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GAVACH – GABACH / CATALAN

TAUX DE DETERIORATION A VIVRE POUR LE CROIRE
La combinaison par le catalan des travers suivants échappe à la raison. En conséquence chaque mot a été longuement pesé, ils reflètent l’expérience d’une vie auprès d’une foule d’intéressés dont des centaines de collègues de travail issus de tout l’Hexagone ( +/- 900 ? ).

Sommaire

Les mauvaises réputations des catalans

Images de marque

Citations

Expressions

Définitions de gavach

En savoir plus

Adessiatz e benvenguda a tots ( Languedocien ).

Bon dia i benvinguda a tots ( Catalan ).

Bonjour et bienvenue à tous.

A considérer en préambule de A PROPOS FENOUILLEDES et de sa CHRONOLOGIE HISTORIQUE depuis l’Homo Erectus, car il serait niais de se passionner pour l’histoire locale sans tenir compte du fond de réalités suivantes, il convient de les envisager en socle.

Second préambule : LE JACOBINISME CATALAN

Ce qui vient n’est qu’ un aperçu de l’inévitable, l’impossible à taire, il y aurait à le x 20 en étant rigoureusement concis et suffisamment circonstancié s’agissant de décrire une vie de tribulations, du coup les catalans s’en sortent à bon compte.

Les mauvaises réputations des catalans

Quelques citations, expressions, boutades, images de marque défavorables aux catalans, sans exhaustive car il s’en produit toujours et nous en avions réuni nettement plus, mais un bug est passé par là, toutes sont relatives aux détériorations qui vont être égrenées. Elles n’ont rien d’obsolète fussent – elles antérieures à la Révolution, comme le dit la chanson : – ils n’ont pas changé …

Cela va de pair avec l’insulte gavatx, un parasitisme immémorial des ibérisants du nord, principalement roussillonnais au mépris de leurs cousins languedociens limitrophes du Fenolhedés c’est à dire en français le Fenouillèdes et circonvoisins ( Corbières maritimes, Donezan, Peyrepertusés, Razés, Sault ), à tel point que quand vous discutez de tout et rien dans ces contrées, à fortiori des catalans, les problématiques ci – dessous affleurent assez facilement en révélation d’une sorte de  » Catalanaphylaxie « , jusqu’à la plupart des historiens de ces anciens comtés qui y font allusion : Ce mépris total pour le pays de Fenouillèdes, ses racines historiques et sa culture … Guy Normand, revue Fenouillèdes.

Images de marque

Les péchés capitaux du catalan qui suivent auraient – ils inspiré leur voisin Georges Brassens dans La ballade des gens qui sont nés quelque part : – des gens qui regardent le reste avec mépris du haut de leurs remparts … les imbéciles heureux … empalés une fois pour toutes sur leur clocher … Des journalistes l’ont affirmé, l’extrait est copie conforme avec la composition de faciès identifiants ci – dessous.

Catalamités : Contraction de catalan avec calamités, ils vont bien ensemble mais A EVITER ABSOLUMENT. L’étude de l’état – civil 1678 – 1834 d’un village languedocien sis sur la frontière du Roussillon antérieure au Traité des Pyrénées, révèle que seuls 3 des177 mariages qui y furent célébrés sont mixtes occitano x catalan. Actuellement, sans autant d’intensité, les occitans du 66 et alentours persistent à mettre en œuvre des stratégies d’évitement de cette – race détériorée car l’habitude fait que l’on s’attend à devoir subir les déliquescences ci – après. Espace géographique matrimonial

– race détériorée : Il serait niais de s’imaginer que seules les catégories sociales défavorisées sont en cause.

  • l’ ORGUEIL est dit IBÉRIQUE ici dans le 66, soit espagnols et portugais confondus, il est flagrant en comparaison de ceux de l’Hexagone et déploré par les touristes étrangers visitant Paris. Tous ceux qui ont des relations durables avec un hispanique comprendront. Inimaginables pour un non initié il se trahit par un faisceau d’attitudes délétères, c’est leur détérioration la plus dommageable. Cet orgueil à vif accapare le podium des critiques aux cotés du vol et de la fainéantise – désœuvrement, nous allons en palper des risques au 8 è point.

– RABAISSER : Ces invétérés du genre le font sans se soucier ni de leur profil, ni des susdites réputations ! Nul n’est parfait, à fortiori en étant d’une – race détériorée, mais l’ illusion de Supériorité dont ils se bercent est t’elle qu’ils l’ont oublié en mésestimant votre analyse, ainsi ils s’appliquent à vous démontrer leur étiquète de – crétins, ce qui permet des retournements qui feront date, sans limitation aux Andouilles que vous côtoyez 10 h / J sur 5, 10, 30 ans, mais avec ces derniers à la clé un risque énorme de rancune à vie par reconduction de leurs irrégularités, le chef comme le collègue, l’ouvrier ose se déclarer choqué … ( D’avoir enfin répondu à leurs abus récurrents dirigés sur vous ) ! Plus largement cela ne se fait pas à des Sires intimement convaincus à la fois d’appartenir à une classe aussi élevée que la leur et venant d’un moins que rien de votre espèce ce qui vous est proféré sans délicatesse. En entreprise ce rabaissement se double de méchancetés.

– VANTARDISE : A s’en rendre ridicules sans le réaliser. Mieux vaut éviter de démonter en public ces fanfaronnades.

Abstraction faite de cette démonstration et de celles qui s’enchaînent, le qualificatif – crétins n’est pas anodin, il refait surface dans maintes citations avec ses synonymes tels que – Sots, Idiots, Imbéciles, etc.

  • PARESSEUX :Madame et les ouvriers à la salade, Monsieur au bistrot ... C’est à dire courbées les mains dans la boue, l’eau glaciale, la gelée blanche suivies d’une tramontane habituellement réglée à 90 – 110 km / h. Maxime populaire en Roussillon, parallèlement il n’en demeure pas moins vrai que les gens de ce Pays ont facilement mauvaise langue. Néanmoins le catalan est porté à se décharger, sans retenue sur son serviteur limite esclave, des taches ingrates ou perçues dévalorisantes et évidemment par fainéantise, aucune honte si c’est aux dépends de son épouse, d’un débutant ou du collègue de travail, plutôt en jubiler. L’orgueil et la paresse réunis sont ainsi copie conforme avec 2 des principales causes des affres au contact de l’Administration française *, la seule différence est qu’ici ces travers sont généralisés et amplifiés chez les autochtones, le bureaucrate en négligeant cette double réputation et ses revers induits, le sera sur le dos de l’assuré, contribuable, administré, allocataire jusqu’à l’étrangler financièrement. Records nationaux : Du nombre d’inscriptions en club sportif en perspective d’un emploi dans les entreprises partenaires, les services des collectivités territoriales, banques, mutuelles, associations, coopération, liées aux politiques, etc. Record du pourcentage de pistonnés dans ces structures, pas tous motivés ou qualifiés d’où l’obligation d’un piston pour  » Réussir « , paresseux à s’en montrer indignes du coup de pouce de l’employeur. Témoins de la susdite amplification, ces derniers si natifs du cru ( Catalans ), en sont à préférer recruter des languedociens ou des espagnols, les chefs n’en venant jamais définitivement à bout, fussent ils à poigne. Le fainéant est acharné à abuser, tout reproche devrait mener à une amplification – diversification des combines à cet effet. Cette préférence est l’une des clés de l’installation définitive de milliers d’Occitans autour de Perpignan jusqu’à l’immigration hispanique et maghrébine Les sénateurs : – Fais ressortir au cours de l’entretien d’embauche, que tu es du Fenouillèdes. * Synthèse Envoyé spécial, France 2 du 17 10 2024.
  • VOLEURS – Intéressés – Convoitise, dans toutes les acceptions possibles. Les touristes, jeunes adultes, ouvriers peu qualifiés sont des cibles de prédilection car censés être non avertis. Malheureusement pour eux ils sont si acharnés à vous rouler qu’ils en négligent encore cette réputation, vous confondant trop vite comme étant des ignorants faciles à arnaquer, fusse en les ayant courtoisement prévenus de vos contacts experts, desquels sont là aussi sources de renversements douloureux que ces enfoirés peineront à digérer !!!
  • RECORD NATIONAL :  Celui là du département avec le pourcentage le plus élevé d’alcooliques ( 17% ) et de drogués, 35 % de fumeurs de cannabis. Ils dament le pion aux bretons ! Synthèse d’une étude sociologique publiée en 2013 – A Perpignan une intervention sur trois des pompiers est liée à l’alcool / Reportage TF.1 du 05 / 02 / 2017. VAPEURS  » D’EAU FERRUGINEUSE  » selon l’expression de Bourvil, à envisager comme partenaire potentiel de chacun des travers du catalan. Ils passent pour être des éponges à capacité d’absorption  comme nulle part ailleurs, en phase avec la norme du Roussillon, sans qu’ils soient obligatoirement ivres tant ils sont imbibés précocement mais ça a toujours ses limites, toutes les générations en sont imprégnées. Aucun risque d’avoir à en rechercher désespérément, alcoolisation et ballons sont indissociables, ils sont de quoi en remplir des stades. Le podium de la plus haute considération publique ira à celui qui engloutira le plus. Antinomique mais vrai, ce sont des buveurs se clamant sportifs.
  • Une touche de XENOPHOBIE / Indépendant du 07 10 17. L’étranger est déjà celui du village voisin qui vient s’installer dans le  » Vôtre « . Séquelle de tant de siècles de pillages inter – villageois jusqu’au XIX è. ?
  • CASANIERS : – Les Catalans sont tous perdus dès qu’ils ne voient plus le Canigou … Une fable y fait allusion, elle met en scène un de Baixas village proche de Perpignan, le plus grand, le plus beau, le plus fort comme ils le sont tous à les écouter.  Borné à E LI MI NER cette race méprisable que sont les Gavachs. Sans savoir où ils se tiennent ni à quoi ils ressemblent. Ce rodomont est déjà perdu à Las Casasses aujourd’hui Cases de Pène, un village limitrophe du sien … Cette fable est toujours à l’affiche, profil identitaire obligeant, un prétexte pour aller à la rencontre des gens du Pays avec à la clé un bon moment de franche rigolade assuré. Dans la vraie vie leur ignorance de casaniers est vraisemblablement plus AHURISSANTE que ne le laisse présager la fable à limitrophe, deux indications : Nous avons discuté avec des villageois très enracinés dans les susdites communes, ils ignoraient l’existence d’une résurgence saisonnière spectaculaire ( Top 3 du 66 ), à moins d’un km de leur maison en bordure de route nationale, idem pour un tumulus imposant à proximité, etc.
  • JACOBINISME : Désinformer la population du 66 en frelatant les racines culturelles et l’Histoire France – Languedoc / Espagne, développé à cet article JACOBINISME CATALAN
  • MAUVAIS CARACTERE : Ajoutons qu’ils surréagissent déjà en vous plaignant, prudemment, d’un service laissant à désirer, d’un sans gène, vous vous exposez à un risque de supplément de complications larvées ou explosées en plein visage, au taux de survenue troublant. En principe ils s’avèrent énergumènes dès la futilité touchant aussi peu soit – il à leur fierté. Bis répétita quand leur arnaque ou incivilité ont échoué, là une vengeance pourrait vous tomber dessus.

– Intrusifs dans une optique malsaine précipitée et Fayots proportionnellement à la paresse. Ce sont deux opinions personnelles.

– Jalousie : Répandue à en être très vite mise en avant, à vous en taxer d’emblée à chaque différent ou pour vous désavouer afin de se tirer d’une mauvaise affaire.

Suspectée par carence d’explication plausible dans les contextes suivants : Ordinairement à s’y attendre, quand vous faites mieux qu’eux dans quelque activité, équipement, métier, vous subissez en boucle des réflexions désobligeantes, animosité. Pis, des entraves, dégradations, de mauvais tours au préjudice de votre personne, de vos biens et produits.

– Propension à la diffamation, inéluctable en issue de l’orgueil, de la jalousie et de la rancune sans qu’il en faille autant pour la déclencher. Quelquefois collective, toute votre équipe ou service.

Abstraction faite de ces monstres dans la vie courante ( Nocifs en entreprise sans toujours savoir qui ), ci – dessous les conséquences en 1939 – 45 sur L’Indépendant du 23 novembre 2016, un millier de déportés rapporté à 234 000 habitants ! A transposer avec la démographie de département de la Seine, 5 150 000 habitants au moment des faits. Selon des militaires contemporains ils en auraient rempli le Camp de concentration de Rivesaltes, ce qui, comme ce nom de Concentration, n’apparaît pas sur les sites dédiés, serais – ce trop frais ? Au regard du penchant facilement ignoble du catalan en temps de paix il est à douter que ces échos soient inexacts. Concentration, nom donné par la France quand elle l’a construit.

Il faut ajouter ceux torturés à mort par manipulation de l’occupant ou de la Résistance.

Citations assorties

Nous ne publions que des représentatives des situations que nous avons habituellement vécues. Elles émanent autant des élites locales dont catalanes, parachutées et militaires ayant eu des contingents à réaligner.

