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Le Paléolithique du Fenouillèdes

Complément le plus récent le 01 12 23.
Il serait convenable que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.
Avertissements aux lecteurs : Le déroulement de la chronologie n’est pas garanti sans désordres car les dates varient fortement selon les historiens jusqu’à la Révolution Française, même celles d’événements à portée nationale. Au delà des fatales erreurs d’inattention et de sédentarité dans son bureau, c’est trop souvent à chaque auteur sa date, son protagoniste et son titre. Les livres consacrés à l’histoire du Fenouillèdes ( aussi ), récents inclus sont densément criblés d’assertions trahissant une recherche bâclée, mal orientée, des interprétations fantaisistes, une conclusion prématurée, etc.

Puzzle : Dans nôtre région il s’y superpose ce gros tas de pièces que les catalans nous fournissent en éludant couramment le contexte languedocien, auquel vous avez été sensibilisé en A PROPOS et aussi sur TOPONYMES OCCITANS, pour sa possible intention négative au regard de leurs spécificités, venant de linguistes, d’ historiens avérés comme de pseudos plus encartés catalanistes avec les relents partenaires caractéristiques de l’endroit et sans que ce soit particulier à ces profils. Toute la chronologie va être agrémentée de ces pièces, vous en découvrirez aussi en surabondance dans les articles susdits. Le déroulement suivant résulte d’une élimination massive de ces n’importe quoi, hors conservés comme témoins. Entre tout et soucieux de maintenir vôtre perspicacité en éveil, nous en avons visualisé une part avec la pastille Et encore une ! L’analyse globale de ces surlignés se veut vous permettre de tâter les enseignements à en retirer.


– 450 000 : l’homme de Tautavel ou Homo Erectus  ou Homme de Heidelberg: D’origine probable africaine au pléistocène moyen sur la séquence dite Acheuléen c’est à dire au cours des fragments tempérés des grandes glaciations. Usage de bifaces rudimentaires, viande consommée crue. Os humains déchiquetés jusqu’à la moelle et mêlés à des restes de repas. Certains indices morphologiques annoncent l’homme de Néandertal. L’invention du fameux crâne est attribuée à Henry de Lumley, attiré par les révélations de l’un de ses stagiaires Jean Abelanet.

– 120 000 à – 35 000 : L’homme de Neandertal ou  Homo Sapiens Sapiens : Un eurasiatique du pléistocène supérieur, au terme d’une glaciation de 80 000 ans, le Riss. L’homme de Neandertal (grotte éponyme près de Düsseldorf). Premières grillades et rites funèbres. Les gestes nécessaires a la conception de bifaces sont acquis. C’est la technique dite Levallois caractéristique du Moustérien (grotte de Moustier en Dordogne).

Plusieurs dizaines de sites dans la vallée du Verdouble en aval du Pas de l’Escale, entre les mas de La Joliette et Moton à Espira de l’Agly.

Grotte de la Balme à Saint Paul : La découverte d’un crâne en 1851 lui fut attribué. Toutefois il ne faut pas écarter un rite érémitique voué à Sainte Madeleine.


– 40 000 : L’homme de Cro Magnon,: De nos jours Homo Sapiens. Nous sommes en plein Gravettien ex Aurignacien. La présence humaine est désormais constante et collective.

Ce nouveau venu de Galilée – Europe Orientale va côtoyer pendant des millénaires son précurseur jusqu’à le supplanter à force de métissage, de meilleures dispositions sociales et d’un afflux incessant de population originaire du Moyen Orient. Contrairement à une analyse dépassée la race Homo Sapiens Sapiens ne s’est pas éteinte, nous avons tous, africains exceptés, quelque chose de Neandertal dans nos gênes. Divers campements à la faveur d’inter stades glaciaires sur l’axe Estagel – Vingrau, y compris au Solutréen, peu représenté dans la région. Grotte d’Emboulles à Corneillia de Conflent -18 000. Le Solutréen ( Roche de Solutré dans les environs de Macon), est connu pour ses silex façonnés en feuille de laurier.


– 17 000 à – 12 000 :   Au Magdalénien caractérisé par la sagaie osseuse en biseau simple et la raclette lithique. Le climat est encore rigoureux. Sites d’Estagel à la grotte du Moli d’el Vent fouillée en 1894 par A. Donnezan , Opoul, Belvis (Aude),  grotte de l’Œil à Puilaurens. Les contemporains de Niaux (Ariège) ne nous ont pas légué d’œuvres d’art qu’elles soient peintes ou sculptées.

