Paridulac Caramany gavatx

Les origines de la langue françoise par Gilles Ménage en 1650. Les peuples montagnards qui sont sur les confins de Narbonne et d’Espagne, que Strabon et Pline appellent Gabales.

Etymologie de Gabacho par J. J. M. Ignon, Société des lettres de la Lozère en 1827.

Gavach wikipédia

Gabacho, gavache et autres gavacheries Blog de Mathieu de Taillac, correspondant du journal Le Figaro et de Radio France à Madrid, 2 è. version. Les initiés constateront que son interprétation de Brassens est en inadéquation absolue avec les qualités du languedocien, les roussillonnais sont bien plus impliqués. La racine de ce quiproquo se terre dans l’ encadré hors texte.

– Fenouillèdes n°21. Même auteur que le suivant, manifestement aux premières loges face aux catalans.

Les Hommes des Collines, La Corbière Catalane aux XVII – XVIII è. siècles. Philippe Coquin éditions Lacour 2006.

– Cliquez sur Liens et Livres Fenouillèdes pour l’encyclopédie Bonneton.

Autres éléments :

En pages A Propos.

Sur la chronologie.

Sur l’article Toponymes occitans du  » Pays Catalan « .

SUIVANT : Page d’accueil A PROPOS.

FENOUILLEDES AU XIV è.

Il serait convenable que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

– XIVe siècle –

Compléments les plus récents le 12 06 2024
  • Vingt accidents climatiques et autant de famines dans la première moitié de ce siècle mais la plus terrible reste celle de 1374. L’autre moitié sera marquée par la peste.
  • Catastrophe naturelle majeure ? Variation spectaculaire du cours de l »Agly en aval de Rivesaltes datée du 1er tiers de ce siècle. Des précédentes de l’étang de Salses à celui du Bourdigou en se limitant à un recul jusqu’à l’Antiquité tardive. Quand au tracé actuel du fleuve en Salanque, les templiers de St Hippolyte auraient leur mot à dire. Toujours dans ces années, vers 1320 le même phénomène a provoqué la dérivation définitive de l’Aude à Sallèles au nord de Narbonne, en rompant un barrage* d’époque romaine et entraînant la disparition du port de commerce de Narbonne et de désastreuses conséquences économiques. * Détournement de ce fleuve de son cours par Narbonne.

02/1300 : La vallée d’Arèze sise à l’ouest du col de St Louis, entre le Bugarach et les Fanges était dépeuplée. Acte de fondation de la bastide St Louis, les co – signataires en étaient le chevalier Guillaume de Castelpor* , le chevalier Guido Caprarius alias Guy Chevrier sénéchal de Carcassonne de 1301 à 1308 et représentant Philippe IV. Les bastides de St Ferriol, St Julia et St Just de Voisins suivront sous le même règne. Vous connaissez maintenant l’origine du nom Col de Saint Louis. Voir en 1262.

* Voir en 1262 la portée de cette affirmation nominative. Avec Dominique Dieltiens il devient Roger et Bernard de Castelpor ? S’agissant des années 1300 Roger introuvable dans les généalogies, wikipédia.

1302 : Troisième phase de réorganisation des fortifications royales, pensées pour impressionner l’Aragon. A Fenolhet et Peyrepertuse par l’ingénieur Girart de Royaumont.

Mais St Pierre de Fenouillet s’avérant trop difficile à défendre, il sera finalement démantelé, contrairement aux 5 fils de Carcassonne lesquels ont été réaménagés à l’issue de la Croisade. Cet abandon à contribué à figer les couches d’habitat et de construction d’ époque féodale qui débutent vers 780 – 820, à en faire la singularité de cette forteresse.

1303 : Un moulin à fer est signalé à Gincla.

1304 : Assemblée des Etats du Languedoc, pour accorder au roi les finances nécessaires à la guerre des Flandres où s’est illustré Raymond Ier du Vivier* aux côtés du roi de France Philippe IV le Bel. Boniface VIII ayant réuni des conciles défavorables au roi, ce dernier se serait inspiré de la méthode en organisant les premiers Etats Généraux pour servir ses desseins.

Tous les douze ans Axat, Caudiès, Latour, Sournia, envoyaient pour un mandat de trois ans, un député aux États du Languedoc, à Montpellier dès 1736. Pézenas voir en 1632. A Narbonne ensuite, son archevêque en était président né, ils siégeaient en la salle des synodes du palais épiscopal.

Relevé des feux taillables. Plus sérieusement en novembre 1306.

* Les du Vivier sont une des plus anciennes familles nobles du Fenouillèdes. présents depuis le XIIe siècle au minimum probablement dès le IXe siècle à en croire les légendes en vigueur  in situ. Ils pourraient être issus de la maison de Narbonne. Leurs armes respectives sont les mêmes et d’après l’acte de décès de Messire Pierre Hippolyte du Vivier le 16.03.1761. Cette prestigieuse maison aux hauts titres ecclésiastiques et militaires, sera en charge des droits de justice haute, moyenne et basse dans tant de paroisses.  La haute justice est le droit d’appliquer la peine capitale. Elle était accordée sur demande formulée au roi et susceptible de générer des dépenses fort importantes. Des membres de cette lignée ont été des hérétiques avérés,  donateurs aux templiers.

1305 : Bertrand de Goth élu Pape sous le nom de Clément V. Transfert du Saint Siège à Avignon. L’extermination des hérétiques bat sont plein.

29/ 11/1305 : Dénombrements d’Axat et de Caramany , nombre moyen de personnes par foyer :  4 à 6. Ce recensement dirigé par le sénéchal de Carcassonne sur ordre de Philippe IV  » Le Bel  » daté de ci dessus est en préliminaire avant avis favorable au souhait du chevalier Pons de Caramany d’être en charge du droit héréditaire de haute justice. Il recevra l’appui de Jacques II de Majorque, rappelons que Pons s’était replié de l’autre côté de la frontière consécutivement à la croisade ou peu après le traité de Corbeil, tout en restant maître de ses fiefs du Fenouillèdes.

Allez sur la courbe démographique 1841 – 2010.

1307: Dans le déroulement du susdit dénombrement, citation la plus ancienne du castrum de Caramany. Il est évidemment antérieur, voir en 1085. Avant l’époque féodale le village était implanté au voisinage du cimetière actuel, son église St Etienne est évoquée en 1259. La désignation occitane Karamanho est une possible agglutination d’un préfixe pré Indo- européen Kar = Rocher avec le latin Magna = grand.

Synonymes de kar : Calm, Quer tels Quéribus et Quérigut.

10 / 04 / 1307 : Concession royale autorisant le creusement du canal de Latour de France, sa prise d’eau était sise en amont du confluent de l’Agly avec le ravin des Canorgues / Chanoines à Planèzes. Il sera mis en service vers 1330.

13/10/1307  La première grande rafle policière de France : Sur ordre de Philippe le Bel, arrestation des Templiers sur tout le territoire national, au matin de ce jour y compris à Sournia, partout à la même heure. Les templiers sont suspectés de mœurs aussi inavouables que l’honnêteté de cette suspicion, leurs biens et leurs privilèges excitent les convoitises. Par ailleurs l’opinion publique n’admettait pas la déroute de l’Ordre en Orient, comment une mission divine pouvait – elle échouer? Le titre  est de Colette Beaune, agrégée d’histoire.

  • Disparition à Paris où il avait été envoyé en mission, de Raymond de Courbons templier au Mas Déu. Courbons ou Corbous hameau de Sournia. Robert Vinas cite un Ramon de Corbos comparaissant ultérieurement au procès de Lleida mais Bernard Alart ignore sa destinée suite à sa détention à Paris. En fin d’année le roi de France et Clément V exhortent les souverains de Majorque et d’Aragon à arrêter tous leurs templiers. On ne sait plus concernant le premier, quand au second il y répondra favorablement en cédant aux pressions de l’Eglise, tout en ayant déclaré peu auparavant ne pas disposer de preuves de leurs crimes et fait leur éloge.
  • Philippe le Bel  cède les droits de haute justice à l’un de ses chevaliers, Raimond de Canet, pour services rendus, relatifs aux châteaux de Fontcouverte, Sournia, le fief royal de Trilla …

1309 : Projet de création d’un port à Leucate, Philippe Le Bel achète le castrum aux Durban.

1312 : Suppression de l’Ordre du Temple au concile de Vienne. Le 28 avril dévolution à la commanderie Hospitalière d’Homps en Minervois des possessions du Temple de Sournia et de Prugnanes. Saint Arnac reste au Mas Déu.

13/10/1312 : Procès des Templiers à Elne, aucun n’est reconnu coupable ….

18/03/1313 : Bûcher de Jacques de Molay grand maître de l’Ordre, mort du Pape Clément V le 20 avril, décès de Philippe le Bel le 29 décembre, d’où la légende de la malédiction templière. Du point de vue local, disparition de Ramon Da Costa évêque d’Elne moins de deux mois après le procès qu’il fit aux templiers du Roussillon en 1310.

Hors de la France, par conséquent en Roussillon aussi, le Temple sera partout relaxé, ce que conteste J-B Alart suite à un interrogatoire par Mgr. Raymond Costa évêque d’Elne à Trouillas puis au Mas Déu devenu leur prison du 19 au 26 janvier 1310,  ils furent tous amenés à Lléida ( Lérida ) en 1311 pour   » Les soumettre à la torture  » . Des historiens actuels auraient – ils manqué d’attention en puisant dans les recherches  de leur prédécesseur ci dessus ?

28/10/1314 : Pierre V de Fenolhet* fils de Hugues de Saissac fait vicomte d’Ille par le roi Sanche de Majorque en dédommagement de la perte de la vicomté de Fenouillet. L’inquisition avait contraint sa mère Beatrix d’Urtx à se réfugier dans ses domaines du Roussillon puis chez les Hospitaliers d’Ille.

* Pierre VI selon les sources. Vers 1350 Pierre VII hérite de la vicomté de Canet.

1317 – 1462 : Dates de la viguerie de Caudièrs selon G. Gavignaud – Fontaine agrégée d’histoire mais il existe d’autres datations …

1317 : Le vendredi avant Pentecôte, serment de fidélité prêté par Raymond du Vivier au roi Philippe V pour ses châteaux d’Aussiéres, de Le Vivier, de Monfort avec les droits de haute et basse justice ainsi que pour ceux qu’il avait conservés à Caudiès, Fenouillet, Fosse, Lansac et Perles. J. Armagnac.

18/02/1318 : Création par Jean XXII du diocèse d’Alet, cents onze paroisses, dont trente dans la viguerie de Fenolhedes plus huit annexes.

Issu du démembrement de ceux de Narbonne et de Toulouse, trop étendus et aux menses épiscopales ayant induit un train de de vie indigne de leur mission chez certains prélats. Hormis la nécessité de remédier à ce qui précède ce morcellement était destiné à optimiser la lute contre l’hérésie. Ce diocèse circonscription ecclésiastique et fiscale, était constitué des quatre cantons audois de Belcaire, Axat, Quillan, Couiza, une partie de ceux de Chalabre et de Limoux. Le Donezan, le Capcir et le Fenouillèdes entre crête des Corbières et la frontière de 1258. Les archidiaconés carolingiens sont maintenus en dépit du chevauchement sur les diocèses de Narbonne et d’Alet..

Consuls et députés convoqués par l’évêque à Alet où se tenait l’assiette diocésaine. Assemblée annuelle des représentants du diocèse aux fins  de répartir la taille ou mande de la province fixée par les Etats et par diocèse.  Cette contribution était majorée du mande du diocèse, ses dépenses. Y siégeaient les représentants des trois Ordres : L’évêque, les barons, les bourgeois réunis par le roi à titre consultatif. La session durait généralement trois ou quatre jours. Le Fenouillèdes y était représenté par un député désigné par roulement dans les paroisses de Axat, Caudiès, Saint Paul, Latour, Sournia. Le même fonctionnement était en vigueur à Aunat, Belcaire, Rodome, Roquefeuil, Latour de France… Impôts royaux.

S’agissant des Etats du Languedoc, Caudiès, St Paul et Sournia envoyaient chacune un représentant tous les 3 ans.

Les consuls ou capitouls représentaient la communauté villageoise, le pouvoir municipal, leurs attributions, variables selon les auteurs,  étaient liées à l’importance de la paroisse. Ils étaient en charge de la répartition et de la perception des impôts et droits. Ils tenaient à ces fins le compoix ou registre des contribuables. En cas de levée d’hommes et d’un nombre de volontaires insuffisant, ils désignaient les futurs soldats.  Au XVIII è. s’y ajouta le rôle de police. Ils étaient le plus souvent élus par les habitants pour un an et en la présence assidue du baile. Perpignan, Collioure, Villefranche furent ainsi administrés respectivement dès 1197, 1294, 1302. Béziers, Narbonne, Toulouse en 1131, 1148 et 1188. Le premier consul était issu du premier des trois bras, soit quelqu’un des plus aisés. Le second était choisi chez les métayers des nobles ou des bourgeois. Le dernier était un brassier.

Le protocole de l’élection variait selon l’importance de la paroisse, à Caudiès l’élection consulaire avait lieu chaque dimanche de Pentecôte. Les Caudériencs étaient convoqués au son de la cloche. Les nouveaux élus ou consuls modernes revêtaient la livrée consulaire, le chaperon et le manteau. Puis ils se rendaient chez le maire pour prêter le serment d’usage, genou à terre et les mains posées sur les Saints évangiles. Enfin cette cérémonie solennelle se concluait à l’église.

01/03/1318 : (1327 d’après Pierre Vidal) Jean XXII élève au rang de collégiale l’abbaye (ou prieuré ?) de Saint Paul, laquelle disposera hormis le doyen, le pré-chantre et le sacristain, de douze chanoines et jusqu’à trente sept prébendiers. De prébende, revenu attaché à un titre ecclésiastique, clercs, bénéficiers  moindres. Les chanoines y étaient connus pour leurs mœurs scandaleuses.Il en reste le chapitre, lequel comprend éléments de cette période.

A cette date Saint Jacques de Joucou demeure la seule abbaye* du pays. Elle est unie à la collégiale de St Paul. Jusques là l’église St Pierre ( Inscription 1313 au dessus du parvis ) et le monastère bénédictin de St Paul étaient administrés par un doyen chanoine de Narbonne avec le titre d’archiprêtre du Fenouillèdes.

* Celles de Saint Paul de Fenouillet, Saint Pierre à Fenouillet et Saint Martin Lys n’ont plus ce rang ou sont rasées.

1319 : Ordonnance de Philippe V  » Le Long « * relative au salin de Carcassonne lequel avait le monopole sur le Fenolhedés. L’achat et la vente de sel sont libres moyennant un droit de leude ou de transport variable selon la bête de bât. Toutefois chaque feu, hormis les plus pauvres, devait s’acquitter tous les 6 ans d’une taxe de 60 sols tournois.

* Règne de 1316 à 1322.

Livre de poids, 1 livre prime = 489 gr.  1 livre carnassière + 1kg, 467.

1320 Sabarda : Armement de la garnison, Le châtelain Jean de Fayello reçoit … Les garnisons et l’armement des forteresses royales des Corbières, L. Bayrou, renvoi n° (36).

Châteaux de Fenouillet, A. Soutou.

24/08/1321 : Bûcher de Bélibaste à Villerouge Termenes. Le dernier parfait  ( Clergé ) né vers 1280 à Cubières sur Cinoble. Ce berger dut fuir en Aragon après avoir assassiné Barthélémy Garnier qui l’avait dénoncé à l’inquisition. En mars 1309 il s’évada de Carcassonne,  sur le chemin de l’exil il s’installa momentanément à Planèzes grâce à l’appui de villageois adeptes du catharisme et de de Pèire Maury un berger de Montaillou en Ariège lui même pratiquant. Guilhem Bélibaste suite à une trahison fomentée par les inquisiteurs de Pamiers, revint en Cerdagne où ces derniers l’attendaient …

1328 : Les Hospitaliers perçoivent quarante huit redevances à Sournia.

20 / 06 / 1328 : Les estagellois obtiennent confirmation du droit d’établir un barrage sous le château de Latour de France aux fins d’irriguer et d’alimenter leurs moulins. Docteur Elie Malé, Mémoire de Pierres, Les Presses Littéraires 2017.

09/1329 : Bûcher à Carcassonne du nommé Limoux Négre. L’inquisition déclara ce Saint Paulais, coupable d’avoir jeûné en 1326 dans une grotte  sous le roc de Capronne, peut être l’actuel ermitage de Galamus.

Vers 1330 : Latour de France : creusement de la Balme, tunnel de dérivation de l’Agly par une percée dans le rocher sous Latour. L’objectif est l’amenée d’eau à des fins meunières et l’irrigation du Plan de las Feixes. Bernard Guillaume du Vivier étant seigneur du lieu sur décision de Philippe VI de Valois en considération de services rendus pendant les guerres. Réaménagé par Guillaume de Belcastel en 1443. En savoir plus, beaucoup + sur la Gazette de Triniach.

Décret de Philippe VI en faveur d’Estagel, relations transfrontalières relatives à l’irrigation.

1331 – 01/08/1391 : Gaston III de Foix dit Phébus, on lui attribue SE CANTO(TA), L’hymne du Fenouillèdes et de l’Occitanie, en Fenolhedés les parents des baby boomers le connaissaient par cœur. André Carol en fait une sorte de chant de  ralliement des résistants hérétiques, Radio Londres avant l’heure, les vers auraient un double sens caché. Cette chanson serait antérieure à Phébus.

1334 : Jacques Fournier, inquisiteur et abbé de Fontfroide devient le Pape Benoit XII.

1340 et 1346 : Alertes avec l’Aragon. Particulièrement suite au décès de Jacques III de Majorque en 1344.

Au plan national le 25 août 1346 c’est la défaite de Crécy.

20/03/1342 : Philippe VI lance la gabelle.

1344 : Le Bézu et le château d’Albedun, curieusement devenu le château des templiers sur les cartes modernes. Village voisin du Fenouillèdes côté nord et sis dans le périmètre des mystères de l’abbé Sauniére . C’est son castrum, perché sur une échine rocheuse surplombant la Blanque, qui nous intéresse. A nouveau* un faux monnayeur y est arrêté, le nommé Guilhem Cathala neveu de Benoit XII y réalisait de fausses pièces d’or, du plaqué sur un vulgaire métal. Il était passible de la peine de mort par ébouillantage ou pendaison, cependant il ne sera pas exécuté. Son célèbre oncle pape en Avignon serait-il intervenu ? Nous ajouterons en toute modestie que Benoit XII, natif de Saverdun, est mort en 1342.

* Déjà en 1307 Othon d’Aure y fut accusé de crime de fausse monnaie.

Le château de Le Bézu  templiers.org/bezu

Château de Le Bézu  chateau.over-blog.net/

A propos de templiers, signalons une mine d’or à Blanchefort près de Rennes les Bains… Les templiers étaient fort probablement dans ces parages. Ce que réfute Simon Jean par défaut d’indices avérés. Voir en 1153.

Le royaume de Majorque ayant été démantelé, le Fenouillèdes est à nouveau mitoyen avec l’Aragon. Pierre IV dit le Cérémonieux en est le roi.

1346 : Philippe VI convoque les États généraux, à Toulouse afin de lever des fonds au début de la guerre dite de 100 ans, 1337 à 1475.

La Porte de St Louis devenue Chât. des Maures : C’est Philippe Le Bel qui aurait décidé sa construction pour garder l’axe majeur entre la vallée de l’Aude et Caudiès.

Vers 1346 les châtelains du Fenouillèdes se seraient ligués contre le roi d’Aragon autour de Béranger du Vivier. Evénements datés de 1376 par G.Gavignaud-Fontaine.

1347 à 1358 Archives du Vatican : Colletoriae, t.158, Fm7ov. Liste de paroisses de l’archiprêtré de Fenouillèdes ( Siège à Caudiès ) ne mentionnant que : Axat, Belesta, Cailla, Campoussy, Caramany, Cassagnes, Escouloubre, Feilhuns, La Tour, Maury, Montalba, Montfort, Prats, Puilaurens, Rabouillet, Rasiguères, Roquefort, St Paul, Trevillach, Trilla, Vira. Mystère quand à ce qui l’a motivée, tirée d’un article d’André Bonnery en PDF : Le Razés historique, permanences et ruptures. Cette énumération semble extraite de Elie Griffe en 1933 dans https://www.mgh-bibliothek.de/dokumente/b/b033041+0001.pdf page 9, lequel n’apporte pas plus d’éclairements.

1348 : La fameuse peste de… En fait 9 épisodes vont se succéder jusques en 1401. A terme en Catalogne, Nord comprise, les deux – tiers de la population seront décimés. Cela étant les pires épidémies semblent être celles du XVII è.

1349 : Pierre de Fenouillet vicomte d’Ille et de Canet, lieutenant et envoyé de Pierre III d’Aragon *, auprès de Philippe IV de Valois pour la restitution des seigneuries du Carladés, Montpellier et alentours, mit à profit ce déplacement pour demander la levée de saisie de la vicomté de Fenouillet confisquée à ses aïeux sur fond d’hérésie. Il n’obtint pas plus de succès que quand à son mandat royal, ce droit lui est refusé comme entre temps au Vatican ( Donc av. 1305 ).

* Après avoir été procureur de Jacques II de Majorque, frère de Pierre III Le Grand. Ce dernier venant d’anéantir le royaume de Majorque.

1351 : La seigneurie de Rabouillet comprenait entre autres lieux : Cucugnan, Fontcouverte, Roquefort, Soulatge, Sournia… Le seigneur en était Guilhem de Peyrepertuse. Les communautés énumérées en 1459 se sont ajoutées ultérieurement.

1355 : En octobre, novembre, chevauchée du prince noir, fils du roi d’Angleterre Edouard III. Lui même petit fils de Philippe le Bel. Ses Grandes Compagnies de routiers, mercenaires licenciés, dévastèrent tout le Languedoc qu’ils trouvèrent démuni de forces. L’armée française était occupée avec les anglais. Certaines communautés du diocèse paient pour s’épargner leur installation.

19/09/1356 : Bataille de Poitiers : Bien que quatre fois supérieures en nombre, défaite des troupes de Jean le Bon face à celles du prince de Galles, le prince noir, surnom tiré de la couleur de sa tunique. Le roi est emmené à Londres via Bordeaux.

1360 : D’après Louis Fédié, Charles V en conflit avec les rois d’Aragon et de Navarre n’était pas en mesure de neutraliser les routiers, les avait missionnés pour venger Blanche de Bourbon reine de Castille, empoisonnée en 1359 par ordre de Pierre le Cruel son époux. Arrivés dans la région ils se séparèrent de Henri de Trastamare et de Du Guesclin pour se livrer au pillage en plusieurs vagues jusques en 1390. Plutôt que d’aller en appui du comte Henri de Trastamare en Castille.

Blanche fille de Pierre Ier duc de Bourgogne ( Voir en 1250 pour cause d’homonymie troublante ) voulant échapper aux dangers qui la mettaient en péril, se serait réfugiée à Peyrepertuse pendant cinq à six ans et de là à Rennes les bains pour ses écrouelles ( tuberculose ). D’où la source de la reine. Elle cru pouvoir rentrer en Castille en toute sécurité mais…

Louis Fédié est soupçonné d’avoir amalgamé légendes et réalité. En contrepoids nous produisons une synthèse tirée du livre de René Quehen… – Le roi d’Aragon permit à la reine de Castille et à ses enfants d’aller rejoindre son mari à Peyrepertuse, Blanche aurait perdu un gobelet dans la Font del Jacquette sur le versant de Rouffiac…

Mala Gent / Mauvaises Gens, soit les Grandes Compagnies perçues par les roussillonnais lesquels eurent droit à leurs exactions en 1361 et 1362. Certains de ces mercenaires étaient à la solde de Jean Ier d’Aragon. D’où qu’ils viennent, leur passage fut particulièrement éprouvant pour les habitants, à en être frappés d’excommunication.

Cette année là à Compiègne, au retour de captivité de Jean le Bon, sont frappés les premiers francs en paiement de la rançon financée par une collecte dans tout le royaume. Franc était interprété comme libre dans le vocabulaire médiéval. Cependant la livre ne tardera pas à être privilégiée. Rappelons au passage que l’Aquitaine fut donnée aux anglais pour obtenir la libération du roi.

1362 : Guillaume de Grimoard du hameau de Grisac, au Pont de Montvert (48) devient pape sous le nom d’Urbain V.

04 / 1362 : En dépit de l’offensive de Pierre III de Voisins, en Fenolhedés. Des bandits venus d’Espagne via le Roussillon et les Corbières, menés par le comte de Trastamare, ravagent le pays, actes de cruauté les plus atroces. Destruction définitive de Rennes le château, ses fortifications avaient été relevées par Pierre III et ses ascendants.

Depuis la date 1360 nous avons produit diverses versions des écrivains régionalistes relatives aux Grandes Compagnies. On a maintes fois évalué leur degré de fiabilité, il est peut –  être opportun de regarder ailleurs. Citons Robert Maillard dans Chronique de l’humanité :

1366 : Du Guesclin entraîne en Espagne, pour le service de Henri de Trastamare, en lutte contre son frère Pierre le Cruel, les troupes des Grandes Compagnies.

1363 : Planèzes, acte de naissance tardive d’un village castral. L’habitat actuel en contrebas de l’église romane St Pierre, témoin vraisemblable d’un castrum carolingien.

05/1364 : Des routiers ( Grandes Compagnies ), ont leur repaire à Montalba puis à Tarérach qu’ils assiègent. Délogés par une coalition des villages alentours dont Vinça alerté par ses sentinelles postées in situ … Margault Coste FRAMESPA ( UMR 5136 ).

Vers 1365 – 1380 : R. Sala estime la population de Perpignan dans une fourchette de 12 000 à 16 000 habitants.

Vers 1366 : Le syndic et vingt cinq convers de Prouille accompagnés d’hommes d’armes s’emparent par surprise du château de Fenouillet et en chassent son gouverneur Pierre d’Otti. L’archidiacre de Fenouillet et l’évêque d’Alet dévouèrent les religieuses de Prouille.

La citadelle de Fenouillet aurait abrité intra muros l’abbaye ou prieuré St Pierre où résidait le susdit prélat. Cela est contesté. Selon André Soutou, alors sur le déclin elle aurait été rattachée au monastère de Prouille en 1207. Rappelons que le château est dit St Pierre.

Homonymie :  Attention à une éventuelle confusion avec Fenouillet écart de Alaigne dans l’Aude et dont le monastère de Prouille était seigneur.

1367 : Implantation des De Montesquieu à Caladroi. Originaires de Montesquieu-Lauragais. Mariage de Saix de Montesquieu avec Géraude de Fenouillet. Les de Fenouillet seigneurs de Coustaussa et de Caladroi étaient une branche différente de celle du château éponyme.

Taîchac ou Taissac : De nos jours un écart de St Martin de Fenouillet, première mention d’un château.

03/04/1367 : Bataille de Najera, le roi de Castille Henri de Trastamare y est vaincu par Pierre  » Le Cruel  » assisté du prince noir. Henri de Trastamare trouvera refuge à Peyrepertuse en mai. Après moult péripéties, il parviendra à reconquérir son trône avant la fin de l’année.

Et encore une ! Les limites des historiens et linguistes catalans, à en polluer le Département et le bord des routes du côté d’Ille et d’Estagel.

1370 Fenolhedés :

… des mentions médiévales, telles que Fenolhedés en 1370, qui ont été faussement francisées en  » Fenouillèdes  » par les les auteurs de HGL qui ont francisé Fenolhedés en Fenouillèdes.

André Soutou, Identification des deux châteaux et de l’abbaye de Fenouillet / Annales du midi /1973 / 85-114 / pages 435-442. HGL pour Histoire Générale du Languedoc, œuvre de 2 dominicains et LA bible des historiens qui suivront.

Fenolhedés figure l’année suivante sous la plume de Guilhèm de Peyrapertusa seigneur de Rabouillet.