  • – … Lorsqu’ils veulent se faire valoir, ils disent avec une gravité risible, je suis catalan … le crétinisme roussillonnais … Cette opinion trop favorable qu’ils ont d’eux mêmes … race détériorée … : Delon, administration préfectorale sous le Consulat, encyclopédie Bonneton 66 page 40. Ce qui est risible c’est qu’il y aurait de quoi avoir Honte de cette catalanité, on vient de le voir et à l’heure actuelle ce sont les descendants des immigrés d’outre Pyrénées qui en sont fiers !
  • – Ils tiennent ordinairement des Espagnols, étant beaucoup fanfarons et fort insolents … Passant la plus grande partie du temps à ne rien faire, n’aimant aucunement le travail tant qu’ils ont de quoi vivre … Mémoire sur la Généralité du Roussillon par Mr le duc de Bourgogne en 1709, encyclopédie Bonneton Roussillon.
  • – Ils vivent renfermés dans l’intérieur leurs familles sans s’aimer entre euxindolents et paresseux P. Poeydavant, Subdélégué général de l’Intendance en 1778, Bonneton Roussillon, choix plus large sur cette encyclopédie.
  • Commentaire d’un auteur et professeur émérite d’histoire  après lecture d’une préfiguration de ce site:  – Avec tout ce qu’ils ont osé nous faire ( Les  catalans à l’encontre des gavachs ) , on ne va pas se priver de les critiquer E. Lauret, chaire à Metz ou Reims, Montpellier.
  • Une citation de Claude Guillabert, énarque ( Matignon ) natif de Sournia : –   Les liens sociaux étroits et généralement bienveillants de jadis n’existaient plus, seules comptaient les rumeurs généralement hostiles …. Il s’agit d’une comparaison entre les mœurs de son village natal avec celles de son nouveau domicile en Roussillon à Perpignan en suite de Saint Laurent de la Salanque en 1945 où à 50 ans d’écart j’aurais eu tout mon temps afin d’en faire l’amère constatation. CG a également fait référence à l’étiquette populaire de casaniers qui colle aux catalans.
  • Ridiculisés avec délectation par beaucoup de ruraux en réaction à des comportements dédaigneux, d’ailleurs aussi injustifiés que impardonnables ... C. Guillabert dans De Garrigues en Ministères en 2010.
  • – Le roussillonnais est prompt à s’irriter, l’insulte ou la moquerie le trouvent peu endurant … P. Coquin 2006.
  • Gavach : – Toujours été considéré comme l’injure suprême … Roussillonnais chez qui ce terme a encore une connotation fort péjorative … P. Coquin 2006.
  • Ce terme de gavax appliqué aux gens du Languedoc a toujours été pris en un sens plus ou moins dédaigneux. Pour beaucoup de Catalans un Gavax était à peine un homme, quelque chose de méprisable, en tout cas, de très inférieur. P. Vidal, Bibliothécaire de l’université de Perpignan dans son Guide des Pyrénées – Orientales, édition de 1899. Repris par la Revue Fenouillèdes N° 47.
    • – L’habitant des Pyrénées – Orientales … croit de bonne foi qu’il forme un peuple à part, peuple supérieur dans sa pensée, il place bien au – dessus de tous les autres … La haute opinion que l’on s’y forme de soi et de sa nature … Rapport de l’inspection primaire en 1849.
    • Le Roussillonnais est vif, brusque, pétulant, peu endurant, il est prompt à s’irriter et difficile à ramener, constant dans sa haine comme dans son affection, Jaloux à l’excès de ses prérogatives et ardent pour l’indépendance. Il a un fond d’inquiétude qui lui fait supporter avec impatience toute espèce de contrainte au d’autorité. C’est le caractère de tous les Catalans tant en deçà qu’en delà des Pyrénées.! Page LIII Histoire du Roussillon de Dominique Marie Joseph Henry en 1835, conservateur de la bibliothèque municipale de Perpignan. Reprises condensées aux soulignés jusqu’à une universitaire frontalière.
    • ... Il faut mentionner les méfaits irrémédiables qu’ont perpétrés ici la vanité du paraître, et le dilettantisme généralisé. Les noms de lieux du Roussillon, Renada – Laura Portet 2021, linguiste occitano – catalane.
    • – Ici ce qui impressionne, c’est la propreté de la maison … Ce sont des braves gens ayant de l’ordre … travaillant sans bruit, et on ne trouve pas un homme désœuvré dans les rues … Citation à suivre sur Paridulac Caramany.
    • – Le Roussillonnais observe l’étranger avec méfiance. Ses sentiments sont partagés entre le désir de lui voir passer son chemin, et l’éventualité de le plumer comme un pigeon Michel Brunet, agrégé, Historien du Roussillon.
    • – L’esprit possessif est inné parmi eux … Dominique Jean – Marie Henry, 1835. Honnêtement ou pas, s’accaparer – stocker sans utilité personnelle par pur égoïsme, quitte à se chamailler ou à intimider pour toutes choses disponibles. – Chacun tire l’eau vers son moulin et laisse à sec son voisin. Proverbe catalan.
    • Les Catalans, comme tous les Espagnols, partageaient  jadis, les répugnances des Orientaux à l’égard du travail … Toutes les classes de la société admettaient l’esclavage … G. Bile élu de l’agglomération de Perpignan. Son jadis est à présumer diplomatique, puisque venant d’un employeur de municipaux, lesquels ont des motifs compréhensibles, ne l’oublions pas.
    • – Les peuples de ce département ont un caractère qui leur est propre et qui n’a aucun rapport avec celui des départements voisins… Les crétins que l’on rencontresont des idiots … incapables d’idéesColonel F. Jalabert, député. Page 32 et suivantes de : Géographie du département des Pyrénées – Orientales, 1819.
    • – Ils sont jaloux de tout … et précédentes. Entendues aux casernes du Campo Santo et du Clos Banet venant de Gendarmes languedociens en active en Roussillon.

Citations émises de mémoire, cause bug pré – cité, nous en avions de relatives à chacune des 8 images de marque :

  • on les dit paresseux … portés à la vengeance … Abbé Jean J. Expilly en 1764. Rancune à vie susdite quand vous renvoyez la balle. Vengeance ressentie en abordant le rabaissement, la paresse, le vol, etc.
  • Il existe un dicton qui assimile le catalan avec ces commerçants arméniens, chinois et coiffés d’une kippa, en synthèse : – Un catalan vaut 3, 5, 10 …, Si vous avez en face de vous un artisan, collègue de longue date, il est une vive présomption qu’il envisage de vous abuser sans vergogne à la première opportunité.
  • Pages JACOBINISME / titre Culture, vous y découvrirez un modeste échantillon permettant de s’engraisser le compte en banque sur le dos des touristes et du crétinisme roussillonnais.

Les détracteurs, universitaires compris remarqueront quelles sont toutes émises par des savants et élites du XVII è. aux années 2000. Il aurait été insensé d’ignorer de tels avis qui plus est consensuels. Ce cocktail catalan m’ayant été servi sans modération, une période TLJ x par des décennies, je ne saurais réfuter son existence. Il en ressort que ceux qui le nient en sont soit préservés, soit juges et parties d’où relégations hypocrites au rang de préjugés, cantonnements excessifs au siècle des lumières quand les jeunes adultes aristocrates dans leur grand tour émettaient des avis afin de se distinguer ou donner à comprendre, qu’ils s’étaient rendus dans telle province exotique pour être inconnue de leur milieu. Juge et partie car la fierté infondée d’être catalan et l’orgueil sont plus surréalistes qu’il ne le faut pour risquer d’ interférer.

Expressions

Tirées du vocabulaire languedocien

  • Catalan : Le diable, en sens second dans les dicos languedocien- français L’Alibert du CNRS – IEO, organisme académique pour Institut D’Estudis Occitans sur papier, sinon le Dicodoc Lo Congres.org . Des siècles de razzias au nord et à l’ouest du Roussillon – Conflent doivent participer à cette définition.
  • – Catalanades(das) : Raconter des racontars, émettre une ânerie, ineptie, sottise. Littéralement du lieu (ada) des catalans. Existe en castillan en variante péjorative / IEC, il est absent des dicos occitans * ( IEO – Alibert, Lo Congrès – Dico d’Oc, Pan Occitan ) néanmoins construit comme une déclinaison de Catalan qui y figure. La susdite lacune rend sa définition languedocienne précise aléatoire à cerner. Si vous êtes du Languedoc vous pensez à un synonyme pour Sottises = Colhonadas. Cela se prononce Couillonades, de Colha = Testicules. Soit des âneries d’un niveau parties.* Il est habituel que nos recherches de mots traditionnels du Fenouillèdes demeurent vaines sur l’un ou les deux dictionnaires soit le Catalan et le Languedocien, à l’identique de toponymes occurrents. Dictionnaires catalans Lexilogos.
  • Catalanegar(ege) : Verbe traductible par Cela fait catalan, c’est du catalan tout craché. S’applique à tout ce qui semble être catalan ou en révèle l’ADN tels que coutumes, accent, habillement, bâti, etc. Communément sous – entendu qui saute aux yeux s’agissant notamment de leurs manières, exubérance. En commun avec Catalanada, ce verbe existe en catalan et est absent des dicos, ce qui constitue une lacune extraordinaire au regard de spécificités culturelles flagrantes forcément désignées. Chacun sait en Fenouillèdes qu’ en matière d’oublis en tous genres et toutes parties intervenantes, ce Pays n’est pas épargné.
  • CATALANS CAPS DE BURROS CAP DE BURRO littéralement Tête d’Ane, de Mule. Quand un catalan déplore qu’ un de ses congénères soit plus dégénéré qu’ils ne le sont tous. CAP DE BORRO = Le catalan quel qu’il soit, perçu par un gavach. Réplique en réponse à Gavach, c’est peu glorieux mais concis et explicite. Borra a détrôné Manja – rats, Manjaire – rats pour Mangeur de rats, ayant été réduits au cannibalisme au cours de sièges par la France.
  • Histoire de l’âne de Pia : Il était une fois … A elle seule cette fable synthétise une grande part de cet article.
  • Cons comme des brèles : Sous sa forme occitane. La brèle y est le mulet dont le géniteur est l’animal totémique des catalans français.
  • Els ( Los ) conquistadors. Cette épithète languedocienne par dérision de l’orgueil ibérique est autant en illustration d’une prédisposition à s’en mettre plein les poches par tout moyen malhonnête. 
  • Escana – rats / Étrangleurs de rats, avec Manja – rats / Mangeur de rats. Actuellement il désigne tous les Catalans en tant que Radins, selon la boutade au point de préférer tuer un rat pour le déjeuner plutôt qu’un animal  de son élevage qu’il vendra au prix fort. Plus que E – R le terme adéquat languedocien est Rascanhos  » Rascagnes « . Le paradoxe est que cette étiquète leur est apposée par leurs voisins gavachs, lesquels sont bien plus économiquement défavorisés. Selon la Fondation de France, le 66 est avec la Corse le moins généreux, mais ici hors extrêmes les salaires sont inférieurs de 20 % à la moyenne nationale.
  • Putas Manhagas : littéralement Putes Caressantes. Sous entendu on ne peut plus aimables par devant et par vôtre derrière … N’avoir de cesse de vous nuire. Traduit l’hypocrisie, l’amitié toxique en langage fleuri. Putas est autant catalan que languedocien, Manhagas est uniquement languedocien tout en étant commun dans la bouche des catalans du 66 à l’identique de l’essentiel du dictionnaire toulousain.

L’Orange du cocktail catalan

La pulpe correspond à la part de roussillonnais détériorés. Le zeste ceux avec lesquels il fait bon vivre. Innombrables vécus HORS ENTENDEMENT avec un grand nombre qui à peu de choses près tendent à cumuler individuellement les défauts en objet, c’est le véritable cocktail catalan.

Par expériences de la citation – race détériorée, à titre personnel j’ai matières à y ajouter la lâcheté, mes traits longtemps trompeurs et mon physique sont de nature à la provoquer, ce qui conforte la réputation de mauvais caractère. Suite à ces dominations et à d’inhérentes jubilations un gros paquet en a mordu la poussière, hélas pas tous. Hormis la probabilité de rancune assortie, il n’est pas toujours évident de remettre les pendules à l’heure quand vous êtes confronté à votre chef, une personne âgée ou un baraqué qui vous marchent dessus dans un refus de s’améliorer.

Il faut insister sur le HORS ENTENDEMENT.

Définitions

Gavach ( Prononcez Gabach ) : Qu’es aquò ? Ce nom d’oiseau languedocien remonterait  aux grandes invasions germaniques. Il résulterait de la contraction de deux qualificatifs du même sens : –  Wallo ( Wallon ) et Wales ( Pays de Galles ), lesquels seraient des dérivés du germain Walhisk = étranger. Un comble  ! Car ce sont les conquérants qui s’adressent ainsi et de façon pour le moins peu flatteuse aux peuples qu’ils soumettent … Résumé de P. Coquin. Admettons, mais Strabon aurait désigné Gabales les montagnards entre Narbonne et l’Espagne ( Il est où le Gévaudan, il est où le Mont Lozère ? ). Gavach, Gabach, Gabache, Gavache, Gavot ( Gap, Nyons ), ces variantes sont usitées dans toute l’Occitanie et jusqu’au fin fond de l’Espagne Gavatx. Ce dernier sous le sens Etranger s’est appliqué à l’adresse des immigrants occitans dans les deux Catalognes des années 1500 à 1700, ainsi revitalisées à l’issue d’épidémies chroniques de peste, mortifères comme nulle part ailleurs.

Gavach aurait été synonyme de Bougnoul le plus méprisable qui soit. Du temps de l’Algérie française, encore dans les années 1950, il s’appliquait à des populations  » Considérées  » par la France pour moins que des Hommes. Encore sous – entend que quand les français sont arrivés là – bas, ils ont regardé les indigènes de beaucoup trop haut, comme des cloportes à écraser. Gavach a vraisemblablement suivi les déportés et les émigrés de la première moitié du XIX è siècle.  Rabelais a participé aux interprétations suivantes.

