Les Pyrénées – Orientales sont appelées à être rebaptisées Pays Catalan, Pyrénées catalanes, Catalogne Nord ou assimilés suite à une consultation. Mme H. Malherbe venant du 62, présidente du CD, il est à présumer que le lobby catalaniste ( Les immigrés ) l’a désinformée, toujours est – il que CETTE FOIS ILS VONT TROP LOIN, Catalan est unilatéral, ne reflète pas les fondements historiques et culturels des autochtones, le Département de la République n’est pas habilité à avancer ces propositions partisanes et non consensuelles, à organiser un scrutin dont les modalités qui se dessinent permettent d’emblée d’en déduire le résultat.
Les sécessionistes et ceux qui seraient » Malheureux » en France ou auraient le mal du Pays sont libres de retourner en l’Ibérie d’où leurs aînés se sont enfuis.
HABITANTS DU FENOUILLEDES ET SES » EXILES » LANGUEDOCIENS, LE TOCSIN A SONNE Ediles compris vous vous devez de sortir de votre laxisme pour empêcher cette ignominie.
… Quelque chose de prévisible à fortiori en résultante de l’insuffisance des acteurs du Fenolhedés dans les contextes suivants :
Trop rares dans les médias ( PQR, TV, WEB ), ils doivent cesser d’ être accaparés par les seuls identitaires catalans qui y font ce qu’ils veulent en nous méprisant comme il suit.
insf. en réponse à chacune des incessantes tromperies jacobines catalanes jamais rectifiées. Hors part symbolique comme précédemment, à ce jour 15 07 2024 en 6 mois d’articles dédiés sur L’Indépendant seuls les pro catalans s’expriment, aux arguments d’ordinaire fallacieux – omissifs ( Languedocienne 1978, Septimanie 2005, Région 2016, Culture, Histoire, etc. ), jusqu’à Pere Manzanarès, président du SIOCCAT, qui y recommande Pyrénées Catalanes au mépris de ses partenaires maires languedociens du dit Syndicat Intercommunal de promotion des deux langues.
insf. de COMMUNIQUER à la connaissance de tous les spécificités culturelles du Fenolnedés avec la contribution française à l’Histoire et l’identité catalanes.
A » Perpignan » trop de résidents ignorent l’existence du Fenouillèdes, de ses villages et encore d’avantage la double culture du département, ils sont intimement persuadés que le 66 est 100 % catalan, pour quel choix vont – ils voter. Ces déséquilibres font le lit de – cette race détériorée.
Une utopie du Département qui début 2025 n’est pas encore concrétisée …
– Chacun tire l’eau vers son moulin et laisse à sec son voisin. Proverbe catalan.
Il serait convenable que ceux qui puisent dans ces contenus, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.
Compléments les plus récents le 08 08 25 / Titre 2) Désinformation … Les articles suivant cet A Propos ne sauraient être statiques et demeurent dépendants d’une veille documentaire, à surveiller …
Adissiàs e benvenguda a tots / Bonjour et bienvenue à tous
Parcourir l’Histoire du Fenolhedés, Fenouillèdes en français et de la Catalogne Nord revient selon le point de départ à s’engager sur un itinéraire semé d’embûches, les analyses fantaisistes pulvérisant du tout catalan ou révélatrices de recherches bâclées abondent aussi. Ces dérives sont avec l’explication des causes et du mécanisme du frelaté, l’un des objets de ce site afin de vous permettre d’en cerner les enseignements opportuns.
C’est du Lourd
Il est impératif de l’assimiler aussitôt en fondement des contenus de ce site, d’où ces 2 liens :
Les détestables travers identitaires catalans sont en tant que tels relégués à l’injure Gavach – Gabach / Catalan / Les mauvaises réputations des Cat. Ces 2 détours s’imposent comme signalétiques de duperies dissimulées afin de mieux cerner le mental et les petits arrangements de leurs élites et cercles d’influence. En fonction des auteurs catalans et de leurs allégations certaines sont susceptibles d’avoir une incidence soit directe, soit larvée sur les sujets qui vont êtres abordés, des universitaires sont compromis.