Fenolhedés ou Fenolheda ?

1374 1375  Suite conflits France – Aragon opposés aux Majorquins * : Arsa, Corbous, Séquières, anéantis par les routiers du parti de Majorque. Considérant que tant de châteaux des environs sont tombés dans l’oubli à dater de là. Les historiens estiment qu’il peut être imputé aux routiers, leur destruction. L’archidiacre du Fenouillèdes, seigneur d’Arsa eut à rendre des comptes au roi qui était très mécontent. L’affaire s’apaisa l’année suivante. Charles V accorda à l’archidiacre des lettres de rémissions par l’intermédiaire de son frère le duc d’Anjou, le gouverneur du Languedoc. La chapelle Saint Laurent  sur le Plan de l’Arco / Arsa  aurait été épargnée. sa frise remarquable permet de la dater du XII è. mais deux fenêtres évoquent le X et le XI è.

* Renversement d’alliance temporaire en août 1374, France et Henri II de Trastamare roi Castille côté Royaume de Majorque coalisés contre l’Aragon, 6000 hommes ( Bretagne, Provence, Gascogne ) sévissent en Roussillon puis Conflent avant de passer les Pyrénées.

Vers 1375 – 1376 : Pénétration de mercenaires castillans. Les Grandes Compagnies assaillent Puilaurens, elles y séviront aussi en 1381, 1438 – 1439 …

20/09/1378 : Jusqu’en 1415 grand schisme d’occident. Deux papes ayant été élus puis trois, il vont mettre toutes leurs forces armées et spirituelles à éliminer leurs adversaires réciproques, par suzerains interposés.

1380 – 1388 : Un neveu de Charles VI, le duc de Berry est gouverneur du Languedoc. Il est le commanditaire de célèbres manuscrits avec enluminures  » Les Très riches heures du duc de Berry « . Charles VI devenu fou, dès 1392 Jean de Berry en fut le régent. Ce mécène est passé dans le panthéon local sous le nom de Jean de France, au titre de sa cruauté et de sa rapacité pour avoir mis en coupe réglée la province. Mais pour maître Louis Fédié, Jean de France n’est autre que le fils de Philippe VI de Valois, Jean le Bon = Jean II le Bon. Quoi qu’il en soit, quand le cers se déchaîne, on raconte que c’est Jean de France qui passe.

1386 – 1396 : Règne de Jean Ier d’Aragon, aîné de Pierre IV.

1389 : Dénombrement des fiefs nobles.

Serment de fidélité de Guilhem de Sornhe ( Sournia ) pour Aïchous, Campoussy, Corbous et Sournia.

1389 – 1391 Conflit France – Aragon contre Majorque : Incursions éclair en Roussillon, Conflent, Ampourdan, frontière avec le Languedoc de bandes de brigands dont Jean III d’Armagnac tenait les ficelles. Réplique en 1391 du gouverneur du Roussillon Guillabert de Cruilles à Rasiguères où ses forces éprouvèrent de grandes pertes, pendant ce temps un autre corps français arrivait au faubourg Nôtre Dame de Perpignan. Page 424 du lien.

Selon A. Bayrou une compagnie s’empara du château de Rasiguères en 1390.

1390 : Cour des Aydes de Montpellier, jugement en appel des affaires fiscales, répression de la contrebande, répartition de la Taille…Fixation définitive en 1467. Voir en 1523.

Ordre de Jean 1 è. au gouverneur du Roussillon, d’attaquer les Compagnies lesquelles étaient basées dans les châteaux des Corbières et du Fenouillèdes.

02/09/1393 : Il est interdit de vendre et d’acheter en Roussillon et Cerdagne du fer provenant de Ste Colombe sur Guette en prétextant qu’il serait de mauvaise qualité. C’est évidemment une disposition stratégique en période troublée.

16/05/1396 : Disparition accidentelle de Joan 1er d’Aragon, victime d’une chute de cheval lors d’une partie de chasse. Ce malheur fut interprété comme une manifestation de la colère divine à l’encontre des nantis et généra une révolte. Très affecté et soucieux du sort de l’âme du défunt, un de ses conseillers et chambellan le chevalier Raymond III de Périllos cousin des De Peyrepertuse s’obstina à s’imposer un dangereux périple à destination du Purgatoire de St Patrick sur l’île du même nom en Irlande. Compte tenu des saufs conduits nécessaires à son pèlerinage, il s’en alla en Avignon le 08/09/1397 ou 98  auprès de Benoit XIII – Pédro de Luna qu’il avait déjà longuement côtoyé, puis chez Charles VI dont de sa cour il fut membre en tant que page,  ensuite à la rencontre de leurs homologues de Londres, Canterbury, irlandais.

Purgatoire de St Patrice

Ramon de Périllos et le purgatoire de St Patrick, losbabaos.canalblog.com

Ramon de Perellós et Bernat Metge, persée.fr/doc/hispa

Périllos anciennement Périlhos  village ruiné en cours de restauration, fusionné à la commune d’Opoul en 1972, sise à 20 km au nord de Rivesaltes et des plages de Leucate – Barcarès. Il serait regrettable de séjourner à proximité sans visiter ces sites remarquables. Le modeste château de Périllos face à la citadelle St Laurent de Sauveterre alias Salvaterra en catalan édifiée sur ordre de Jacques Ier d’Aragon dit Le Conquérant par charte du 15/05/1246 en renforcement d’un édifice féodal construit sur un ancien oppidum. Ce sont des réfugiés du Languedoc qui peuplèrent ce village perché, probablement des faydits puisque les curés nommés par l’évêque d’Elne dans l’actuel Roussillon n’y avaient pas droit de cité. A sept siècles de là, que ce soit à Opoul, Tautavel ou Vingrau on est d’emblée frappé par la  vivacité de l’occitan dans ces localités réunies au Roussillon depuis 1258.

Salvaterra, Sauveterre en Français paraît ainsi être  issu de Sauveté, villages placés sous la protection de l’Eglise et jouissant de nombreux privilèges mais cette forteresse est d’origine Aragonaise, voir en 1050. Localement cette place forte est dite phonétiquement Castell del Seignou donc par les catalans. Voir en pages Toponymie occitane en Pays Catalan.

Opoul anciennement Oped pour oppidum.

SUIVANT : Le Fenouillèdes du XV è.

SENYERA REIAL

La Senyera reial et Enseigne royale d’Aragon

D’Or à quatre pals de gueules*,  elle commença par être le blason du comte carolingien de Barcelone dès le XII è. siècle. Elle serait inspirée d’un gonfanon du Vatican en temps de guerre et son émergence coïncide avec le séparatisme susdit. A Forcalquier toujours vers les années 1100 à 1200 le comte de Barcelone a introduit un modèle à la ressemblance troublante, lequel est-il l’initiateur du second, celui du comté de Provence ?  Origines plus ou moins réelles synthétisées aux dates correspondantes.

Peu de temps après la scission  » Ramon Bérenguer  » s’auto – proclame roi,  Raimond Bérenger IV se marie à l’héritière du royaume d’Aragon, il est à la tête de ces deux Etats réunis. Leur fils sera le premier roi de la Couronne d’Aragon et sacré à Saragosse. Ce quartier devient les Barres d’Aragon. Drapeaux identitaires Wikipedia.

Quand à la variante du XX è. siècle dite Estelada, c’est à dire L’Etoilée agrémentée d’une étoile blanche ou rouge elle permet de  » Repérer  » les indépendantistes. Il était donc scandaleux à quelques égards qu’elle apparaisse sur des bâtiments publics de Perpignan mais il faudra attendre que le RN s’installe à la mairie pour qu’il y soit mis bon ordre.

Quels drapeaux claquaient au cèrç ou à la tramuntana ** jusqu’à la veille de la création de la Senyera ? La croix de Toulouse ou son ascendante avait – elle perduré comme en Provence ?

* D’Or à quatre pals de gueules : Soit à quatre bâtons  ( Pieu, barre, canne…) rouges.
** Serait le nom originel catalan du francisé tramontane ? Cèrç ou Cers est l’équivalent languedocien.

CROIX OCCITANE FENOLHEDES

Croix occitane

 En héraldique simplifiée,  croix d’or alésée*, pattée, vidée sur un champ de gueules, ornée de trois pommettes à chaque branche. Adaptation de formes similaires chrétiennes apparues au II ou III è. siècle au Moyen – Orient dont sans exhaustive la croix copte **, le chrisme cathare. Importée par les wisigoths ariens puis orthodoxes en l’état de préfiguration, c’était la croix dite de Byzance ou de Constantinople dès 375 – 404. croix wisigothique.gouv.fr/. Plus tard arborée par les comtes de Toulouse en Provence d’où les appellations de croix de Venasque ensuite Raimondine et de Toulouse. CQFD On remarquera des dissonances entre les deux premiers liens et celui .gouv.fr dément le suivant !

Emblème des des wisigoths,  il a de fait durablement flotté sur les futurs comtés catalans, donc ceux des Pyrénées – Orientales :  Conflent, Cerdagne, Roussillon et Vallespir. Voir aux dates impliquées par ce qui précède. Cependant aucune trace n’en est arrivée jusqu’à nous concernant la période allant de Guilhem de Gellone à 1096. Ce drapeau est de nos jours invisible en 66, que ce soit sur les bâtiments publics, les pôles touristiques…  ou sur les étals des Paysans.***

*Alésée : Qui n’atteint pas les bords de l’écu. Pattée : A allure de patte. Vidée sur un champ de gueules : Imaginez la croix posée sur un fond rouge. 
 **Il reste qu’un modèle étonnamment ressemblant existait vers – 200 à – 300 chez les Celtibères Elyséates du littoral, la croix d’Ensérune. 
*** Lecture conseillée  aux estomaqués par cette synthèse: La Croix Occitane, B. de la Farge aux éditions Loubatières.

FENOLHEDES – FENOLHEDA

Fenolhedés

En se basant sur le dictionnaire de l’IEO lequel propose en graphie languedocienne : Aragonés, Narbonés. Par déduction on s’attendrait à : Carcassés, Cabardés, Fenolhedés, Lauragués, Razés, Termenés tels que présentés sur Wikipédia … Phonétiquement on frôle Fenouillèdes, d’ailleurs > Aller à la date 1370. Dans cette logique :

– F. Braudel, historien agrégé.

D. Baudreu, UMR5608, conservateur de la cité de Carcassonne. Possible confusion avec Braudel ?

– P. Ponsich, repris par l’AAPO dans Moulins et meuniers du Fenouillèdes 2021.

Institut d Etudes Catalanes à Barcelone – Université de Perpignan.

– Renaud Labadie Savy ( RLS, 11 Artigues ) : Le Fenouillèdes occitan ou catalan au Moyen – Age ? Conférence de 41′ .

– Rodrigue Tréton, docteur en histoire médiévale. Traité de Corbeil – Barcelone / SESA à la page 60.

D’ordinaire ces accents aigus sont remplacés par le grave, lequel est quelquefois posé sur le E médian. A nôtre humble avis ces deux variantes seraient à oublier, qui plus est la première puisque d’inspiration catalane telles que Aragonès, Gironès / Gérone, Ripollès / Ripoll. Pareillement citer Les Fenouillèdes est erroné, le Fenolhedés n’étant pas un pluriel.

Fenolhedés équivaudrait à Pays des foins, du latin fenum. Nonobstant cela en languedocien le fenolh c’est le fenouil ou foeniculum vulgare. Cette apiacée abonde jusque sur les hauts de la D7, le Fenolhedés serait il tout simplement le pays où croît le fenouil ? Mais ces hypothèses répandues ne font pas l’unanimité auprès des plus éminentes autorités en la matière lesquelles font un rapprochement avec Foenus, Fenus, Fenuletus pour leur rapport à l’argent monétaire comme précieux.

SA DEVIANTE MEDIEVALE

Fenolheda par dérive reconnait le Conseil Général des Pyrénées Orientales , qui a osé se référer à «  LLuis Basséda « * un auteur MILITANT CATALANISTE toponymiste qui s’était mêlé de la toponymie languedocienne du 66 **! Il y avait surement mieux placé pour cette tâche en apportant un avis croisé. Peut être aussi moins outrageant pour la République puisque Fenolheda : – Création de l’administration de Barcelone qui est assez tardive … RLS. Autre anecdote croustillante émanant de la louable démarche, du CG cent pour sang Catalan, de matérialiser les accès routiers du Fenolhedés. La Cagade Fenolheda a fait l’objet d’une propagande télévisée un 7 novembre, c’est à dire le jour anniversaire du Traité des Pyrénées en 1659 lequel libéra les catalans du nord de 500 ans d’occupation ibérique, en exhibant plein écran une signalétique Fenolheda sans aucune rectification de cette déviante et de fait apparue postérieurement.

* Louis Bassède 1914 – 1981, RESISTANT du maquis de Rabouillet, Un badge de toponymiste dans sa collection. Diffusé par TERRA NOSTRA dont il fut avec Henri Guiter un des fondateurs en 1965,  actuellement présidé par Ramon Gual. ** La fiabilité des interprétations ne saurait en être garantie, autant confier vôtre maison à vôtre pire ennemi .

Terra Nostra est une revue catalane scolaire…Nombreux  ouvrages publiés, tous en défenses de la langue et de la culture catalanes...François Calvet, Sénateur Maire de Le Soler.  Nom repris à titre de reconnaissance par le magazine de Perpignan Méditerranée Métropole.

Il reste que avec un tel patronyme, ce politique ardent défenseur de la cause catalane jusqu’à parader avec empressement devant un panonceau Pays Catalan à l’entrée de son village, est à présumer d’ascendance languedocienne. Calvet / Calbet /  Chauvet,  le nom le plus porté en Fenouillèdes au XIX è. Il semble fidèle à St Martin de Fenouillet où il est déjà présent au XVI è. Ce quiproquo affecte des dizaines de milliers de  » Catalans  » du lambda à l’universitaire, lesquels dans l’ensemble paraissent être fadas de cette identité en perdant de vue leur ADN languedocien tant qu’ils sont matraqués par l’idéologie dominante catalane. Toutes ces imitations de catalans avec un nom typiquement languedocien ou catalanisé gagneraient à réfléchir avant de s’accoutrer de sang et d’or. Leur ancêtre languedocien fut soit majoral ( Chef des bergers ) DEPORTE à ce titre du Razés historique lors des razzias aragonaises, conflentoises, roussillonnaises, ect. Soit c’est à rechercher dans :

Migrations, exodes, repeuplements du grand sud de la France ( Mer – océan ) et du Fenouillèdes vers la Catalogne de 1348 à nos joursToponymie occitane en Pays Catalan.

Fenolheda sur l’Alibert : endroit couvert de fenouil.

Sinon en Catalan : Fenolléde et Fenolledés, exclusifs chez trop de sommités locales dans leurs écrits dédiés. C’est fort ennuyeux en matière de neutralité historique attendue. Même des universitaires dont Jean Abelanet de renom international – Robert Vinas – Annie de Pous sans exhaustive, méconnaîtraient ils la forme languedocienne Fenolhedés ? Ce ne serait pas surprenant dans le contexte qui suit …. Au sens large et selon une règle à eux les noms latins, français et languedociens du Fenolhedés sont falsifiés en catalan que ce soit les personnages, monuments, villages, toponymie, géographie …. Rendez vous compte ( Etat d’esprit, endoctrinement, abrutissement, parti pris ??? ), être français natif des Pyrénées – Orientales* et oser rhabiller en catalan dans leurs écrits d’expression française ! Per favor = S’il vous plait en catalan, mettez à contribution votre IEC** et université de Perpignan.

*  CATALUNYA DEL NORD, nom territorial proposé en 1938 par un visionnaire, Alphonse Mias d’Amélie les Bains Palalda puis relancé en 1974 par Laurent Planes – Llorenç Planes de Coustouges 66 avec l’adoubement du Conseil Départemental le 10 décembre 2007. De là à supputer que le CD de la République soit noyauté par des politiques identitaires et/ou indépendantistes ?

** Institut d’Etudes Catalanes.

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A PROPOS Fenouillèdes

Portrait

Il serait convenable que ceux qui puisent dans ces contenus, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

Mise à jour la plus récente le 14 08 2024 / Introduction. Les sujets suivant cet A Propos ne sauraient être statiques et demeurent dépendants d’une veille documentaire, à surveiller …

Sommaire

C’est du Lourd

Démarche et Processus

Géographie

Fenolhedés – Fenolheda

Le Pago Fenuleto

Superlatifs Négatifs Infondés

Valeurs

Les Auteurs

Remerciements

Adissiàs e benvenguda a tots / Bonjour et bienvenue à tous

Parcourir l’Histoire du Fenolhedés, Fenouillèdes en français, et de la Catalogne Nord, revient selon le point de départ à s’engager sur un itinéraire semé d’embûches, les analyses fantaisistes pulvérisant du tout catalan ou révélatrices de recherches bâclées abondent aussi. C’est avec l’explication des causes et du mécanisme du frelaté, l’un des objets de ce site afin de vous permettre d’en extraire les enseignements opportuns de ce puzzle.

C’est du Lourd

Il est impératif de l’assimiler aussitôt en fondement des contenus de ce site, d’où ces liens :

Jacobinisme catalan :

Les détestables travers identitaires catalans sont en tant que tels relégués à l’injure Gavach – Gabach / Catalan / Les mauvaises réputations des Cat. Ces détours s’imposent comme signalétique d’avertissement de duperies dissimulées afin de mieux cerner le mental et les petits arrangements de leurs élites et cercles d’influence. En fonction des auteurs catalans et de leurs allégations trompeuses certaines sont susceptibles d’avoir une incidence soit directe, soit larvée sur les sujets qui vont êtres abordés, des universitaires sont compromis.

C’est l’ADN catalan qui pose problèmes plus que les seuls décideurs, auteurs catalanistes – historiens, notables. A titre d’avant goût ils sont dits entre autres : – Détériorés, – Pathologie régionale, – Mauvais caractère, – Idiots, – Sots, – Crétins, – Conquistadors, – Brèles, – Anes, etc. ... Echantillon selon la sagesse populaire et des extraits d’une foison de citations concordantes dont aucune n’est d’avantage flatteuse, émises depuis des siècles sans discontinuer jusqu’à l’heure actuelle par tant d’érudits effarés. Chaque qualificatif résume une ou des citations synonymiques.

Quoique les relations soient continuelles entre les habitants d’Estagel et ceux de La Tour, on sent, en venant dans cette dernière localité, qu’on a pour ainsi dire changé de pays * … on croit reconnaître encore une différence sensible dans le type des habitants … Pierre Vidal, Guide des PO., 1899.

Allons droit au but, au XXI è. et toujours , en quelque sorte en Fenouillèdes à la simple présence d’un catalan du Roussillon il ne tarde pas à être repéré car cela est flagrant tant il détonne. Cette identification d’emblée, fondée sur les particularismes permet implicitement de trahir un éventail de complications à prévoir qui en font la réputation, habituellement résumées à un mauvais caractère ** en une simplification drastique.

L’AFFAIRE EST ENTENDUE et jugée depuis si longtemps qu’elle est gravée dans nôtre ADN, ce qui est salutaire. A partir de là un programme de vigilance se met sur ON dans vos neurones.

* CQFD : Estagel porte du Roussillon et de la Catalogne, Latour de France porte du Fenouillèdes, du Languedoc et de la France depuis 1258 sont à 4 km l’un de l’autre. C’est aussi par coïncidence fortuite ou corrélation une frontière climatique.
** Vous avez de nombreux amis qui s’avèreront toxiques. Il s’impose de les identifier au plus vite, ce qui n’est pas simple. Une recherche AMIS TOXIQUES ou AMITIES TOXIQUES sera des plus utiles si vous vous interrogez.

Démarche et Processus

... Ce mépris total pour le pays de Fenouillèdes, ses racines historiques et sa culture … Formule totémique de G. Normand / Revue Fenouillèdes. Cette triste réalité plus actuelle que jamais a participé à la création de cette publication. Sont en cause les élites catalanes du 66.

Dès mon retour au pays à l’issue d’un tour de France hors Compagnons, les soucis comportementaux des roussillonnais* comparativement à d’autres provinces me sont apparus de toute évidence telle une gifle cuisante. Il règne :

  • Un état de désinformation généralisée de l’Histoire, jusqu’aux catalans qui sont bernés pour la part les concernant **.

Martelée par tous les médias locaux.

Précocement je fus intrigué par la disharmonie des sons de cloche *** entre les historiens natifs des Pays Catalans et leurs homologues Languedociens ou Français avec l’écheveau qui en résulte, bien plus qu’il n’en faut pour mettre la puce à l’oreille. Actuels compris, des premiers fusse au panthéon de diverses spécialisations ont leurs pages truffées d’un assortiment de contrevérités, combines de maquignons, assertions à la L. Fédié qu’ils critiquent, épurées du rôle de la France – Fenouillèdes – Languedoc, ils excellent dans l’art d’éluder les noms propres s’y rapportant qui sont de nature à atténuer la catalanité de l’évènement relaté, ect. D’autres oublis par enchantement à suivre en surlignés 2 ) – …

Niveau – 1300 AV JC : S’agissant de leur héritage culturel languedocien, ils sont comparables à Akhenaton et ces pharaons soucieux d’effacer la mémoire de leurs prédécesseurs en burinant les hiéroglyphes, si les moyens diffèrent la finalité est la même.

Il est banal de trouver des historiens, linguistes du 66 aux sources strictement confinées à celles d’origine catalane, trompé le lecteur de ces travaux n’y verra que du feu. Pour plus d’objectivité il m’est apparu nécessaire de croiser les versions locales avec les transcriptions françaises – occitanes. Mais de ce côté là si la fiabilité est de toute évidence meilleure, on n’est pas dans le plus blanc que blanc pour autant, – Des réticences d’amour – propre font, ici aussi, glisser sur des vérités dérangeantes et des défaites cuisantes, le carnage infligé en Ampurdan –  Albères en 1285 ( Page 136 et suivantes ) en est une parfaite illustration.

Chacune de ces inexactitudes, omissions en défaveur du Fenolhedés et de ses Gavachs pourrait passer pour fortuite – incompétence, si ce n’était la combinaison des affirmations inexactes généralisées x l’image de marque x des militants catalanistes – historiens avec les deux particularités locales qui suivent.

1) – Orgueil ibérique : LE vice identitaire qui les gangrène sans distinction de catégorie sociale, si omniprésent qu’il impose un rapprochement prééminant à toute autre explication. Communément comme nous allons le voir sur l’article Gavach, des affirmations catalanes qui semblent trahir l’expression d’un regard hautain héréditaire au détriment du Fenouillèdes et des Occitans alias les Gavachs. Chez les historiens universitaires compris, dans les médias, les sites Internet, en focalisant sur les aspects négatifs d’une situation quelconque : Une pléthore de tournures équivoques induisant une interprétation erronée et ou abusivement dépréciative, de superlatifs défavorables mal fondés. Ce qui est certain c’est que le crétinisme du catalan lambda en redemande. Ce sont pêle – mêle des avis superficiels, du camouflage plus ou moins volontaire d’inavouables, un stigmate de leur xénophobie, des révélateurs d’ignorance. Deux exemples basiques de superlatifs infondés plus bas, l’un obsolète depuis plusieurs générations mais toujours ressassé. En outre cette fierté à en être siphonnés doit aussi participer au jacobinisme que nous allons mettre en lumière.

* Manifestement l’arrivée de dizaines de milliers de languedociens au XVI è., au XIX è. puis à nouveau au XX è. n’aura pas été suffisante à régénérer la race ! Moralité, l’occitan prendrait – il soin de sa descendance en évitant de tremper n’importe où ! Deux indications en ce sens aux dates 1343 à 1390, Margault Coste et 1792.
** Volée d’exemples hors Histoire ci – dessus au lien Jacobinisme.
*** Divergences : Dès l’élémentaire comparaison de l’écolier entre d’une part les écrits catalans et d’autre part le Larousse et la transmission du Fenolhedés. De même sous un seul drapeau quel qu’il soit. Vous en avez une sélection listée  en première page de l’article  VI è. au XIII è. siècles.

Trop souvent, s'agissant du Fenouillèdes les catalans sont dans le DÉNI. leurs historiens, dans le négativisme du rôle historique et linguistique de l'Occitanie et de la France sur toute la Catalogne.

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2) Autre racine plausible de la désinformation : Définitivement acquis à la France dès 1258 au Traité de Corbeil – Barcelone, le passé aragonais ou par simplification  » catalan  » du Fenouillèdes est des plus réduits, deux épisodes totalisant 60 ans environ aux XII – XIII è. siècles résultants de deux testaments que vous retrouverez aux dates 1172 et 1253.

Préalablement au temps des carolingiens et des francs il dépendait de la région militaire dite Marche d’Espagne alias Marca Hispanica comprenant le comté de Bésalu, localité au sud de la frontière actuelle. Cette région jusqu’à L’Ebre était régie par les comtes carolingiens, leurs descendants et marquis de toute la Catalogne actuelle prêtaient serment d’allégeance à St Denis. Encore et toujours lorsque les princes et rois d’Aragon furent suzerains du Fenouillèdes et circonvoisins, en réalité ils l’étaient sous la suzeraineté supérieure du roi de France, il en fut ainsi et à minima jusqu’au règne de Louis IX. Sous Alphonse II le Chaste ( Fin XII è. ) ces vassaux  » catalans  » persistèrent à s’arroger des choix qui ne pouvaient convenir à la couronne de France ainsi le Fenouillèdes fut mêlé dans d’interminables conflits. Il en ressort que ce sont d’avantage les catalans qui ont été carolingiens et capétiens bien plus que la désinformation qui suit : DESINFORMATION via France Bleu Roussillon. Qu’adviendrait – il au XXI è. si une province, un département se détournait vers des alliances stratégiques étrangères à la France …

Ceux qui ne sont pas de ces vallées retiendront que le Roussillon est revenu à la France en 1659 après un long vécu avec la super puissance de l’époque à savoir  » l’Espagne « , cela doit expliquer au moins en partie les arrangements – ruminements venant des catalans du nord pro – ibériques. Quasiment tous les roussillonnais ignorent ces bases , on est visiblement dans le dissimulé !

PUZZLE : La chronologie qui s’enchaîne à cet article est agrémentée de quelques pièces de ces puzzles d’artifices discrets et remontées acides inavouables, menant à une transcription fallacieuse, être historien des plus bardés de diplômes n’en protège pas toujours.

ORGUEIL IBERIQUE x HISTOIRE FRELATEE : Une mixture à la fois comique et explosive permettant de jauger l’abrutissement collectif. Lorsque vous essayez d’expliquer au catalan de la rue, que son parler et à fortiori le roussillonnais, sa toponomie ou tel fait historique local débordent d’influence languedocienne ou française. Deux réactions possibles dominent  » Avantageusement « , soit il va avoir un rictus amusé en se moquant de votre présumée niaiserie, comparable au – Mais biensûr ! ( Pub chocolat ), soit il va s’emporter, vous insulter. Vous ne pourrez pas lui faire entendre raison, en aucun cas sauf appuis.

Jean – Joseph Expilly dans son Dictionnaire des Gaules et de la France, tome de 1764.

 – Ces deux nations si longtemps rivales … Que la passion et un sot amour – propre national ont défigurés chez les écrivains des deux nations ...  Histoire de Roussillon comprenant le royaume de Majorque de D. M. J. Henry en  1835.

L’intérêt est que ce membre de sociétés savantes est étranger aux deux penchants des Pyrénées pour l’Histoire desquels il s’est passionné, il venait des Alpes de Haute – Provence.

Il fallait faire quelque chose en réplique impartiale à ces intox. Mais je ne suis pas un historien. J’ai essayé de procéder à un tri des auteurs selon leur bagage et l’origine géographique, les militants et présumés proches des très actives associations culturelles catalanistes sont exclus par précaution élémentaire, les autonomistes et identitaires sont parmi elles. Ceux retenus figurent sur Liens et Livres Fenouillèdes, ils ont bien entendu toute mon admiration, au titre d’œuvres d’une vie impliquant des recherches colossales, pour autant Les catalans qui y sont mêlés ne sont pas obligatoirement nets, certains transpirent leur parti pris de la cause catalane au risque d’en avoir perdu l’objectivité attendue. Les articles qui suivent sont une synthèse d’ouvrages parus depuis 1764, la plupart dits de référence, documentés via des sources antérieures faisant autorité.