Le « Glossaire de la Langue d’Oc » de Pierre Malvezin à Gabach : Origine celtique, goulu et par dénigrement campagnard, montagnard, rustre en précisant que ce mot au sens péjoratif s’est étendu jusqu’en Espagne. – Gabachar : Mal faire un ouvrage, le faire d’une manière rustre.– Gaba ou Gava : Gorge, Gosier, sans faire le parallèle pyrénéen Goître // Gavach pourtant si répandu dans les écrits relatifs à l’ouest de la chaîne. L’extrémité catalane n’en est pas dépourvue : – des idiots à gros goître incapables d’idées … jusques autour du Canigou. Géographie des Pyrénées – Orientales pages 32 et 33, où la citation est complète.

Le dictionnaire Occitan – Français selon les parlers languedociens de Louis Alibert, édition IEO Institut d’Estudis Occitans à GAVACH : Issu du pré – celtique Gaba  =  goinfre, goulu, rustre, grossier. Langage étranger. – Gavachejar : Parler mal la langue. Gabach( e ) et les formes avec un T, Gavatch, Gabatch, n’y sont pas portées, elles sont fautives et phonétiques. Le V se prononce B tant en languedocien qu’en catalan où le village de El Volo est devenu Le Boulou. IEO équivalent occitan de l’ Académie Française.

Le Larousse Catalan à Gavatx : Français, franchouillard. Gavatx est Inconnu / Desconegut de plusieurs dicos de catalan dont le Camps – Botet. Gavatx, sa déclinaison Gavatxo(s) avec la fautive Gabacho sont purement ibériques et donc malheureuses si employées en France.

FAUT RIGOLER  Anecdote : Gavatx entendu en Fenouillèdes adressé aux autochtones, venant d’une guide – conférencière parachutée ! Il va sans dire que son auditoire de férus d’histoire n’a pas apprécié.

FAUT RIGOLER  La définition catalane Gavatx = Foraster = Étranger ( Absente des dicos Languedociens ). Selon le raisonnement des catalans lorsqu’ils s’adressent à leurs voisins audois et du Fenouillèdes, pourtant les seuls étrangers de ces contrées seraient logiquement plutôt ces ibériques ( Capcir, Cerdagne, Conflent, Roussillon, Vallespir ), car d’une part ces anciens domaines carolingiens n’ont été réintégrés à la France que quatre siècles après le Fenouillèdes, c’est à dire en 1659. Ce sens est peut – être antérieur à cette date ou plus sûrement l’une de ces bêtises que le niveau intellectuel du roussillonnais lambda affectionne à en redemander et reprend à tout va ??? Il n’est pas applicable actuellement aux Gavachs nord – pyrénéens, par contre ce qui l’est dans l’immédiat c’est que l’ on ne peut que rire de ces fils d’Ubu roi car d’autre part ils sont originaires du sud des Pyrénées jusqu’à Gibraltar au cours des exodes du XIX è. ( Napoléon / Carlistes ) à nos jours ce qui totalise des centaines de milliers d’immigrés plus leur descendance, si nombreux arrivants qu’il ont bouleversé l’équilibre démographique du département jusqu’à finir par se croire chez eux !

Dans Les noms de lieux du Roussillon, page 141 d’une thèse de 1982, la linguiste Renada Portet précise son interprétation par les catalans issus de l’immigration susdite : – Le gavatx, en Catalogne, est l’Occitan, l’étranger au pays. Et le mot désigne lui – même en pré – indo – européen  » celui qui n’est pas de la maison  » ou  » qui est privé de maison  » : Gabe ( privatif ) + Etxe ( maison ), le nouveau venu, l’émigré, avec, en Roussillon, la nuance de  » celui qui est d’à côté  » …

– Pour le catalan l’habitant de Montalba est un  » gavatx  » avec tout l’aspect péjoratif lié à ce terme ... L’auteur est un historien à la base professeur de Lettres à Ille sur Têt localité catalane limitrophe de Montalba et forcément du Languedoc. Jean Tosti.com/Villages/Montalba.

Gavach :  Jamais flatteur lorsqu’il est proféré par un roussillonnais ( Dits xénophobes ), à l’égard des audois ou des habitants du Fenouillèdes avec une orientation vite sarcastique pour peu qu’il y ait un problème quelconque en marge, par exemple idéalement si vôtre interlocuteur fait la gueule suite à un inavouable, l’orgueil ibérique les rends rancuniers à vie. Des épithètes telles que – Espèce de sale G. … ou – G. porc … sont explicites.

Il illustre aussi leur promptitude naturelle à vous rabaisser qu’els qu’en soient les prétextes incitateurs c’est à dire que cette attitude ne saurait être spécifique à un quelconque règlement de compte ( Citations ). Quand vous entendez l’exotique gavatx, les railleries condescendantes ne sauraient tarder.

Gavach : Interprétations perçues en Fenouillèdes sur PARIDULAC.

En savoir plus

Etymologie occitane

Paridulac Caramany gavatx

Les origines de la langue françoise par Gilles Ménage en 1650. Les peuples montagnards qui sont sur les confins de Narbonne et d’Espagne, que Strabon et Pline appellent Gabales.

Etymologie de Gabacho par J. J. M. Ignon, Société des lettres de la Lozère en 1827.

Gavach wikipédia

Gabacho, gavache et autres gavacheries Blog de Mathieu de Taillac, correspondant du journal Le Figaro et de Radio France à Madrid, 2 è. version. Les initiés constateront que son interprétation de Brassens est en inadéquation absolue avec les qualités du languedocien, les roussillonnais sont bien plus impliqués. La racine de ce quiproquo se terre dans l’ encadré hors texte.

– Fenouillèdes n°21. Même auteur que le suivant, manifestement aux premières loges face aux catalans.

Les Hommes des Collines, La Corbière Catalane aux XVII – XVIII è. siècles. Philippe Coquin éditions Lacour 2006.

– Cliquez sur Liens et Livres Fenouillèdes pour l’encyclopédie Bonneton.

Autres éléments :

En pages A Propos.

Sur la chronologie.

Sur l’article Toponymes occitans du  » Pays Catalan « .

SUIVANT : Page d’accueil A PROPOS.

FENOUILLEDES AU XIV è.

Il serait convenable que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

– XIVe siècle –

Compléments les plus récents le 12 06 2024
  • Vingt accidents climatiques et autant de famines dans la première moitié de ce siècle mais la plus terrible reste celle de 1374. L’autre moitié sera marquée par la peste.
  • Catastrophe naturelle majeure ? Variation spectaculaire du cours de l »Agly en aval de Rivesaltes datée du 1er tiers de ce siècle. Des précédentes de l’étang de Salses à celui du Bourdigou en se limitant à un recul jusqu’à l’Antiquité tardive. Quand au tracé actuel du fleuve en Salanque, les templiers de St Hippolyte auraient leur mot à dire. Toujours dans ces années, vers 1320 le même phénomène a provoqué la dérivation définitive de l’Aude à Sallèles au nord de Narbonne, en rompant un barrage* d’époque romaine et entraînant la disparition du port de commerce de Narbonne et de désastreuses conséquences économiques. * Détournement de ce fleuve de son cours par Narbonne.

02/1300 : La vallée d’Arèze sise à l’ouest du col de St Louis, entre le Bugarach et les Fanges était dépeuplée. Acte de fondation de la bastide St Louis, les co – signataires en étaient le chevalier Guillaume de Castelpor* , le chevalier Guido Caprarius alias Guy Chevrier sénéchal de Carcassonne de 1301 à 1308 et représentant Philippe IV. Les bastides de St Ferriol, St Julia et St Just de Voisins suivront sous le même règne. Vous connaissez maintenant l’origine du nom Col de Saint Louis. Voir en 1262.

* Voir en 1262 la portée de cette affirmation nominative. Avec Dominique Dieltiens il devient Roger et Bernard de Castelpor ? S’agissant des années 1300 Roger introuvable dans les généalogies, wikipédia.

1302 : Troisième phase de réorganisation des fortifications royales, pensées pour impressionner l’Aragon. A Fenolhet et Peyrepertuse par l’ingénieur Girart de Royaumont.

Mais St Pierre de Fenouillet s’avérant trop difficile à défendre, il sera finalement démantelé, contrairement aux 5 fils de Carcassonne lesquels ont été réaménagés à l’issue de la Croisade. Cet abandon à contribué à figer les couches d’habitat et de construction d’ époque féodale qui débutent vers 780 – 820, à en faire la singularité de cette forteresse.

1303 : Un moulin à fer est signalé à Gincla.

1304 : Assemblée des Etats du Languedoc, pour accorder au roi les finances nécessaires à la guerre des Flandres où s’est illustré Raymond Ier du Vivier* aux côtés du roi de France Philippe IV le Bel. Boniface VIII ayant réuni des conciles défavorables au roi, ce dernier se serait inspiré de la méthode en organisant les premiers Etats Généraux pour servir ses desseins.

Tous les douze ans Axat, Caudiès, Latour, Sournia, envoyaient pour un mandat de trois ans, un député aux États du Languedoc, à Montpellier dès 1736. Pézenas voir en 1632. A Narbonne ensuite, son archevêque en était président né, ils siégeaient en la salle des synodes du palais épiscopal.

Relevé des feux taillables. Plus sérieusement en novembre 1306.

* Les du Vivier sont une des plus anciennes familles nobles du Fenouillèdes. présents depuis le XIIe siècle au minimum probablement dès le IXe siècle à en croire les légendes en vigueur  in situ. Ils pourraient être issus de la maison de Narbonne. Leurs armes respectives sont les mêmes et d’après l’acte de décès de Messire Pierre Hippolyte du Vivier le 16.03.1761. Cette prestigieuse maison aux hauts titres ecclésiastiques et militaires, sera en charge des droits de justice haute, moyenne et basse dans tant de paroisses.  La haute justice est le droit d’appliquer la peine capitale. Elle était accordée sur demande formulée au roi et susceptible de générer des dépenses fort importantes. Des membres de cette lignée ont été des hérétiques avérés,  donateurs aux templiers.

1305 : Bertrand de Goth élu Pape sous le nom de Clément V. Transfert du Saint Siège à Avignon. L’extermination des hérétiques bat sont plein.

29/ 11/1305 : Dénombrements d’Axat et de Caramany , nombre moyen de personnes par foyer :  4 à 6. Ce recensement dirigé par le sénéchal de Carcassonne sur ordre de Philippe IV  » Le Bel  » daté de ci dessus est en préliminaire avant avis favorable au souhait du chevalier Pons de Caramany d’être en charge du droit héréditaire de haute justice. Il recevra l’appui de Jacques II de Majorque, rappelons que Pons s’était replié de l’autre côté de la frontière consécutivement à la croisade ou peu après le traité de Corbeil, tout en restant maître de ses fiefs du Fenouillèdes.

Allez sur la courbe démographique 1841 – 2010.

1307: Dans le déroulement du susdit dénombrement, citation la plus ancienne du castrum de Caramany. Il est évidemment antérieur, voir en 1085. Avant l’époque féodale le village était implanté au voisinage du cimetière actuel, son église St Etienne est évoquée en 1259. La désignation occitane Karamanho est une possible agglutination d’un préfixe pré Indo- européen Kar = Rocher avec le latin Magna = grand.

Synonymes de kar : Calm, Quer tels Quéribus et Quérigut.

10 / 04 / 1307 : Concession royale autorisant le creusement du canal de Latour de France, sa prise d’eau était sise en amont du confluent de l’Agly avec le ravin des Canorgues / Chanoines à Planèzes. Il sera mis en service vers 1330.

13/10/1307  La première grande rafle policière de France : Sur ordre de Philippe le Bel, arrestation des Templiers sur tout le territoire national, au matin de ce jour y compris à Sournia, partout à la même heure. Les templiers sont suspectés de mœurs aussi inavouables que l’honnêteté de cette suspicion, leurs biens et leurs privilèges excitent les convoitises. Par ailleurs l’opinion publique n’admettait pas la déroute de l’Ordre en Orient, comment une mission divine pouvait – elle échouer? Le titre  est de Colette Beaune, agrégée d’histoire.

  • Disparition à Paris où il avait été envoyé en mission, de Raymond de Courbons templier au Mas Déu. Courbons ou Corbous hameau de Sournia. Robert Vinas cite un Ramon de Corbos comparaissant ultérieurement au procès de Lleida mais Bernard Alart ignore sa destinée suite à sa détention à Paris. En fin d’année le roi de France et Clément V exhortent les souverains de Majorque et d’Aragon à arrêter tous leurs templiers. On ne sait plus concernant le premier, quand au second il y répondra favorablement en cédant aux pressions de l’Eglise, tout en ayant déclaré peu auparavant ne pas disposer de preuves de leurs crimes et fait leur éloge.
  • Philippe le Bel  cède les droits de haute justice à l’un de ses chevaliers, Raimond de Canet, pour services rendus, relatifs aux châteaux de Fontcouverte, Sournia, le fief royal de Trilla …

1309 : Projet de création d’un port à Leucate, Philippe Le Bel achète le castrum aux Durban.

1312 : Suppression de l’Ordre du Temple au concile de Vienne. Le 28 avril dévolution à la commanderie Hospitalière d’Homps en Minervois des possessions du Temple de Sournia et de Prugnanes. Saint Arnac reste au Mas Déu.

13/10/1312 : Procès des Templiers à Elne, aucun n’est reconnu coupable ….

18/03/1313 : Bûcher de Jacques de Molay grand maître de l’Ordre, mort du Pape Clément V le 20 avril, décès de Philippe le Bel le 29 décembre, d’où la légende de la malédiction templière. Du point de vue local, disparition de Ramon Da Costa évêque d’Elne moins de deux mois après le procès qu’il fit aux templiers du Roussillon en 1310.