C’est l’ADN catalan qui pose problèmes plus que les seuls décideurs, auteurs catalanistes – historiens, notables. A titre d’avant goût ils sont dits entre autres : – Détériorés, – Pathologie régionale, – Mauvais caractère, – Idiots, – Sots, – Crétins, – Conquistadors, – Brèles, – Anes, etc. ... Echantillon selon la sagesse populaire et des extraits d’une foison de citations concordantes dont aucune n’est d’avantage flatteuse, émises depuis des siècles sans discontinuer jusqu’à l’heure actuelle par tant d’érudits effarés. Chaque qualificatif résume une ou des citations synonymiques.
– Quoique les relations soient continuelles entre les habitants d’Estagel et ceux de La Tour, on sent, en venant dans cette dernière localité, qu’on a pour ainsi dire changé de pays * … on croit reconnaître encore une différence sensible dans le type des habitants … Pierre Vidal, Guide des PO., 1899.
Allons droit au but, au XXI è. et toujours , en quelque sorte en Fenouillèdes à la simple présence d’un catalan du Roussillon il ne tarde pas à être repéré car cela est flagrant tant il détonne. Cette identification d’emblée, fondée sur les particularismes permet implicitement de trahir un éventail de complications à prévoir qui en font la réputation, habituellement résumées à un mauvais caractère ** en une simplification drastique.
L’AFFAIRE EST ENTENDUE et jugée depuis si longtemps qu’elle est gravée dans nôtre ADN en une sorte de » Catalanaphylaxie « , ce qui est salutaire. A partir de là un programme de vigilance se met sur ON dans vos neurones.
* CQFD : Estagel porte du Roussillon et de la Catalogne, Latour de France porte du Fenouillèdes, du Languedoc et de la France depuis 1258 sont à 4 km l’un de l’autre. C’est aussi par coïncidence fortuite ou corrélation une frontière climatique.
** Vous avez de nombreux amis qui s’avèreront toxiques. Il s’impose de les identifier au plus vite, ce qui n’est pas simple. Une recherche AMIS TOXIQUES ou AMITIES TOXIQUES sera des plus utiles si vous vous interrogez.
Démarche et Processus
... – Ce mépris total pour le pays de Fenouillèdes, ses racines historiques et sa culture … Formule totémique de G. Normand / Revue Fenouillèdes. Cette triste réalité plus actuelle que jamais a participé à la création de cette publication.
Dès mon retour au pays à l’issue d’un tour de France hors Compagnons, les soucis comportementaux des roussillonnais* comparativement à d’autres provinces me sont apparus de toute évidence telle une gifle cuisante. Il règne :
Un état de désinformation généralisée de l’Histoire, jusqu’aux catalans qui sont bernés pour la part les concernant **.
Martelée dans les esprits par occupation massive unilatérale des médias locaux, toute capacité d’analyse critique est inhibée par ce noyage.
Précocement je fus intrigué par la disharmonie des sons de cloche *** entre les historiens natifs des Pays Catalans et leurs homologues Languedociens ou Français avec l’écheveau qui en résulte, bien plus qu’il n’en faut pour mettre la puce à l’oreille. Actuels compris, des premiers fusse au panthéon de diverses spécialisations ont leurs pages truffées d’un assortiment de contrevérités, combines de maquignons, assertions à la L. Fédié qu’ils critiquent, épurées du rôle de la France – Fenouillèdes – Languedoc, ils excellent dans l’art d’éluder les noms propres s’y rapportant qui sont de nature à atténuer la catalanité de l’évènement relaté, ect. D’autres oublis par enchantement à suivre en surlignés 2 ) – …
Niveau – 1300 AV JC : S’agissant de leur héritage culturel languedocien, ils sont comparables à Akhenaton et à ces pharaons soucieux d’effacer la mémoire de leurs prédécesseurs en burinant les hiéroglyphes, si les moyens diffèrent la finalité est la même.
Il est banal de trouver des historiens, linguistes du 66 aux sources strictement confinées à celles d’origine catalane, trompé le lecteur de ces travaux n’y verra que du feu. Pour plus d’objectivité il m’est apparu nécessaire de croiser les versions locales avec les transcriptions françaises – occitanes. Mais de ce côté là si la fiabilité est de toute évidence meilleure, on n’est pas dans le plus blanc que blanc pour autant, – Des réticences d’amour – propre font, ici aussi, glisser sur des vérités dérangeantes et des défaites cuisantes, le carnage infligé en Ampurdan – Albères en 1285 ( Page 136 et suivantes ) en est une parfaite illustration. Simplement, les catalans ont nettement d’avantage frelaté l’Histoire.