Enfin le Fenouillèdes est méconnu jusqu’à ses riverains de la plaine *. Ses milieux préservés d’une grande diversité botanique, sa densité inouïe en monuments archéologiques, historiques et petit patrimoine, se doivent d’être divulgués et protégés.

* D’après un sondage mené personnellement en Salanque élargie, il n’est pas rare de rencontrer des natifs du Roussillon, élèves de 3éme et adultes ignorant le nom de Fenouillèdes, contrée limitrophe de la leur ( Une porte est à 20 km du centre ville de Perpignan ). En pareil cas ils répondent évasivement Fenouillèdes ? Es ce un village ? Cela résulte probablement et essentiellement de son antériorité française par rapport au Roussillon, qui est  » devenu  » immigrations massives obligent, fortement ancré culturellement en Espagne. Jusqu’à revêtir des aspects déplorables tels que ceux expliqués dans ce site. Ces roussillonnais n’expriment pas la lacune ci-dessus s’agissant du Capcir, Cerdagne, Conflent, Vallespir, chacun autant ibérisé que le Roussillon. Amalgamés avec le Fenouillèdes ils forment le département des Pyrénées Orientales.
Cliquez sur les articles suivants, Gavach, Toponymie, Chronologie 800 à 1659, vous allez en apprendre de belles s’agissant plus particulièrement des fondements occitans sur lesquels les catalans sont assis à leur insu, cela leur est méticuleusement dissimulé.

Géographie

Le Fenouillèdes pris à titre historique, est sis au nord des Pyrénées Orientales, il s’étend sur le bassin de l’Agly en amont d’Estagel, au sud de la barrière climatique et géologique des Corbières. Ainsi que sur le canton ( Au sens 1790 ) d’Axat dans la haute vallée de l’Aude*, du département du même nom, en rive droite de ce fleuve, du Capcir à St Martin Lys. Escouloubre et le Bousquet déduits par la plupart des historiens*, voir cartes. Il couvre ceux de Latour de France ( Hors Estagel, Montner, Tautavel ), Saint Paul de Fenouillet et Sournia ( Sans Arboussols, Tarérach de linguistique catalane ). Tous de culture Occitane qu’ils se situent dans  le 11 ou le 66. Jusqu’au IX è. siècle c’était une composante du Razés le pays de Rhedae c’est à dire Rennes le Château. Wikipédia Fenouillèdes diffère sensiblement.

Aux 10ème / 11ème siècles il lui fut rattaché un autre maillon du Razés, le Perapertusés, soit le bassin du Verdouble, du Pech de Bugarach jusqu’à Montgaillard, Palairac, Aguilar, Nouvelles,  Tuchan , Vingrau, Tautavel, Cases de Péne, Peyrepertuse. Baixas en fit partie antérieurement.

* S’agissant du Roquefortés ( Roquefort de Sault, Buillac, Ste Colombe et Counozouls ) les auteurs que nous avons lus sont dans le flou.

FENOLHEDES – FENOLHEDA

FENOLHEDES – FENOLHEDA

En se basant sur le dictionnaire de l’IEO lequel propose en graphie languedocienne : Aragonés, Narbonés. Par déduction on s’attendrait à : Carcassés, Cabardés, Fenolhedés, Lauragués …

Développé sur le lien qui précède.

Le Pago Fenuleto

Est la plus ancienne dénomination connue, d’après une charte de Charles le Chauve du 24/12/842. Il fut rattaché à la France dès 1258, le reste du département en 1659 au Traité des Pyrénées. Sa position frontalière pendant quatre siècles lui a valu une succession impressionnante d’exactions. Du fait des antagonismes entre les royaumes de France et ceux de  Catalogne, d’Aragon, Majorque, Espagne. Il fut aussi un poste avancé des Templiers, reconquête chrétienne de l’Espagne oblige. Précédés par les Romains, les Wisigoths, les Faidits ( Cathares dépossédés de leurs terres ). Suivis de la Croisade, de bandes de Huguenots et de tant d’autres indésirables qui n’ont eu de cesse de le piller et de le saigner à blanc. Ces multiples ruptures et transferts font que l’histoire du Fenouillèdes compte des lacunes. Les archives sont dispersées entre Montpellier, Tolède, Toulouse, Saragosse…

Ce Fenuleto et ses déclinaisons nous renvoient aux possibles étymologies de Fenolhedés, il est envisagé une corruption de Fanum Léto, comparable au Fanum Jovis / Temple de Jupiter aujourd’hui Fanjeaux entre Lauragais, Piège et Razés. D’autres interprétations éloignées du foin et du fenouil occupent des universitaires.

SUPERLATIFS NEGATIFS INFONDES

Deux exemples élémentaires à portée de compréhension du plus grand nombre.

Les bleds du Roussillon : Bled au sens de village perdu, la différence est que là il s’agit de l’état d’esprit de ceux de Perpignan et de sa plaine, à fortiori quand ils déblatèrent à l’encontre des languedociens !   Trop de roussillonnais, presse comprise (magazines locaux, guides de randonnées ou touristiques …) , étiquettent volontiers nos villages comme étant perdus, des bouts du monde. Ce sont encore des catalanadas dont le vecteur est l’ orgueil ibérique leur empêchant d’avouer que ce sont eux qui le sont dans les diverses acceptions du terme.  Pays méconnu serait plus approprié, ces citadins casaniers s’aventurant exceptionnellement hors de leur microcosme culturel ce qui rend leurs interprétations erronées. En s’en tenant aux plus excentrés du Fenouillèdes, Rabouillet et Vira sont à moins d’une heure du centre-ville de Perpignan. Côté audois encore mieux pour descendre à Quillan. Côté catalan sans retenir les nombreux culs de sacs on ne peut en dire autant des villages du Vallespir, Conflent et pis de la Cerdagne, voilà encore un élément ubuesque. FAUT RIGOLER ( H. Salvador ).

Réseau routier : Leurs inavouables sont masqués en divulguant des sottises du genre ces urbains, cloitrés à vie à l’intérieur de la rocade, qui prétendent en chœur que les routes du Fenouillèdes sont mauvaises en ne les pratiquant qu’épisodiquement ou une fois dans son existence *. Dans ce sac, celles classées très roulantes par l’ASAC66. Sous le masque, nos charlots ne peuvent pas avoir une conduite adaptée aux routes sinueuses qu’ils découvrent, entre autres avatars ils y multiplient leur temps de trajet …

* Nous affirmons que dans l’ensemble les petites départementales du Fenouillèdes sont plutôt moins mauvaises qu’ ailleurs dans le 66 en moyenne montagne comparable, c’est un régal que de les pratiquer.
Pour une part conditionnés par une réputation remontant à la création des routes, issue du ressenti d’un député ( Un ministre ? ) secoué en pleine digestion dans son tacot en se rendant à Sournia sur une des premières venant d’être tracées. Nouvelle sensationnelle de l’époque arrangée et ressassée par les médias catalans alors qu’elle est obsolète depuis belle lurette. Les routes incriminées ont bénéficié de réaménagements considérables. Il en filtre cette manie catalane de se gausser des Gavachs entre  » Deux  » pastagas.
Illustration des dérives du Tout et Tous Catalans:
  • Revoir en page Histoire Frelatée, l’extrait d’un conseil municipal.
  • Coll pour Col est Catalan mais nous sommes en lisière d’une forêt domaniale délimitée par des bornes à fleur de lis donc en Languedoc, on devrait lire Còl. Il resterait aux dizaines de milliers d’occitans de Catalogne Nord à s’insurger en rebaptisant en languedocien les lieux emblématiques de leur sphère de vie ( Mairie, église, monuments…), les irréductibles catalans ne le supporteraient point. A Perpignan la Place de Catalogne et le Palais des rois de Majorque deviendraient Plò de Catalonia et Palaissòt dels reis de Malhòrca… Et cela serait moins incohérent que la discordance qui précède, en prenant en compte le socle languedocien du Roussillon.

VALEURS

Quand la réalité est dure à avaler, l’aseptiser avec des termes creux ou de doux euphémismes revient à la masquer. Vous aurez beau les qualifier de seniors, les octogénaires demeureront des vieux; Un malentendant restera un sourd … Nous allons nous efforcer de nommer concrètement ce qui suit, il s’agit d’accepter qu’un chat soit appelé un chat. A la recherche d’un juste milieu entre la langue de bois et l’acrimonie.

LES AUTEURS

Père et fils, le premier, né en 1955 est issu d’anciennes familles de Prats, Rabouillet, Le Vivier et limitrophes, permanentes dans ces villages depuis les XVI è. – XVII è. siècles, antérieurement pour partie et venus de la migration du quart sud – ouest de l’Hexagone. Quelques ancêtres furent influents sous l’Ancien Régime avec ou sans soutane, les registres BMS révèlent – fils de famille. Aux XVIII è. – XIX è siècles de gros propriétaires à la fois terriens* et de moulins. Plus récemment plusieurs générations ont prospéré dans la fabrication et le commerce de chaussures entre Agly et Aude notamment pour l’armée.

J’ai quitté pendant quelques années le département dans le cadre de ma formation professionnelle puis un tour de France des plus grands noms de la jardinerie et de la pépinière ornementale.

* Avec plusieurs centaines d’hectares, sauf erreur de frappe. Dits – famille aisée par l’AAPO ce qu’ainsi j’appris.
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REMERCIEMENTS

– Plus particulièrement à Mme Geneviève Gavignaud Fontaine agrégée d’histoire. A ce titre c’est le meilleur encouragement que je pouvais recevoir. Saint – Paul et les Fenouillèdes – Les racines de leur histoire, livre présenté en pages Liens et Livres Fenouillèdes. Mais là je me dois de me répéter pour cause de souci de crédibilité, je n’ai aucune qualification d’historien.

– Aux professeurs Bordes, Calvet, Crambes, élus en Fenouillèdes pour leurs apports et éloges, repris par plusieurs personnes depuis.

– Pour les mêmes raisons aux représentants des associations St Félix, Tour et Patrimoine à laquelle je me suis engagé sur leur insistance et cerise sur le gâteau servie sur un plateau car j’ avais rêvé d’en constituer une et ils l’ont fait. A la municipalité de Prats pour sa réceptivité quand à ces contenus quelle a redéployés dans le cadre de l’inventaire du patrimoine de la CCAF sous l’expertise de Rodrigue Tréton et Arnaud Coiffier.

– A ces autorités respectivement Docteur en histoire médiévale – Paléographe, Archéologue – Céramologue entre autres casquettes. Rencontrés à l’occasion de l’Inventaire du patrimoine dirigé par la CCAF en 2023, ce qui a contribué à valider des présomptions archéologiques et à en inventer tout en enrichissant mes articles.

– Aux personnalités, universitaires, journalistes et autorisés en la matière fidèles à ce site en dépit de mon amateurisme, > Commentaires.

– Aux auteurs de liens ou de mention : Wikipédia, Moulins du Fenouillèdes de l’AAPO, St Paul et les Fenouillèdes de GGF, Hilke Maunder, CCAF, Association Patrimoine Prats, Chemineurs.fr, Nat et Dom.fr, JP Martin  » calibre 12  » de L’Indépendant, etc.

-Un grand merci à mon fils Alexandre, lequel dès ses 14 ans a eu l’initiative et le dévouement illimité de créer ces sites. N’étant pas né à l’ère de l’informatique, ce fut et demeure une contribution essentielle.

A ceux qui se sont inspirés ou ont puisé dans ce site et son jumeau ci dessous, cependant trop n’ont pas l’éducation suffisante permettant de citer leur source.

Vous avez été 1456 visiteurs en moyenne mensuelle au premier semestre 2016, record en avril avec 2238 visites en ne prenant en compte que les dix articles les plus suivis. En 2020 le quatrième trimestre a totalisé 1387 visiteurs, une hausse continue de fréquentation aussi spectaculaire qu’inexpliquée amorcée en août concluant plus de quatre ans de dégringolade elle aussi incompréhensible.

SITES PARTENAIRES

Commune de Prats – Association Tour et Patrimoine.

Pratsdesournia-patrimoine.fr

histoireetrando-prats-de-sournia.fr axé sur la randonnée. Histoire locale, toponymie , fiches de randonnées abondamment documentées pour vous épargner d’avoir à prétendre au retour : – Il n’y a rien à voir.

Suivant : Le paléolithique en Fenouillèdes suivi d’une chronologie jusqu’à l’heure actuelle.

TOPONYMES OCCITANS EN PAYS CATALAN

Il serait convenable que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

Pays Catalan qui historiquement ne l’est pas autant que les hispaniques le clament. Pays d’immigrés ibériques serait plus approprié au regard des immigrations massives depuis les carlistes.

Adieu – siatz e benvenguda a tots. Bonjour et bienvenue à tous.

Nouveaux apports le 11 08 2024 pour les plus récents / Nouveaux liens.    

Dictionnaires requis, ce sont les principaux à la base de cet article : 

Alibert de l’IEO Institut académique, dictionnaire de référence fondé sur l’œuvre de Frédéric Mistral.

Dicod’Oc de Lo Congrès.

Pan Occitan

C’est la guerre totale entre les 3 qui précèdent, ne tombons pas dans le panneau de leurs chicaneries. 

Dictionnaires   Lexilogos Occitan et le  Lexilogos Catalan

 Larousse Catalan.

Dictionnaire Français – Catalan Camps et Botet, /s. réserve de garantie de fiabilité, ses auteurs étant pour partie de la région de Toulouse avec tous les défauts jacobins habituellement induits, en comparaison du dico précèdent, le sens peut différer.

Cadastre napoléonien de chaque village du 66, c’est à dire les noms historiques avant d’être frelatés en catalan.

+ Liens utiles en fin d’article.

Quand la réalité est dure à avaler, l’aseptiser avec des termes creux ou lénifiants revient à la masquer. Un malentendant restera un sourd. Nous allons nous efforcer de nommer concrètement ce qui suit, fusse au risque de se discréditer auprès d’irréductibles catalans.

Sommaire

Le Système Catalan d’Omissions

66 Pays d’Immigrés Catalans

Overdose de Sauce Catalane

  • Nom de la Région Occitanie
  • De la Septimanie à la Catalogne Nord

Abbayes et Seigneurs languedociens maîtres en Roussillon

Exodes Occitans vers la Catalogne

  • Oî Macarel

Remarques

Restitution d’un Echantillon de Termes Spécifiquement Occitans

Restitution d’un Echantillon de Termes Communs

Pour en Savoir Plus

Le Système Catalan d’Omissions

  Le fond de cet article vise à faire ressortir l’appartenance languedocienne de la toponymie de la Catalogne Nord, en principe étouffée en tant que telle, mentionner la réponse occitane et cette identité quand elle paraît plus réaliste que l’ibérique. En se focalisant aux limpides à traduire, une part significative des noms s’étant modifiée sous l’épreuve des millénaires, jusqu’à ne plus être en adéquation ou de n’avoir aucune signification.   

Je vous ai entretenu en pages A Propos d’un système catalan inavouable d’omissions de la contribution languedocienne culturelle et historique ayant influencé les villages RESTITUES à la France au Traité des Pyrénées en 1659, en aboutissement d’un jacobinisme délirant. La toponymie languedocienne de la Catalogne Nord  est un de ces escamotages, malheureusement pour ces ibériques irréductibles, internet est arrivé en permettant à chacun de ne plus être dupé via une diversification des sources de savoir jusques là accessibles dans le 66 à large dominance de sympathie catalaniste.

. ..  les historiens Aragonais et Catalans ont toujours été jaloux de reculer les limites de l’Espagne  ... François Jaubert de Passa 1785-1856, savant catalan qui reste d’actualité par ses échos à l’identique  !

Double casquette problématique : Soucis en filigrane car d’une part le Fenouillèdes ( Languedoc – France ) et le Roussillon – Conflent – Vallespir ( Catalogne ) furent ennemis héréditaires pendant mille ans, au mieux amis comme chien et chat, en noms d’oiseaux toujours actuels gavach porc et catalan borro, sens sur l’article insulte Gavach. D’autre part ce sont des militants catalanistes par ailleurs linguistes qui diffusent la toponymie. Ces tensions transpirent en épine dorsale de cet article.

Imbécilités inévitables : La toponymie sollicite des connaissances trop variées pour pouvoir être acquises par quiconque. il est hasardeux d’interpréter un nom, sans connaître la petite Histoire locale, sa géologie, sans se rendre in situ, etc.   Un exemple à Bourgat – Burgat,   Joan Coromines est un linguiste barcelonais cité en référence par ses disciples du Nord, ce qui ne le met pas à l’abri d’émettre des énormités.  Vous êtes le seul pour estimer si le(s) sens habituel(s) du nom est ou sont en corrélation avec le lieu.

66 Pays d’Immigrés Catalans

  Pour ne pas tomber dans le panneau Pays Catalan, du type d’entrée de village* où un panonceau Pays d’Immigrés** Catalans serait plus adéquat en considération des trois vagues de réfugiés qui se sont installés au cours du XX è, respectivement les carlistes, les républicains ajoutés aux économiques. La catalanité du 66 comporte une part relativement récente et significative car :. Il est admis que pour un habitant de filiation française locale, il fallait en compter 4 à 5 remontant du sud des Pyrénées ( M. Calvo, 1995 ), décompte à partir de la Retirada. N’oublions pas que du XIII è. à Napoléon ce sont les français surtout occitans qui ont repeuplé cette Catalogne Nord surexposée à la peste et qui s’en trouve mal nommée et ce n’est pas la seule raison  …

En savoir plus sur JACOBINISME CATALAN.

Il émane des cadastres napoléoniens et des cartes rando IGN des années 1980 ou antérieures, une relative abondance d’une toponymie spécifiquement occitane au sud de la frontière de 1258 et jusqu’à l’actuelle, donc en Pays catalan car sous le joug ibérique pendant cinq siècles. Le Mont Canigou, la montagne sacrée des catalans en est constellé et plus fort encore, autour de Prats de Mollo ( 145 km2 ) ***  porte de la Catalogne espagnole ! L’IGN pour sa part abuse de celle de l’uniformisation en francisant à tout va.

  Toponymes du Fenouillèdes – Toponymes du Fenolhedés.

 Il n’empêche, il est usuel de lire dans leurs publications catalanes que les lieux  –  dits du Fenouillèdes sont essentiellement Sang et Or ce qui est une  » Catalanade(ada)  » = Bêtise typiquement catalane, ils y sont minoritaires jusques sur les communes qui jouxtent la séparation linguistique.

C’est le Pays Catalan du Nord qui est riche en occitanismes plus que l’inverse en Fenouillèdes. Le catalan et la langue d’Oc sont en majeure partie une émanation de la langue romane dont ils ont commencé à se différencier vers les années 1100. Désolé mais je n’ai pas pété un plomb, pour vous en convaincre,  voyez un lien incontestable en fin d’article ainsi que pour plus de précisions la Chronologie aux XI et XIII è. siècles.

* Une initiative très heureuse, partie de la mairie Fourques 66 avec son maire Jean Luc Pujol, à moins qu’elle ne cache sous roche des agités plus enclins à regarder du côté de Barcelone que de Paris.      ** Bienvenus tant qu’ils n’interfèrent pas dans les affaires du pays d’accueil, là rien n’est moins sûr, le ver étant dans le fruit. ***  Une des communes les plus étendues de France, talonnée par Mosset et Salses ( 72 km2 ),  Opoul et Tautavel ( 50 km2 ).     

Overdose de sauce catalane

Proportionnellement à la présence des languedociens en tant que tels, dans les médias des Pyrénées – Orientales.

… Conglomérat de niaiseries … et d’étroitesse de vue jacobine … A ces obstacles inhérents à la Catalogne du Nord, il faut ajouter  Les noms de lieux du Roussillon, Renada – Laura Portet 2021.

Problème, elle contribue à ce jacobinisme catalan en se focalisant sur quelques pièces particulières tombées du puzzle. 

Cartes rando IGN : Sous prétexte de correction toponymique,  il en résulte une éradication des noms languedociens,  ces marqueurs culturels sont remplacés par leur traduction catalane. Ce maquillage affecte toutes les communes au sud ( Jusqu’aux Pyrénées )  de la frontière issue du Traité de Corbeil – Barcelone 1258 et du littoral au Puymorens. Un génocide toponymique orchestré dès la fin des années 1970 par Conflent – Terra Nostra* et un chœur catalan qui entre deux sardanes immigrées, nous entonne en dépit d’un bon sens élémentaire   » Tout et Tous catalans  … ».  Il arrive que le toponyme primitif ( VIII – XII è. siècles ), véhicule une connotation catalane, nonobstant cela, ce ne saurait accréditer de faire disparaître le languedocien qui l’a supplanté d’autant que parallèlement ils éradiquent des marqueurs occitans du Fenouillèdes.

Il est temps de rafraîchir quand matière de grosses faiblesses identifiantes du catalan, le jacobinisme ne fait pas cavalier seul, il s’agrège plus particulièrement avec l’orgueil ibérique que l’on qualifiera d’exubérant et d’omniprésent, ainsi nous présumons que cette combinaison interagit quand aux libertés qui précèdent, Les Mauvaises réputations des Catalans.

Quelques ténors de cette chorale d’irréductibles catalans :

  • Lluis Basséda, nom de guerre de Louis Bassedes      Problèmes : Fondateur association catalaniste Terra Nostra à Prades, militant catalaniste et toponymiste.
  • Ramon Gual,  pas de lien fiable. mêmes soucis, association de  » Malfaiteurs  » à l’encontre du substrat occitan.
  • Annie de Pous alias Anny de Pous
  • Pierre Ponsich
  • Robert Lapassat, Directeur de la revue Conflent à Prades.
  • Henri Guiter, nom de plume Enric Guiter, linguiste, chaire linguistique romane à Montpellier. Mêmes soucis que L. Bassèdes et R. Gual.
  • Joan Becat, professeur émérite
    à l’université de Toulouse. Jean Becat sur l’état civil. 

    joanbecat.cat/fr/la-correction-des-noms-des-cadastres-des-communes-de-catalogne-nord/   . Détail des toponymes languedociens  » Corrigés  » en catalan sur mandat du Département, la barque étant unilatéralement catalane, sans linguiste occitan, certes il cite Florian Vernet ( APRENE, Lo Congrès ) son assesseur, mais le rendu de sa Correction des noms est en inadéquation avec la participation de ce professeur émérite d’Occitan à Montpellier III. Un point positif, hormis quelques exceptions, tous les cadastres sont représentés avec mention des toponymes avant et après cette falsification laquelle a INEVITABLEMENT engendré une foule d’erreurs, initiées à plusieurs niveaux. Puisqu’à son âge il publie son  curriculum vitae, nonobstant les éloges induits, révélateur de son mauvais choix en matière de toponymie occitane. 

  • Et leurs élèves  …

Tel que concernant l’histoire, les sources toponymiques signées Basseda, Guiter, Becat sont, de par leurs cartes de visite, frappées d’une probabilité considérable de jacobinisme, leurs successeurs sont à l’unisson dont RL Portet. Nous avons trop d’exemples flagrants.

  Plusieurs sont ou furent enseignants et notamment en charge des élèves du Fenouillèdes. La restitution des noms conformes à l’histoire est à sa base un principe heureux, mais il a outrageusement dérapé vers des relents nauséabonds. Retournez – vous vers le nord,  vous avez l’Occitanie sur votre parvis, plus précisément vous êtes juchés sur un piédestal culturel languedocien mais la fierté identitaire catalane semble vous empêcher de l’exprimer. Ce piédestal c’est aussi l’entité occitano – catalane de la romanisation  à la Croisade  = 13 siècles qui nous lient sur les plans administratifs, arts, démographique, littéraire …

Si vous connaissez les  » Justifications  » de ce génocide toponymique, je suis preneur.

* TERRA NOSTRA – CASA DELS PAÎSOS CATALANS est une association identitaire catalane, actuellement présidée par Ramon Gual, elle fut fondée par Lluis Basséda. Éléments complémentaires en pages A Propos.

La langue occitane et sa littérature.

Nom de Région Occitanie

Ainsi au delà d’un choix prometteur de confusions les conseillers régionaux ont eu un coup de génie, à l’Attention des Catalans, en baptisant Occitanie la nouvelle entité territoriale issue de la fusion du Languedoc – Roussillon avec le Midi – Pyrénées et présidée par Madame Carole Delga. Tous ces malheureux Catalans – Borras* ( Définition sur l’article Gavachs ) fiers d’être catalans jusqu’à l’abrutissement, conditionnés jusqu’au lavage de cerveau par des collectifs identitaires drapés de Sang et Or omniprésents dans la presse du 66 pour eux – seuls**, ont tort de s’en plaindre. Les conséquences de cette exclusivité sont abordées en pages A Propos. Nous allons découvrir dans les remarques un révélateur de cet abrutissement.

De la Septimanie à la Catalogne Nord : Atlas historique de la province de Languedoc

Ceux qui vivent dans la région de Toulouse alias le Centre du Monde, sont victimes d’un

chauvinisme et d’un endoctrinement surréalistes orchestré par tout un système de désinformation de l’Histoire ( Nous sommes dans le jardin de Salvador Dali ), là ce fut le cas jusqu’à l’auteur de cet article. On a vu que même les historiens français natifs de Catalogne nord, à priori de référence internationale, en sont tombés jusqu’à rhabiller en catalan les noms français et occitans propres au Fenouillèdes. Ils ont été éduqués ( Les catalans ) par les carolingiens, invités pour expulser les Maures, durant 400 ans et sont fixés sans le savoir sur ce socle culturel. Cette situation atteint un merveilleux indicible à leur détriment  que nous allons approfondir dans les remarques suivantes.

*Les uns sont français depuis 1659 officiellement, 1642 dans les faits, et donc toujours en voie d’intégration, comme les gitans de Toulouse depuis le quatorzième siècle, ça promet; Les autres, majoritaires, issus de l’immigration des républicains sauvés du franquisme et de celle permanente des réfugiés économiques. ** Ce serait une grave erreur de sous entendre compromission active, au moins pour le principal titre.

Voilà pour le couplet Septimanie …

… à laquelle le 66 Catalan a bel et bien appartenu hormis une parenthèse à la succession de son dernier comte héréditaire Girart vers 1172., donc à nouveau une omission et pas autant catalan que ce qui est asséné.

Carte Septimanie. 

Pyrénées Catalanes.