Hors de la France, par conséquent en Roussillon aussi, le Temple sera partout relaxé, ce que conteste J-B Alart suite à un interrogatoire par Mgr. Raymond Costa évêque d’Elne à Trouillas puis au Mas Déu devenu leur prison du 19 au 26 janvier 1310,  ils furent tous amenés à Lléida ( Lérida ) en 1311 pour   » Les soumettre à la torture  » . Des historiens actuels auraient – ils manqué d’attention en puisant dans les recherches  de leur prédécesseur ci dessus ?

28/10/1314 : Pierre V de Fenolhet* fils de Hugues de Saissac fait vicomte d’Ille par le roi Sanche de Majorque en dédommagement de la perte de la vicomté de Fenouillet. L’inquisition avait contraint sa mère Beatrix d’Urtx à se réfugier dans ses domaines du Roussillon puis chez les Hospitaliers d’Ille.

* Pierre VI selon les sources. Vers 1350 Pierre VII hérite de la vicomté de Canet.

1317 – 1462 : Dates de la viguerie de Caudièrs selon G. Gavignaud – Fontaine agrégée d’histoire mais il existe d’autres datations …

1317 : Le vendredi avant Pentecôte, serment de fidélité prêté par Raymond du Vivier au roi Philippe V pour ses châteaux d’Aussiéres, de Le Vivier, de Monfort avec les droits de haute et basse justice ainsi que pour ceux qu’il avait conservés à Caudiès, Fenouillet, Fosse, Lansac et Perles. J. Armagnac.

18/02/1318 : Création par Jean XXII du diocèse d’Alet, cents onze paroisses, dont trente dans la viguerie de Fenolhedes plus huit annexes.

Issu du démembrement de ceux de Narbonne et de Toulouse, trop étendus et aux menses épiscopales ayant induit un train de de vie indigne de leur mission chez certains prélats. Hormis la nécessité de remédier à ce qui précède ce morcellement était destiné à optimiser la lute contre l’hérésie. Ce diocèse circonscription ecclésiastique et fiscale, était constitué des quatre cantons audois de Belcaire, Axat, Quillan, Couiza, une partie de ceux de Chalabre et de Limoux. Le Donezan, le Capcir et le Fenouillèdes entre crête des Corbières et la frontière de 1258. Les archidiaconés carolingiens sont maintenus en dépit du chevauchement sur les diocèses de Narbonne et d’Alet..

Consuls et députés convoqués par l’évêque à Alet où se tenait l’assiette diocésaine. Assemblée annuelle des représentants du diocèse aux fins  de répartir la taille ou mande de la province fixée par les Etats et par diocèse.  Cette contribution était majorée du mande du diocèse, ses dépenses. Y siégeaient les représentants des trois Ordres : L’évêque, les barons, les bourgeois réunis par le roi à titre consultatif. La session durait généralement trois ou quatre jours. Le Fenouillèdes y était représenté par un député désigné par roulement dans les paroisses de Axat, Caudiès, Saint Paul, Latour, Sournia. Le même fonctionnement était en vigueur à Aunat, Belcaire, Rodome, Roquefeuil, Latour de France… Impôts royaux.

S’agissant des Etats du Languedoc, Caudiès, St Paul et Sournia envoyaient chacune un représentant tous les 3 ans.

Les consuls ou capitouls représentaient la communauté villageoise, le pouvoir municipal, leurs attributions, variables selon les auteurs,  étaient liées à l’importance de la paroisse. Ils étaient en charge de la répartition et de la perception des impôts et droits. Ils tenaient à ces fins le compoix ou registre des contribuables. En cas de levée d’hommes et d’un nombre de volontaires insuffisant, ils désignaient les futurs soldats.  Au XVIII è. s’y ajouta le rôle de police. Ils étaient le plus souvent élus par les habitants pour un an et en la présence assidue du baile. Perpignan, Collioure, Villefranche furent ainsi administrés respectivement dès 1197, 1294, 1302. Béziers, Narbonne, Toulouse en 1131, 1148 et 1188. Le premier consul était issu du premier des trois bras, soit quelqu’un des plus aisés. Le second était choisi chez les métayers des nobles ou des bourgeois. Le dernier était un brassier.

Le protocole de l’élection variait selon l’importance de la paroisse, à Caudiès l’élection consulaire avait lieu chaque dimanche de Pentecôte. Les Caudériencs étaient convoqués au son de la cloche. Les nouveaux élus ou consuls modernes revêtaient la livrée consulaire, le chaperon et le manteau. Puis ils se rendaient chez le maire pour prêter le serment d’usage, genou à terre et les mains posées sur les Saints évangiles. Enfin cette cérémonie solennelle se concluait à l’église.

01/03/1318 : (1327 d’après Pierre Vidal) Jean XXII élève au rang de collégiale l’abbaye (ou prieuré ?) de Saint Paul, laquelle disposera hormis le doyen, le pré-chantre et le sacristain, de douze chanoines et jusqu’à trente sept prébendiers. De prébende, revenu attaché à un titre ecclésiastique, clercs, bénéficiers  moindres. Les chanoines y étaient connus pour leurs mœurs scandaleuses.Il en reste le chapitre, lequel comprend éléments de cette période.

A cette date Saint Jacques de Joucou demeure la seule abbaye* du pays. Elle est unie à la collégiale de St Paul. Jusques là l’église St Pierre ( Inscription 1313 au dessus du parvis ) et le monastère bénédictin de St Paul étaient administrés par un doyen chanoine de Narbonne avec le titre d’archiprêtre du Fenouillèdes.

* Celles de Saint Paul de Fenouillet, Saint Pierre à Fenouillet et Saint Martin Lys n’ont plus ce rang ou sont rasées.

1319 : Ordonnance de Philippe V  » Le Long « * relative au salin de Carcassonne lequel avait le monopole sur le Fenolhedés. L’achat et la vente de sel sont libres moyennant un droit de leude ou de transport variable selon la bête de bât. Toutefois chaque feu, hormis les plus pauvres, devait s’acquitter tous les 6 ans d’une taxe de 60 sols tournois.

* Règne de 1316 à 1322.

Livre de poids, 1 livre prime = 489 gr.  1 livre carnassière + 1kg, 467.

1320 Sabarda : Armement de la garnison, Le châtelain Jean de Fayello reçoit … Les garnisons et l’armement des forteresses royales des Corbières, L. Bayrou, renvoi n° (36).

Châteaux de Fenouillet, A. Soutou.

24/08/1321 : Bûcher de Bélibaste à Villerouge Termenes. Le dernier parfait  ( Clergé ) né vers 1280 à Cubières sur Cinoble. Ce berger dut fuir en Aragon après avoir assassiné Barthélémy Garnier qui l’avait dénoncé à l’inquisition. En mars 1309 il s’évada de Carcassonne,  sur le chemin de l’exil il s’installa momentanément à Planèzes grâce à l’appui de villageois adeptes du catharisme et de de Pèire Maury un berger de Montaillou en Ariège lui même pratiquant. Guilhem Bélibaste suite à une trahison fomentée par les inquisiteurs de Pamiers, revint en Cerdagne où ces derniers l’attendaient …

1328 : Les Hospitaliers perçoivent quarante huit redevances à Sournia.

20 / 06 / 1328 : Les estagellois obtiennent confirmation du droit d’établir un barrage sous le château de Latour de France aux fins d’irriguer et d’alimenter leurs moulins. Docteur Elie Malé, Mémoire de Pierres, Les Presses Littéraires 2017.

09/1329 : Bûcher à Carcassonne du nommé Limoux Négre. L’inquisition déclara ce Saint Paulais, coupable d’avoir jeûné en 1326 dans une grotte  sous le roc de Capronne, peut être l’actuel ermitage de Galamus.

Vers 1330 : Latour de France : creusement de la Balme, tunnel de dérivation de l’Agly par une percée dans le rocher sous Latour. L’objectif est l’amenée d’eau à des fins meunières et l’irrigation du Plan de las Feixes. Bernard Guillaume du Vivier étant seigneur du lieu sur décision de Philippe VI de Valois en considération de services rendus pendant les guerres. Réaménagé par Guillaume de Belcastel en 1443. En savoir plus, beaucoup + sur la Gazette de Triniach.

Décret de Philippe VI en faveur d’Estagel, relations transfrontalières relatives à l’irrigation.

1331 – 01/08/1391 : Gaston III de Foix dit Phébus, on lui attribue SE CANTO(TA), L’hymne du Fenouillèdes et de l’Occitanie, en Fenolhedés les parents des baby boomers le connaissaient par cœur. André Carol en fait une sorte de chant de  ralliement des résistants hérétiques, Radio Londres avant l’heure, les vers auraient un double sens caché. Cette chanson serait antérieure à Phébus.

1334 : Jacques Fournier, inquisiteur et abbé de Fontfroide devient le Pape Benoit XII.

1340 et 1346 : Alertes avec l’Aragon. Particulièrement suite au décès de Jacques III de Majorque en 1344.

Au plan national le 25 août 1346 c’est la défaite de Crécy.

20/03/1342 : Philippe VI lance la gabelle.

1344 : Le Bézu et le château d’Albedun, curieusement devenu le château des templiers sur les cartes modernes. Village voisin du Fenouillèdes côté nord et sis dans le périmètre des mystères de l’abbé Sauniére . C’est son castrum, perché sur une échine rocheuse surplombant la Blanque, qui nous intéresse. A nouveau* un faux monnayeur y est arrêté, le nommé Guilhem Cathala neveu de Benoit XII y réalisait de fausses pièces d’or, du plaqué sur un vulgaire métal. Il était passible de la peine de mort par ébouillantage ou pendaison, cependant il ne sera pas exécuté. Son célèbre oncle pape en Avignon serait-il intervenu ? Nous ajouterons en toute modestie que Benoit XII, natif de Saverdun, est mort en 1342.

* Déjà en 1307 Othon d’Aure y fut accusé de crime de fausse monnaie.

Le château de Le Bézu  templiers.org/bezu

Château de Le Bézu  chateau.over-blog.net/

A propos de templiers, signalons une mine d’or à Blanchefort près de Rennes les Bains… Les templiers étaient fort probablement dans ces parages. Ce que réfute Simon Jean par défaut d’indices avérés. Voir en 1153.

Le royaume de Majorque ayant été démantelé, le Fenouillèdes est à nouveau mitoyen avec l’Aragon. Pierre IV dit le Cérémonieux en est le roi.

1346 : Philippe VI convoque les États généraux, à Toulouse afin de lever des fonds au début de la guerre dite de 100 ans, 1337 à 1475.

La Porte de St Louis devenue Chât. des Maures : C’est Philippe Le Bel qui aurait décidé sa construction pour garder l’axe majeur entre la vallée de l’Aude et Caudiès.

Vers 1346 les châtelains du Fenouillèdes se seraient ligués contre le roi d’Aragon autour de Béranger du Vivier. Evénements datés de 1376 par G.Gavignaud-Fontaine.

1347 à 1358 Archives du Vatican : Colletoriae, t.158, Fm7ov. Liste de paroisses de l’archiprêtré de Fenouillèdes ( Siège à Caudiès ) ne mentionnant que : Axat, Belesta, Cailla, Campoussy, Caramany, Cassagnes, Escouloubre, Feilhuns, La Tour, Maury, Montalba, Montfort, Prats, Puilaurens, Rabouillet, Rasiguères, Roquefort, St Paul, Trevillach, Trilla, Vira. Mystère quand à ce qui l’a motivée, tirée d’un article d’André Bonnery en PDF : Le Razés historique, permanences et ruptures. Cette énumération semble extraite de Elie Griffe en 1933 dans https://www.mgh-bibliothek.de/dokumente/b/b033041+0001.pdf page 9, lequel n’apporte pas plus d’éclairements.

1348 : La fameuse peste de… En fait 9 épisodes vont se succéder jusques en 1401. A terme en Catalogne, Nord comprise, les deux – tiers de la population seront décimés. Cela étant les pires épidémies semblent être celles du XVII è.

1349 : Pierre de Fenouillet vicomte d’Ille et de Canet, lieutenant et envoyé de Pierre III d’Aragon *, auprès de Philippe IV de Valois pour la restitution des seigneuries du Carladés, Montpellier et alentours, mit à profit ce déplacement pour demander la levée de saisie de la vicomté de Fenouillet confisquée à ses aïeux sur fond d’hérésie. Il n’obtint pas plus de succès que quand à son mandat royal, ce droit lui est refusé comme entre temps au Vatican ( Donc av. 1305 ).

* Après avoir été procureur de Jacques II de Majorque, frère de Pierre III Le Grand. Ce dernier venant d’anéantir le royaume de Majorque.

1351 : La seigneurie de Rabouillet comprenait entre autres lieux : Cucugnan, Fontcouverte, Roquefort, Soulatge, Sournia… Le seigneur en était Guilhem de Peyrepertuse. Les communautés énumérées en 1459 se sont ajoutées ultérieurement.

1355 : En octobre, novembre, chevauchée du prince noir, fils du roi d’Angleterre Edouard III. Lui même petit fils de Philippe le Bel. Ses Grandes Compagnies de routiers, mercenaires licenciés, dévastèrent tout le Languedoc qu’ils trouvèrent démuni de forces. L’armée française était occupée avec les anglais. Certaines communautés du diocèse paient pour s’épargner leur installation.

19/09/1356 : Bataille de Poitiers : Bien que quatre fois supérieures en nombre, défaite des troupes de Jean le Bon face à celles du prince de Galles, le prince noir, surnom tiré de la couleur de sa tunique. Le roi est emmené à Londres via Bordeaux.