Cette époque tire son nom du site de La Madeleine, découvert en 1865 à Tursac en Dordogne.


– 9000  – 8000 : Dernier épisode glacial. Les Aziliens (Mas d’Azil Ariège) on séjourné sur les bords de l’Agly au Four de La Roque à Saint Paul de Fenouillet et à Espira vers -8500 -7000. Il semblerait qu’il y ait eu une forte régression démographique.

-8000 : St Paul de Fenouillet, gisement épipaléolithique de Galamus.

Grotte des Adotz à Caudiès

– 6000 : Du nord de l’Ecosse au Maghreb, une seule langue est en usage, le Basque. Les noms de lieux du Roussillon pages 11 et 30,  » Renada – Laura  » Portet nom de plume 2021. C’est le substrat de la toponymie. Renée – Laure, auteure languedocienne et non catalane contrairement à une contrevérité répandue.

– 6000 à – 5300 : Fontanés haute vallée de l’Aude. Aux alentours de – 5300 usage de céramiques cardiales. Elles comptent parmi les plus anciennes connues. Cardial, d’après un motif décoratif imprimé avec une valve de cardium edule. Coquillage répandu sur les plages de méditerranée. A chaque époque correspond un type de poterie bien défini.

Le climat est proche de l’actuel, en plus chaud et plus pluvieux. Les auzines (chêne vert) sont rares. Les caducs dominent, à l’étage actuel du chêne vert. Entre – 5500 et – 2500.

Quérigut (Ariège) en Donezan. A plus de 1500 m d’altitude, dans une tourbière du Laurenti concentration de pollens de céréales et messicoles associées.

– 5800 : Habitat en bordure de l’ Agly à Caramany, > Pages néolithique.

Issu d’un processus initié au Moyen Orient vers -12 500 à – 7500, l’homme s’est progressivement fixé en passant à l’économie de production animale et végétale. On distingue deux influences d’origine anatolienne, principalement un courant côtier méditerranéen d’Est en Ouest ( Culture de la céramique cardiale ) puis quelques siècles plus tard une imprégnation via le Danube et les Alpes dite culture rubanée.

Ces fermiers  » Turcs  » auraient migré de – 4800 à – 3500 mais d’éminents archéologues de Rivesaltes à Montpellier situent le début de la domestication de la chèvre et du mouton en Languedoc vers – 6000 – 5000 d’où la fondation des premiers villages. > Histoire du peuplement de la France.

Suivant : Du néolithique aux romains en Fenouillèdes

L’Agly

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-600 : Vu sur une chronologie, mais ça ne cadre pas. Et si c’était vers 60 avant ou après J-C ? Le flumen sordus, l’Agly est considéré comme un affluent du Verdouble. Sordi, Sordus, Sordons… Les autochtones du moment établis dans les marécages du Roussillon, avant de migrer vers l’intérieur.


Vers -50 à +25 : Strabon le géographe Grec à propos de l’Agly : Vulgo Agli et fluvius aquilinus.

 + 23 :  In ora regio Sardonum intusque Consuanorum, Flumina, Techum, Vernodubrum  …  Aux confins de la région des Sordons et des Consuaranis coulent le fleuve Tech et le Verdouble  … Pline l’Ancien.

 Vernodubrum, traduisible par le torrent des vernes = des aulnes, le Verdouble principal affluent de l’Agly en rive gauche et alors à – priori considéré comme prévalent sur l’Agly que nous connaissons en amont d’Estagel.

IV è. siècle : –  Avénius mentionne le fleuve Sordus et précise qu’il traverse l’étang Sordice  …   Modifications estuaire.

591 : Le Verdouble est dit Verniduplici.


906 : Flumen aquilinum. J.  Abelanet Archéo 66 N° 28 / 2013, page 53.


966 : Flumine aquilino


1098 : Flumen Aglini, donation de l’église d’Espira de l’Agly à l’abbaye d’Arles. ADPO 12j24, p 187 et 207.


1140 : Première mention de La Gly. > Paridulac Caramany histoire. 