Abbayes et Seigneurs languedociens maîtres en Roussillon

  •  Du temps de l’arianisme, église orthodoxe byzantine, de la Septimanie au XII è. primauté de l’archevêché de Narbonne sur la Catalogne où il est propriétaire.
  • Ensuite nonobstant la frontière de 1258 / Traité de Corbeil, les puissantes abbayes audoises de Fontfroide et des bénédictins de  Lagrasse ont possédé, quelques fois depuis l’an 1000 jusqu’à la Révolution de nombreuses seigneuries en Roussillon dont : Bompas **, Las Fonts à Calce, Estagel, Pézilla  la Rivière et environs **, Prades, Les Pujols** à Argelès, Eus,  Rivesaltes, Mas Méric à Espira de l’Agly sur le chemin dit de Lagrasse l’ancienne via Roména = Romayrescha / G. Bile 2020. Vingrau et Tautavel **, St Féliu **, St André de Sorède, Villeneuve de la Raho qui a eu droit aux deux ordres d’abord les cisterciens au XIV è. et dès le suivant les bénédictins, pareillement à Salses avec respectivement la grange de Vespeilles et de 1095 à 1101 tous les droits sur les pêcheries de Font Dame  etc.
  • Fontfroide et Lagrasse n’étaient point les seules abbayes d’Occitanie implantées en Roussillon. Le  » château  » de Jau  en rive gauche de l’Agly à Cases de Pène, ex Sainte Marie de Cavanac, était une propriété de Sainte Marie de Jau sise sous le col du même nom ( Janus, Januarus, Jau ) et relevant de l’abbaye cistercienne d’Ardorel dans le Tarn, comme Valbonne sur les hauteurs d’Argelès … Aux XI et XII è. siècles hormis les monastères catalans, les cisterciens de Fontfroide et ceux de Villelongue ( Saissac 11 ) possédaient des pâturages, terres et salines à Torreilles et à St Hippolyte aux côtés des bénédictins de St Hilaire, St Jacques de Joucou, St Martin de Lez … Les cisterciens de Grandselve  et de Cadouin en Dordogne étaient eux aussi installés dans le triangle Salses – Rivesaltes – Torreilles, soit les granges de Canomals et de Mudagons. Le Mas de la Garrigue à St Martin de Tura ( Péage Rivesaltes ) était un satellite de l’abbaye de Villelongue qu’il ne faut pas confondre avec son homonyme templier du Réart.
  • Pia possession de l’archevêché de Narbonne du XIII è à 1569.
  • Parallèlement des grands seigneurs du Fenolhedés tels que les De Caramany, De Fenouillet, De Montesquieu, De Peyrepertuse, Du Vivier… étaient solidement installés à Ille, Calce, Canet, Joch et diverses paroisses du Conflent, d’autres en Roussillon où ils essaimèrent … Des grands noms des Corbières possédaient les fiefs d’Argelès, Estagel, St. Laurent de la Salanque, Olivier de Termes suivi de Chabert de Barbaira en gratification de ses exploits à la prise de Majorque en 1229.

Exodes Occitans vers la Catalogne

  • 1350 à 1700 repeuplements de toute la Catalogne grâce aux émigrants venus du sud de la France, détaillé à la date 1585. Déjà sur la période 1348 à 1401 la peste a pu décimer jusqu’aux deux – tiers de la population en Aragon et en Catalogne au cours de 9 vagues épidémiques… A nouveau au début des années 1700, le catalan du nord était une espèce en voie de disparition, il n’en subsistait au mieux que moins de 20 000 à l’issue des épidémies de peste ( – 11 000 n’est pas à exclure ), ce sont les occitans  » Frontaliers  » qui les ont remontés. De ces moins de 20 000 il faut déduire des milliers d’occitans installés en Catalogne nord. Nouveau déclin à la veille de la Révolution, hors de ces récessions démographiques la population nord catalane n’aurait jamais atteint les 60 000 habitants avant 1800 ( La démographie Wikipédia englobe les languedociens du 66 ). Registres d’état – civil des villages du Fenouillèdes, faites une recherche généawiki + le nom de la paroisse choisie ( Exemple ), vous obtiendrez des indications sur le repeuplement du Roussillon, Conflent, etc. 
  •  1840 aux années 1970, essaimage de 50 % de la population du Fenouillèdes laquelle sauf portion congrue s’est établie en Roussillon, notamment  d’ Estagel à la Salanque et sur la vallée de la Têt de Prades au littoral . – 80 à 90 % /+ d’habitants pour un quart de la quarantaine de villages dévitalisés. Cette saignée a débuté très antérieurement. Nos ainés ne se sont pas cantonnés à jardiner la terre, un coup d’œil des cartes IGN aux cadastres napoléoniens démontrera sur toute la Catalogne Nord des mas et lieux – dits suivis d’un patronyme occitan tels que  : Alquier,  Benet, Biscaye, Malet, Fourcade,  Palmade,  Peyre, Barou, Solère, Sire, Milan(lla), Cayre, Pélissier, Pons, Fabresse, Cante(té), Martre,  Peytavi, Baille, Tisseyre ( A. Sauvy ), Marcerou, d’en Rabouillet ( Vraisemblable sous – entendu de Fabresse, à Pollestres où ce patronyme est aussi présent ).   Autour d’Espira de l’Agly : Jaupart, Bille, Grand, Bourgat, Pratx / G. Bile 2020. Enumération sans exhaustive car cette patronymie est atténuée à la fois par l’épuration des noms languedociens et les ventes.  Plusieurs de ces noms sont répétitifs.

Antroponimia, poblament i immigració a la Catalunya

Nord en 1737 – 1790. Jean Peytavi alias Joan Peytavi Deixona professeur à l’université de Toulouse, IEC 2010 / Anthroponymie, population et immigration en Catalogne N… Passons sur l’inadéquation de ce titre et la désinformation induite puisque cela est argumenté sur

hémorragie démographique 1750.  

Tant de siècles de présence dominante languedocienne ont pu influencer la toponymie. Mais des désignations sont imprégnées de celtique, latin, germanique tels que des toponymes chevauchant deux communes et donc précurseurs de leur délimitation, ainsi il est nécessaire d’avoir un raisonnement plus élargi que celui  avancé par les linguistes catalans à la double carte de visite que l’on sait.

Oi macarèl !***

Au mépris du bon sens le plus élémentaire, les catalans qu’ils soient linguistes ou quelconques dans la presse quotidienne au travers des correspondants de presse villages ****, finiraient par nous inculquer qu’un confetti de pays tel que le leur*****, de ce fait quelque part   » Écrasé  » au septentrion des Pyrénées, aurait été hermétique aux influences de l »Occitanie ou Languedoc voisins, comme le nuage de Tchernobyl prétendument arrêté aux frontières de l’Est. Sans qu’il n’y ait eu d’obstacles aux courants en sens inverse, c’est à dire du Sud au Nord. Il serait temps qu’ils cessent de manœuvrer de pareilles sottises au degré zéro de la plus grande médiocrité, qui sont contre nature et  opportunes pour berner la population. Contre nature car ils furent tous jusqu’à l’Ebre, sous éducation carolingienne durable, c’est au terme de cette époque que les langues se sont différenciées. Les rois  » Catalans  » furent sous suzeraineté supérieure de la Couronne de France jusqu’au mitant du XIII è. ! 

Le plus attristant est qu’une linguiste née languedocienne, Renée – Laure Portet alias Renada – Laura Portet, est en adéquation avec cette prétendue imperméabilité, ses recherches sont orientées unilatéralement, nous la démasquons en pages JACOBINISME CATALAN / Titre Tchernobyl culturel.   

** Cisterciens de Fontfroide.

***Oi macarèl : Interjection languedocienne équivalente du français oh pétard ! Rien à voir avec madame Claude, la maquerelle des ministres sous Pompidou et Giscard.

  **** Ce qui implique, au plus heureux,  que les contrevérités à l’encontre des occitans des Pyrénées – Orientales ne sont pas ou mal filtrées.

***** Proportionnellement à l’étendue de l’Occitanie.

Remarques

  • A ce jour et en dépit de recherches de grande envergure, ( Voir l’article Liens et Livres, ce sont nos sources documentaires. ) nous n’avons trouvé qu’un auteur traitant de la toponymie  languedocienne présente en Catalogne, Henri Guiter. Sinon rien, pas même une lointaine allusion, sujet tabou chez les catalans ? Par contre les avis fabriquant du catalan à l’emporte – pièces, hors aire culturelle catalane, sont fréquents.
Henri Guiter alias Enric Guiter militant catalaniste de Terra Nostra :  Algunes infiltacions del lèxic occità al domini català ( Quelques infiltrations…) dans Estudis romànics, Barcelona 1948.  Il est aussi connu pour ses recherches sur l’influence Basque révélée par la toponymie tant de l’aire catalane que de l’occitane : persée.fr/doc/onoma-0755-7752-1966-num-7-1-931 Couches toponymiques des Pyrénées – Orientales.   >   Chute article XI è. siècle. Auteur très décrié selon RL. Portet. On réalisera progressivement qu’infiltrations est abusif, il est excessivement réducteur de l’influence sur le territoire.
  • Maquillage à la sauce catalane : Un frelaté de l’authentique, ces Pauvres catalans du nord sont communément fiers* de s’exprimer  en catalan, une illusion savamment entretenue dans leur esprit. Plus exactement ils usent d’un dialecte occitano – catalan, autrement dit le roussillonnais, l’héritage du Languedoc y est immensément dominant. Alors qu’ils sont repérés de loin comme étant orgueilleux plus que de raison de leur filiation ibérique, les faits veulent qu’ils baignent dans la culture languedocienne sans en être instruits, cela leur est manifestement caché. On notera avec délices les fonds humoristiques de ces paradoxes. La part réellement catalane n’est que propagande ou d’importation récente par le biais des réfugiés républicains et ceux fuyant un sous – développement relatif. En règle générale mieux vaut ne pas leur expliquer qu’ils se méprennent, c’est LA réalité incompatible avec leur illusion de supériorité comparativement aux languedociens.
  • Les familles déjà présentes  avant ces exodes sud – nord, fin XIX è. à nos jours,  sont fort souvent ( C’est peu dire )  d’origine languedocienne, en l’ayant oublié.

A y regarder de plus près, c’est un enchaînement de coups fumants dont ils sont les dindons de la farce quand on connaît leur respect voué aux  Gavachs.

*  paroles-musique.com/paroles-Georges-Brassens-la-ballade-des-gens-qui-sont-nes-quelque-part

  • Moins de 5 % des catalans du nord maîtrisent le Catalan au début du XXI è. !
  • Déduire sur la seule base des noms de lieux du Fenolhedés que ce pays est fortement d’imprégnation roussillonnaise serait simpliste. Les homonymes et les paronymes sont innombrables entre les deux langues. Selon le bagage culturel du scripteur, tel terme languedocien à pu être écrit par corruption accidentelle sous une forme ibérique ou vice versa, les subtilités de la prononciation aidant.
  • Passé  » Français  » du Roussillon , Vallespir, Cerdagne et Conflent en Septimanie : Dynastie carolingienne de l’an 800 à la fin du XII è.  Trois cas particuliers : Tautavel et Vingrau cédés  à Jacques 1er d’Aragon par Saint Louis  en 1258,  demeurent riches de désignations occitanes, tout comme Cases de Pène déjà catalan à cette date. Il n’est pas rare que les deux parlers soient en usage pour un même lieu.
  •   Pièges : Sur les cadastres comme partout au point d’être, par méprise, comparable à une règle. Patronyme, toponyme ou quoi que ce soit renforcé par de grandes similitudes, le L simple et le LH languedociens sont communément retranscrits LL,     le son SS et le CH sont perçus en X,      le suffixe èl – EL tourne en EIL – EILLES , le AI est interprété AY …  Du coup vous êtes persuadés d’être devant un écrit catalan alors que communément c’est un nom soit catalanisé, soit bourré de fautes.
  •   Que subsiste t -il de la part purement catalane ancestrale quand on sait que la Catalogne des deux versants des Pyrénées a été sans cesse repeuplée du XIV au XVIII è. par les occitans ? Les indigènes ayant été plusieurs fois au bord de l’extinction, tant les épidémies de peste y auraient été mortifères comme nulle part ailleurs en France. Voir ci – dessus à Exodes.

Traductions

Toponymes originels languedociens des cadastres napoléoniens, en usage avant la réemballe en catalan menée par le Département en mandatant Jean Becat sympathisant catalaniste.

A. Restitution d’un échantillon de termes cadastrés spécifiquement occitans.

 A chaque objet ne sont citées qu’une fraction des communes concernées. Quelques noms de lieux débordent au sud de la frontière d’états où leur sens est susceptible de varier. La différence de part et d’autre de celle linguistique Catalan – Occitan se résume bien souvent à une lettre ou à un accent pour un même mot. Sont indiqués les toponymes de nature à être autant patronymiques, l’amalgame est monnaie courante sur les cadastres, par suite d’un remplacement fautif  de D’En par Del / De par Du. Au final le nom du lieu parait fautivement patronymique ou l’inverse. Cette transcription erronée favorisée par l’illettrisme mais pas seulement, est de nature à s’appliquer à tous les toponymes patronymiques.

F : Villages frontière Charles le Chauve ou de celle 1258 à 1659.

JB : Jean Bécat.

P : Phonétique.

 Nom cadastré / Sens français – Nom botanique : Aperçu de localisation. Interprétation en languedocien et graphie conventionnelle. Synonyme catalan. Homonymie patronymique.

  • Adelidon / Exténuer, Anéantir, Fatiguer : A Argelès. P. de Adelida.
  • Adou / Source : A Calmeilles ( Ladou ), Corsavy ( Doues ), Nohèdes ( Dousagues ), Olette, Puyvalador, , Ste Colombe, St Laurent de Cerdans, Thuir. Variante de Adotz. En catalan Font, Deu.
  • Agle / Aigle : A Montalba*, Opoul, Peyrestortes. En catalan aigle = àguila. * Comme son nom l’indique Montalban lo Castèl n’est pas catalan mais géographiquement il fut la proue de la France sur son pire ennemi de l’époque et donc un village frontière durablement cerné par la catalanité.
  • Agli : Selon toutes probabilités,  a) Ce terme est d’invention récente, années 2000, b) Par la clique ci – dessus. L’Agly le fleuve du pays, Fluvius aquilinus littéralement la rivière des aigles, issu du féminin languedocien una agla pour une aigle. La lettre Y est inconnue du dictionnaire occitan, il n’empêche qu’elle  a cours sur cette rivière, déjà au XII è. siècle et antérieurement dans d’innombrables situations en Languedoc.
  • Agly Beille = Agly Vieux :  Beille est P. de Vièlh.  Ancien lit du fleuve sur le cadastre de St Hippolyte, la carte IGN porte la mention frelatée en catalan Agli Vell.
  • Agreillous / Groseille à maquereau – Ribes nigrum  : A Railleu, Sansa. P. de Agrelhons. Les Aibrals / Les Arbres : A Bages ( Aybres blancs ), Ste Marie, Villelongue de la S. En catalan Arbre.
  • Aïlla / Là – Bas : A Corsavy, Montner, Tarerach. Corruption de Ailai, Ailà, Alà.
  •  Aires /  Aires à Battre les céréales voire de regroupement des troupeaux transhumants :  Ubiquiste.    P. de Ièras – Airas, En catalan Era, voir à ce nom pour risque d’attraction paronymique.
  • Alaxe / Fougère : A Clara. Corruption de Alacha, si est effective la substitution traditionnelle du CH par X ? En catalan Falguera.
  • Albadère / Saulaie : A Finestret. P. de Albadera. En catalan Salzereda.
  • Alabardés / Hallebardier : A Nyer. P. de Alabardièr. En catalan Alabarder.
  • Albrics / Abricots : A Marquixanes. A – priori par altération de Albricòts. En catalan Albercoc(s).
  • Aligué / Alisier – Sorbus aria : A Nohèdes. P. de Aliguièr. En catalan Moixera de pastor.
  • Aliquettes / Alises : A La Bastide. Diminutif de Aliga.
  • Amolat / Gerber en meules les céréales, le foin : A Font – Romeu. Déclinaison du verbe Amolar.
  • Les Angles et Anglades / Les recoins de terre : A Les Angles, Latour de Carol, Prats de Mollo, Taurinya. En catalan Racó,  » Racou « . Pièces de terre incluses dans un confluent, une bifurcation de chemins. Anglade est aussi patronymique.
  • Arague ( L’ ) :  A Tautavel F. où ce terme pyrénéen qui serait d’ascendance basque désignait anciennement les gorges du Verdouble à hauteur de la célèbre Caune de l’Arago. Article de J. Abelanet sur Archéo 66 N° 28 / 2013, page 53.
  • Arancades / Harengs salés : A Canet. Si corruption de Arencadas déclinaison du languedocien Arenc = Hareng. En catalan Areng. A présumer une altération de Arrencar =  Arracher en catalan.
  • Arboussiès / Arbouseraie : A Millas, Opoul, Taurinya. Déclinaison de Arbocièra, en catalan Arbocera.
  • Arboussols / Endroit couvert d’arbousiers – Arbustus unedo, mais c’est peut – être trop simple pour être vrai, remontons aux origines de Villa Arbussolas. Deux toponymistes descendus de Cracovie et de Paris diffusés sous l’égide de L’Indépendant n’ont été mis au parfum que de l’attraction catalane en ignorant peut – être la mitoyenneté Languedocienne de cette commune catalane mais rattachée au canton de Sournia.  Arboç est bilingue, cependant le suffixe celtique ols /  » ouls  » oralement est présent dans le nom de villages du Fenouillèdes audois ( Artosol, Conosols ) ainsi que en matières floristique et mycologique, en gentilé de plusieurs villages du Fenouillèdes tels que Artigues / Artigols, St Paul / Santpanhols et sa place du Planhol, Lesquerde / Esquerdanhols,  Cassagnes / Cassanhols,  Caramany / Carmanhols,   » gnols  » verbalement excepté  Le Vivier / Viviérols  … En principe l’accent grave est de rigueur sur le O.
  • L’Ardaillou / L’Ardillon de boucle : A Baillestavy. P. de Ardalhon, plusieurs autres sens. En catalan Pua.
  • Argelès / Ajoncs / A Argelès sur mer. P. de Argelas. En catalan Argelaga.
  • L’Argentinas / La lande à Argentis – Cistus laurifolius : A Escaro, Eus, Tautavel, Urbanya, Valmanya. L’Argentis, espèce de ciste souvent en peuplements mono spécifiques immenses, à la manière des fougères.
  • Arnaous / Clématites – Clématis vitalba, Espèce de Safran : A Montalba, St André.  P. de Arnaus, les clématites sont indicatrices de la fertilité du sol. En catalan Vidalba. On ne saurait ignorer un éventuel prénom Arnau(d).
  • Arriège / Salsepareille – Smilax aspera : A Tautavel. Corruption de Ariège, synonyme Siga. En catalan Sarsa, Sarsaparella.
  • Arses / Brulé, Aridité : A Thuir. P. de Arsa lequel peut révéler un Dolmen.
  • Artigues / Terres défrichées : Ubiquiste.   Issu de Artiga. En catalan Artigatge, Rompuda avec le double sens d’Essart.
  • Aspics /  Lavandes – Lavandula spica : A Caixas, Boule d’Amont IGN, Finestret. Graphie normalisée Espic, Aspic ( Fenouillèdes ), en catalan Espigol et Escurço pour la vipère.
  • L’Auca / L’Oie : A Argelès, Baixas ( Papelauque ), Fourques ( Cagalaouque ), Tresserre, Villelongue. Oca en catalan.
  • L’Aujòla / L’Aîeule : A Estoher. Devenu Orjola, en catalan àvia.
  • Auriol / Loriot :  Ubiquiste.. Auriòl avec toutes ses plumes. En catalan Oriol. Patronyme éventuel.
  • Ausèrda ou Lausèrda : Luzerne.  Ouzerde à Banyuls dels Aspres, Userdeta à St Jean Lasseille, Lauzerde à Calce. Un des toponymes de Salses F. maquillé à la sauce catalane en devenant Usèrda.
  • Ausina et Auzina / Chêne vert – Quercus ilex : A Argelès, Tarerach.  En catalan Alzina.
  • Ayguadière de las Nau Bouques : ?  des Neuf Boucs. A Tautavel IGN. A  – priori occitan en dépit de l’incongruité du Y et du U, nous le supposons dériver du conventionnel Aigadièra dels Bocs.  Boc revêt le même sens en catalan mais la terminaison d’Ayguadière signe un occitanisme. Les lieux, un plateau perforé d’avens, toisant de jusqu’à 400 m le cirque naturel de Vingrau F. La roche y domine à en rendre le maquis aisément perméable, lui aussi. La carte indique des puits et réservoirs au pied de la falaise. Quel sens peut -on en tirer en synthèse, Réservoir ou château d’eau naturel ?  Un abreuvoir là – haut est à exclure. Aiga et Aigua / Eau respectivement en languedocien et en catalan.
  • Ayrolle / Aire à battre le grain : A Serdinya, Tautavel. Corruption de Airolle /  » Eyroulle « , Era en Catalan, voir à Camps de l’Era. La francisation aidant Airolle se cache quelquefois sous Airelle. Autre sens, Halte transhumants.
  • Babau : Celui auquel on fait appel dans les vallées pyrénéennes quand les enfants ne sont pas sages. Animal fantastique totémique de Rivesaltes surgissant depuis le Moyen – Age des profondeurs de l’Agly, chaque nuit du 6 août pour se gaver de petits enfants. Ceux des touristes sans doute puisque les locaux sont initiés précocement  … Cette animation carnavalesque estivale est l’adaptation d’un fait de la nuit de la chandeleur, plus exactement probablement un rite lié à St Blaise de 1390.  Babau se dit en catalan mais pour quelqu’un de bébête, imbécile.
  • Bach / Ubac : Ubiquiste.  Bach ou Bac, en catalan Obaga. 
  • Les Bagueres : A Ponteilla. Vraisemblablement dérivé de Baguièr, le Laurus nobilis. Haies brise – vent composées de laurier sauce, habituelles en bordure des réseaux d’irrigation gravitaire.
  • Bajoles / Bercer, Caresser, Dorloter. A Bages, Toulouse anc. commanderie de Bajoles.
  • Balcère : A Les Angles. De Balca ou Bauca /  » Baouque  » Les graminées et par extension un éventail d’herbacées dites Engraissamotons / Engraisse moutons, on est sur un sommet de l’estive des brebis de la race Rouge du Roussillon. En sens second Balca s’applique aux herbes semi aquatiques, présence d’un lac.
  • Barbaste / Gelée blanche : A Montbolo, Taulis.   P. de Barbasta. En catalan Gebre, Gebrada.
  • Barbols / Balles de céréales : A Corsavy. P. de Barbolhs.
  • Baraille / Dispute, Chicane : A Villelongue de la S. P. de Baralha.
  • Le Barcarés / Flotte, Barques au port selon l’Alibert*. Avec un accent aigu, , désigné Port de Barques sur la carte Cassini, sur un bras disparu de l’Agly sous un atterrissement diluvien au sud du village où les pêcheurs laurentins amarraient leurs barques à l’abri du cers bien avant que l’habitat ne surgisse des nuées de moustiques. En réalité préférez contrebandiers à pêcheurs, c’était leur repaire et plaque tournante de trafics à grande échelle. Le è est frelaté, une nullité à faire trépasser tout linguiste mais permettant de paraître catalan. Le Barcarès est une contrefaçon, adoptée en 1929, du très occitan El Barcarés, l’article est commun. Le Barcarés et Leucate sont limitrophes, cependant respectivement en Catalogne Nord et en Occitanie.  * Le dictionnaire Occitan – Français de l’Institut d’Etudes Occitanes. Terme absent des dicos Catalans Larousse et Camps, quelque soit l’accent.
  • Bardines : A Rigarda. Déclinaison de Bard /  Boue, Limon, Vase, Argile de potier.
  • Barrencs / Ravin, Précipice. A Calce, Estagel F.
  • Bartabeille / Perdrix Bartavelle : A Arboussols. S’il s’agit de la P. de Perdis Bartavèla., car en décomposant le nom cadastré on obtient soit Roncier Vigoureux, soit Roncier Vieux. La bartavelle en catalan Perdiu de Roca.
  • Bartou / Roncier : A Estoher, Marquixanes, Montauriol, Vingrau F.    P. de Barta. En catalan Esbarzerar.
  •  Bau /  Précipice :  Labau, Baux, etc, corruptions de Baus, lequel est synonyme de Embauç. Ubiquistes.
  • Le Bayralet  / Altération de Barralet tonnelet de 2 à 60 l.   A Opoul – Périllos F. Barral / Barril à Amélie, Py. En catalan Barril.
  • La Beçosa / La Boulaie : A Dorres, Prats Balaguer, Prats de Mollo. De Beç / Bouleau, lequel se dit Bedoll en catalan.
  • Bentallole / Déclinaison de Vent : A Molitg, Urbanya. Vent est en usage commun mais ses déclinaisons sont autant réduites à la portion congrue en catalan, que prolifiques en langue d’Oc.
  • La Bernouse / Aulnaie. Ubiquiste.    P. de Vernosa,  Verneda en catalan. La Vernosa à Laroque des Albères, Le Vernodubrum devenu Le Verdouble. La racine occitane Vern dérive d’un synonyme d’origine celtique, de ce fait on la retrouve partout dans l’hexagone, par exemple sur les rives de la Seine à Vernon dans l’Eure. C’est un coin trop froid et pluvieux pour que les hordes catalanes s’y soient attardées.
  • Lous Bessis / Les Voisins : A Baillestavy, Estoher, Valmanya. P. de Los Vesins. En catalan Veis.
  • Biarnes / Brouillard, Bruine : A Casefabre, Estoher. Parlé de Biarna.
  • Bigorre / Bohémien, Brigand, Voleur : A Calce – Estagel, Campoussy, Sauto, St Marsal. Dérivé du gascon et provençal Bigòrra, Bigòrro. Considérant que ce sont pour partie des ravins, ils devaient y avoir leur repaire, sinon sauf à identifier quelque  » exilé  » bigourdan, ce dernier terme est présent à Rasiguères.
  • Bigue : Houe à 2 dents : A Nyer. P. de Biga, Bigòs. En catalan Aixada. Sens commun de Petite poutre.
  • Bimané / Chèvre qui n’a pas encore porté : A Glorianes. Déclinaison de Biman.
  • Biraben / Martin – Pêcheur : A Argelès. P. de Viravent. L’oiseau en catalan Blauet. Mais Viravent peut résulter de l’agglutination de Vent Tournant, si bien qu’il est là en usage commun.
  • Blacassas / Taillis de chênes blancs : A Opoul.  Dérivé de Blacassada.
  • Col de Boucacers / Passe du Cers : A Casteil.   Boca / Bouche, Ouverture, Passe agglutiné à Cers, la tramontane des languedociens.
  • Boufatère / Endroit exposé au vent : A Bouleternère et Rigarda ( Bouffète ), Calce, Corsavy, Le Boulou ( Bouffadou ). Issu de Bofar et Bufar / Souffler, en catalan le seul Bufar.
  • Boukère / Coyau : A Canohès.  Serait une déclinaison de Boquet.
  • Boulpillères / Renardières : A Bages. P. de Volpilhèras. En catalan déclinaisons de Guillot, Guineu, Guilla.
  • Bourbouille / Bourbier : A Amélie, Calmeilles, Prunet. Francisation de Borbolh(osa). Voir le synonyme Fangassou.
  • Le Bourdigou /  Bordigue : A Pia, Torreilles. De Bordiga, dispositif pour la pêche constitué de joncs et de roseaux dit Encanyissat en catalan.
  • Bourdouil / Trouble, Agitation, Confusion : A Oreilla. P. de Bordolh.
  • Bourricayes / Muletiers : A Pezilla,  St Cyprien,Tarerach. Altération de Borricaïres lui même déclinaison de Borra / Anesse, Bourrique. Le catalan s’en approche avec la racine Burr .
  • Las Bourguères : Montner F., Canet, Reynès. Issu de Borg / Bourg, Faubourg. Sauf possible altération du catalan Burgères  /  Bourgeoisie ?
  • Bournères / Cavité, Creux, Terrier, Broussin, Trou dans un tronc : A Corbère.  Déclinaison de Bòrna.
  • Bouscarous / Bois touffu. A St Laurent de Cerdans. Déclinaison de Boscarassa.
  • Bousigues : A Nefiach F, Nohèdes, Périllos F, Saint Feliu, Taillet… P. de Bosigas c’est à dire, Culture de courte durée sur sol ingrat,  avant son épuisement. En Roussillon dans le lit majeur des cours d’eau. En dépit de ses occurrences dans le domaine catalan et languedocien attenant, cet appellatif n’est pas considéré comme étant originaire de ces pays. Il est absent des dictionnaires catalans.
  • Boutas : A Nahuja, Espira de C., St Feliu.  P. de Bòta et de Botar  soit 7 homonymes languedociens avec des déclinaisons à volonté, les 3 principaux homonymes  Tonneau, Barrique, Outre… Bouder. Mettre, Placer, Poser …  Dans les deux parler Botte comme bouquet et chaussure. Cette abondante homonymie languedocienne nous a enclin à passer sur d’assez nombreux termes suite à la difficulté de déterminer celui au sens approprié.
  • Boynes / Bovins : A Ft Romeu, Montalba.  P. de Boïn(a). En catalan Bovi(nas).
  • Brancade / Fruits portés par une branche : A Railleu. P. de Brancada.
  • Brèzes : A Mosset. Un éventail de significations, Bres / Appeau. Bresaga / Effraie. Bresar / Fredonner, Briser, Emietter.
  • Brigoulède : A  Conat ( Brigoulette ), Ria. Lieu ou poussent les pleurotes du panicaut. Variante de Brigola, Girbola, la fameuse  » Girboule  » ou pleurote. A ne pas amalgamer avec le thym alias frigoulette.
  • Broussère / Etendue de Bruyères : A Prunet. P. de Brossièra. En catalan Bruguerar.
  • Buc / Ruche, Cime de montagne, Conque ou bassin.  A Argelès, Tarerach. Le Coll del Buc à Sorède où fut construit en 1900 le premier four solaire au monde, le Pyrhéliophore par Manuel Antonio Gomes physicien et ecclésiastique portugais dit Padre Himalaya en allusion à sa grande taille. En catalan Buc  = Fuselage, coque d’un navire, Saladier ou vaisselle au profil similaire, donc ce toponyme est quelque part prédestiné si on prend en compte la forme parabolique du réflecteur.
  • Bugailla / Balayer les grains de blé avec un rameau à la fin du battage : A Montalba. P. du verbe Bugalhar.
  • La Cabanasse / La Cabane : Village de La C., Cabanac, Canaveilles, Prats de Mollo, Céret, St Génis. Déclinaison de Cabana. Equivalents catalans Barraca, Caseta. Asse est dit diminutif- dépréciatif.
  •  Cabes : A Espira de l’Agly.  Cabes ou Cabos est absent de l’Alibert pourtant en Languedoc il s’attache à un creux, une dépression. A Espira à un tunnel d’époque Gallo – Romaine, par cela on serait plus proche de Cova.
  • Cagnottes / Petits chiens(nes) : A Néfiach. P. de Canhòts(as). En catalan Gos(sa), Cadell.
  • Callau / Caillou, pierre très dure : A Mantet, Mosset F, Ria. P. de Calhau.
  • La Calme /  Pacage de moutons. Lieu où les ovins font la sieste. Hauteur avec des rochers ou à la végétation rase : A  Font Romeu ( La Calm ), Calmeilles , Calmel village disparu dans l’Aude, Calms aujourd’hui Camps sur Agly . Dérivé de Calma, du prélatin car = rocher.  Patronymes assortis.
  • Calveill / Chauve : A Taulis. Corruption de Calvet avec diminutif. En catalan Calb, Pelat(ada) pour une montagne. Synonyme ci – dessous à Caubes.
  • Camarat / Lambris, Latte, Plancher. A Toulouse cadastré Cammarra.  Possible  patronyme Camara.
  • Camélas anciennement Cameles : Ce village aux origines du château comtal de Castelnou tient son nom du profil de chamelle du Mont St Martin qui le domine. De l’occitan Camèla ou Camèl, respectivement le chameau et madame. en catalan on aurait eu Camellas.
  • Canavère / Roseau – Arundo donax : A Le Boulou. P.  de Canavèra. En catalan Canya.
  • Canet / Cannaie – Arundo donax : A Canet en Roussillon. En catalan Canyar.
  • Canta Perdious / Chante Perdrix : A St Michel, Tautavel. Il se présente à la catalane mais il est typique du Languedoc. Canto Perdris sur Etymologie occitane.
  • Canterrane / Chante Grenouille : Affluent du Réart, Ansignan, Sournia. Du languedocien Canta Rana, Granhòta  synonyme.  En catalan Grenouille =  Granota.  Chose Fabuleuse la correction en catalan par Jean Becat a pour résultat le languedocien Cantarana !
  • Cap Blanc /  Tête ou plus logiquement Promontoire Blanc : A Tordères.  Cap Blanc en catalan se limite à Tête Blanche tandis que le sens languedocien comprend en plus celui de Promontoire Blanc. Ce toponyme serait récurrent en Auvergne ?
  •  Del Capella / Du Curé : Du fait de la présence de l’article, en son absence Capella = Chapelle en catalan, chez lesquels le curé se dit Rector en sens second de l’universitaire, Sacerdot, Curat *. De l’autre côté  Curat, Rector, Rictor, Milann *, R et N terminaux muets.  Par contre Chapelle en langue d’Oc s’y écrit Capéla. Capella abonde sur la vallée de la Têt et les Aspres, probablement relatif localement au patronyme limitrophe languedocien Milan **. En outre ce nom est à peu de choses près, systématiquement corrompu en Capella par catalanisation aveugle. De plus il porte un panel de sens occitans, qui n’ont rien d’ecclésial ce qui est sujet à favoriser une confusion homonymique.               * Dans l’ordre d’ énumération des dictionnaires.
    ** Milan(lla) une dynastie