1360 : D’après Louis Fédié, Charles V en conflit avec les rois d’Aragon et de Navarre n’était pas en mesure de neutraliser les routiers, les avait missionnés pour venger Blanche de Bourbon reine de Castille, empoisonnée en 1359 par ordre de Pierre le Cruel son époux. Arrivés dans la région ils se séparèrent de Henri de Trastamare et de Du Guesclin pour se livrer au pillage en plusieurs vagues jusques en 1390. Plutôt que d’aller en appui du comte Henri de Trastamare en Castille.

Blanche fille de Pierre Ier duc de Bourgogne ( Voir en 1250 pour cause d’homonymie troublante ) voulant échapper aux dangers qui la mettaient en péril, se serait réfugiée à Peyrepertuse pendant cinq à six ans et de là à Rennes les bains pour ses écrouelles ( tuberculose ). D’où la source de la reine. Elle cru pouvoir rentrer en Castille en toute sécurité mais…

Louis Fédié est soupçonné d’avoir amalgamé légendes et réalité. En contrepoids nous produisons une synthèse tirée du livre de René Quehen… – Le roi d’Aragon permit à la reine de Castille et à ses enfants d’aller rejoindre son mari à Peyrepertuse, Blanche aurait perdu un gobelet dans la Font del Jacquette sur le versant de Rouffiac…

Mala Gent / Mauvaises Gens, soit les Grandes Compagnies perçues par les roussillonnais lesquels eurent droit à leurs exactions en 1361 et 1362. Certains de ces mercenaires étaient à la solde de Jean Ier d’Aragon. D’où qu’ils viennent, leur passage fut particulièrement éprouvant pour les habitants, à en être frappés d’excommunication.

Cette année là à Compiègne, au retour de captivité de Jean le Bon, sont frappés les premiers francs en paiement de la rançon financée par une collecte dans tout le royaume. Franc était interprété comme libre dans le vocabulaire médiéval. Cependant la livre ne tardera pas à être privilégiée. Rappelons au passage que l’Aquitaine fut donnée aux anglais pour obtenir la libération du roi.

1362 : Guillaume de Grimoard du hameau de Grisac, au Pont de Montvert (48) devient pape sous le nom d’Urbain V.

04 / 1362 : En dépit de l’offensive de Pierre III de Voisins, en Fenolhedés. Des bandits venus d’Espagne via le Roussillon et les Corbières, menés par le comte de Trastamare, ravagent le pays, actes de cruauté les plus atroces. Destruction définitive de Rennes le château, ses fortifications avaient été relevées par Pierre III et ses ascendants.

Depuis la date 1360 nous avons produit diverses versions des écrivains régionalistes relatives aux Grandes Compagnies. On a maintes fois évalué leur degré de fiabilité, il est peut –  être opportun de regarder ailleurs. Citons Robert Maillard dans Chronique de l’humanité :

1366 : Du Guesclin entraîne en Espagne, pour le service de Henri de Trastamare, en lutte contre son frère Pierre le Cruel, les troupes des Grandes Compagnies.

1363 : Planèzes, acte de naissance tardive d’un village castral. L’habitat actuel en contrebas de l’église romane St Pierre, témoin vraisemblable d’un castrum carolingien.

05/1364 : Des routiers ( Grandes Compagnies ), ont leur repaire à Montalba puis à Tarérach qu’ils assiègent. Délogés par une coalition des villages alentours dont Vinça alerté par ses sentinelles postées in situ … Margault Coste FRAMESPA ( UMR 5136 ).

Vers 1365 – 1380 : R. Sala estime la population de Perpignan dans une fourchette de 12 000 à 16 000 habitants.

Vers 1366 : Le syndic et vingt cinq convers de Prouille accompagnés d’hommes d’armes s’emparent par surprise du château de Fenouillet et en chassent son gouverneur Pierre d’Otti. L’archidiacre de Fenouillet et l’évêque d’Alet dévouèrent les religieuses de Prouille.

La citadelle de Fenouillet aurait abrité intra muros l’abbaye ou prieuré St Pierre où résidait le susdit prélat. Cela est contesté. Selon André Soutou, alors sur le déclin elle aurait été rattachée au monastère de Prouille en 1207. Rappelons que le château est dit St Pierre.

Homonymie :  Attention à une éventuelle confusion avec Fenouillet écart de Alaigne dans l’Aude et dont le monastère de Prouille était seigneur.

1367 : Implantation des De Montesquieu à Caladroi. Originaires de Montesquieu-Lauragais. Mariage de Saix de Montesquieu avec Géraude de Fenouillet. Les de Fenouillet seigneurs de Coustaussa et de Caladroi étaient une branche différente de celle du château éponyme.

Taîchac ou Taissac : De nos jours un écart de St Martin de Fenouillet, première mention d’un château.

03/04/1367 : Bataille de Najera, le roi de Castille Henri de Trastamare y est vaincu par Pierre  » Le Cruel  » assisté du prince noir. Henri de Trastamare trouvera refuge à Peyrepertuse en mai. Après moult péripéties, il parviendra à reconquérir son trône avant la fin de l’année.

Et encore une ! Les limites des historiens et linguistes catalans, à en polluer le Département et le bord des routes du côté d’Ille et d’Estagel.

1370 Fenolhedés :

… des mentions médiévales, telles que Fenolhedés en 1370, qui ont été faussement francisées en  » Fenouillèdes  » par les les auteurs de HGL qui ont francisé Fenolhedés en Fenouillèdes.

André Soutou, Identification des deux châteaux et de l’abbaye de Fenouillet / Annales du midi /1973 / 85-114 / pages 435-442. HGL pour Histoire Générale du Languedoc, œuvre de 2 dominicains et LA bible des historiens qui suivront.

Fenolhedés figure l’année suivante sous la plume de Guilhèm de Peyrapertusa seigneur de Rabouillet.

Fenolhedés ou Fenolheda ?

1374 1375  Suite conflits France – Aragon opposés aux Majorquins * : Arsa, Corbous, Séquières, anéantis par les routiers du parti de Majorque. Considérant que tant de châteaux des environs sont tombés dans l’oubli à dater de là. Les historiens estiment qu’il peut être imputé aux routiers, leur destruction. L’archidiacre du Fenouillèdes, seigneur d’Arsa eut à rendre des comptes au roi qui était très mécontent. L’affaire s’apaisa l’année suivante. Charles V accorda à l’archidiacre des lettres de rémissions par l’intermédiaire de son frère le duc d’Anjou, le gouverneur du Languedoc. La chapelle Saint Laurent  sur le Plan de l’Arco / Arsa  aurait été épargnée. sa frise remarquable permet de la dater du XII è. mais deux fenêtres évoquent le X et le XI è.

* Renversement d’alliance temporaire en août 1374, France et Henri II de Trastamare roi Castille côté Royaume de Majorque coalisés contre l’Aragon, 6000 hommes ( Bretagne, Provence, Gascogne ) sévissent en Roussillon puis Conflent avant de passer les Pyrénées.

Vers 1375 – 1376 : Pénétration de mercenaires castillans. Les Grandes Compagnies assaillent Puilaurens, elles y séviront aussi en 1381, 1438 – 1439 …

20/09/1378 : Jusqu’en 1415 grand schisme d’occident. Deux papes ayant été élus puis trois, il vont mettre toutes leurs forces armées et spirituelles à éliminer leurs adversaires réciproques, par suzerains interposés.

1380 – 1388 : Un neveu de Charles VI, le duc de Berry est gouverneur du Languedoc. Il est le commanditaire de célèbres manuscrits avec enluminures  » Les Très riches heures du duc de Berry « . Charles VI devenu fou, dès 1392 Jean de Berry en fut le régent. Ce mécène est passé dans le panthéon local sous le nom de Jean de France, au titre de sa cruauté et de sa rapacité pour avoir mis en coupe réglée la province. Mais pour maître Louis Fédié, Jean de France n’est autre que le fils de Philippe VI de Valois, Jean le Bon = Jean II le Bon. Quoi qu’il en soit, quand le cers se déchaîne, on raconte que c’est Jean de France qui passe.

1386 – 1396 : Règne de Jean Ier d’Aragon, aîné de Pierre IV.

1389 : Dénombrement des fiefs nobles.

Serment de fidélité de Guilhem de Sornhe ( Sournia ) pour Aïchous, Campoussy, Corbous et Sournia.

1389 – 1391 Conflit France – Aragon contre Majorque : Incursions éclair en Roussillon, Conflent, Ampourdan, frontière avec le Languedoc de bandes de brigands dont Jean III d’Armagnac tenait les ficelles. Réplique en 1391 du gouverneur du Roussillon Guillabert de Cruilles à Rasiguères où ses forces éprouvèrent de grandes pertes, pendant ce temps un autre corps français arrivait au faubourg Nôtre Dame de Perpignan. Page 424 du lien.

Selon A. Bayrou une compagnie s’empara du château de Rasiguères en 1390.

1390 : Cour des Aydes de Montpellier, jugement en appel des affaires fiscales, répression de la contrebande, répartition de la Taille…Fixation définitive en 1467. Voir en 1523.

Ordre de Jean 1 è. au gouverneur du Roussillon, d’attaquer les Compagnies lesquelles étaient basées dans les châteaux des Corbières et du Fenouillèdes.

02/09/1393 : Il est interdit de vendre et d’acheter en Roussillon et Cerdagne du fer provenant de Ste Colombe sur Guette en prétextant qu’il serait de mauvaise qualité. C’est évidemment une disposition stratégique en période troublée.

16/05/1396 : Disparition accidentelle de Joan 1er d’Aragon, victime d’une chute de cheval lors d’une partie de chasse. Ce malheur fut interprété comme une manifestation de la colère divine à l’encontre des nantis et généra une révolte. Très affecté et soucieux du sort de l’âme du défunt, un de ses conseillers et chambellan le chevalier Raymond III de Périllos cousin des De Peyrepertuse s’obstina à s’imposer un dangereux périple à destination du Purgatoire de St Patrick sur l’île du même nom en Irlande. Compte tenu des saufs conduits nécessaires à son pèlerinage, il s’en alla en Avignon le 08/09/1397 ou 98  auprès de Benoit XIII – Pédro de Luna qu’il avait déjà longuement côtoyé, puis chez Charles VI dont de sa cour il fut membre en tant que page,  ensuite à la rencontre de leurs homologues de Londres, Canterbury, irlandais.

Purgatoire de St Patrice

Ramon de Périllos et le purgatoire de St Patrick, losbabaos.canalblog.com

Ramon de Perellós et Bernat Metge, persée.fr/doc/hispa

Périllos anciennement Périlhos  village ruiné en cours de restauration, fusionné à la commune d’Opoul en 1972, sise à 20 km au nord de Rivesaltes et des plages de Leucate – Barcarès. Il serait regrettable de séjourner à proximité sans visiter ces sites remarquables. Le modeste château de Périllos face à la citadelle St Laurent de Sauveterre alias Salvaterra en catalan édifiée sur ordre de Jacques Ier d’Aragon dit Le Conquérant par charte du 15/05/1246 en renforcement d’un édifice féodal construit sur un ancien oppidum. Ce sont des réfugiés du Languedoc qui peuplèrent ce village perché, probablement des faydits puisque les curés nommés par l’évêque d’Elne dans l’actuel Roussillon n’y avaient pas droit de cité. A sept siècles de là, que ce soit à Opoul, Tautavel ou Vingrau on est d’emblée frappé par la  vivacité de l’occitan dans ces localités réunies au Roussillon depuis 1258.

Salvaterra, Sauveterre en Français paraît ainsi être  issu de Sauveté, villages placés sous la protection de l’Eglise et jouissant de nombreux privilèges mais cette forteresse est d’origine Aragonaise, voir en 1050. Localement cette place forte est dite phonétiquement Castell del Seignou donc par les catalans. Voir en pages Toponymie occitane en Pays Catalan.

Opoul anciennement Oped pour oppidum.

SUIVANT : Le Fenouillèdes du XV è.

FENOLHEDES – FENOLHEDA

Fenolhedés

En se basant sur le dictionnaire de l’IEO lequel propose en graphie languedocienne Aragonés, Narbonés. Par déduction on s’attendrait à Carcassés, Cabardés, Fenolhedés, Lauragués, Razés, Termenés tels que présentés sur Wikipédia … Phonétiquement on frôle Fenouillèdes, d’ailleurs > Aller à la date 1370. sont dans cette logique :

– F. Braudel, historien agrégé.

D. Baudreu, UMR5608, conservateur de la cité de Carcassonne. Possible confusion avec Braudel ?

– P. Ponsich, repris par l’AAPO dans Moulins et meuniers du Fenouillèdes 2021.

IEC Institut d Etudes Catalanes à Barcelone – Université de Perpignan.

– Renaud Labadie Savy ( RLS, 11 Artigues ) : Le Fenouillèdes occitan ou catalan au Moyen – Age ? Conférence de 41′ .

– Rodrigue Tréton, docteur en histoire médiévale. Traité de Corbeil – Barcelone / SESA à la page 60.

D’ordinaire ces accents aigus sont remplacés par le grave, lequel est quelquefois posé sur le E médian. A nôtre humble avis ces deux variantes seraient à oublier, qui plus est la première puisque d’inspiration catalane telles que Aragonès, Gironès / Gérone, Ripollès / Ripoll. Pareillement citer Les Fenouillèdes est erroné, le Fenolhedés n’étant pas un pluriel.