Considérée isolément chacune de ces inexactitudes, omissions en défaveur du Fenolhedés et de ses Gavachs pourrait passer pour fortuite – incompétence, si ce n’était leur généralisation x l’image de marque x des militants catalanistes – historiens avec les deux particularismes qui suivent.
1) – Orgueil ibérique : LE vice identitaire qui les gangrène sans distinction de catégorie sociale, si omniprésent qu’il impose un rapprochement prééminant à toute autre explication. Communément comme nous allons le voir sur l’article Gavach, des affirmations catalanes qui semblent trahir l’expression d’un regard hautain héréditaire au détriment du Fenouillèdes et des Occitans alias les Gavachs. Chez les historiens universitaires compris, dans les médias, les sites Internet, en focalisant sur les aspects négatifs d’une situation quelconque : Une pléthore de tournures équivoques induisant une interprétation erronée et ou abusivement dépréciative, de superlatifs défavorables mal fondés. Ce qui est certain c’est que le crétinisme du catalan lambda en redemande. Ce sont pêle – mêle des avis superficiels, du camouflage plus ou moins volontaire d’inavouables, un stigmate de leur xénophobie, des révélateurs d’ignorance. Deux exemples basiques de superlatifs infondés plus bas, l’un obsolète depuis plusieurs générations mais toujours ressassé. En outre cette fierté à en être siphonnés doit aussi participer au jacobinisme que nous allons mettre en lumière.
* Manifestement l’arrivée de dizaines de milliers de languedociens au XVI è., au XIX è. puis à nouveau au XX è. n’aura pas été suffisante à régénérer la race ! Moralité, l’occitan prendrait – il soin de sa descendance en évitant de tremper n’importe où ! Deux indications en ce sens aux dates 1343 à 1390, Margault Coste et 1792.
** Volée d’exemples hors Histoire ci – dessus au lien Jacobinisme.
*** Divergences : Dès l’élémentaire comparaison de l’écolier entre d’une part les écrits catalans et d’autre part le Larousse + la transmission du Fenolhedés. De même sous un seul drapeau quel qu’il soit. Vous en avez une sélection listée en première page de l’article VI è. au XIII è. siècles.
Trop souvent, s'agissant du Fenouillèdes les catalans sont dans le DÉNI. leurs historiens, dans le négativisme du rôle historique et linguistique de l'Occitanie et de la France sur toute la Catalogne.
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2) Seconde racine plausible de la désinformation : Définitivement acquis à la France dès 1258 au Traité de Corbeil – Barcelone, le passé aragonais ou par simplification osée » catalan » du Fenouillèdes est des plus réduits, deux épisodes totalisant 60 ans environ aux XII – XIII è. siècles résultants de deux testaments que vous retrouverez aux dates 1172 et 1253.
Néanmoins s’agissant de créer un département 66 Pyrénées – Orientales suffisamment étendu, bien que de tradition languedocienne le Fenouillèdes y a été amalgamé à la Révolution. Les PO deviendront à partir du XIX è. à majorité catalane par voie d’immigration, ainsi tous les services publics, Etat, CD, sont basés dans les bastions catalans de Perpignan et Prades, d’où est administré le Fenouillèdes. Ce rattachement administratif amplifie les confusions selon lesquelles le Fenouillèdes est catalan et en Pays catalan.
C’est une imbécilité absolue, la ribambelle qui le clame est dans la démonstration soit d’ignorance, soit de manipulation !