    séculairement dans la mouvance du pouvoir des de Peyrepertuse de Rabouillet – Joch et qui tirera profit de la Révolution.

  • La Capsole / Aire à battre : A Sahorre. Capsòl sans fâcher l’instit.   Autres sens, fête marquant la fin du battage, droit payé par l’exploitant d’une carrière. Synonyme de Airolle.
  • Carrer dels Cardaires / Rue des Cardeurs : Cœur ancien de Toulouse, l’article et le déterminant sont languedociens, en catalan on aurait eu Carrer dels Cardalors.
  •  Castagnés /  Châtaignier(s) : A Baillestavy, Corneilla, Glorianes, Néfiach. P. de Castanhièrs. En catalan on aurait eu Castanyers.
  • Caubes / Chauves : A Joch. Parlé de Cauvas. Sans exclure le Cova suivant.
  • Caussines / Dérivé de Causse : A Canaveilles, Casteil ( Caoussis ), Castelnou. En catalan Altiplà calcari.
  • Carau / Charogne : A Molitg, Montbolo. Dans l’hypothèse d’une réduction de Caraunha. En catalan Carronya.  Plus sûrement  quelque Rocher indiqué par la racine Car, sinon Garau est un patronyme de la vallée de la Castellane. 
  • Cassagnes : A Sorède ( Patronyme  ? ), Terrats, Finestret – Joch ( Patronyme ? ), Tautavel, Pont Gisclar sur la Cassagne.  En languedocien Cassagnes  hormis un village du Fenouillèdes est la phonétique de Cassanha = Forêt de chênes ou Cassanhéra laquelle se dirait Roureda en catalan. Catalanisé il est devenu Cassanyes à l’aube du troisième millénaire sur les cartes de l’IGN patronyme d’un illustre canétois.  Concernant la seconde planète du Fenouillèdes, Vinça et son aire d’influence, de nombreux occitans y sont signalés au XVII è, ils n’ont sûrement pas attendu ce siècle, A lui seul Prats de Sournia concentrait plusieurs de ses familles à Finestret sans que ce soit son seul point d’appui sur le périmètre de la Têt, le seigneur était commun.

Le patronyme Cassanyes est incontestablement  issu de la confusion phonétique catalane aboutissant à écrire en catalan les noms de familles  languedociennes, puisqu’ il n’existe pas de racine approchée dans leur dictionnaire.

  • Los Cassaneils : A Estagel F. Les chênes (espèces caduques). Eil est un diminutif vraisemblable phonétique de  Èls . Cassa à Ria de Casse / Chêne. Cachals = Cassals à Argelès.
  • Caunil / Lapin : A La Llagonne, Tautavel. En catalan Conill.
  • Cauquils / Coquillages, Voûte en saillie : A Sauto. P. de Cauquilhas. En catalan Conquila. Patronyme Cauquil.
  • Cementeri dels Moros / Cimetière des Maures : A Glorianes, Tautavel. Cementèri dels Moros. En catalan Cementiri dels Moros.
  • Chalade / Regarder avec admiration, Régaler, Réjouir : A Corsavy, Serralongue, St Marsal, Taillet. Issu du verbe Chalar. Le suffixe ade = Lieu, le lieu où  …  En catalan Xalar.
  • Chots / Chouettes, Gouttes : A Cabestany. P. de Chòts. La Chouette catalane se dit        òliba, Xibeca. 
  • Cill de gat / Sourcil de chat : A Montalba.  P. de Cilh.  En catalan Cella.
  • Ravin de las Clairanes  / Clairana signifie Éclaircies ( Du ciel ) : A Millas F. Clariana en catalan. Curieusement ni le déterminé, ni le déterminant n’ont été frelatés en catalan sur les cartes en notre possession ? Esclayranes / Clairières à Mosset en déclinaison de Esclairadas.
  • Las Clapères : A Le Boulou, Maureillas, Prats de Mollo…. La racine Clap révèle un rapport à la pierre, la rocaille, un terrain pierreux. Le massif de La Clape dans le narbonnais. Las = Les.
  • Cledes / Claies : A Argelès. P. de Cleda. Aussi Porte à claire – voie, Claie de corral, Séchoir à figues, Herse, etc.
  • Clòt : Ubiquiste avec ou sans accent plus les variantes, occurrences innombrables en Corbières –  Fenouillèdes. On rencontre aussi Els Reclòts / Les Creux à La Cabanasse. Selon le dictionnaire afférant, le Clot catalan est sans accent et s’applique à un Creux, Cassis, Ornière, Nid de poule mais ceux cadastrés ne sont pas en adéquation, de toute évidence ils ont le même sens géographique que la forme occitane, désignation de l’endroit de naissance d’un vallon, d’une combe, d’un ravin, d’une dépression allant de la rupture de pente à peine discernable jusqu’à celle pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres.
  • Cogolère :  Ubiquiste.  Variations telles que Cougoullade, Cougoulère, Cugullade, etc.   Dérive de Cogòla ou Coguol = Coucou ( Oiseau ) sinon une primevère Primula éliator.
  • Cons / Combe, Vallon.  A Vingrau F.  Déclinaison de Conc.
  • Cortal /  Bergerie : Ubiquiste.
  • Roc de Coscourre : A Réal. Deux hypothèses, Coscora / Petite clochette ronde, sinon Coscorret / Rafle de maïs, mais nous sommes à plus de 2000 m.
  •  Costes /  Coteaux : A Catllar, Clara, Escaro, Los Masos, Ria, Vingrau. Adaptation de Còstas, en catalan Vessant, Turò . Patronymes Costes et Costa.
  • Couatges / Couvaisons : A St Cyprien. P. de Coatges du verbe Coar = Couver. En catalan Covar.
  • Coucouroucouil : Pic du C.  : A Prats Balaguer, Trevillach. P. de Cocorocò = Cocorico. Quand au coq à la catalane ce serait Quiquiriquic en usage commun.
  • Coucout / Coucou : A Enveitg, Tarerach.  Le Cocut avec ses plumes. En catalan Cucut.
  • Coundoumine / Condamine : A Ille ( Coundomy ), Montalba F., Opoul F., Tarerach. P. de Condamina  du latin Condominium, littéralement Champ avec Maison. Autre signification, propriété de deux seigneurs. Ultérieurement très bonne terre. L’équivalent catalan est Colomina, Couloumine en langage courant. Pour en savoir plus.
  • Counq / Conque du relief : A Mosset. Conc en languedocien du Fenouillèdes. Conca dans les deux parlers.
  • Courbas et Courbatère /  Corbeau et Corbeautière : A Campône, Millas, Valmanya.  Graphie correcte Corbàs et Corbatièra. Corbeau en catalan = Corb.
  • Courral / Corral, Parc de regroupement temporaire du bétail. Conduit en fer, plomb, terre cuite, plastique  : A Font – Romeu.  Existe en catalan comme synonyme de Cortilh. 
  • Courtils / Dépendances de la maison : A Arboussols, Font – Romeu.  P. de Cortils ou de Cortilhas =  » Courtilles  » pour bassecour des animaux.
  • Coutiu ou Coutibes / Terrain inculte : A Arboussols, Conat, Prunet, Rigarda, St Estève. P. de Cotiu – Coitiu. En catalan Erm, proche de l’occitan Ermàs.
  • Cramade / Brûlée, Ecobuée : A Estoher,  Le Barcarés, Nohèdes, Prunet. Variante de Cremada abordé plus bas. S’applique aux essartages de conquête sur la forêt.
  • Crau de Rivesaltes / Terrain pierreux.  Plaine en limite sud du camp militaire. 
  •  Crés ou Gres / Terrain où le rocher affleure, sol squelettique :  A Calce,  Claira, Opoul, Salses.  Gres en usage commun. 
  • La Cresse :  A Calce F., Tautavel.  Terme francisé  semblant spécifique aux Corbières et s’appliquant à des sommets où le rocher règne en maître absolu. Graphies correctes, Crèsso ou Crèssés au pluriel. 
  • Creisse / Croître, Pousser, Accroître, Augmenter : A Baixas – Cases de Pène. Du verbe Crèisser. Paradoxalement il s’agit d’un causse où rien ne pousse.
  • Crest / Crête, Sommet : A Baixas ( Creis ), Espira de L’Agly. En catalan Lloma.
  • Cros / Creux, Petit vallon : A Joch.  Cròs sur le dico. Synonyme de Conc.
  • Crounilles / Croisure, Croisée d’ogives : A Argelès. P. de Crosilha. A défaut de corruption p. de Crotz.
  •  Croux /  Croix : A Casteil, Ria. P. de Crotz. Pluriel Croses à Rodès. En catalan Creu.
  • Dardène / Monnaie de 6 deniers : A Los Masos. P. de Dardena. Probable déclinaison de D’Ardène, Ardre, Ardennes figurant sur plusieurs cadastres. Voir plus bas à Ardennes.
  • Darnouse / Tranche : A Campône. P. de Darna, Darnos. En catalan Llesca, Tall.
  • Descargue / Décharge de minerai : A Corsavy, Py, Valmanya. P. de Descarga. En catalan Descàrrega, Abocador.
  • Diagre / Diacre, Aide berger : A Jujols – Olette, Oreilla : Si corruption de Diague.
  •  Dourmidou / Dortoir : A Caudiès de C., Nohèdes. P. de Dormidor. En catalan Dormitori.
  • Los Escasassaîres : Forme phonétique. On en trouve à Cases de Pène F, comme des Toulouseais à Toulouse. De Las Casasses nom précédent de Cases de Pène.
  • L’Egassièr / Celui qui s’occupe des chevaux.   A Tarerach F. 
  • Les Eges / Les Juments : A Tautavel. Corruption de ègas / juments servant au dépiquage. Euga et Egua en catalan.
  • Eil et Eill en suffixes : A Calmeilles, Camporeills, Lasseille, Torreilles. Ce sont des formes évolutives de Elh, Eyl, Eilh, El, èl = Petit. On les retrouve à Montélimar dès le XIII è. ou dans le patronyme Monteil.
  • Las Embriagues / Gamme de plantes herbacées de montagne : A Nyer. Autre sens mais commun aux deux parlers : Les Ivrognes, Ivres.
  • Enclos / L’Enclos. A Espira de l’Agly F. La subsistance d’un nom français autour du clocher d’un village catalan a de quoi intriguer, assez pour envisager qu’il supplante sa traduction languedocienne Enclaus ?  15 hectares ayant appartenu à l’évêché et clos par un mur de 3/+  m/h, les moutons ne risquaient pas de s’échapper. En Corbières attenantes ce toponyme peut aussi bien révéler une vigne seigneuriale close.  Accommodé de sauce catalane on aurait eu Clos, Munyidor si pastoral mais ce toponyme n’a pas été frelaté. Oh !  Pardon  » Corrigé  » en catalan.
  • Encouroune / Enguirlander, Couronner : A Montbolo. Du verbe Encoronar. En catalan Engarlandar, Coronar.
  • Escarbat / Escarbot*, Coléoptère, Scarabée : A Gincla (Carabatets ), Railleu. Inversion de Escrabat. Synonyme Escaravat. * Espèce de coléoptère.
  • Escarra / Racler, Ratisser : A L’Albère, Amélie, Les Cluses, Py. Du verbe Escarrar. En catalan Raspar, Rastellar.
  • L’ Escloupié / Le Sabotier : A Opoul. Correctement Esclopièr, en catalan Esclopaire.
  • Escausseils /  Déchausser une culture,Emotter : A Urbanya. Déclinaison  de Escaucelar. En catalan Déchausser = Descalçar, Emotter = Esterrossar.
  • Roque esclafade / Rocher écrasé : A Amélie. Plus heureusement Roque esclafada. En catalan on aurait eu Penyal ou Roca esclafat.
  • Escoupette / Escopette : A Olette. P. de Escopeta. En catalan Trabuc, à ne pas confondre avec l’homonyme languedocien.
  • Escousseils / Les Petits Dépiquages. A Espira de l’Agly F. Phonétique de Escó –  Escossa / Dépiquer, Battre le blé. Eil, Eille / Petit, Petite. Les équivalents catalans sont Batre et Trillar.  » Corrigé  » en Escocells, son sens nous échappe, pas vu dans le dico.
  • Escoute quand Plau / Ecoute quand il pleut : A Corbère ( E. si plou ), Millas, Olette. Parlé de Escota quand Plóu. Version catalane Escoltar quand Plou.
  • Esparron / Épart, Échelon, Traverse, Palonnier… Esparró accommodé à la catalane mais lui aussi pas vu dans ce dico. A Canet en Roussillon Esparrou phonétiquement.
  •  Espira de l’Agly :  1) – Selon le dictionnaire de l’IEO Espira = Respirer, suinter, prendre l’air par une fissure et couler, sinon un fausset de tonneau.  2) – Cependant on ne saurait ignorer l’immanquable rattachement aux vétérans de César ou aux gallo – romains sur la base d’un hypothétique suffixe en anum, anus…  mais attesté dans un intervalle supérieur à 1000 ans.  Signification des suffixes anes, anum, anus, sur la chronologie à la date 285.   3) – H. Guiter y voit une racine remontant au substrat bascophone, Espirà =  Azperri   » Le pays sous la roche « .  4) – Dernière possibilité à faire remarquer aux historiens du cru, Espira paraît en adéquation avec le régime des eaux souterraines de l’endroit, résurgences à voir absolument lors des pluies intenses. Le celtique Es = eau ( Espousouille – Fontrabiouse, Escouloubre, Escaldes, Rennes et Reynès, Caudiès  …. ). Mais chacun sait que les analyses étymologiques sont aussi nombreuses que leurs auteurs. Ces vocables ayant évolué avec l’instruction, les millénaires et l’amalgame dont la frontière est le fil rouge.
  • Espitals / Hôpitaux : A St Jean Pla de Corts.  C’est plutôt bizarre, qui plus est au pluriel ?
  • Espluga /  Déplumer, Plumer:  A Llo, variante de Esplumassar.

  • L’Esquerròt / Le Gaucher : A Pollestres. La version catalane est l’Esquerrà. Cadastré et cartographié L’Escarròt jusqu’à la décennie 1990, ce qui suggère une mauvaise transcription de Escarròs / Gauche, de travers, mal tourné.