Fenolhedés équivaudrait à Pays des foins, du latin fenum, nonobstant cela en languedocien le fenolh c’est le fenouil ou foeniculum vulgare. Cette apiacée abonde jusque sur les hauts de la D7, le Fenolhedés serait il tout simplement le pays où croît le fenouil ? Mais ces hypothèses répandues ne font pas l’unanimité auprès des plus éminentes autorités en la matière lesquelles font un rapprochement avec Foenus, Fenus, Fenuletus pour leur rapport à l’argent monétaire comme précieux.

SA DEVIANTE MEDIEVALE

Fenolheda par dérive reconnait le Conseil Général des Pyrénées Orientales , qui a osé se référer à «  LLuis Basséda « * un auteur MILITANT CATALANISTE toponymiste qui s’était mêlé de la toponymie languedocienne du 66 **! Il y avait surement mieux placé pour cette tâche en apportant un avis croisé. Peut être aussi moins outrageant pour la République puisque Fenolheda : – Création de l’administration de Barcelone qui est assez tardive … RLS. Autre anecdote croustillante émanant de la louable démarche, du CG cent pour sang Catalan, de matérialiser les accès routiers du Fenolhedés. La Cagade Fenolheda a fait l’objet d’une propagande télévisée un 7 novembre, c’est à dire le jour anniversaire du Traité des Pyrénées en 1659 lequel libéra les catalans du nord de 500 ans d’occupation ibérique, en exhibant plein écran une signalétique Fenolheda sans aucune rectification de cette déviante et de fait apparue postérieurement.

* Louis Bassède 1914 – 1981, RESISTANT du maquis de Rabouillet, Un badge de toponymiste dans sa collection. Diffusé par TERRA NOSTRA dont il fut avec Henri Guiter un des fondateurs en 1965,  actuellement présidée par Ramon Gual. ** La fiabilité des interprétations ne saurait en être garantie, autant confier vôtre maison à vôtre pire ennemi .

Terra Nostra est une revue catalane scolaire…Nombreux  ouvrages publiés, tous en défenses de la langue et de la culture catalanes...François Calvet, Sénateur Maire de Le Soler.  Nom repris à titre de reconnaissance par le magazine de Perpignan Méditerranée Métropole.

Il reste que avec un tel patronyme, ce politique ardent défenseur de la cause catalane jusqu’à parader avec empressement devant un panonceau Pays Catalan à l’entrée de son village, est à présumer d’ascendance languedocienne. Calvet / Calbet /  Chauvet,  le nom le plus porté en Fenouillèdes au XIX è. Il semble fidèle à St Martin de Fenouillet où il est déjà présent au XVI è. Ce quiproquo affecte des dizaines de milliers de  » Catalans  » du lambda à l’universitaire, lesquels dans l’ensemble paraissent être fadas de cette identité ibérisante en perdant de vue leur ADN languedocien tant qu’ils sont matraqués par l’idéologie dominante catalane. Toutes ces imitations de catalans avec un nom typiquement languedocien ou catalanisé gagneraient à réfléchir avant de s’accoutrer de sang et d’or. Leur ancêtre languedocien fut soit majoral ( Chef des bergers ) DEPORTE à ce titre du Razés historique lors des razzias aragonaises, conflentoises, roussillonnaises, ect. Soit c’est à rechercher dans :

Migrations, exodes, repeuplements du grand sud de la France ( Mer – océan ) et du Fenouillèdes vers la Catalogne de 1348 à nos joursToponymie occitane en Pays Catalan.

Fenolheda sur l’Alibert : endroit couvert de fenouil.

Sinon en Catalan : Fenolléde et Fenolledés, exclusifs chez trop de sommités locales dans leurs écrits dédiés. C’est fort ennuyeux en matière de neutralité historique attendue. Même des universitaires dont Jean Abelanet de renom international, Robert Vinas, Annie de Pous sans exhaustive, méconnaîtraient ils la forme languedocienne Fenolhedés ? Ce ne serait pas surprenant dans le contexte qui suit …. Au sens large et selon une règle à eux les noms latins, français et languedociens du Fenolhedés sont falsifiés en catalan que ce soit les personnages, monuments, villages, toponymie, géographie …. Rendez vous compte ( Etat d’esprit, endoctrinement, abrutissement, parti pris ??? ), être français natif des Pyrénées – Orientales* et oser rhabiller en catalan dans leurs écrits d’expression française ! Per favor = S’il vous plait en catalan, mettez à contribution votre IEC et université de Perpignan.

*  CATALUNYA DEL NORD, nom territorial proposé en 1938 par un visionnaire, Alphonse Mias d’Amélie les Bains Palalda puis relancé en 1974 par Laurent Planes – Llorenç Planes de Coustouges 66 avec l’adoubement du Conseil Départemental le 10 décembre 2007. De là à supputer que le CD de la République soit noyauté par des politiques identitaires et/ou indépendantistes ?

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A PROPOS Fenouillèdes

Portrait

Il serait convenable que ceux qui puisent dans ces contenus, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

Mise à jour la plus récente le 06 11 2024. Les articles suivant cet A Propos ne sauraient être statiques et demeurent dépendants d’une veille documentaire, à surveiller …

Sommaire

C’est du Lourd

Démarche et Processus

Géographie

Fenolhedés – Fenolheda

Le Pago Fenuleto

Superlatifs Négatifs Infondés

Valeurs

Les Auteurs

Remerciements

Adissiàs e benvenguda a tots / Bonjour et bienvenue à tous

Parcourir l’Histoire du Fenolhedés, Fenouillèdes en français et de la Catalogne Nord revient selon le point de départ à s’engager sur un itinéraire semé d’embûches, les analyses fantaisistes pulvérisant du tout catalan ou révélatrices de recherches bâclées abondent aussi. C’est avec l’explication des causes et du mécanisme du frelaté, l’un des objets de ce site afin de vous permettre d’en extraire les enseignements opportuns.

C’est du Lourd

Il est impératif de l’assimiler aussitôt en fondement des contenus de ce site, d’où ces 2 liens :

Jacobinisme catalan :

Les détestables travers identitaires catalans sont en tant que tels relégués à l’injure Gavach – Gabach / Catalan / Les mauvaises réputations des Cat. Ces 2 détours s’imposent comme signalétiques de duperies dissimulées afin de mieux cerner le mental et les petits arrangements de leurs élites et cercles d’influence. En fonction des auteurs catalans et de leurs allégations trompeuses certaines sont susceptibles d’avoir une incidence soit directe, soit larvée sur les sujets qui vont êtres abordés, des universitaires sont compromis.

C’est l’ADN catalan qui pose problèmes plus que les seuls décideurs, auteurs catalanistes – historiens, notables. A titre d’avant goût ils sont dits entre autres : – Détériorés, – Pathologie régionale, – Mauvais caractère, – Idiots, – Sots, – Crétins, – Conquistadors, – Brèles, – Anes, etc. ... Echantillon selon la sagesse populaire et des extraits d’une foison de citations concordantes dont aucune n’est d’avantage flatteuse, émises depuis des siècles sans discontinuer jusqu’à l’heure actuelle par tant d’érudits effarés. Chaque qualificatif résume une ou des citations synonymiques.

Quoique les relations soient continuelles entre les habitants d’Estagel et ceux de La Tour, on sent, en venant dans cette dernière localité, qu’on a pour ainsi dire changé de pays * … on croit reconnaître encore une différence sensible dans le type des habitants … Pierre Vidal, Guide des PO., 1899.

Allons droit au but, au XXI è. et toujours , en quelque sorte en Fenouillèdes à la simple présence d’un catalan du Roussillon il ne tarde pas à être repéré car cela est flagrant tant il détonne. Cette identification d’emblée, fondée sur les particularismes permet implicitement de trahir un éventail de complications à prévoir qui en font la réputation, habituellement résumées à un mauvais caractère ** en une simplification drastique.

L’AFFAIRE EST ENTENDUE et jugée depuis si longtemps qu’elle est gravée dans nôtre ADN en une sorte de  » Catalanaphylaxie « , ce qui est salutaire. A partir de là un programme de vigilance se met sur ON dans vos neurones.

* CQFD : Estagel porte du Roussillon et de la Catalogne, Latour de France porte du Fenouillèdes, du Languedoc et de la France depuis 1258 sont à 4 km l’un de l’autre. C’est aussi par coïncidence fortuite ou corrélation une frontière climatique.
** Vous avez de nombreux amis qui s’avèreront toxiques. Il s’impose de les identifier au plus vite, ce qui n’est pas simple. Une recherche AMIS TOXIQUES ou AMITIES TOXIQUES sera des plus utiles si vous vous interrogez.

Démarche et Processus

... Ce mépris total pour le pays de Fenouillèdes, ses racines historiques et sa culture … Formule totémique de G. Normand / Revue Fenouillèdes. Cette triste réalité plus actuelle que jamais a participé à la création de cette publication.

Dès mon retour au pays à l’issue d’un tour de France hors Compagnons, les soucis comportementaux des roussillonnais* comparativement à d’autres provinces me sont apparus de toute évidence telle une gifle cuisante. Il règne :

  • Un état de désinformation généralisée de l’Histoire, jusqu’aux catalans qui sont bernés pour la part les concernant **.

Martelée par tous les médias locaux.

Précocement je fus intrigué par la disharmonie des sons de cloche *** entre les historiens natifs des Pays Catalans et leurs homologues Languedociens ou Français avec l’écheveau qui en résulte, bien plus qu’il n’en faut pour mettre la puce à l’oreille. Actuels compris, des premiers fusse au panthéon de diverses spécialisations ont leurs pages truffées d’un assortiment de contrevérités, combines de maquignons, assertions à la L. Fédié qu’ils critiquent, épurées du rôle de la France – Fenouillèdes – Languedoc, ils excellent dans l’art d’éluder les noms propres s’y rapportant qui sont de nature à atténuer la catalanité de l’évènement relaté, ect. D’autres oublis par enchantement à suivre en surlignés 2 ) – …

Niveau – 1300 AV JC : S’agissant de leur héritage culturel languedocien, ils sont comparables à Akhenaton et à ces pharaons soucieux d’effacer la mémoire de leurs prédécesseurs en burinant les hiéroglyphes, si les moyens diffèrent la finalité est la même.

Il est banal de trouver des historiens, linguistes du 66 aux sources strictement confinées à celles d’origine catalane, trompé le lecteur de ces travaux n’y verra que du feu. Pour plus d’objectivité il m’est apparu nécessaire de croiser les versions locales avec les transcriptions françaises – occitanes. Mais de ce côté là si la fiabilité est de toute évidence meilleure, on n’est pas dans le plus blanc que blanc pour autant, – Des réticences d’amour – propre font, ici aussi, glisser sur des vérités dérangeantes et des défaites cuisantes, le carnage infligé en Ampurdan –  Albères en 1285 ( Page 136 et suivantes ) en est une parfaite illustration.

Considérée isolément chacune de ces inexactitudes, omissions en défaveur du Fenolhedés et de ses Gavachs pourrait passer pour fortuite – incompétence, si ce n’était leur généralisation x l’image de marque x des militants catalanistes – historiens avec les deux particularismes qui suivent.

1) – Orgueil ibérique : LE vice identitaire qui les gangrène sans distinction de catégorie sociale, si omniprésent qu’il impose un rapprochement prééminant à toute autre explication. Communément comme nous allons le voir sur l’article Gavach, des affirmations catalanes qui semblent trahir l’expression d’un regard hautain héréditaire au détriment du Fenouillèdes et des Occitans alias les Gavachs. Chez les historiens universitaires compris, dans les médias, les sites Internet, en focalisant sur les aspects négatifs d’une situation quelconque : Une pléthore de tournures équivoques induisant une interprétation erronée et ou abusivement dépréciative, de superlatifs défavorables mal fondés. Ce qui est certain c’est que le crétinisme du catalan lambda en redemande. Ce sont pêle – mêle des avis superficiels, du camouflage plus ou moins volontaire d’inavouables, un stigmate de leur xénophobie, des révélateurs d’ignorance. Deux exemples basiques de superlatifs infondés plus bas, l’un obsolète depuis plusieurs générations mais toujours ressassé. En outre cette fierté à en être siphonnés doit aussi participer au jacobinisme que nous allons mettre en lumière.

* Manifestement l’arrivée de dizaines de milliers de languedociens au XVI è., au XIX è. puis à nouveau au XX è. n’aura pas été suffisante à régénérer la race ! Moralité, l’occitan prendrait – il soin de sa descendance en évitant de tremper n’importe où ! Deux indications en ce sens aux dates 1343 à 1390, Margault Coste et 1792.
** Volée d’exemples hors Histoire ci – dessus au lien Jacobinisme.
*** Divergences : Dès l’élémentaire comparaison de l’écolier entre d’une part les écrits catalans et d’autre part le Larousse + la transmission du Fenolhedés. De même sous un seul drapeau quel qu’il soit. Vous en avez une sélection listée  en première page de l’article  VI è. au XIII è. siècles.

Trop souvent, s'agissant du Fenouillèdes les catalans sont dans le DÉNI. leurs historiens, dans le négativisme du rôle historique et linguistique de l'Occitanie et de la France sur toute la Catalogne.

.

2) Autre racine plausible de la désinformation : Définitivement acquis à la France dès 1258 au Traité de Corbeil – Barcelone, le passé aragonais ou par simplification osée  » catalan  » du Fenouillèdes est des plus réduits, deux épisodes totalisant 60 ans environ aux XII – XIII è. siècles résultants de deux testaments que vous retrouverez aux dates 1172 et 1253.