 – de poder fer de la aigua de la gly dos molins. Relatif à deux moulins aux environs d’Espira de l’Agly.  / Si l’Agly m’était conté, Henri Salvayre 2019.  On remarquera à la spéciale attention des adorateurs de Henri Guiter que ce texte antérieur au Traité de Corbeil est à dominante languedocienne, hormis le catalan aigua. 

1195 :    –  Selon des sources médiévales, le fleuve coulait entre St Hippolyte et St Laurent de la Salanque avant de se jeter dans l’étang /  Gérard Bile 2020 sans plus de précisions. Certains se plaisent à raconter que la partie rectiligne de son lit à partir de ce lieu serait l’œuvre des templiers de la commanderie de St Hippolyte mais il existe plusieurs possibles avec les lits fossiles. Variations du tracé pages 67 et suivantes.

 Le carpocapse catalan
SHARKA serait mieux mais il n’est pas autorisé de brûler le genre de sujets atteints dans cette affaire.
Le cadastre de St Hippolyte porte le toponyme Agly Beille = L’Agly Vieux par transcription phonétique du languedocien  Agly Vièlh. Sur la carte IGN Top 25 Perpignan la graphie est catalanisée, c’est le résultat d’ une occupation de prédilection des catalanistes lesquels ont infecté le Département et procédé à une épuration toponymique des marqueurs culturels languedociens du Roussillon à l’appui de la contribution d’un universitaire à la solde des catalans, Jean Becat.
Coffrets assortiments de toponymes frelatés à la sauce catalane.    

1262 : L’Agly est désigné : flumen Aquilinum ou flumen aquilinus selon les auteurs. Comment ne pas penser à Aquila, l’aigle. D’où l’Agly la rivière des aigles, mais le préfixe s’apparente aussi à eau ?


1369  Agly Nova :  Pierre d’Aragon évoque son parcours dans la plaine. Nova fait probablement référence à une catastrophe naturelle ayant dérivé le cours du fleuve vers 1300 – 1330. A moins que ce fut lors de l’évènement météo du 16 / 06 / 1279 concomitamment avec le drame de Chalabre – Mirepoix, ces deux villages furent rayés de la carte par une lame d’eau résultante d’un mouvement de terrain ayant éventré l’étang de Puivert ? Lien modifications estuaire ci – dessus.


1660 :  Publication de la carte de Sanson d’Abbeville, Il y nomme La Gly , la rivière Boulzane dans son cours supérieur. L’Agly en amont de St Paul n’est pas représenté.


Nolin et Cantelli cartographes, désignent respectivement en 1692 et 1695, la Boulzane comme étant l’Agly. La portion en amont de Saint Paul par les gorges de Galamus n’est pas figurée.

1721 : L’Agly sur la carte du Gouvernement Général du Languedoc. Ainsi nommé de Camps à la mer.


1733 – 1739 : : La famille Cassini de Thury juxtapose sur sa carte La Gly et Lagly. Depuis 1683 trois générations de ces géographes italiens mandatés par Louis XV ont arpenté sous les auspices du Canigou. Ils ont opté pour la même graphie que Lhuillier sur sa carte de 1722.


1820 : Le cadastre de Saint Paul désigne la résurgence Vauclusienne de La Tirounère, au débouché des gorges de Galamus, comme étant la source de l’Agly. (Agli en occitan phonétique et Aglí en català) Encore en 1934 des spéléologues présument être en présence du débouché de son cours souterrain. De nos jours il est convenu qu’ elle est située dans une petite grotte, sous la départementale 14 à l’ouest de Camps, au pied du pic de Bugarach.

1835 : Le géographe et historien membre de sociétés savantes, Dominique, Marie, Joseph Henry utilise la graphie La Gly dans son Histoire de Roussillon.

2020  Signalétique Aglin du Département :  Tout en étant originaire depuis au bas mot un demi millénaire et habitant de cette vallée nous n’en connaissons aucune mention historique, d’où ça sort ?  La réponse doit se tenir dans l’article Toponymes ci – dessous. Aglin  serait crédible en écriture languedocienne corrigée, phonétiquement le N est muet. Toponymes du Fenouillèdes – Correction 2015 – 2018.  

En reprenant Fenouillèdes N° 47 qui s’exprime à ce sujet :  …   Bref, mieux vaut en rire … L’un dans l’autre précisons d »aquesta Colho…

Galerie Photo

Avatars en cours, désolé.

Ajout photos octobre 2021.

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