  • Esquine d’Ase / Echine d’Ane : A Estoher, Fontpédrouse, Réal. Ase se prononce Aze, il est en usage des deux cotés avec le sens d’âne, en Languedoc c’est tout autant l’airelle. Le déterminé qualifie une crête de montagne. Les catalans ont Esquena / échine au sens strict.
  • Estagel : F. Comment ne pas être troublé par un rapprochement certes aventureux, avec Estage = Demeure ou Estatge = Localité en languedocien.
  • Estagomat : A Espira de l’Agly F. Manifestement une simplification de Estanh goma. Le NH  se dit NY  à NGE en langue d’oc. En catalan on aurait eu Estany goma, traduisible en Étang boueux, collant. Goma est commun aux deux parlers, des dérivés occitans prennent un T final. Cuvette et emplacement d’une villa gallo – romaine drainée par un tunnel logiquement contemporain débouchant sur le Rec de Les Caves. Voir à ce mot.
  • Els Estagnols : Occurrences et déclinaisons ubiquistes. P. de Estan pour Les Petits étangs. La confusion avec le catalan Estany est balayée par  la présence du suffixe hòls. Cette variante de étang et Estanyol qui inondent les cartes, ne sont concevables qu’à l’oreille, elles sont absentes du dico Sang et or, y figurent seulement : Estany pour étang artificiel, son sens premier est Étain. Albuféra pour étang salé, marécage. Llacuna pour étang naturel, lagune.
  • Estivada vièlha / Le vieux chemin d’estive : L’antique itinéraire de transhumance aux accès par Paziols et Salses,  Espira, Calce. Cols de la Bataille F, del Tribes, d’Aussières, de Jau, du Garabeil…
  • L’ Estorredor / / Ressuyer, Sécher, Vider. : A Porta. Dérive de Estorrar. 
  • Estrade / Route pavée : A Angoustrine, Fuilla ( Las Estrades ), Joch, Montner. Parlé de Estrada – Strada. Le sens Estrade est commun.
  • Les Estrilles : A Eus, Vernet les Bains, Taurinya ( Astrillas ). De Estrilhar / S’étriller, Se Battre, Rosser. Les catalans ont Estrijolar /  Étriller un cheval.
  • Eus / Yeuse – Quercus ilex :  A Argelès, Eus. Contraction de Euse une des déclinaisons du chêne vert. Des variantes de Alzina synonymes catalanes auraient existé.  Le rapprochement avec le Lézard est une  » Enganyifa  » / Pipeau = Niaiserie en catalan pour ceux qui n’auraient pas compris. Le seul terme en ce sens susceptible de coller pourrait être Lausèrt / Lézard vert ocellé mais en Langue d’Oc, en supposant un glissement synthétisé en Lausèrt – Ausina – Alzina – Eus ? Lézard en catalan se dit Llangardaix ( Ocellé ), Sargantana, Centella, il est difficile d’y voir des cheminements toponymiques menant à Eus.   Plus beau village de France sur la frontière avec  l’Occitanie historique, ancien domaine de l’abbaye de Lagrasse dans l’Aude.
  • Fage / Hêtraie : A Estoher, Font – Romeu. Une des déclinaisons de Faja, Fajàs, Fag, Fagas, Fau = Hêtre – Fagus sylvatica. En catalan Faig, Fageda, Fajosa.
  • Faiches / Terrasses de culture : A Castelnou, Font – Romeu, Peyrestortes, Salses. Corruption de Faissas, en catalan Feixas.
  • Le Fangassou : A Montesquieu, St Laurent de Cerdans, Opoul .  De Fangassós, en catalan Fangós. Boueux, Bourbeux dans chaque parler.
  • Farratjal = Le Ferratjal : A Rivesaltes, Montesquieu, Opoul, Villeneuve – de – la – Raho. Pré généralement attenant à l’habitat ou sis dans la ceinture horticole des villages. Souvent clos et de la meilleure herbe de la localité, voué au complément hivernal des ovins sinon du mulet. Cette déclinaison de Farratge = Fourrage est absente des dictionnaires catalans. La Farratge   » Férratcho  » est commune aux deux langues.
  •  Fèda /  Brebis : A Valmanya. Ovella si bêlement à la catalane.
  • Els Fenars : A Latour de Carol, Villefranche. Le préfixe Fen / Foin. Fenc en catalan.
  • Ferles / Férules – Férula communis : A Opoul. Altération du languedocien Ferula. En catalan Canyaferia, Fenollassa.
  • Ferradou / Ferrade : A Conat, Prats Balaguer. Se dit Marcatge en catalan.
  • Ferrère : A, Estoher, Mosset, Ria. Nom occurrent de torrents en terrain ferreux. En catalan Ferròs.
  • Lo Ferriol /  Seau de métal pour puiser l’eau * : A Calmeilles, Espira de l’Agly, Valcebollère.  Ferriòl en graphie correcte. * Autres sens à envisager.
  • Foirail plus rarement Foiral : Ce mot occitan passé dans le Larousse est d’usage commun en Catalogne Nord, plus que leur équivalent Firal. Ille – sur – Têt F, Prades F, Prats – de – Mollo ont le leur. Il désigne la place du marché au sens de foire agricole, aux bestiaux.
  • Fraus / Gorges, Défilés : A Olette. + 3 homonymes et déclinaisons induites.
  • Fraxinède et Fraxinouse / Peuplements de frênes . A Ayguatebia, Jujols, Prats de Mollo. Du latin Fraxinus puis Fraisse – Fraysse en languedocien et Freixe en catalan.
  • Lo Frigola, Lo Frigoulé / Le Thym : A Espira de l’Agly, Palau del Vidre, Prats de Mollo, Vingrau .  » Corrigé « , selon la terminologie de J. Becat   en  Farigolar, pardon mais ce frelaté au parfum catalan Fait Rigoler. Lo et son pluriel Los purement occitan, si devant un nom, serait selon des linguistes antérieur à la différenciation des parlers catalan et languedocien. ça a de quoi surprendre et les adorateurs de  » Enric  » Guiter vont en être malades.
  • Gantes : A Corbère, Escaro, Vivès.  De Ganta l’oie sauvage. En catalan Oca.
  • Gàrdia et Gardiolà : A Baixas, Corsavy, Osséja, Rodés F, Rivesaltes… Vedette, Guet antérieur à l’an 1000. Guàrdia en catalan.
  • La Garrabe / Baie de l’églantier / Garrabièr à Serdinya, Garrabère à Dorres, Escaro, Garrabeille à Nahuja. Attesté en 982 à Sournia, c’est à dire préalablement à la prétendue occitanisation du Fenouillèdes à partir du XIII è. selon le seul, et – très décrié, Henri Guiter. Affirmée et clamée en concert par les nouvelles générations de ses  compatriotes, mais y a t’il un linguiste dans l’orchestre ….   En catalan Gavarrera. 
  • Garroilla / Chêne à Kermès : A Baillestavy, Caixas, Opoul, Glorianes ( Garouille ). La forme correcte est Garrolha, en catalan Reboll.
  •  Gascous / Gascons: A Banyuls sur Mer, Cases de Pène F, Tautavel F, Tresserre, Villefranche, Bugarach, occurrences corbièrenques  à volonté. Des bandits qui écumèrent au pied des Pyrénées. Une expression a passé l’épreuve du temps, Comptes dé Gascous = comptes de Gascons, soit une arnaque, escroquerie, abus de pouvoir, fanfaronnade. Gascòs en catalan.
  • Gassot / Mare : Au Barcarés. P. de Gassót. En catalan Bassal.
  • Gaudole / Pot très évasé, Jatte : A Banyuls dels A.   P. de Gaudèla.
  • Els Gaus / Peine, Douleur, Souci : A Amélie.
  • Gazarde : A Prats de Mollo. Corruption de Gasarde / Récompense, Loyer ( Troupeaux ), Salaire. Homonymes en termes de Labour, Bail à mi – fruits.
  • Gazeill / Gué, Soc : A Prunet, Trevillach. P. de Gaselh. En catalan respectivement Gual, Rella. Patronymes Gasel, Gual.
  • Genièbre / Genièvre – Genevrier : A Caixas, Glorianes, Tarerach. Genibre en écriture normalisée. En catalan Ginebre. Indistinctement le Juniperus oxycedrus dit cade et le Juniperus communis.
  • Roc de la Gèrsera ; A Mosset F. Corruption de Gersièra / Peuplement de framboisiers.
  • Gispetera : A Latour de Carol, Nohèdes. Déclinaison de Gispet / Graminée de montagne, sinon surface couverte de Gispet. En catalan Gespa.
  • Gibrassa / Givre. A Toulouse. En catalan Gebre.
  • Glèisia / Eglise : A Bourg – Madame ( Gleysi ), Caudiès de Conflent ( Glési ), Estavar ( Gleize ). En catalan Església. Eventuel patronyme Gleize.
  • Gorg / Gouffre, abîme d’eau, mare en spéléologie.  A Nohèdes F, Mt Canigò, Sansa.  Commun dans l’aire occitane sans compter ses déclinaisons, en des contrées pures de toute influence catalane.
  • Les Gorgues, les Gorguettes : A Calmeilles, Finestret, Pézilla la Rivière F, Thuir… Gourgue en langage oral, est issue de Gorga et s’applique à un bassin généralement sis dans le jardin potager. Alimenté soit par le réseau d’irrigation d’un ruisseau ou d’un canal, soit en récupération des eaux pluviales d’une toiture, quelque fois du ruissellement d’un rocher ou attenant à une source. La gourgue permettait selon sa situation de s’affranchir du tour d’arrosage qui pouvait être nocturne.
  • Gormands / Truands, Vagabonds, Bèlîtres : A Llupia. Altération de Gorimands.
  • Goudanes / Fainéant, Paresse, Vaurien. Femme de mauvaise vie. Brebis pour la boucherie : A La Bastide. De Gòda + Anes = l’endroit. En catalan Fainéant, Vaurien = Gandul.
  • Goujat / Jeune homme : A Montalba.  P. de Gojat.
  • Goutine / Grand fossé : A Molitg, Oms. P. de Gotina. En catalan Fossat, Rasa.
  • Gramenace / Chiendent – Cynodon dactylon : A Bompas, Espira de l’A.   P. de Gramenàs, un dérivé de Gram, Agram. Ces deux derniers sont en usage commun.
  • Grapaud / Crapaud : A Montalba.
  • Camp Gras : A Cases de Pène IGN.  Champ gras, fertile, fécond. Camp est en usage dans chaque parler. Camp d’en Gras sur le cadastre où les toponymes Français et languedociens abondent. 
  • Lou Gratella / La Gale : A Opoul. Gratèla en écriture corrigée.
  • Las Graules / Les Frelons : A Marquixanes. A ne pas confondre avec Graula / Corbeau Freux en catalan. Risque patronymique.
  • Greffouill et Grifoul / Houx – Ilex aquifolium : A Prats de Mollo. Corruptions de Grefuèlh et Grifol. Les catalans l’écrivent Grevol. 
  • Lo Jalat / Le Gelé : A Mantet. Variante du plus commun Gèlat. En catalan Gelat sans l’accent.
  • La Joncayriole / La Joncheraie : A Fourques. Corruption de Joncairòla, en catalan Joncar.
  • Journal  / Journée de labeur : A Ayguetébia, Conat, Montbolo. Déclinaison de Jorn / Jour. En catalan Dia.
  • Ladres / Lépreux, Avare : A Brouilla. En catalan Lépreux = Lepròs.
  • Llambines / Lambines : A Saleilles – Villeneuve.  Nos recherches de  Lambines, Llambines dans les dicos catalans demeurent vaines. Exemple de catalanisation fautive par doublement du L, l’absence ci – dessus permet de s’assurer de l’effectivité de cette dérive mais validée sur le lien. Synonyme à Longaynes ci – après.
  • Lamboulade : A Casteil, Los Masos. Deux possibilités, agglutination de Ambola / Fiole, Ampoule. Plus logiquement de Embolhar / Embrouiller, Enchevêtrer. En catalan Embrollar et Encabestrar.
  • Lantournadou : A Mosset. Agglutination de L’Entornar / Rendre, Rapporter, Revenir. A voir, une résurgence doublée d’une grotte célèbre, le tout dans un massif granitique !
  • Lapeillador / du verbe Apelar / Appeler, Héler : A Calmeilles. Agglutination de L’Apelador / Aiguillon de bouvier. En catalan Appeler = Cridar.
  • Caune de Laragou / Grotte de l’. :  P.  Cauna de l’Aragou  La caverne de l’homme de Tautavel F. laquelle n’excède pas 50 m dans sa plus grande longueur : En Catalan on aurait eu Cova de L’Arago.  Caune est la francisation du languedocien Cauna.  Arago  Comme François est un patronyme de Tautavel*, plus anciennement du Fenouillèdes. Le sens Aragonais n’est pas à exclure, ils ont saigné et occupé Tautavel durablement. Précédemment caverne de l’Argo ou Argou à rapprocher du voisin Plateau de l’Araga devenu Arague, un hydronyme pyrénéen qui nous renverrait antérieurement au III è. siècle avant JC. donc l’ancien nom de la rivière Vernodubrum / Le Verdouble. * En 1720 Pierre Antoine Arago émigra en Catalogne à Estagel    …  La Caune à Conat, Opoul F., Mosset F.
  • Larque / Le Dolmen : A Font – Romeu, Millas, Serrabonne, St Jean Pla de Corts, Salses. Agglutination de L’Arca – L’Arquet. Autres sens de Coffre, Arcade. En catalan Dolmen, Naveta.
  • Lassade / Fatiguée, Lassée : A Escaro, Olette, Sahorre, Souanyas. Dérive de Las, Lassa synonyme de Cansa(da). En catalan le seul Cansa(da).
  • Longaynes / Lambins : A St Jean PC.  P. de Longaine(na).
  • Loubatière / Tanière des loups, Lieu hanté par les loups : A Passa, Vingrau. Francisation du provençal Loubatiero,  Lobatièra sur l’Alibert.  Remplacé en catalan, sur la carte IGN, par un  Llobatera que nous n’avons pas vu dans les dictionnaires.
  • Loube / Louve : A Llauro.  P. de Loba qui se double du sens de Femme hargneuse et désagréable.
  • Loumenat / Le colosse : A Campône, Molitg.  Déclinaison et agglutination de L’.  òme / Homme, Mari, Epoux avec Oménas /  » Costaud « , femme dure à la tâche ( Admiratif ). Sans formellement écarter une agglutination de Lo Manat = Ce qui tient dans la main, Man en languedocien, Mà en catalan.
  • La Madraguera : A Le Boulou, Torreilles. Déclinaison de Madraga / Madrague en Languedoc comme en Provence, type de filet pour la pêche.
  • Pic de Madres 2469 m, borne les départements 09, 11, 66 sur la frontière de 1258 et le Fenouillèdes avec le  » Pays Catalan « . En languedocien du Fenouillèdes Madres se dit du végétal au démarrage de la végétation ou à la reprise après plantation, prenons l’exemple d’un plant de tomate planté trop tôt : – Aqueste tomata madre pas / – Cette tomate n’est pas poussante. Désolé pour les si nombreux obnubilés de Mr  » Lluis Bassèda  » , Madres au sens de Mère n’est pas catalan mais castillan. Hormis Mare = Mère le dico catalan est dépourvu de mots en rapport. Celui de l’IEO propose Madre =  Bois madré. Madres pourrait résulter d’une corruption ou du pluriel de Madré, ses définitions du Larousse.
  • La Maine / Le Hameau : A Montner. En catalan Llogaret, Poble.
  • Mallèse : Hallier – Broussailles * : A Arboussols. En présumant issu de Malesa. * Divers sens à envisager.
  • Mandraste /: A Taulis. Deux possibilités, en déclinaison de Mandrassa = Mendiante, ou en variante du suivant.
  • Mandre / Renarde : A Estagel, Prats de M., Tautavel, Vivès. Parlé de Mandra, aussi le sens de Serpent. En catalan renarde = Guineu, serpent = Serp.
  • Mansa / Faible : A Montalba.   P. de Manse. Sinon habitation selon les standards du haut Moyen – âge, Manse en français.
  • Marcevol  / Marcivol, l’Hellébore fétide – Helleborus foetida : A nouveau deux toponymistes descendus de Cracovie et de Paris  … commune,  >  Refrain à Arboussols.  Marxivol en catalan mais le dico languedocien du Fenouillèdes mitoyen de ce prieuré propose +/- 40 préfixes en Marc, Marcivol est le plus approché. Considérant que nous sommes sur un plateau, c’est peut – être en référence aux giboulées de mars dites aussi bien Marcejadas  que Marcescadas . Du côté de Castres et de Foix Marcivol désigne l’Euphorbe réveille- matin – Euphorbia hélioscopia.
  •  Margue / Manche d’outil : A Finestret, Opoul, Osseja. A défaut de pouvoir se rendre sur place, peut – être à rapprocher de Marga / Frontière, Limite.
  • Mascarat / Mâchurer, Barbouiller : A Amèlie. En catalan Emmascarar, Empastifar.
  • Ménié / Mine, Minier : A Montalba.  Ancienne mine de barytine.  P. de  Menièr.
  • Molin, Molinas à Cabestany, Molines à Fontpédrouse… Les P. en Moulines à Mont – Louis, Riuferrer, Llech… Ce n’est pas tout, entre cela, le N final muet, les francisations en Moulin et le catalan Moli ( = P. languedocienne ), il est évident que la part occitane est plus large qu’il n’y paraît. Risque patronymique particulièrement en Conflent.
  • Lo Mona / La Chatte : A Fourques, Llauro, Rivesaltes, Valmanya. Autre sens, ensemble de moulins. Ceux en catalan sont improbables ici : La Guenon, La Cuite, gâteau pascal englobant des œufs durs et selon la tradition destiné aux enfants. Dans chaque cas l’accent grave sur le A est incorrect.
  • Monasti / Monastère : A Boule d’Amont, Tresserre. Déclinaison de Monastièr ou de Monastic / Monastique. En catalan Monestic.
  •  Monge /  Moine :  A Saint Cyprien. En catalan Monje, religieuse = Monja.
  • Mongettes / Haricots blancs. A St Laurent de Cerdans. Mongeta corrigé.
  • La Montada / Montée du relief. A Calce, St Laurent de Cerdans. En catalan Pujada.
  • Montagut / Montaigu : A Oms. Mont en déclinaison de Montanha = Montagne. En catalan Muntanya. Agut est commun.
  • Montesquieu des Albères et bien avant Montesquieu – Lauragais du patronyme d’une grande famille seigneuriale solidement installée en Fenouillèdes dès 1367 à Coustaussa puis Sournia, Latour, Caladroi, Caramany , Trilla en s’en tenant aux principales possessions.
  • Mostre / Monstre, Scélérat : A Salses. En catalan Monstre. Sinon un consensus avec le verbe Mostrar / Montrer.
  •  Mounines / Femmes laides, acariâtres : A Bouleternère.  Parlé de Monina.
  • Moussille / Labourer le sol avec le groin. A Llauro.  Dérivé P.  de Mosilhar.
  • Los Moussols : A Pezilla. F. P. de Mossòls du blé sans barbe.
  •  Moutou :  A Montner F., Mosset F., Railleu, Rivesaltes IGN, Vingrau F. P. du languedocien Moton  / Mouton. Mas de Rivesaltes réemballé à la catalane en devenant Moltó, sans que ce soit le sens premier.
  • La Muga  / Cistes : A Coustouges, Lamanère, Serralongue où cette rivière est cadastrée Mougue. Muga variante de Moge noms génériques des cistes. En catalan Estepa.
  • Murtre / Meurtre, Myrte commun – Myrtus communis : A Baho, Opoul ( Mourtre ), Salses. En catalan Meurtre = Homicidi, Myrte = Murta. Le Myrte c’est du basique mais dans les Corbières les sols sont alcalins.
  • Roc dels Naucs / des Auges : A Montesquieu, Nohèdes F.
  • Puig Naut / Colline Haute : A Amélie, Saint Marsal. Si Puig est catalan, Naut est languedocien.
  • Four Nauou / Four Haut : A Calce. Nauou est la corruption de Naut, four à chaux adossé au point culminant.
  • Nogaréda / Noiseraie : A Céret, Montferrer, Prats de Mollo… Souvent remplacés par leur traduction catalane qui est Noguereda par exemple à Montesquieu des Albères où Nogarès est devenu Noguerers, elle vaut aussi pour une plantation de noyers..
  • Nòus ou Nau Uèlhs /  Neuf Œils. Non loin des célèbres résurgences de Salses F, Uèlh est fréquent autour de Narbonne et s’applique à des sources immergées au gros débit. Les P. françaises et languedociennes sont ressemblantes, après ajout de sauce catalane, il apparaît Nòu Ulls sur les dernières éditions de l’IGN.
  • Olette anciennement Oleta / Petite marmite : Comme la cassole au cassoulet, c’est le récipient de l’Olada, potée languedocienne à base de choux. Accommodée avec les restes catalans elle devient  l’Ollada. Oleta diminutif de Ola / Marmite avec le sens de Marmite du diable, ces concavités dans la roche, à allure de chaudron, habituelles dans les torrents et issues de l’érosion par brassage des galets en un point fixe.
  • L’ Oliu /  L’Olivier. A Banyuls dels Aspres, Millas F.  L’équivalent catalan est Olivera.
  • Oulibède / Oliveraie : A Banyuls dels Aspres, Caixas, Fourques, Laroque. Corruption de Oliveda, lequel est en usage chez les catalans mais Oliverar y prévaut.
  • Ort ou Orta / Jardin potager avec un ò.  A Caixas, St Estève, Cases de Pène,  Corneilla la Rivière, possible amalgame avec l’équivalent catalan Hort.
  • Ourmiells / Jeunes Ormes : A Bages. P. de Ormèls. En catalan Oms.
  • La Paillargue / La meule de foin. A Matemale, Maureillas, Prats de Mollo. Francisation de Palharga, Paller si produit à la catalane.
  • Paillère / Synonyme de Paillargue, Crochet de transport de la paille à dos de mulet : A Les Cluses – Le Perthus, Montbolo.  P. de Palhièra. En catalan Palla, Paller.
  • Pairola / Grand chaudron : A Montalba. P. de Pairòla.  En catalan Perol.
  • Païrouneill : A Angoustrine.  P. de Pairòl ou Pairòu, …  Sinon Paire / Père, en catalan Pare. Le suffixe est un diminutif.
  • Palet de Roland : A Corsavy. Palet devant Roland ( Roncevaux ) désigne un menhir.
  • Panades / Vol, Larcin : A Claira – St Hippolyte, Escaro. Dérivé de Panar / Voler. En catalan Robar. Mais la  » Correction  » de J. Becat a pour résultat Les Espenades !  Espenar = Effort violent, Hernie.  Son interprétation est différente à Claira, là aussi.
  • Paradet / Belvédère : A Valmanya. Déclinaison de Paradar / Parader.
  • Pargouneille / Parc à brebis : A Mantet, Nyer. Déclinaison diminutive de Pargue. En catalan Parc Munyidor..
  • Parroquet / Perroquet : A Boule d’Amont. Se dit Lloro en catalan.
  • La Passèra Crémada : A Vernet les Bains, Toulouse. Passèra ou Passèrat / Moineau femelle. Crémada / Brûlée est mixte. En catalan le bouvreuil se dit Passerell et le moineau le Pardal.
  • Pauca Garbe / Petite production de gerbes : A Castelnou. Altération de Pauc a Garbas, en catalan Poc Garbes.
  • Paychourigué : A Montner.  Un compromis Languedoc – France.  P. de Paisseron / Petit barrage destiné à tourner l’eau d’irrigation du jardin potager, diminutif de Paissera. Le sens du suffixe Rigué coule de source. En catalan Resclosa.
  • Pic de Pèiraforca / Pic de Pierre fourchue : En catalan on aurait eu Pedra Bifurcada.
  • Périllós : F. Village  » Catalan « adossé aux Corbières maritimes. Issu du languedocien Périlhós / Terrain caillouteux, au point de mériter le détour pour l’aspect lunaire. De fait avancer le sens catalan de Dangereux, Périlleux serait ridicule s’agissant d’un milieu pareil. Périllós et Périlhós se prononcent Périllou(s). Berceau de la prestigieuse famille De Perellos / Perilhou active au Moyen Age de part et d’autre de la frontière, jusques en Irlande. Voir la chronologie en 1396.
  • Peyredréte et Peyralade : A Vingrau F., Mosset F.  Agglutination et corruption  manifeste de Pèira Dreta, subitement devenue Pedra Dreta… Pierre levée ou Pèira Levada, généralement un menhir. Synonymes Pèiralada, Pèirafita à Mosset F, Peyrefite à Banyuls sur Mer… En catalan Pedra Dreta. 
  • Peyrou / Terrain pierreux : A Baixas, Camélas, Canaveilles, Castelnou.  Issus des P. de Pèira = Pierre, Peiron, Pierós. En catalan Pedra et ses déclinaisons. Variantes Payré(rou) occurrentes mais pas sur les dictionnaires où elles sont introuvables, à l’oreille elle est le copier – coller du languedocien Paire = Père avec ou sans croix latine, Chef, Régisseur. Patronyme Peyre et assortis à la forme occitane avec leurs corruptions. 
  • La Picassa / la Hache / A Bouleternère, Canet, Palau de Cerdagne, Pia. En catalan Destral.
  • Pézouls / Poux. Font dels Pézouls à St Laurent de Cerdans. Pezolhs en graphie correcte. En catalan Poux = Poll.
  • La Pinouse / La Pinède : A Corsavy, Coustouges, Fuilla, Mantet, Valmanya… P. de Pinosa, en catalan Pinéda.
  • Planèze / Petite Plaine : A Amélie, Sahorre. Vient de Planesa.
  • Le Planiol : A Cases F., Elne, Eus F., quartier en ville basse ancienne. Planiol est P. de Planhòl, au sens de Plaine. Le ressemblant Plànol catalan désigne un Plan.
  • Pleta / Parc à moutons : A les Escaldes, Porta.
  • Les Polverines : A Porté. Grésil, Frimas, Pulvérin ( Poudre à canon ). En catalan Polvora / Poudre.
  • Pomarède / Pommeraie. A St Laurent de Cerdans, Le Tech. Vient de Pomareda. En catalan Pomerar, Pomerada. 
  • Pontets / Petits Ponts : A Ille, Vinça, Vivès ( Pounteils ). En catalan Pontarrós.
  • Poutringues / Drogue, Médecine, Médicament, Mauvais breuvage, Frelater, Bousiller, etc. : A Montbolo. Corruption de Potinga(r).
  • Presons / Prisons : A Casteil. Prisons est à la fois la traduction et le synonyme. En catalan Presó .
  • Pujals / Montées. A Ayguatébia, Calmeilles, Catllar, Osséja. En catalan Pujadas.
  • Pouchinel / Ouvrage mal fait, Bousiller : A Ille. Déclinaison de Pochina.
  • Le Pouget / Monticule.  A Nahuja ( Pougemont ), Ponteilla, Trouillas. P. de Puget.  Absence de mot catalan approprié. Surprise, ce synonyme de Puèg est l’un des toponymes minoritaires à être devenus purement languedociens au cours des années 1990, c’est à dire à contre courant du maquillage du même élan. Explication ?
  • Els Quers / Les Rochers : A Eyne, Marquixanes, Osseja.
  • Rabassa / Espèce de brebis à laine longue. Truffe : A Glorianes, Marquixanes, Mosset F., Salses F. Patronymique.
  •  Ramounet / Métayer : A Casteil, Fuilla, Rivesaltes. P. de Ramonet.
  • Ratchil / Ravin : A Montbolo. Plus exactement Rach(t), de Raja = Jaillir, Gicler. Sans ignorer un éventuel apport catalan comme Rachac = Fissure tel qu’à Montner entre autres lieux.
  • Rate Panade / Chauve – souris : A Valmanya. P. de Ratapanada. En catalan Ratapinyada.
  • Réal / Cours d’eau : Village du Capcir. Réal coule dans toute l’Occitanie. Autre sens à Força Réal.    Variante Rial.
  • Rèc  / Ruisseau, Ravin, Torrent : Rec à Les Cluses, Estagel F., Montalba F., Rodès F. Sur les dictionnaires  de catalan Rec sans l’accent, ne désigne qu’une rigole d’arrosage, en pratique ces situations ne sont pas en adéquation.
  • Roc Redoun / Rond, Circulaire, Dodu : A Cases de Pène,  Marquixanes, Py. Phonétique de Redond.
  • Regateills / Sentinelle, Ronde, Défiance, Crainte. Visite de gens de guerre : A Font – Romeu. Regat + corruption catalanisante du suffixe diminutif Els en Eils.
  • Régina / Reine : A Argelès, Prats de M., Salses F.
  • Resquitte / Rejaillir, Eclabousser : A Salses. Issu du verbe Resquitar. En catalan Resquill le plus ressemblant.
  • Lo Ressec / Très sec : A Mantet. Du verbe Ressecar / Ressécher, Se dessécher. En catalan Agostejat, Assecar.
  • Retroussats / Retroussés : A Salses. Du verbe Retrossar. En catalan Arromangats.
  • Rial / Torrent, Ruisseau : Ubiquiste. Existe en catalan, mais il serait aussi en Provence.
  • Riat / Rais de roue : A Font – Romeu.  Corruption de Rial à soupçonner ?
  • La Ribe del Bac ou del Bach / L’Escarpement de l’Ubac.  Egalement Riba del …  En catalan Riba est cantonné au bord de l’eau avec le sens de Rive.
  • Romeu / Pèlerin : Mas Romeu à St Estève. Ce type d’habitat révèle une occupation très ancienne et il est proche d’ un monastère immémorial ( + Emplacement Gendarmerie ? ), mais Romeu est catalan, n’en déplaise à JB ce toponyme ne saurait être en adéquation avec l’histoire du Roussillon car en ce temps là l’archevêque de Narbonne et les abbayes audoises étaient  » les rois  » du département et les catalans n’existaient pas ni par le nom, ni par la langue. Romeu ne peut que se superposer à l’ancestral Romieu, Romiu.
  • La Roquette- Rouquette :  Ubiquiste,  A Salses F. ou l’une des incohérentes exceptions par rapport à la trame de cet article évoquée dès l’introduction, Roqueta traduction  occitane d’un toponyme français. Comme pour Fenolheda on s’en tiendra à émettre à minima que cela ne paraît pas sérieux avec tous les respects qui s’imposent, quelle en est l’explication ? Ce toponyme ne peut faire référence à une espèce d’Algérie le Diplotaxis érucoîdes / Fausse Roquette, pour deux critères, espèce invasive partout présente et d’introduction obligatoirement récente. Cette salade se dit Ruca en catalan. Sinon cet appellatif est commun à des altitudes où seuls les rochers semblent prospérer, cependant hormis le préfixe Roca, les dictionnaires catalans sont épierrés en la matière.
  • La Roste / La Raclée : A Mantet. P. de Rosta. En catalan Pallissa, Allisada.
  • Rouan – Rouaout / Taureau de 2 à 5 ans : A La Bastide, Railleu. P. de Roant, Roard.
  • La  Roufaque /  La Bourrasque. A Prades F. Rufaque variante de Rufeca. En catalan Borrascas, Rufagadas.
  • Ruscle / Faim canine : A Les Cluses. Cela étant quelque peu surprenant pour un toponyme, imaginons une corruption de Ruscar = Ecorcer, Tanner.
  • Lo Sabartés : A Trouillas. Celui qui habite à Sabart( 09 ), pays de Sabart.
  • Col de la Sabine : A Opoul. Le Juniperus phoenicea dit Sabina en langue d’Oc, en catalan Savina.
  • Sagne :  A Corbère, Le Soler, Salses F. Prairie aquatique de phragmites servant à la fabrication de paillassons et matériau de construction de l’habitat des pêcheurs.  Accommodé à la sauce catalane en étant devenu Sanya sur les dernières cartes de l’IGN mais cet arrangement est invisible sur les dictionnaires de cette malheureuse peuplade* Sang et or ! Sanya est la P.  » Catalanisée  » du languedocien Sanha lequel francisé a donné Sagne. Oralement le Phragmites communis devient Sanills ou Senills, tout autant absents des susdits dicos puisqu’il s’agit de la P. de l’occitan Senilh. Le Phragmites en catalan = Canyis.

* A l’Attention des lecteurs étrangers aux départements 09, 11, 66 c’est à dire non initiés :  Malheureuse peuplade en tant que citation de l’une des relativement nombreuses personnalités qui ont épinglé les attitudes choquantes des catalans du nord. 

  • Salissos / Saule blanc – Salix alba : A Canet. P. de Salissa. En catalan Vim(era).
  • Salvetat / Sauveté : A Boule d’Amont, Bouleternère, Casefabre, Opoul. Déclinaison de Salve. Dans les deux parlers des déclinaisons de Salva, Salvador.
  • Sarraillère / Serrurier : A Castelnou, Corsavy ( Sarrallé ). Du languedocien Sarralhièr, en catalan Serraller(lleria).
  •  Sarrasis / Les Sarrasins : A Canaveilles ( Sarrasis ). Sarrai(ïna) en catalan.
  • Sarrat et Serrat / Colline isolée et coteau.  Ubiquistes. Déclinaisons de Sèrra francisé en Serre.  Homonyme Sarrat / Avare, Cachette, Retrait de blé en déclinaison du verbe Sarrar = Serrer, Cacher, Mettre à couvert, etc. Dans le vocabulaire catalan, en sens second Serrat = Montagne allongée de basse altitude.
  •  Saurine / Tramail : A Villelongue de la Salanque. Le tramail est un filet de pêche. P. de Saurin(a).  Autre sens, la couleur jaune, blonde, rousse.
  • Sauteilles / de Saut ( Bon, Chute, Cascade, Escarpement ) : A Py.  En catalan Salt.
  • Sedija / Avoir soif : A Molitg. Du verbe Sedejar synonyme de Set = La Soif. Seul Set est en usage partagé.
  •  Segalissia : A Casteil, Escaro, Llo,  Mantet, Py, Serdinya. De Segal le seigle, en catalan Sègol.
  • Al Seignou / Au Seigneur : A Caixas, Calmeilles, Opoul ( Parler ). P. de Senhor, en catalan Senyor.
  • Serbé / Moutarde spontanée – Sinapis : A Montbolo.   P. de Serbe. En catalan Moutarde = Mostassa. A défaut pourrait être issu du verbe Servir, il l’est dans les deux parlers.
  • Sessou / Gousse de sac : A Villemolaque.  P. de Sesson. Synonyme Sessa.
  • Sigalou : A Saillagouse. De Segal ou Siga le Seigle.
  • La Sinte / La Ceinture et l’Armoise absinthe – Artémisia absinthium : A Arboussols. Corruption de Cinta. En catalan Ceinture = Cintura, Cinta.
  • Siure / Liège, Chêne liège / Ubiquiste, Le Boulou ( Le fameux El Siure dels trabucaîres ). Désigne quelquefois des Euphorbes selon la contrée. Variante de Siurièr, en catalan Surera.
  • Sorbié / Sorbier : A Opoul. Le milieu nous fait présumer le Sorbus domestica ou Cormier. Sorbièr en languedocien, en catalan Server.
  • Las Sourdres / Sourdre, Jaillir : A Taurinya.  P. du verbe Sordre. En catalan Brollar, Sorgir, et en commun Rajar.
  • Sourn / Sombre, Obscur, Ténébreux : A Llauro.   P. de Sorn.
  • Las Soussidas / Les Importunes : A Vinça.  Phonétique de Socidar / Importuner, en catalan Importunar.
  • Roc del Tabal / Du Taon : A Lamanère. Forme locale de Tavan, Tavar. Tàvec en catalan. 
  • Tarris / Cuvier en terre cuite. Bassin à braise. :  A Boule d’Amont. Patronyme ?
  • Taixounères / Terriers du blaireau.  Ubiquiste. Parler de Taissonièra. En catalan Teixonère.
  • Tartarès : A Los Masos ( Tartarouses ), Porta. Soit un dérivé de Tartaràs / Les oiseaux de proie, sinon pourrait venir de Tartarin / Maure, Sarrasin, Le Diable. Tartarouse / Lieu de regroupement.
  • Tartras / Tartes ( Gâteaux ) : A Nyer. En catalan Pastis. Bizarre comme toponyme ?
  • Taureil / Petit taureau : A Montbolo.  P. de Taurèl. En catalan Brau, Toro, Bou. Brau dans chaque parler.
  • Taxo / Blaireau :  Argelès, St André. Synonyme de Taix lequel est plusconnu.
  • Teularie / Tuilerie : A Finestret. P. de Teularià. En catalan Teuleria.
  • Timouné / Timon, Gouvernail, Travail avec ardeur : A Prunet, St Jean Pla de Corts. Déclinaison de Timon – Timonar. En catalan Timò , Camissa.
  • Le Touire / Le Tuf : A Estoher, Ille.  Corruption de Tiure.
  • Tourre / Tour féodale : Ubiquiste, Embouchure de l’Agly dite La Tour sur la carte de Cassini. Forme parlée de Torre, Tor. Ce dernier est strictement languedocien.
  •  Trabucaîre : En  Vallespir.  Explications ci dessous à Trabuc.
  • Trauc de la Boule / Trou de la B. :  A Vinça F.  Trauc de la Bóla en écriture normalisée.  Bóla a aussi pour sens ceux de Limite – Borne, Scirpe – Typha, Rejet de souche, Bille – Boule, ce dernier est en usage dans les deux parlers. En catalan Forat de la Bola.
  • Traucadou / Percée, Trouée : A Casteil, Valmanya. P. de Traucada. En catalan Forada.
  • Bac de la Trencada / Ubac de l’Excavation : A Villefranche de Conflent. Le déterminé et le déterminant sont languedociens.
  • Trepassadou /  Lieu ou on Trépasse : A Sorède.  Du verbe Trepassar, en catalan Trapassar. A éviter  …
  • Rocher de Tria / R. de la Grive : A Ria. Déclinaison de Tria, Trida.
  • Triadou / Lieu où l’on Trie le bétail. A Oms.   P. de Triador.
  • Trial / Rebut, Décharge : A St Hippolyte. Phonétique de le Trialh.
  • Trigue dinnas / Se hâter de déjeuner : A Brouilla.  P. de Triga dinnas.
  •  Trille / Maigre, Efflanqué : A Bouleternère, Llauro, Nyer. Par ailleurs un patronyme.
  • Trounques / Troncs  : A Casteil. P. de Troncs ou de Tronques. En catalan Troncs sans déclinaisons.
  • Uèlhats / Résurgences de Salses F.  Uèlhats déclinaison de Uèlh / Œil en languedocien,. En catalan Œil / Ull.
  • Usclades / Parties de forêt brûlées : A Taulis.  P. de Uscladas.
  • Vespeilles / Petites guèpes, Personnes malignes : A Rivesaltes. Déclinaison de Vespilh. Vèspa et Vespa la guèpe languedocienne et la catalane.
  • Yère / Aire à battre, regroupement troupeaux : A Calce, Opoul, Salses. Corruption de Ièras, en catalan : Era.       