Aperçu d’autres escamotages dont les catalanistes sont coutumiers : Préalablement au temps des carolingiens et des francs il dépendait de la région militaire dite Marche d’Espagne alias Marca Hispanica comprenant le comté de Bésalu, localité au sud de la frontière actuelle. Cette région jusqu’à L’Ebre était régie par les comtes carolingiens, leurs descendants et marquis de toute la Catalogne actuelle prêtaient serment d’allégeance à St Denis. Encore et toujours lorsque les princes et rois d’Aragon furent suzerains du Fenouillèdes et circonvoisins, en réalité ils l’étaient sous la suzeraineté supérieure du roi de France, il en fut ainsi et à minima jusqu’au règne de Louis IX. Sous Alphonse II le Chaste ( Fin XII è. ) ces vassaux » catalans » persistèrent à s’arroger des choix qui ne pouvaient convenir à la couronne de France ainsi le Fenouillèdes fut mêlé dans d’interminables conflits. Il en ressort que ce sont d’avantage les catalans qui ont été carolingiens et capétiens bien plus que la désinformation qui suit :DESINFORMATION : Via France Bleu Roussillon. Qu’adviendrait – il au XXI è. si une province, un département se détournait vers des alliances stratégiques étrangères à la France … A comparer avec Comté du Roussillon,Wikipédia. lequel est préférable.
Ceux qui ne sont pas de ces vallées retiendront que le Roussillon est revenu à la France en 1659 après un long vécu avec la super puissance de l’époque à savoir » l’Espagne « , cela doit expliquer au moins en partie les arrangements – ruminements venant des catalans du nord pro – ibériques.Quasiment tous les roussillonnais ignorent ces bases, on est visiblement dans le déni !
PUZZLE : La chronologie qui s’enchaîne à cet article est agrémentée de quelques pièces de ces puzzles d’artifices discrets et remontées acides inavouables, menant à une transcription fallacieuse, être historien des plus bardés de diplômes n’en protège pas toujours. Maintenant il FAUT RIGOLER ( H. Salvador ).
ORGUEIL IBERIQUE x HISTOIRE FRELATEE : Une mixture à la fois comique et explosive permettant de jauger l’abrutissement collectif. Lorsque vous essayez d’expliquer au catalan de la rue, que son parler et à fortiori le patois roussillonnais, sa toponomie ou tel fait historique débordent d’influence languedocienne ou française. En séquelles de son endoctrinement deux réactions possibles dominent » Avantageusement » : Soit il va avoir un rictus amusé en se moquant du niais qu’il voit au mauvais endroit, comparable à un – Mais biensûr ! Soit il va s’emporter, vous insulter notamment de – Sale gavatx … Gavach / Définitions, sans qu’il soit possible de le raisonner, plutôt conclure par un pitoyable – Vive les Catalans !
Jean – Joseph Expilly dans son Dictionnaire des Gaules et de la France, tome de 1764.
– Ces deux nations si longtemps rivales … Que la passion et un sot amour – propre national ont défigurés chez les écrivains des deux nations ...Histoire de Roussillon comprenant le royaume de Majorque de D. M. J. Henry en 1835.
L’intérêt est que ce membre de sociétés savantes est étranger aux deux penchants des Pyrénées pour l’Histoire desquels il s’est passionné, il venait des Alpes de Haute – Provence.
Il fallait faire quelque chose en réplique impartiale à ces intox. Mais je ne suis pas un historien. J’ai essayé de procéder à un tri des auteurs selon leur bagage et l’origine géographique, les militants et présumés proches des très actives associations culturelles catalanistes sont exclus par précaution élémentaire, les autonomistes et identitaires sont parmi elles. Ceux retenus figurent sur Liens et Livres Fenouillèdes, ils ont bien entendu toute mon admiration, au titre d’œuvres d’une vie impliquant des recherches colossales, pour autantLes catalans qui y sont mêlés ne sont pas obligatoirement nets, certains transpirent leur parti pris de la cause catalane au risque d’en avoir perdu l’objectivité attendue.Les articles qui suivent sont une synthèse d’ouvrages parus depuis 1764, la plupart dits de référence, documentés via des sources antérieures faisant autorité.
Enfin le Fenouillèdes est méconnu jusqu’à ses riverains de la plaine *. Ses milieux préservés d’une grande diversité botanique, sa densité inouïe en monuments archéologiques, historiques et petit patrimoine, se doivent d’être divulgués et protégés.