Préalablement au temps des carolingiens et des francs il dépendait de la région militaire dite Marche d’Espagne alias Marca Hispanica comprenant le comté de Bésalu, localité au sud de la frontière actuelle. Cette région jusqu’à L’Ebre était régie par les comtes carolingiens, leurs descendants et marquis de toute la Catalogne actuelle prêtaient serment d’allégeance à St Denis. Encore et toujours lorsque les princes et rois d’Aragon furent suzerains du Fenouillèdes et circonvoisins, en réalité ils l’étaient sous la suzeraineté supérieure du roi de France, il en fut ainsi et à minima jusqu’au règne de Louis IX. Sous Alphonse II le Chaste ( Fin XII è. ) ces vassaux  » catalans  » persistèrent à s’arroger des choix qui ne pouvaient convenir à la couronne de France ainsi le Fenouillèdes fut mêlé dans d’interminables conflits. Il en ressort que ce sont d’avantage les catalans qui ont été carolingiens et capétiens bien plus que la désinformation qui suit : DESINFORMATION via France Bleu Roussillon. Qu’adviendrait – il au XXI è. si une province, un département se détournait vers des alliances stratégiques étrangères à la France …

Ceux qui ne sont pas de ces vallées retiendront que le Roussillon est revenu à la France en 1659 après un long vécu avec la super puissance de l’époque à savoir  » l’Espagne « , cela doit expliquer au moins en partie les arrangements – ruminements venant des catalans du nord pro – ibériques. Quasiment tous les roussillonnais ignorent ces bases , on est visiblement dans le déni !

PUZZLE : La chronologie qui s’enchaîne à cet article est agrémentée de quelques pièces de ces puzzles d’artifices discrets et remontées acides inavouables, menant à une transcription fallacieuse, être historien des plus bardés de diplômes n’en protège pas toujours.

ORGUEIL IBERIQUE x HISTOIRE FRELATEE : Une mixture à la fois comique et explosive permettant de jauger l’abrutissement collectif. Lorsque vous essayez d’expliquer au catalan de la rue, que son parler et à fortiori le roussillonnais, sa toponomie ou tel fait historique local débordent d’influence languedocienne ou française. Deux réactions possibles dominent  » Avantageusement « , soit il va avoir un rictus amusé en se moquant de votre présumée niaiserie, comparable au – Mais biensûr ! ( Pub chocolat ), soit il va s’emporter, vous insulter. Vous ne pourrez pas lui faire entendre raison, en aucun cas sauf appuis.

Jean – Joseph Expilly dans son Dictionnaire des Gaules et de la France, tome de 1764.

 – Ces deux nations si longtemps rivales … Que la passion et un sot amour – propre national ont défigurés chez les écrivains des deux nations ...  Histoire de Roussillon comprenant le royaume de Majorque de D. M. J. Henry en  1835.

L’intérêt est que ce membre de sociétés savantes est étranger aux deux penchants des Pyrénées pour l’Histoire desquels il s’est passionné, il venait des Alpes de Haute – Provence.

Il fallait faire quelque chose en réplique impartiale à ces intox. Mais je ne suis pas un historien. J’ai essayé de procéder à un tri des auteurs selon leur bagage et l’origine géographique, les militants et présumés proches des très actives associations culturelles catalanistes sont exclus par précaution élémentaire, les autonomistes et identitaires sont parmi elles. Ceux retenus figurent sur Liens et Livres Fenouillèdes, ils ont bien entendu toute mon admiration, au titre d’œuvres d’une vie impliquant des recherches colossales, pour autant Les catalans qui y sont mêlés ne sont pas obligatoirement nets, certains transpirent leur parti pris de la cause catalane au risque d’en avoir perdu l’objectivité attendue. Les articles qui suivent sont une synthèse d’ouvrages parus depuis 1764, la plupart dits de référence, documentés via des sources antérieures faisant autorité.

Enfin le Fenouillèdes est méconnu jusqu’à ses riverains de la plaine *. Ses milieux préservés d’une grande diversité botanique, sa densité inouïe en monuments archéologiques, historiques et petit patrimoine, se doivent d’être divulgués et protégés.

* D’après un sondage mené personnellement en Salanque élargie, il n’est pas rare de rencontrer des natifs du Roussillon, élèves de 3éme et adultes ignorant le nom de Fenouillèdes, contrée en prolongement d’une vallée commune ( Une porte est à 20 km du centre ville de Perpignan ). En pareil cas ils répondent évasivement Fenouillèdes ? Es ce un village ? Cette démonstration du crétinisme catalan résulte probablement et essentiellement de l’antériorité française par rapport au Roussillon, qui est  » devenu  » immigrations massives obligent, fortement ancré culturellement en Espagne. Jusqu’à revêtir des aspects déplorables tels que ceux expliqués dans ce site. Ces roussillonnais n’expriment pas la lacune ci-dessus s’agissant du Capcir, Cerdagne, Conflent, Vallespir, chacun autant ibérisé que le Roussillon. Amalgamés avec le Fenouillèdes ils forment le département des Pyrénées Orientales.
Cliquez sur les articles suivants, Gavach, Toponymie, Chronologie 800 à 1659, vous allez en apprendre de belles s’agissant plus particulièrement des fondements occitans sur lesquels les catalans sont assis à leur insu, cela leur est méticuleusement dissimulé. S’agissant du crétinisme identitaire, qualificatif synthétisant diverses citations, c’est pas fini !

Géographie

Le Fenouillèdes pris à titre historique, est sis au nord des Pyrénées Orientales, il s’étend sur le bassin de l’Agly en amont d’Estagel, au sud de la barrière climatique et géologique des Corbières. Ainsi que sur le canton ( Au sens 1790 ) d’Axat dans la haute vallée de l’Aude*, du département du même nom, en rive droite de ce fleuve, du Capcir à St Martin Lys. Escouloubre et le Bousquet déduits par la plupart des historiens*, voir cartes. Il couvre ceux de Latour de France ( Hors Estagel, Montner, Tautavel ), Saint Paul de Fenouillet et Sournia ( Sans Arboussols, Tarérach de linguistique catalane ). Tous de culture Occitane qu’ils se situent dans  le 11 ou le 66. Jusqu’au IX è. siècle c’était une composante du Razés le pays de Rhedae c’est à dire Rennes le Château. Wikipédia Fenouillèdes diffère sensiblement.

Aux 10ème / 11ème siècles il lui fut rattaché un autre maillon du Razés, le Perapertusés, soit le bassin du Verdouble, du Pech de Bugarach jusqu’à Montgaillard, Palairac, Aguilar, Nouvelles,  Tuchan , Vingrau, Tautavel, Cases de Péne, Peyrepertuse. Baixas en fit partie antérieurement.

* S’agissant du Roquefortés ( Roquefort de Sault, Buillac, Ste Colombe et Counozouls ) les auteurs que nous avons lus sont dans le flou.

FENOLHEDES – FENOLHEDA

FENOLHEDES – FENOLHEDA

En se basant sur le dictionnaire de l’IEO lequel propose en graphie languedocienne : Aragonés, Narbonés. Par déduction on s’attendrait à : Carcassés, Cabardés, Fenolhedés, Lauragués …

Développé sur le lien qui précède.

Le Pago Fenuleto

Est la plus ancienne dénomination connue, d’après une charte de Charles le Chauve du 24/12/842. Il fut rattaché à la France dès 1258, le reste du département en 1659 au Traité des Pyrénées. Sa position frontalière pendant quatre siècles lui a valu une succession impressionnante d’exactions. Du fait des antagonismes entre les royaumes de France et ceux de  Catalogne, d’Aragon, Majorque, Espagne. Il fut aussi un poste avancé des Templiers, reconquête chrétienne de l’Espagne oblige. Précédés par les Romains, les Wisigoths, les Faidits ( Cathares dépossédés de leurs terres ). Suivis de la Croisade, de bandes de Huguenots et de tant d’autres indésirables qui n’ont eu de cesse de le piller et de le saigner à blanc. Ces multiples ruptures et transferts font que l’histoire du Fenouillèdes compte des lacunes. Les archives sont dispersées entre Montpellier, Tolède, Toulouse, Saragosse…

Ce Fenuleto et ses déclinaisons nous renvoient aux possibles étymologies de Fenolhedés, il est envisagé une corruption de Fanum Léto, comparable au Fanum Jovis / Temple de Jupiter aujourd’hui Fanjeaux entre Lauragais, Piège et Razés. D’autres interprétations éloignées du foin et du fenouil occupent des universitaires.

SUPERLATIFS NEGATIFS INFONDES

Deux exemples élémentaires à portée de compréhension du plus grand nombre.

Les bleds du Roussillon : Bled au sens de village perdu, la différence est que là il s’agit de l’état d’esprit de ceux de Perpignan et de sa plaine, à fortiori quand ils déblatèrent à l’encontre des languedociens !   Trop de roussillonnais, presse comprise (magazines locaux, guides de randonnées ou touristiques …) , étiquettent volontiers nos villages comme étant perdus, des bouts du monde. Ce sont encore des catalanadas dont le vecteur est l’ orgueil ibérique leur empêchant d’avouer que ce sont eux qui le sont dans les diverses acceptions du terme.  Pays méconnu serait plus approprié, ces citadins casaniers s’aventurant exceptionnellement hors de leur microcosme culturel ce qui rend leurs interprétations erronées. En s’en tenant aux plus excentrés du Fenouillèdes, Rabouillet et Vira sont à moins d’une heure du centre-ville de Perpignan. Côté audois encore mieux pour descendre à Quillan. Côté catalan sans retenir les nombreux culs de sacs on ne peut en dire autant des villages du Vallespir, Conflent et pis de la Cerdagne, voilà encore un élément ubuesque. FAUT RIGOLER ( H. Salvador ).

Réseau routier : Leurs inavouables sont masqués en divulguant des sottises du genre ces urbains, cloitrés à vie à l’intérieur de la rocade, qui prétendent en chœur que les routes du Fenouillèdes sont mauvaises en ne les pratiquant qu’épisodiquement ou une fois dans son existence *. Dans ce sac, celles classées très roulantes par l’ASAC66. Sous le masque, nos charlots ne peuvent pas avoir une conduite adaptée aux routes sinueuses qu’ils découvrent, entre autres avatars ils y multiplient leur temps de trajet …

* Nous affirmons que dans l’ensemble les petites départementales du Fenouillèdes sont plutôt moins mauvaises qu’ ailleurs dans le 66 en moyenne montagne comparable, c’est un régal que de les pratiquer.
Pour une part conditionnés par une réputation remontant à la création des routes, issue du ressenti d’un député ( Un ministre ? ) secoué en pleine digestion dans son tacot en se rendant à Sournia sur une des premières venant d’être tracées. Nouvelle sensationnelle de l’époque arrangée et ressassée par les médias catalans alors qu’elle est obsolète depuis belle lurette. Les routes incriminées ont bénéficié de réaménagements considérables. Il en filtre cette manie catalane de se gausser des Gavachs entre  » Deux  » pastagas.
Illustration des dérives du Tout et Tous Catalans:
  • Revoir en page Histoire Frelatée, l’extrait d’un conseil municipal.
  • Coll pour Col est Catalan mais nous sommes en lisière d’une forêt domaniale délimitée par des bornes à fleur de lis donc en Languedoc, on devrait lire Còl. Il resterait aux dizaines de milliers d’occitans de Catalogne Nord à s’insurger en rebaptisant en languedocien les lieux emblématiques de leur sphère de vie ( Mairie, église, monuments…), les irréductibles catalans ne le supporteraient point. A Perpignan la Place de Catalogne et le Palais des rois de Majorque deviendraient Plò de Catalonia et Palaissòt dels reis de Malhòrca… Et cela serait moins incohérent que la discordance qui précède, en prenant en compte le socle languedocien du Roussillon.

VALEURS

Quand la réalité est dure à avaler, l’aseptiser avec des termes creux ou de doux euphémismes revient à la masquer. Vous aurez beau les qualifier de seniors, les octogénaires demeureront des vieux; Un malentendant restera un sourd … Nous allons nous efforcer de nommer concrètement ce qui suit, il s’agit d’accepter qu’un chat soit appelé un chat. A la recherche d’un juste milieu entre la langue de bois et l’acrimonie.

LES AUTEURS

Père et fils, le premier, né en 1955 est issu d’anciennes familles de Prats, Rabouillet, Le Vivier et limitrophes, permanentes dans ces villages depuis les XVI è. – XVII è. siècles, antérieurement pour partie et venus de la migration du quart sud – ouest de l’Hexagone. Quelques ancêtres furent influents sous l’Ancien Régime avec ou sans soutane, les registres BMS révèlent – fils de famille. Aux XVIII è. – XIX è siècles de gros propriétaires à la fois terriens* et de moulins. Plus récemment plusieurs générations ont prospéré dans la fabrication et le commerce de chaussures entre Agly et Aude notamment pour l’armée.

J’ai quitté pendant quelques années le département dans le cadre de ma formation professionnelle puis un tour de France des plus grands noms de la jardinerie et de la pépinière ornementale.

* Avec plusieurs centaines d’hectares, sauf erreur de frappe. Dits – famille aisée par l’AAPO ce qu’ainsi j’appris.
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REMERCIEMENTS

– Plus particulièrement à Mme Geneviève Gavignaud Fontaine agrégée d’histoire. A ce titre c’est le meilleur encouragement que je pouvais recevoir. Saint – Paul et les Fenouillèdes – Les racines de leur histoire, livre présenté en pages Liens et Livres Fenouillèdes. Mais là je me dois de me répéter pour cause de souci de crédibilité, je n’ai aucune qualification d’historien.

– Aux professeurs Bordes, Calvet, Crambes, élus en Fenouillèdes pour leurs apports et éloges, repris par plusieurs personnes depuis.