B. Restitution d’un échantillon de termes cadastrés ( Napoléon ) communs aux deux parlers

 Hormis les fondements communs scellés sur le latin, le vocabulaire catalan étant loin d’atteindre les 450.000 mots ( Magazine Géo ) de son voisin, ces sacrés conquistadors usent d’une terminologie languedocienne assimilée en masse, côté toponymes ils sont relativement nombreux sur le cadastre de Toulouse, tels que : Cobert / Couvert, Colobra / Couleuvre, Ganganeil / Aubaine, Escorrir et Escorrer / Egoutter, Graves, Negabous / Noyer bœufs,   …

En outre il est on ne peut plus banal de rencontrer sur le dico catalan des termes qui ne sont que la transcription à l’oreille de leur jumeau languedocien écrit.

 Cette absorption est encore plus criante dans le dialecte roussillonnais.  Le Dicodoc et L’Alibert alias  » Le Larousse des languedociens  » sont de façon flagrante  beaucoup plus riches, si ce n’était un lot d’artifices, leurs équivalents catalans se glisseraient aisément dans vos poches.

 Mêmes généralités que en A. 

  • L’ Abadie / L’Abbaye. A Arles, Montferrer, Prats de M.. De Abat / Abbé.  Abbaye = Abadià côté Languedoc. En catalan Abadia.  Patronymes Abad, Abadie et Badie.
  • Abélla(nes) – Abéllia(nes)  / Noisetier  Abéllanes une des variantes P. de Avelanièr et de Avellaner respectivement en languedocien et en catalan ou de Avelana et Avellana / Noisette dans le même ordre. Aussi patronymique.     PROBLEME Abelha l’ abeille occitane =  Abella  la catalane d’où une confusion P.  avec les déclinaisons ci – dessus, par exemple Abelhanas  de nature à basculer P. vers   » Abeillanes  » –   » Abéllanes  » – Avelana(llana) ou inversement. Les cadastres sont révélateurs de cet écheveau et Abella y est présent sous des formes occitanisées. Cette paronymie à s’en mélanger les pinceaux  est ubiquiste, Lause, Colomb, Bous et tant et plus.
  • Als Abouradours, Els Abeuradors – IGN / Les Abreuvoirs, le second est le bon.  A Canet, Fontrabiouse, Joch, Thuès, St Laurent de Cerdans  … 
  • Allauze / Lause, dalle de pierre, Schiste : A Argelès. Agglutination de l’article + Lausa. En catalan Llosa, d’où une P. à confusions. Ubiquiste ni languedocien, ni catalan mais celtique. Le diminutif   Llausadette à Opoul – Périllos F. 
  • Amague / Cachette. A Py, Cases de Pène F.  Ossuaire du chalcolithique dans une si modeste cavité.
  • L’Amorer / Le Mûrier : A Banyuls dels Aspres, Glorianes, St Jean de l’Albère.  Du languedocien Amorièr ou du catalan Morera ? L’Amorer aurait ‘ il été devancé par La Morera, cette évolution ou son inverse , n’est pas rare en toponymie. Patronyme Morer.
  • Angoustrine cela vient de Angost / Défilé, Gorge. Le défilé des Angoustrines près d’Alès. Angours à Porta.
  • Anguillo / Anguille : Au Barcarés, St Cyprien. P. de Anguila.
  • Font de l’Aram / Fontaine de l’Airain : Soit quatre sources à Les Cluses, Conat, Olette et Ria, sans exhaustive. Autre sens, cuivre rouge, seul ce dernier est mixte.
  • Ardennes / Brûler : A Marquixanes. Déclinaison de Ardre, Ardena / Ardent. Nom générique de plantes phagocytes de celles qui les entourent, Allélopathie.
  • Arennes / Terrain aréneux : A Arboussols, Escaro, Molitg. Corruption de Arena  = Arène, Sable.
  • Arrendadou / Arrentement / Prendre ou donner à ferme ( Location ). A Prats de Mollo. Du verbe Arrendar.
  • L’Aspre : A Claira, Corneilla del Vercol, Saleilles,  la  » Montagne  » de Corbère, Thuir, Llauro. Terrain âpre, raboteux, lieu scabreux et caillouteux.
  • Assalador / Saline pour troupeaux : A Caixas, Lamanère, Opoul, Valmanya.  Dérivé de Assalar, cadastré Saladou à Lamanère, Lassalle à Mosset et Lassaladou à Opoul.
  • L’Astor / L’Autour : A Casteil, Mosset F.
  • Avena et Civada / Avoine :  A Corsavy, Porta, Béna à Enveigt, une altération de Avena. Seconde possibilité, Bena / Panier de bât.
  • Avet / Sapin – Abiès pectinata. Les Abets à Corsavy, Les Angles, Fontpédrouse, Prats de Mollo.
  • La Bade / Guet : A Ayguetébia, Estagel F, Cases de Pène F, Ille. Du verbe Badar pour Béer, Bayer aux corneilles. Lieu élevé propice à servir pour guetter, antérieur aux gardies alertant des attaques mauresques.
  • Bagasse / Prostituée, Terme de mépris : A Prats de Mollo. Francisation de Bagassa.
  • Balme et Balmetes : A  Espira de l’Agly, Estoher, Mosset F., Cerdagne  Petite grotte, abri sous roche.
  • Balaguer / Genêt, Balai en genêt, Vent du sud : A Prats Balaguer, Py. Bien que usuel dans les Pyrénées, il n’est ni catalan, ni languedocien mais d’origine celte. Patronyme.
  • Barcilona / Barcelone : A Montbolo. Quelle origine privilégier, la languedocienne Barcilounés / Barcelonais, Rebelle B.    ou    la catalane Barcelona ?
  • Bardissé / Enduire, Calfeutrer : A Casefabre. Si issu du verbe languedocien Bardissar. En catalan Bardissa =  Broussaille, Fourré. Ceux là sans pouvoir écarter catégoriquement la racine Bard ci – dessus.
  • Barry / Rempart, Fossé, Quartier le plus anc., Faubourg. A Olette.  Synonyme languedocien Barria à Pollestres, P. de Barrian. Equivalent en catalan Veinat.
  • Beure à galet / boire au goulot ou à la régalade.
  • Bente Farine / Vente Farine :  A Brouilla, Calce, Céret, Néfiach F,  Vinça F.   P. de Venta Farina.
  • Bergonnia / Vergogne, Honte, Pudeur : A Nyer. P. de Vergonhia. En catalan Vergonya. Patronymique.
  • Binagre / Vinaigre : A Millas, Valmanya. P. de Vinagre.
  • Bosc / Bois, Forêt sauf patronyme.
  • Bourgat / Bruyère arborescente, Bruc du gaulois Brucus, dans chaque parler.  Jean Becat et ses acolytes catalans ont frelaté en Burgat, les Bourgat du 66. Le barcelonais Joan Coromines, un de ceux là,  rattache à Bruyère l’occurrence tautaveloise . Ah ces linguistes fervents catalanistes, voilà qu’ils nous feraient croire que la Bruyère pousse sur le carbonate de calcium du carrier La Provençale ! On retrouve Bourgat sur les cadastres napoléoniens de Corneilla la Rivière, Montesquieu, Prats de Mollo, aux confins de Cases de Pène et Tautavel ( Où ne croît que la sabine ), etc. Patronyme avec la méprise inhérente.
  • Les Bragues / Marais, Culotte  médiévale : A Jujols où ce fut l’ancien nom du ravin du Claraneill. Pas plus Catalogne que Languedoc bien qu’il y soit présent jusqu’à Cannes 06 avec La Brague et ses lotus. Hydronyme qui, comme la braguette, coule du celtique Bracu, Braca, Bracca = Marais.  A défaut Brague est un patronyme.
  • El Brau / Taureau, Génisse juvéniles : A Arboussols. Autre sens languedociens de Sauvage, Rude, Féroce, Membre viril.
  • Cabre / Chèvre : A Millas. Cabra sur les dicos.
  • Calç / Chaux : A Banyuls dels A. ( Calsades ), Calce, Nyer.  Calç  variante de Cauç. En massifs calcaires  il faut envisager des Calcine à rattacher ici. Homonyme commun Cauç = Pied, Souche d’arbre.
  • Calcine / Calciner, Tourmenter : A  Caixas, Llauro, Montauriol, Oms, Prunet. Issu de Calcinar. Patronymique.
  • Camp / Champ : Cases de Pène F, Formiguères ( Camporeills )  F… Nombreuses déclinaisons. Définir Camporeills comme Champs du Roi, à 2200 m d’altitude, est une  » Catalanada « , une sottise en restant correct.
  • Cambre d’Ase / Chambre d’Ane : Si ce sommet est Cerdan, son sens est le même dans chaque parler. Ase est développé plus haut à Esquina.
  • Campanes / Cloches : A Fourques. Campanas plus correctement.
  • Las Canals / Les Canaux : A Millas F, Mt Canigò, Valcebollère. Chéneaux, gouttières, rigoles. L’article est strictement languedocien. Sens de Ravin en catalan.
  • Caragòl / Escargot Petit gris : Synonyme Cagaraul, plus rarement Cacalaus(a) plutôt provençal.   En catalan Cargol, Caragol en second lieu ( dicos contradictoires ).
  • Casa / Maison, à Cases de Pène F. Casasses de Penne sur la carte de Cassini, Rodès. Penne / Echine rocheuse en languedocien.
  • Cavall : Ravin et Trou du C… à Vingrau F. Cavall / Cheval est catalan, il est autant la P. languedocienne de Cavalh / Cheval. Le V se dit B invariablement.
  • Censals / Censitaire, relatf au Cens : A Rivesaltes.
  • La Clau : A Ria. En languedocien Clef, Claveau, Clou. En catalan Clé.
  • Couloum / Pigeons : Ubiquiste. Origine Colomb languedocien ou Colom catalan ?  P. à s’y méprendre.
  • Combes, Coumes et Coumails, Ravins : A Espira de l’Agly,
    pléthoriques sur Calce, Cases de Pène, Estagel, Cerdagne ( Coumails )  … Pas plus catalans que languedociens mais réemballés en sang et or d’où respectivement Comas et Còrrecs. Heureusement ils n’ont pas osé ajouter un T final au second. Le lien est pour attester que le cadastre de ce village catalan péri – urbain de Toulouse, est dense en toponymes languedociens. 
  •  Congoustes / Défilé, Gorge, Endroit resserré : A Rodès, Valmanya.  Si issu de Congòst.  Si déclinaison de Congostòs = Savoureux, Goûteux seulement en languedocien.
  • La Coutelloune / L’Alouette : A Corbère. Cotelon en graphie correcte. Sinon variante de Cotell / Couteau en catalan.
  • Crémat / Brûlé, Essart : A Claira ( Cramat ), Espira de l’Agly, Glorianes. Faut – il formellement exclure brûlé par fait de guerre ou divers ?  Crémat est la forme correcte. En catalan Crematada, le verbe Cremar étant en usage de chaque part.
  •  El Cuc : A Trouillas. Choix ambigu, ce terme existe dans chaque langue mais avec une signification différente. Il se prononce Coc en occitan et Couc en catalan, respectivement pour Obscur, Sombre, Noir. Sinon Lente, Chrysalide, Chenille ( Cuca ).  » Couc « , Ver, qu’il soit à soie, de terre, etc …
  • Devès et Devésa / Devèse : Ubiquiste. Dérive de Devés = en défens.  Bois ou pâturage réservé au seigneur. Dès le milieu du XIV è. siècle l’essor démographique ayant induit un recul massif de la forêt, par la multiplication des Artigues, Crémats, Eïssarts, incite les seigneurs à créer des domaines interdits de mise en culture, cependant il apparaît sur le dénombrement de 1503 que François de Peyrepertuse en possédait une à Roquevert pour la pêche. Dans la baronnie de Joch – Rabouillet au XVIII è. pâturage réservé aux pagès après la moisson pour l’entretien de leurs bestiaux de travail. Toute l’année pour ceux exploitant en montagne. En catalan Devesa.  Patronymes à l’identique.
  • Douc / Duc, Hibou : A Olette, Opoul, Oreilla. Duc sur les deux dicos. 
  • Encantades / Enchantées, Ensorcelées, Hantées : A Angoustrine, Canaveilles, Montalba.  P. de Encantadas.
  • Ravin de l’Enquette / Enquète : A Espira de l’Agly. Enquèsta sans faute.
  • Camps de l’Era : A Argelès, Joch.  Era semble issu du languedocien Erar / Vanner le blé  c’est à dire le secouer afin d’en séparer le grain. Concentration de toponymes occitans autour de Vinça, Rigarda, Finestret… Côté catalan Era est l’équivalent de Airolle, une aire à battre les céréales. Ces désignations portent un risque de confusion paronymique.
  • Les Escoumes / Les Combes. A Campône, Glorianes, Rigarda, Rivesaltes, Vinça …  Coume avec agglutination ultérieure de l’article Les, selon le duo Paris – Cracovie.  Escoumeilles / Les petites combes : A Ste Colombe. En catalan Combe se dit Coma.  Voir lien Glossaire académie de Toulouse.
  • Escourpiu / Scorpion : A Salses.  P. de Escorpiu. Le synonyme Escorpi chevauche la frontière linguistique, le languedocien diffère par un ò.
  • L’Esperit / L’Esprit. Grotte archéologique  à Salses F.
  • Espinas / Buissons épineux : A Arles sur Tech, La Bastide, Bouleternère, Sorède, Terrats.
  • Las Esposas / Les Epouses : A Vinça. 
  • Estables / Etables. A Prats de Mollo.  Issu de Stabulum, Ecuries en sens second pour un relais.
  • Estarda /Soir : A Mosset. Sinon Outarde mais seulement en Languedoc.
  • Estazie / Extase ou Jauger : A Prunet. Si respectivement issus de Estasi en catalan Extasi ou du verbe languedocien Estasar.
  • Estelat / Etoilé : Etang de Nohèdes.
  • La Farga / La Forge à la catalane : Dans tout le domaine catalan.
  • Femades et Famades / Parcs de fumure :  A Corsavy, La Bastide. Femada en graphie correcte.
  •  Figarol / La Figueraie : A Baixas ( Cabre Figue ), Canet ( Figarasse ), Llauro ( Figarède ), Marquixanes, Tarerach ( Figarasse ). Variante de Figuièra. En catalan Figuiera sans accent. Possibilités patronymiques dont Cabrefigue lequel revient à s’appeler Chèvrefigue. Cabra  = Chèvre dans chaque parler.
  • Folla ou Foïlla / Folle : A St Génis. Deux possibles languedociens et un catalan.   P. du languedocien Fòlha = Folle ou de  Fuòlha =  Feuille en variantes de Fuèlh et Folh. Version catalane où Folle = Folla, en sens second de Boja.
  • Font : A Calce, Baixas, Opoul. Comme sur l’aire languedocienne Font a le sens de Source, généralement sans fontaine aménagée.
  • Força Real : A Millas.  » Força Réal  » un ermitage sur l’emplacement d’une tour de guet édifiée en 1172 par l’Aragon, à proximité de la future frontière. On raconte dans les villages catalans sis au pied de ce belvédère qu’une Força ( Forcia, Fortia ) est une église fortifiée et que Real viendrait de Reial / Royal. Si pour ce dernier ça tourne royalement rond en venant du latin plutôt que du catalan, rien de correspondant dans leurs dicos concernant Força. Ce terme y exprime la quantité; Fortement, assez, pas mal, plutôt. L’Alibert est à peu près en phase avec ce qui précède, + force, solidité, vigueur, violence. Dans tous ces ouvrages Real n’est traduit que par Réel et Reial par Royal. Toutes ces traductions ne sont vraisemblablement qu’une fausse destination, à notre humble avis Força n’est que la corruption de Fortia Reial / Fort Royal. Dans d’autres circonstances et dans toute l’Occitanie historique Réal = Ruisseau.
  • Formentaire / Moulin à Froment : A Montbolo. Synonyme Fromentièr. En catalan Forment, Xeixa.
  • Forn / Four : Ubiquiste.  Généralement un four à chaux.
  • Les Forques / Les Fourches :  A Fourques, Codalet, St Marsal, Saint Nazaire, à Canet sur les deux rives de la Têt.   P. de Fourques.  Il ne s’agit que soit des fourches caudines ou patibulaires, soit d’un croisement de chemins.
  • Fosc / Obscur, Sombre, Brumeux : A Amélie, Casteil, Conat, Dorres, St Laurent de Cerdans … Détermine bon nombre de ravins et de torrents.
  •  Fourmigues / Les Fourmis : A Bompas, Estagel, Ille. La forme normalisée est Formiga(s).
  • Les Garrafes : A Elne.  P.  de Garrafa pour Carafe.
  • Garbes / Gerbes : Corbières maritimes catalanes, massif du Canigò, Valcebollère, Vinça ( Garbèze ). La forme correcte est Garbas.
  • Garriga / Garrigue, lande de chênes à Kermès (Quercus coccifera) : A Baho, Montesquieu, Salses F. Le kermès est une cochenille dont la femelle fabrique une protubérance dite la graine écarlate, abritant ses œufs. Eux mêmes utilisés en teinturerie. Cette activité eut une importance économique considérable. A l’origine de l’essor médiéval de Montpellier.
  • Gouneille : A Sournia, Tordères. En usage dans chaque parler avec quelque différence. Gonèla en Languedoc = Femme sotte, Homme lâche, Vêtement à l’allure d’une soutane. Gonell en catalan = Veste avec ou sans manches, couvrant le corps jusqu’à mi – jambes.  Gonella = Vêtement masculin féminin composé d’un body et d’une jupe. 
  • Granja / Ferme, Grange.  : El Camp de la… à Bompas, Prats de Mollo.  Sont communs, le pronom, le déterminé et le déterminant. Littéralement Le Champ de la grange.
  • Grau :  A Casefabre, Serdinya, Vernet.  Vingrau au sens de Degré de pente.  Quéribus au sens de Col.  Lidos au sens de débouchés sur la mer des étangs. Existe comme patronyme.
  • La Grave : A Angoustrine, Auriac, Bouleternère, Le Vivier. A Estagel un ravin aux graviers surchauffés qui trompent énormément F.
  • Gròs : Camp G. à Cases de Pène F.
  • Illa / Ille sur Têt.  île, Ille, Terre riveraine ou Atterrissement sur une rive généralement avec implication d’une très bonne fertilité. Des centaines d’occurrences dans les Corbières. A Catllar, Ste Marie.
  • Infèrn / Enfer. Lieu aride ou d’accès difficile : A Cases, Fontpédrouse. L’occurrence d’Espira de l’Agly est cadastrée Enfer.
  • La Jasse et Le Jassal : Ubiquistes.   Espace abrité dédié généralement au repos des ovins*, avec ou sans cortal. Cet appellatif est de ceux maquillés à la sauce catalane en devenant Jaça et Jaçal. Le meilleur, nous n’avons pas trouvé ces deux mots dans les dicos de catalan !  Seul y figure Jaç / Pieu ( Lit ), le GDLC propose une définition mais elle ne colle pas comme il serait souhaitable. En dépit de sa relative abondance y compris sur l’aire languedocienne proche,  Jasse et Jaçal sont classés provençaux par les linguistes, pas languedociens. Jasse serait issu du latin Jacère c’est à dire être couché, le Roc de Jacère à Mosset. * Jasse des porcs à Tautavel, Jasse des vaches dans le Termenés. C’est aussi l’endroit où s’est couché le lièvre, le sanglier, le cheval…
  • Lapopïe / Sein, Mamelle : A Montauriol. Agglutination de l’article + Popa.
  • Justici / Justice : A Corsavy. Corruption de Justicia, généralement un Pré de J.  = Supplices .
  • Majouralet / Jeune responsable de plusieurs troupeaux : A Opoul. Diminutif parlé de Majoral lequel est aussi un patronyme.
  • Le Malpas / Le Mauvais passage. A Baillestavy, Maureillas, Bompas*, Vingrau,  la jonction Salses avec Fitou sur la RN 900, Les Angles. * Ancien nom de Bompas, l’agglutination moderne camoufle aux étrangers que l’endroit est vite inondé.
  • Marens / Hydronyme ? : A Cassagnes – Latour de France, Cases de Pène, Espira de L’Agly, ces deux là distants de moins de 2 km., soit trois combes. Ni languedocien, ni catalan mais plutôt d’ascendance germanique suggéré par le final ENS. C’est autant un patronyme dont une prestigieuse lignée du Hampshire. Appartient aux termes occurrents mais absents des dictionnaires.
  • Margarida / Marguerite – Leucanthemum vulgare : A Mosset.
  • Mas Dèu / Maison de Dieu : Commanderie, QG des Templiers du Roussillon. Par ailleurs du côté occitan Dèu peut venir de Dòu lequel à trait à l’Eau, Source, etc. Bordeaux c’est Bourdèu. Dèu relève du latin, pas du catalan, ni de l’occitan. 
  • Matte del Broch – Broc : A Argelès. P. de Bròc.  Matte vient de Mata = Touffe dans les 2 parlers. Broch ou Broc sont à triple sens, Patronyme, Récipient en catalan Gerro. Le troisième homonyme est pluraliste : Bâton, Tige, Scion, Marcotte, Drageon, Bouture, Bûchette, Epine, Buisson, Baguette, Aiguille à tricoter, Tige de fer, Fausset de tonneau, Bruyère arborescente – Erica arborea, etc.
  • Mente / Menthe : A Nyer, Py. P. de Menta. Considérant la géographie, peut – être une confusion avec Manta / Mante religieuse du Languedoc. En catalan Pregadèu.
  • La Miranda / Belvédère, Lieu élevé, Faire merveille. Présumé indiquer une antique vigie :  A Cases de Pène F, Collioure, Corneilla – Pezilla, Toulouse. Du verbe Mirar pour Admirer, se mirer. Seul Mirar est d’usage mixte.
  • Mola / Meule à aiguiser, de moulin, etc. A Espira de l’Agly pour Ull de la Mola / Oeil de Meule, dispositif médiéval de répartition du débit dans les canaux d’irrigation. Nous avons traité Ull dans la première série, Mola en catalan et Mòla en languedocien, on est sur la frontière de 1258 et sur le canal de Rivesaltes œuvre de l’abbaye de Lagrasse seigneuresse de ce Lieu.
  • Montagut / A Oms. Mont aigu.
  • La Mota / La Motte : A Alenya, Saint Feliu : Butte, éminence artificielle, motte castrale. Éminence en catalan.
  • Mosque et Mousquite / Mouche :  Ubiquiste. Dérivés de Mosca, Mosquilh, Mosquirols ( Languedoc ) et Mosquit ( Catalan ) pour Moustique.
  • Nogue Boous et Negabous / Terrain inondable au point d’y noyer des bœufs : A Argelès, Toulouse, St André, Théza. Du verbe Negar = Noyer dans les deux parlers + Buou = Boeuf. En catalan Boeuf = Bou.
  • Pagès / riche propriétaire sinon patronyme.
  • Le Pal ou Pau / Le Pieu :  Ubiquiste.   Bâton, Pal, instrument de supplice.
  • Palmes / Paume ( Main ), Récompense :  A Oreilla.  P. de Palma.  Commun aux deux parlers. Seconde interprétation plus plausible en toponymie, en déclinaison de Palm =  Empan, Palme,  mesure ancienne façon moyens du bord.  Pam en Catalan. On est plus haut que l’étage du palmier.
  • Paret / Mur de soutènement : A Baho, Le Boulou, Montner, Peyrestortes ex Paretstortes.  Paroi, mur de terrasse de culture, muraille.
  • Pas de l’Escala : A Vingrau F.  Le premier pour passage étroit, col… Escala = Escalier, échelle, escarpé.
  • El Pas del Gat / L’Accès du Chat  : A Prats de Mollo. Ou Le Pas du Chat.
  • Passa temps / Passe temps, Pois chiches.
  • Penjat / Pendu : A Vingrau. Le Rec del Penjat ou le ruisseau du pendu, à y regarder de près on discerne plusieurs anomalies, Penjat au singulier alors que d’ordinaire il s’applique à des gibets dressés sur les cols et en vue d’un axe de circulation. S’agirait – il d’une corruption de l’occitan Penjal = Pente ?
  • Pintes / Pintade, Mesure vin d’une capacité de 1 à 2 litres : A Bouleternère. Vient de Pinta. Verbe Pintar / Peindre, Décrire en usage mutuel.
  • Poubla / Peupler – Peuplement : A Conat. P. de Pòble, Poblar. En catalan Poble.
  • Prada et Prats / Prairie et Pré :  Du littoral aux sommets de Cerdagne – Capcir en passant par Prades et Prats de Mollo. Ni catalan, ni occitan, on en trouve jusques en Savoie, Jura, etc. Similitudes patronymiques.
  • Prior ou Priorat / Prieuré : A Argelès,  Corneilla de C., Tautavel F., Trouillas. 
  • Ramade : A Saint Laurent de la Salanque.  Gros troupeau. Lieu de regroupement du cheptel. Ondée. Ramée.
  • Rebeillan / Se Rebeller, Se Révolter, Trouver un travail trop rude : A Taulis. Du verbe Se Rebelhar. Eventuellement et seulement en langue d’Oc rattachable au verbe  Revelhar = Réveiller.
  •  Régal / Se régaler, Festoyer. Offrir un cadeau : A Canet.
  •  Rella / Soc : A Rodès, St Feliu. Rella la catalane est aussi P. de Relha le soc languedocien. Ralla, Reilla, Reille selon les cadastres.
  • La Resclausa : A Sorède,, Mantet, Nyls  …  Resclosa en catalan, on y perçois Écluse. Une digue provisoire en travers du courant, pour le temps nécessaire à l’arrosage, à l’alimentation du moulin, Lieu pour prendre les poissons.
  • Las Ressoulades / Ressemeler, Regarnir l’aire de gerbes. A St Laurent de Cerdans. Issu de Ressolar.
  • Riu / Ruisseau, Rivière : En Cerdagne, Rodès.
  • Les Romeguères / les Ronceraies : A Calmeilles, Casteil, Caixas, Fourques. Romegueras en catalan et Romeguièra en languedocien. Patronyme par ailleurs.
  • Roumanissière / Lande à Romarins : A Espira de l’Agly, Estagel, Opoul ( C’est à voir ). Déclinaison de Romanin: en catalan Romani.
  • Roure / Chêne rouvre.
  • Sagetes / Flèche : A Amélie. Déclinaison de Sageta.
  • Sartres et Sastres / Tailleurs : A Arboussols, Eyne, L’ Albère, Montauriol, Montner. Et par ailleurs un patronyme.
  • Las Sedes / Les Tamis : A Peyrestortes.  Tamis de crin, crible. Séda en catalan.
  •  Singles : A Corsavy, Amélie ( S. del Salt ), Prats de Mollo. Salt / Saut en catalan. Le second est porté Cingle sur la carte IGN / Rocher escarpé, arête d’une falaise.
  • Las Sitges déformation de Sitjas à Baixas, Serralongue, Rabouillet, St Feliu. Désigne des silos au sens sous – entendu de doliums, autant un patronyme..
  • Al Sourré / Sable, Terre ou matériau pulvérulents : A Prats de Mollo. Issu de Sorra.
  • Els Tallats – Taillats : A Comes F. ( Village ruiné réuni à Eus ), Montauriol, Nohèdes, Nyer, Sorède, …  Ce Tallats de Comes interpelle, de prime abord c’est du catalan pur jus, en se fiant à la carte IGN Prades 1 : 25 000 2006… Le souci est qu’il existe un fait historique ou une légende s’y rattachant selon lequel une troupe y aurait été taillée en pièces. Cela se dit  Fer Trossos en catalan et Talhar en Languedoc auquel les habitants de Comes étaient viscéralement attachés. Les P. du LL et du LH sont confondantes en  » Taillats « . Seconde hypothèse, il pourrait aussi bien s’agir de bois d’affouage ( De fouage, le droit du feu, bois de chauffage ), ce qui impliquerait d’être dans le domaine communal
  • Las Tauleries / Table, Etalage : A Bouleternère, Brouilla, Estagel, Pezilla.  Déclinaison de Taula que l’on trouve à Caixas. Corruptions de Teularie – Teuleria / Tuilerie à envisager ?
  • Tornaills / Tourner : A Millas, Vinça.
  • Tires / de Débardage : A Planès, Py. Du verbe Tirar dans chaque parler. A défaut, un dérivé de Ti r, Tira, Tiron / Canard purement languedocien. En catalan Canard = ànec.
  • Torre del Far / La Tour  de Tautavel : Littéralement la Tour du Phare et aussi Tour de la Tour à signaux F.
  • Torre del Far à Tautavel

Torre del Far à Tautavel

  • Trabesse / Traverse : A Molitg, Montner, Opoul. Parlé de Travèrsa, en catalan Dreceras.
  • Trabuc / Tromblon ou fusil à canon scié du  XVIII è. lequel était porté par les trabucaires, des brigands des Pyrénées pas forcément catalanes même s’ils sont bien connus des randonneurs en Vallespir. Inversement trabucaire ou trabucayre variante fautive  couramment employés chez les catalans sont absents de leur dictionnaire. Prés de la frontière ces bandits étaient d’ordinaire  des soldats carlistes reconvertis.
  • La Tremoleda / Tremblement, Grelotter : A Mosset F., Variantes  à Casteil, Fontpédrouse, Olette, Sorède, Vivès. 
  • La Trivi / Carrefour à 3 directions : A Campoussy – Comes, Sahorre. Déclinaison de Trivium, Trive,  ( Oc ),  » Tribe « . En Languedoc seul, c’est aussi l’endroit où urinent les chiens et les loups.
  • Trufa : Au sens de truffe, la Tuber melanosporum.
  • Vent / Vent
  • La Vista / La Vue : A Serdinya. Pour le sens de panorama.
  • Les Voltes : A Amélie, Finestret, Prats de Mollo, Rigarda. De Vòlta / Labour. Volta existe en catalan, mais sous des interprétations étonnantes en la circonstance, Tonneau, Tourner, Voûte. 
  • Voltor / Vautour : A Prats de Mollo, Enveitg cadastré Bourtourère.
  • Choix complémentaire : Index de mots communs sur Étymologie occitane. Première colonne, en rouge, les formes catalanes.

Pour en savoir plus 

Principales sources toponymiques de cet article, cadastres, bulletins AAPO, cartes randonnées IGN, L’Indépendant ( Annonces légales, articles des correspondants ), ouvrages listés en pages Livres et Liens…

LIVRES et LIENS FENOUILLEDES


Principales sources documentaires de Fenouilledes.fr et histoireetrando-prats-de-sournia.fr

Mise en garde aux non initiés

Sur la face cachée de l’iceberg catalan.

Sincèrement désolé à l’égard de la minorité catalane  » Bien sous tous rapports  » mais compte tenu des problématiques soulevées en A Propos puis sur Toponymes Occitans du Pays Catalan. les références suivantes ( Livres ) résultent d’un tri drastique sans qu’il soit possible d’éliminer la totalité de ce qu’ il conviendrait. Les éminences nord catalanes y sont différenciées  dans l’idée d’activer votre vigilance, la plupart exsudent un parti pris de la cause catalane au risque d’en perdre l’impartialité requise. 

Le jeu des 7 contradictions multipliées à l’infini : Si l’Histoire de la Catalogne ou de sa marge occitane vous passionne, ne vous fiez surtout pas aux seuls auteurs nord catalans quelle que soit leur notoriété plus ou moins fondée, comparez vos sources à la sauce catalane avec leurs homologues languedociens, de France ou à la rigueur Espagnols stricto sensu. Les divergences relatives à la relation de l’histoire commune sont innombrables.

NON DITS

Plutôt des inavouables, mais qui changent tout.

Il faut garder à l’esprit que la Catalogne Nord est minuscule incluse dans les Pyrénées – Orientales, 45 km dans ses deux plus grandes largeurs, l’une en façade maritime et la médiane Prades- Serralongue. 110 km en longueur avec l’appendice du Puymorens, de fait les historiens catalans sont trop frontaliers de nos cousins ibériques, jusqu’à être natifs de villages excentrés* mitoyens de l’Espagne sinon plus proches de la douane que de la préfecture, pour que leur limpidité soit garantie. D’autant qu’il s’y superpose une hérédité ibérique susceptible de prendre le dessus sur la raison, la transcription de l’Histoire de France. Cela sur fond de troubles de rumination d’un traité de Paix, dont ils sont les perdants, en voie de  » Digestion  » depuis 360 ans. Mauvais perdants car il y  eut des droits justifiant de rétablir la frontière de l’empire carolingien, sur l’Ebre. Il ressort de ces 45 km que sauf infime minorité, les villages catalans sont frontaliers de l’Occitanie historique et forcément imprégnés de cette influence.

Peut on accorder nôtre confiance à ces historiens catalans qui :

Dissimulent leur Etat – Civil français pour paraître sous un nom catalan.

Français aux recherches orientées sur des sources exclusivement catalanes.

Ces français qui s’obstinent à faire prévaloir le catalanisant  Fenollède, Fonollède plutôt que Fenouillèdes dans leurs ouvrages d’expression française ou y maquillent en catalan les patronymes latins antérieurs au XII- XIII è. La langue catalane germait à peine en ce temps là.

   Se gardent de vous révéler qu’ils sont soit encartés, soit membres fondateurs d’associations culturelles ou de mouvements politiques identitaires avec les risques inhérents relatifs à la transcription impartiale de l’Histoire. 

A – priori n’ont aucun diplôme d’historien tout en étant encensés.  On y trouve le pire comme le meilleur. 

* Comme un isolement insulaire. Si en marge, voire au bout de la route, pour qu’ils aient su préserver des fêtes et traditions remontant au paganisme, perdues ailleurs sans avoir laissé de trace mémorielle. Il n’est pas étonnant quand matière d’histoire ils en soient  »  Restés en adoration de Philippe IV d’Espagne « . Par ailleurs dès que vous sortez de leurs repaires du Vallespir et du Conflent, ce ne sont que les précipices, les vallées d’effondrement, encaissées et sinueuses du massif du Canigou, il faut y faire 20 km pour se rendre à 5 km orthodromiques. Tout naturellement cela les dissuade de se rendre en Fenouillèdes pourtant plus proche de chez eux que la plaine littorale mais à des heures de virages, ce qui ne les empêche pas de le raconter quand même, à la Madame Je Sais Tout en n’ y étant jamais allé. Vous tenez une des explications de leur pléthore de couleuvres.

Au bout du compte, tellement de documentaires TV, sites, livres, articles de presse d’émanation catalane  qui devraient être censurés, poursuivis en justice, ne pas exister sinon à minima contenir un message Républicain d’alerte.   PENSEZ AU TRI.


Livres

Classés par auteur c’est à dire que des nouveautés sont disséminées dans leur énumération.

 les liens sont à leur suite.

Moulins et meuniers du Fenouillèdes, fin XVIII è. – Début XX è. Ouvrage collectif des archéologues de l’AAPO, éditions Trabucaïre 2021, 244 pages.

La vallée du Col Saint Louis et son réseau souterrain. Sylvette et Bernard Ournié 2020,  (308 pages, 30 cm x 21 cm ) S. C. ARKHAM. Disponible chez les auteurs fenouilledes-souterrain.fr         Présentation de S. Jaillet UMR 5204 CNRS

Le seul réseau des P. O. décrit par ses inventeurs et topographes. Monsieur B. Ournié est l’autorité, 66 et bien plus loin de la spéléologie.  UMR pour Unité Mixte de Recherches.

Espira de l’Agly – Histoire d’un village du Roussillon. Gérard Bile, maire – historien catalan. Imprimerie littéraire Fricker, 1991, 290 pages.

Du Roussillon, oui mais frontalier avec le Languedoc, à empreinte languedocienne marquée comme la toponymie le démontre, d’où son vif intérêt ici.

Espira de l’Agly – De la préhistoire à nos jours. G. Bile Les Presses Littéraires 2020, 270 pages, 21 euros prix éditeur.

Nôtre avis : Monsieur le maire honoraire ne révèle pas ses sources mais j’en connais … Entre autres soucis nôtre édile historien est victime d’une catalanisation forcée au pulvé. à buses obsolètes, sans caches et avec des produits importés, une pratique du cru. Récidive, monstrueuse en tant que telle, il paraît en pages de garde que –   Dans un acte Jacques 1 è. roi d’Aragon en 845 

Mémoire de Pierres. Docteur Elie Malé aux éditions Les Presses Littéraires 2017. 111 pages sur les cabanes de Latour de France et d’Estagel.

L’Identité de la France, Fernand Braudel, agrégé d’histoire, Arthaud 1986. Ce mosellan est tombé amoureux du département au point de s’y installer et de s’intéresser tout naturellement à son passé. Lui à l’inverse d’historiens catalans sans que ce soit en restant cloitré dans sa bibliothèque, il s’est rendu dans des endroits dits, à tort, reculés depuis Perpignan.

De Garrigues en Ministères.  Claude Guillabert aux Editions de Saint – Amans 2010, ( 511  pages, 24 x 16 cm ).

Cet énarque natif de Sournia raconte de pair avec son cursus hors du commun, le monde rural dans la vallée de la Désix au cours des décennies 1930 – 1940.

Prats de Sournia, un village du Fenouillèdes. E. et C. Bordes, N. Calvet, M. Crambes, ( 220 pages, 24 x 17 cm )  2012.

Histoire et vie d’un village frontière du Fenouillèdes de l’Age du bronze à nos jours. Veuillez vous adresser à : communedepratsdesournia@wanodoo.fr ou au 04.68.97.74.06.

Fenouillèdes. Revue des mémoires et histoires des Languedociens des Pyrénées Orientales et du canton d’Axat. Quatre numéros par an. G. Normand, B. Pericon, les connaisseurs vont apprécier.

Éditeur : 13 rue Pierre Vidal, 66220 Saint Paul Fenouillet.

Saint Paul et les Fenouillèdes. Geneviève Gavignaud-Fontaine, agrégée d’histoire. Editions Arpèges 2011, ( 292 pages, 16 x 24 cm )

Notre avis : La vraie histoire du Fenouillèdes. La brève période sous domination Aragonaise est contenue dans ses justes proportions. Chose fort rare dans les études relatives au Fenouillèdes. Ouvrage net des trucages habituels faisant du tout Catalan à tout va. Si répandus que les plus crédibles des historiens s’y sont fait piéger à la manière des mauvais élèves « pompant » sur leur camarade. Nombreux extraits d’actes originels permettant de s’affranchir des petits arrangements à la catalane. En vente dans les bonnes librairies du Fenouillèdes et auprès de la revue ci-dessus.

Atles dels comtats de Rossello, Conflent, Vallespir i Fenollet  ( 759 – 991 ). Jordi Bolos  i Victor Hurtado. Editions R. Dalmau Barcelone 2009, ( 176 pages, 21 X 28 cm ). Livre en catalan avec 26 pages traduites dans la langue de Molière. Toujours en librairie en 2020.  Atles pour Atlas des comtés ….

ATTENTION : Avec les catalans ( Réputés maquignons ), un gros titre Fenouillèdes correspond communément à 1 % des pages qui lui sont dédiées, en fin de volume. 
Notre avis : Si vous êtes dégrossi en matière d’histoire de la Catalogne carolingienne, ce volume reprise ne vous apportera que relativement peu. Concernant le Fenouillèdes Annie de Pous a fait aussi bien.

Au temps des dolmens. En Languedoc Roussillon. De Jean Guilaine, audois professeur au Collège de France. Éditions Privat 1998. ( 166 pages, 20 x 28.cm )


Aude. Ouvrage collectif aux éditions Bonneton. ( 431 pages, 17 x  24 .cm )

Pyrénées-Orientales Roussillon. Ouvrage collectif aux éditions Bonneton. ( 320 pages, 17 x 24. cm ). Les auteurs sont catalans et professeurs à l’université de Perpignan. Toujours en librairie en 2020.

Fenollède. Le Pays et la Vicomté Féodale de Fenouillèdes du VIII au XIV è siècle.  Annie de Pous ( Selon l’état civil ), auteure catalane aux éditions Roudil ( 167 pages, 18  x 24.cm ). Prix Georges Goyau – Académie Française. EVENEMENT en 1973 : Un livre entièrement consacré au Fenolhedés !

Les tours à signaux. Annie de Pous aux éditions Conflent 1981. ( 105 pages, 15 x 24.cm ). Edition 1947, 1ère partie.                                                                                   Edition 1947, 2 è. AGLY.

Un souci peut – être : D’une part elle est placée au Panthéon par ses successeurs catalans et catalanistes. De l’autre c’est bouche cousue quand à son CV.  Serait -elle simplement une brillante autodidacte, c’est à dire avec les problèmes de fiabilité à la clé nonobstant ses sources à priori des plus pertinentes ? Ayant fait référence à ses analyses auprès d’un doctorant médiéviste, elles l’ont fait systématiquement tiquer.

La Seigneurie de Peyrepertuse Son histoire, ses châteaux. René Quehen 1975 ( 292 pages, 17 x 24 cm )  édition de l’auteur, La Barbère 31310 Montesquieu Volvestre.

Notre avis : Même motus que sa consœur en matière de CV, mais au moins Lui n’est pas lié aux groupuscules politico – identitaires catalans.  Une particularité, l’auteur ne s’est pas suffit à recopier ses prédécesseurs. Relation accompagnée d’une analyse et d’arguments démonstratifs. Extraits de textes originels.

Fenouillédes Diocèse d’Alet Fragments historiques et statistiques.  Albert Bayrou aux éditions de l’auteur 1980. ( 226 pages, 15 x 22.cm ).

Mystérieuse Corbière de Sournia.  Premier prix histoire au concours international des Arts et Lettres 2006. En vente à Sournia.

André Carol historien de Sournia 2005. ( 207 pages, 17 x 24.cm ). Complémentaire et plus précis  que les autres auteurs de cette rubrique, concernant les wisigoths, les cathares et la croisade, les templiers.
Carol : très ancienne famille de Sournia.

Les Templiers des pays d’OC et du Roussillon. Simon Jean aux éditions Loubatières 2003. ( 413 pages, 16 x 24.cm )

Châteaux et forteresses en Pays cathare. Dominique Dieltiens aux éditions Loubatières 2003. ( 367 pages, 16 x 24.cm )


Lieux et légendes du Roussillon et des Pyrénées Catalanes. jean Abélanet, auteur catalan nonobstant son nom typiquement languedocien, ancien conservateur du musée de Tautavel aux éditions Trabucaïre à Perpignan 1999. (202 pages, 15×23.cm).

Autrefois des hommes… Préhistoire du pays Catalan. jean Abélanet, aux éditions Trabucaïre 1992. ( 206 pages, 14 x 22.cm ). Cet ancien curé, est de ceux dont la manie consiste à frelater en catalan les noms propres qu’ils soient français ou occitans.


Le comté de Razés et le diocèse d’Alet. Louis Fedié notaire et conseiller général de l’Aude aux éditions Lacour, réédition 2002 d’un ouvrage de 1880,  233 pages, 15 x 20 cm .

Une sorte d’anathème pèse sur sa mémoire, il aurait manqué de vigilance dans le tri de ses sources, cependant ses nombreux détracteurs catalans n’ont pas fait mieux en dépit de facilités de recherches accrues.
Tout n’est pas à rejeter, G. Gavignaud – Fontaine, agrégée d’Histoire, le reprend  en substance à la page 173 concernant les vicissitudes de Guilhem de Peyrepertuse de Montalba à Rabouillet et Puilaurens.  
 Si l’on peut oser espérer qu’elle ne se soit pas suffit d’un copier – coller sans vérifier la crédibilité ?  C’est une simplification récurrente chez les historiens écrivains.  Elle s’est aussi inspirée de mes écrits, lesquels ne sont que d’un autodidacte.

 La Croix Occitane. Bertran de la Farge aux éditions Loubatières 2000. ( 120 pages, 11 x 20.cm )

Canigou Montagne sacrée des Pyrénées.  Joseph Ribas, auteur catalan aux éditions Loubatières 2003. ( 413 pages, 16 x 24.cm ). Toujours en librairie en 2020.


Géologie des Pyrénées Orientales. Henri Salvayre 1983, ( 429 pages en 14 x 21.cm ). Toujours en librairie en 2020.

Le Livre des Eaux souterraines des Pyrénées Catalanes. Henri Salvayre 2010 aux éditions Trabucaire, ( 240 pages en 17 x 24 cm ) Sous un titre déferlant une large place est consacrée aux bassins de l’Agly et de l’Aude.


Les Hommes des Collines : la Corbière Catalane aux 17ème et 18ème siècles

Avis : Grâce à une masse de documents d’archives, l’auteur, qui vit à Vingrau et y puise ses racines, se penche sur la vie quotidienne de ses ancêtres corbièrencs aux 17ème et 18ème siècles, analyse leurs rapports avec le pouvoir, la famille, la religion, et le travail. Il relève des coutumes étranges, des traditions, des comportements et des valeurs humaines étonnantes, comme l’égalitarisme et le respect de l’étranger, et dresse un portrait psychologique de l’homme et de la femme des Corbières, cette femme qui occupe ici une place égale à celle de l’homme, cas unique peut être dans les sociétés rurales méditerranéennes…

De : Coquin Philippe
Par : Editions Lacour
Avec : 218 pages en 21 x 15 cm
Editions Lacour

Le Pays de Sault. Abbé Pierre Moulis. Editions Lacour, 228 pages en 21 x 15 cm, réédition 2009 d’un ouvrage paru en 1958.


Glossaire de la Langue d’OC.  Pierre Malvezin édition la Découvrance, réédition 2006, 278 pages. Larousse Catalan

Dictionnaire Français-Catalan : Christian Camps et René Botet.  L’un est catalan, aux Editions Trabucaire 2007.

Dictionnaire Occitan-Français selon les parlers languedociens. Louis Alibert, édition Institut d’Estudis Occitans, 710 pages.

Termenès Fleur d’Épine,  toponymie et microtoponymie. Claude Pla, 800 pages. Editions l’Harmattan 2015.

Les noms de lieux du Roussillon de la protohistoire à nos jours. Renée – Laure Portet, 200 pages, L’Harmattan, traduction française 2021. En dépit d’une bibliographie d’expression catalane, cette sommité est née et a vécu à  St Paul de Fenouillet. C’est un incommensurable gâchis qu’un tel savoir ait tourné le dos à ses racines languedociennes.

 » en passant à l’ennemi « .


Liens :

Respectivement les thèmes suivants : Les mines documentaires, administration, géologie, botanique, cathares et templiers, croix occitane, Septimanie, parlers catalan et occitan, monuments, toponymes, randonnées.

Les assertions fantaisistes n’engagent que leurs auteurs, certains ont puisé à des sources des plus troubles, plus particulièrement et sans se contenir à la liste ci dessous,   tant de sites aux couleurs catalanes dédiés au Fenouillèdes, émanant de privés comme d’institutions, regorgent de contrevérités s’agissant des monographies histoire des villages, blogs randonnées et pas que. Une des mines documentaires en est entachée. 

D’abord ceux que nous vous recommandons PELE – MELE, à consulter en priorité en tant que mines d’or documentaires.  Mon admiration à chaque auteur(e).

Mines documentaires

  • Site d’expression catalane non traduisible, ce qui est à regretter: Antroponimia, poblament i immigració a la Catalunya Nord 1737 – 1790.  Joan Peytavi Deixona maître de conférences UPVD Perpignan / IEC 2010. 895 pages. Anthroponymie, population et immigration en Catalogne Nord.
Remarquez, encore une fois, là dès l’intitulé, une terminologie catalane génératrice de désinformation, avec  l’inadéquation de Immigration par rapport à ceux originaires du Fenouillèdes ( Ou de plus au nord ) français aux dates pré citées, comme la Catalogne Nord.  De telles tromperies devraient être censurées. Les articles TOPONYMES OCCITANS,   A PROPOS et  1700 A NOS JOURS vous expliquent qui seraient plutôt les véritables immigrés installés en Catalogne Nord. Dans le sens pré – cité Immigratió est impardonnable venant d’un universitaire et d’un organisme censé être de référence académique tel que l’IEC. Institut d’Etudes Catalanes.

Géologie

  • >  Géologie et Spéléo. : Sites de S. et B. Ournié, liens sur l’article dédié.
  • Rapport Antoine de Genssane : Son Histoire naturelle de la province du Languedoc parue en 1776. Filons métallifères, foresterie…

Botanique

Les liens qui précèdent sont incontournables, vous y reviendrez souvent, des suivants tout autant. 

Cathares et Templiers

  • Dictionnaire topographique du département de l’Aude par l’abbé Sabarthès. Somme des connaissances acquises à la fin du XIX è, demeure incontournable à consulter des Ligures au siècle pré cité. Tous les auteurs ultérieurs en ont fait du copié collé.
  • Cathares et Templiers en Roussillon, Robert Vinas. Plus les biographies des principaux protagonistes.
  • Suppression de l’ordre du Temple en Roussillon. J –  B  Alart / S.A.S.L.
  • Les commanderies templières des Pyrénées – Orientales  templiers.net/departements    Site de Jacques Bocar.
  • Recueil des chartes de la maison du temple du Mas Déu. Volume 1. Thèse de Rodrigue Tréton, Doct. en histoire médiévale. FRAMESPA – UMR 5136.  PARTICULARITE des plus intéressantes, il a vécu plusieurs années en Fenouillèdes en le prospectant quotidiennement, il est ainsi un de ceux qui connait le mieux ce territoire, à l’inverse de la plupart de ses homologues catalans dont quelques uns n’ont jamais posé les pieds sur les lieux qu’ils racontent.
  • Généalogies des grands seigneurs fayditsdescorbieres.org  dont De Peyrepertuse branche de Rabouillet – Joch. Site en cours de construction en 2016. Il nous est étranger bien qu’ il y figure un copié – collé de nos recherches.

Croix occitane, Septimanie, parlers catalan et occitan

 

Monuments

  • chateau.over-blog.net  Le Chevalier Dauphinois. La tournée des châteaux du Fenouillèdes et d’ailleurs.

Gabach – Gavach –  Gavatch – Gavatx – Gavot   …

Cabanes

Pareillement que pour le précédent.

Toponymes

Un piège pour lecteur non averti, les toponymes catalans et languedociens sont confondus de telle sorte qu’ils peuvent y paraître tous catalans. Épuration absolue des marqueurs languedociens pourtant nombreux en Cerdagne, Conflent,  Roussillon, Vallespir. En tant que tel ce site est non recommandable.


Cartes de randonnée IGN Top 25 (1:25.000)
2448 OT : Thuir-Ille sur Tet.
2348 ET : Prades-Saint Paul de Fenouillet.
2248 ET : Axat-Quérigut.
2347 OT : Quillan-Alet.
2447 OT : Tuchan-Corbières.
Pélerins du Fenouillèdes Association de randonneurs basée à Sournia.
Consultation gratuite de la carte des Cassini : géoportail.gouv.fr
Tout savoir sur le Sentier Cathare.
Randonner-malin.com Conseils pratiques et techniques. Le site à visiter avant tout achat ou escapade.
CC Agly – Fenouillèdes en Sud Cathare : Offres touristiques patrimoine, Activités de pleine nature, Œnotourisme, Trail…

OURAGAN KLAUS

Une colère d’Éole d’une force telle que le département n’en avait jamais vécu, hormis en haute montagne et en couloirs très localisés. Le 24 janvier 2009 à 13 h peu avant d’exploser l’anémomètre de Météo France Perpignan indiquait 184 km, au même moment 177 km à St Paul, imaginons sur les hauteurs. La carte meteofrance.fr/prevoir-le-temps/phenomenes-meteo révèle que le Fenouillèdes fut le secteur du 66 où le vent a atteint sa force maximale avec le nord Roussillon.

Les dégâts : Plusieurs dizaines de milliers d’euros sur le domaine public dans chaque village. Passons sur ceux que chacun a en mémoire pour avoir été longuement diffusés par la presse écrite, parlée et télévisée. Comme d’habitude cette dernière s’est attardée sur les lieux courus des P-O, notamment la forêt de la Matte. Comme si le manteau forestier du Fenouillèdes avait été épargné. Pourtant les dommages y furent majeurs.

A titre d’exemple retenons Boucheville, pour sa référence au niveau national et la force inégalée de ses sapins de ce côté du massif Pyrénéen. Autour de la maison forestière de Gastepa ou au sud sur le sarrat à 1200m d’altitude, des chablis à perte de vue, à en être désorienté. Vous avez connu cette haute futaie aux troncs de 2.60 m à 3 m de circonférence ou plus. Soit un houppier culminant généralement à 45 m pour les sapins et à 35 m pour les hêtres. Eh bien Klaus a tout rasé, sans exception, sur ces stations. Sinon torsadé façon serpillière à ressuyer ! Ces destructions systématiques semblent avoir été décuplées par des coupes à blanc attenantes.

Ce boisement relevait de l’exception, en ce sens qu’il n’a pas été sur exploité dans les décennies postérieures à la Révolution, ce qui explique le développement optimal des essences. Relevait, car les géants rescapés n’ont pu éviter la déferlante tronçonneuses qui s’ensuivit.

Espérons seulement que les générations des siècles à venir auront la chance qui aura été la nôtre d’avoir à contempler ces doyens du règne végétal.*

Hauteurs : issues de sources O.N.F dont panneau didactique consultable sur l’album.

*Sapins : Abiès pectinata, sapin pectiné, sapin blanc des Pyrénées.