– Pour les mêmes raisons aux représentants des associations St Félix, Tour et Patrimoine à laquelle je me suis engagé sur leur insistance et cerise sur le gâteau servie sur un plateau car j’ avais rêvé d’en constituer une et ils l’ont fait. A la municipalité de Prats pour sa réceptivité quand à ces contenus quelle a redéployés dans le cadre de l’inventaire du patrimoine de la CCAF sous l’expertise de Rodrigue Tréton et Arnaud Coiffier.

– A ces autorités respectivement Docteur en histoire médiévale – Paléographe, Archéologue – Céramologue entre autres casquettes. Rencontrés à l’occasion de l’Inventaire du patrimoine dirigé par la CCAF en 2023, ce qui a contribué à valider des présomptions archéologiques et à en inventer tout en enrichissant mes articles.

– Aux personnalités, universitaires, journalistes et autorisés en la matière fidèles à ce site en dépit de mon amateurisme, > Commentaires.

– Aux auteurs de liens ou de mention : Wikipédia, Moulins du Fenouillèdes de l’AAPO, St Paul et les Fenouillèdes de GGF, Hilke Maunder, CCAF, Association Patrimoine Prats, Chemineurs.fr, Nat et Dom.fr, JP Martin  » calibre 12  » de L’Indépendant, etc.

-Un grand merci à mon fils Alexandre, lequel dès ses 14 ans a eu l’initiative et le dévouement illimité de créer ces sites. N’étant pas né à l’ère de l’informatique, ce fut et demeure une contribution essentielle.

A ceux qui se sont inspirés ou ont puisé dans ce site et son jumeau ci dessous, cependant trop n’ont pas l’éducation suffisante permettant de citer leur source.

Vous avez été 1456 visiteurs en moyenne mensuelle au premier semestre 2016, record en avril avec 2238 visites en ne prenant en compte que les dix articles les plus suivis. En 2020 le quatrième trimestre a totalisé 1387 visiteurs, une hausse continue de fréquentation aussi spectaculaire qu’inexpliquée amorcée en août concluant plus de quatre ans de dégringolade elle aussi incompréhensible.

SITES PARTENAIRES

Commune de Prats – Association Tour et Patrimoine.

Pratsdesournia-patrimoine.fr

histoireetrando-prats-de-sournia.fr axé sur la randonnée. Histoire locale, toponymie , fiches de randonnées abondamment documentées pour vous épargner d’avoir à prétendre au retour : – Il n’y a rien à voir.

Suivant : Le paléolithique en Fenouillèdes suivi d’une chronologie jusqu’à l’heure actuelle.

FENOUILLEDES AU VI – VII è.

Précédent : De J – C au V è. siècle en Fenouillèdes

Il serait convenable que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

  Et encore une !  Interprétation en liminaires de la chronologie. Ce retour est souhaitable afin d’une meilleure compréhension de la suite.

Les limites de fiabilité de nos historiens et assimilés Plus que dans le reste de la Chronologie risque d’allégations catalanes à nôtre insu et nonobstant une épuration, la mythologie catalane est trop souvent proposée comme faits avérés. Tout en faisant abstraction de ce souci :

Les âges obscurs : On entre dans une séquence où les dates subissent de sacrées fluctuations en fonction des auteurs et les contradictions entre spécialistes sont innombrables, nous vous en avons composé un petit bouquet  avec l’assortiment des années suivantes , il vous suffit de les comparer avec vos acquis : 795, 820, 870, 920, 1125, 1130, 1142, 1150, 1170, 1224, 1229, 1234, 1240, 1243, 1252, 1258 …. Ce n’est qu’un modeste échantillon, sans que ce soit contenu à ces siècles. Quelque soit l’épisode il existe couramment 3/+ versions, autant d’histoires différentes que d’historiens sous un drapeau quel qu’il soit.

– VIe et VIIe siècle –

Complément le plus récent le 24 04 2024.
  • Construction en 456 à Narbonne de la basilique, Saint Felix de Gérone. Ville où il subit le martyre. Mais il venait de Carthage comme Sainte Félicité, Saint Cucufat, tous trois très vénérés en Fenouillèdes.
  • Construction de Sabarda ou Roca Samardana à Fenouillet, supposé antérieur à celui actuel.
  • Du VI siècle au XII è. siècle très nombreuses années de famine, peste, mal des ardents provoqué par l’ergot du seigle …
  • L’âge des ténèbres : Vers 530 la comète de Halley a frôlé la Terre avec une hypothèse d’impact d’un fragment près de l’Equateur. En 536 un volcan islandais induit un hiver volcanique, ses poussières vont voiler le soleil pendant 12 à 18 mois, son intensité aurait été analogue à celle de la lune. En 541 un nouveau cataclysme volcanique planétaire l‘éruption de l’Ilopango au Salvador, un troisième en 547. Chacun de ces évènements en empêchant toutes cultures pendant de nombreuses années, période la plus froide de notre ère, ont immanquablement initié des malheurs tels que peste de Justinien, migrations de populations, coup de grâce définitif sur le rebond de l’empire Romain, etc. La susdite peste s’est déclenchée en 541 en Egypte et s’est propagée pendant 100 ans.
  • 500-600 Fenouillèdes dans le diocèse Wisigothique de  Narbonne. De 580 à 587 Athalocus ou Athaloc l’un des évêques ariens de Narbonne qui vont se succéder jusqu’aux années 790, période à laquelle ils endosseront le rang d’archevêques. Vers 700 – 750  date présumée de création des archidiaconés du Fenouillèdes et du Razés sous l’autorité de l’un des archidiacres de Narbonne.

506 : Le bréviaire d’Alaric : Un des fondements du droit médiéval. Alaric II complète le code de son père en le rendant moins intolérable à l’égard de Rome. Puisqu’il est inspiré de celui de Théodose rédigé vers 429 – 439, une compilation du droit romain émis depuis Constantin.

Amalric transfère sa capitale de Toulouse à Tolède. Il érige en diocèses Elne et Rhedae qui prend le titre de comté. Rhedae ( Rennes le Château ) aurait été rebaptisée Civitas Attacensis, de Atax = Aude.  L’année 568 est avancée par plusieurs auteurs pour Elne ( Helenae ), ce qui parait plus crédible. Ce sera le siège de l’évêché jusques en 1602. Pierre Moulis situe le rattachement du Razés – Pays de Sault à Carcassonne de 519 à 788. A. Bonnery affirme que le Razés ne fut pas rattaché à Carcassonne à la création de ce diocèse.

Le pagus Rhedensis englobait le Capcir, le Donezan, le Fenouillèdes, le pays de Peyrepertuse, celui de Sault et le Razés évidemment. Pour ce dernier nous préférons la graphie languedocienne, soit un accent aigu à la place du grave.

Rhedae, le curé aux milliards, voir en 1885. 

507 ou 508 Bataille de Vouillé : Clovis repousse les Wisigoths en Septimanie et prend Toulouse. Il ne reste aux Wisigoths que l’actuel Languedoc Roussillon et l’Espagne. Mort d’Alaric II à Vouillé devant Clovis roi des Francs. l’année suivante Clothilde, fille de Clovis épouse Amalric fils d’Alaric II. Ce qui scelle la fin de la guerre Francs et Wisigoths. Tentative d’alliance avec les Francs qui échouera rapidement…

Septimanie : Carcassonne et Rennes deviennent villes frontière au nord et à l’ouest… La frontière entre les deux royaumes passe par le Rebenty. G.Gavignaud-Fontaine in St Paul et les Fenouillèdes 2011.Corbières, Razés et Fenouillèdes restent aux Wisigoths.

La Septimanie sur Pyrénées Catalanes et Géographie des Pyrénées – Orientales, 1819.

Articles du  » Cal. 12  » de L’Indépendant et de Rabouillet.    Jean Paul Martin.

Le cimetière wisigothique d’Estagel sur persée.fr

531 : Childebert, fils de Clovis, prend Narbonne au roi Amalaric. Lequel était marié à Clotilde, c’est à dire un Wisigoth époux d’une mérovingienne. Son frère Childebert prétexta de mauvais traitements à son encontre pour piller la capitale audoise. Le siège du pouvoir wisigothique sera transféré à Tolède.

587-589 : Recarède Ier le roi des Wisigoths renie l’arianisme et impose à ses sujets le catholicisme orthodoxe byzantin, il s’agissait d’être sacré à Tolède. Sous le règne de son père ils étaient persécutés en tant que tels.

589 : Concile de Toléde.

– Législation anti-juive, excepté pour ceux de Septimanie ayant œuvré pour relever la région en soutenant le duc de Narbonne. Statut d’exception accordé par le roi Wisigoth Egica.

Fin VI è. : Au moins trois tentatives de Gontrand roi des Burgondes de repousser la frontière franque plus au sud. Les Burgondes à l’origine germaniques avaient été soumis et fixés par les Francs dans une contrée devenue la Bourgogne.

Gontran : Petit fils de Clovis, fils de Clotaire Ier.


654 : Le pays est composé d’hispanos – romains et Goths. Chacun est jugé selon la loi de son peuple. Aussi Receswinthe roi wisigoth 653 – 672, publie le Liber Judiciorum, synthèse des lois romaines et gothiques visant à instituer la parité entre ses sujets. Ce code, partiellement sera en vigueur jusques après le X è. siècle.

673 : Prise de Clausura Sordonia*, d’après le géographe Charles Walkenaer il s’agirait de Sournia ? Par Wamba roi wisigothique de Tolède, l’année de son couronnement en se rendant à Narbonne lors d’une expédition victorieuse contre le duc Paul de Septimanie qui avait fait sécession. Il s’était fait sacrer roi en profitant d’une mission confiée par son suzerain pour le trahir en provoquant un soulèvement de la Septimanie, Barcelone et Gérone comprises.  Suite à cette révolte les Wisigoths détruisirent le château de Casteldos à Escouloubre. * A l’AAPO la localisation de Sordonia reste à définir, Sordonia de Sordons, voir à – 1000.

D’autres lieux que Sournia sont suggérés, tels que Vulturaria l’antique Ultrera sur les hauteurs de Sorède, Les Cluses, Céret, Salvarerra à  Opoul. Mais là les prospections du Service Régional d’Archéologie menées sur l’oppidum en 2001 sont restées vaines en matière d’occupation au cours de l’Antiquité Tardive et protohistorique, en dépit du manuscrit de Julien évêque métropolitain  de Tolède qui vers 680 y situe, d’après ces archéologues,  cette  » légendaire  »  cité sur la base de témoignages. Jean Marie Cassagne dans Les noms de lieux des Pyrénées – Orientales, toujours en reprenant Julien mais à propos de Les Cluses, le premier village en venant de l’Espagne via le col du Perthus : Castrum quod vocatur Clausuras soit  Le château qu’on appelle Clausuras.

Il existe de nombreux récits plus ou moins ressemblants, maints arrangements de l’Histoire générale du Languedoc de Dom Joseph Vaissete en 1759. En voici un échantillonnage :

  • Wamba lance trois corps d’armée à l’assaut de Llivia en Cerdagne, de Collioure sur le littoral, des Cluses enfin. La triple offensive permet à Wamba de s’emparer du duc Paul, réfugié à Nîmes dans les arènes. Ce noble hispano-romain avait soulevé le nord est du royaume goth… Raymond Sala.
  • Wamba occupe la Clausura Sordonia ( Opoul ? ) au cours de son expédition victorieuse contre Paul, duc de Septimanie. Paul avait été proclamé roi par Ranosind duc de Tarragone. C’était une sécession face au royaume Wisigoth installé à Tolède… Gérard Bile
  • -André Carol dans un récit très documenté dont nous produisons un modeste condensé, ajoute que les trois colonnes de Wamba se sont regroupées vers Elne ou Château Roussillon. Ensuite son armée s’est dirigée sur Narbonne, conquise par son pair dissident, avec l’appui des rebelles qu’il devait combattre, avant de s’y faire sacrer roi par l’archevêque. Mais Paul s’était enfuit à Nîmes… Voir sélection d’ouvrages.

La trahison ci-dessus est datée selon les auteurs du 01/09/682.

Expulsion des Juifs de la Septimanie. Le duc Paul avait pour mission de veiller à l’application de lois à l’encontre des Juifs.

Histoire de Roussillon  de D. M. J. Henry, parue en 1835. livre premier, page 10. Castrums et Villas, considérations détaillées selon une agrégée d’histoire, Laure Verdon. Fenouillèdes wisigothique, conférence de Renaud Labadie Savy ( RLS à venir ).

680 : Un évêque  est établi à Rennes le Château, de ce diocèse il gère celui de Carcassonne, affirmation extraite du livre de Louis Fédié. Notez la contradiction  avec les propos en entête de ce siècle.

Crédibilité de maître LF. :  Il n’est peut – être pas à blâmer autant que certains se plaisent à le faire tous sujets confondus, explications à la date 1234.

693 Concile de Tolède : Fixe à 10 feux le minimum requis pour fonder une paroisse. En ayant discuté avec R. Tréton, il ne m’a pas paru approuver ?

VII è. siècle : De l’origine des remparts de Le Vivier telle que déterminée au XIX è. siècle*, cependant des fouilles récentes situent le premier château aux environs de l’an 800.

* Texte daté de mars 1890 par l’instituteur de Le Vivier Antoine Simorre, revue Fenouillèdes N° 12 en faisant passer Wamba par là, il rapporte aussi une  » Légende  » selon laquelle un personnage de sang royal exilé pour cause de crime serait le point de départ de ce monument, il s’agirait de Guillaume comte de Narbonne au XII è., les armes de ces deux familles sont communes. D’autres lient cette affaire criminelle à l’entourage de Charlemagne ?


Suivant : Le Fenouillèdes du VIII è.