* D’après un sondage mené personnellement en Salanque élargie, il n’est pas rare de rencontrer des natifs du Roussillon, élèves de 3éme et adultes ignorant le nom de Fenouillèdes, contrée en prolongement d’une vallée commune ( Une porte est à 20 km du centre ville de Perpignan ). En pareil cas ils répondent évasivement Fenouillèdes ? Es ce un village ? Cette démonstration du crétinisme catalan résulte probablement et essentiellement de l’antériorité française par rapport au Roussillon, qui est » devenu » immigrations massives obligent, fortement ancré culturellement en Espagne. Jusqu’à revêtir des aspects déplorables tels que ceux expliqués dans ce site. Ces roussillonnais n’expriment pas la lacune ci-dessus s’agissant du Capcir, Cerdagne, Conflent, Vallespir, chacun autant ibérisé que le Roussillon. Avec le Fenouillèdes ils constituent le département des Pyrénées Orientales.
Cliquez sur les articles suivants, Gavach, Toponymie, Chronologie 800 à 1659, vous allez en apprendre de belles s’agissant plus particulièrement des fondements occitans sur lesquels les catalans sont assis à leur insu, cela leur est méticuleusement dissimulé. S’agissant du crétinisme identitaire, qualificatif synthétisant diverses citations, c’est pas fini !
Géographie
Le Fenouillèdes pris à titre historique, est sis au nord des Pyrénées Orientales, il s’étend sur le bassin de l’Agly en amont d’Estagel, au sud de la barrière climatique et géologique des Corbières. Ainsi que sur le canton ( Au sens 1790 ) d’Axat dans la haute vallée de l’Aude*, du département du même nom, en rive droite de ce fleuve, du Capcir à St Martin Lys. Escouloubre et le Bousquet déduits selon les historiens*, voir cartes. Il couvre ceux de Latour de France ( Hors Estagel, Montner, Tautavel ), Saint Paul de Fenouillet et Sournia ( Sans Arboussols, Tarérach de linguistique catalane ). Tous de culture Occitane qu’ils se situent dans le 11 ou le 66. Jusqu’au IX è. siècle c’était une composante du Razés le pays de Rhedae c’est à dire Rennes le Château. Wikipédia Fenouillèdes diffère sensiblement.
Aux 10ème / 11ème siècles il lui fut rattaché un autre maillon du Razés, le Perapertusés, soit le bassin du Verdouble, du Pech de Bugarach jusqu’à Montgaillard, Palairac, Aguilar, Nouvelles, Tuchan , Vingrau, Tautavel, Cases de Péne, Peyrepertuse. Baixas en fit partie antérieurement.
* S’agissant du Roquefortés ( Roquefort de Sault, Buillac, Ste Colombe et Counozouls ) les auteurs que nous avons lus sont dans le flou.
En se basant sur le dictionnaire de l’IEO lequel propose en graphie languedocienne : Aragonés, Narbonés. Par déduction on s’attendrait à : Carcassés, Cabardés, Fenolhedés, Lauragués …
Développé sur le lien qui précède.
Le Pago Fenuleto
Est la plus ancienne dénomination connue, d’après une charte de Charles le Chauve du 24/12/842. Il fut rattaché à la France dès 1258, le reste du département en 1659 au Traité des Pyrénées. Sa position frontalière pendant quatre siècles lui a valu une succession impressionnante d’exactions. Du fait des antagonismes entre les royaumes de France et ceux de Catalogne, d’Aragon, Majorque, Espagne. Il fut aussi un poste avancé des Templiers, reconquête chrétienne de l’Espagne oblige. Précédés par les Romains, les Wisigoths, les Faidits ( Cathares dépossédés de leurs terres ). Suivis de la Croisade, de bandes de Huguenots et de tant d’autres indésirables qui n’ont eu de cesse de le piller et de le saigner à blanc. Ces multiples ruptures et transferts font que l’histoire du Fenouillèdes compte des lacunes. Les archives sont dispersées entre Montpellier, Tolède, Toulouse, Saragosse…
Ce Fenuleto et ses déclinaisons nous renvoient aux possibles étymologies de Fenolhedés, il est envisagé une corruption de Fanum Léto, comparable au Fanum Jovis / Temple de Jupiter aujourd’hui Fanjeaux entre Lauragais, Piège et Razés. D’autres interprétations éloignées du foin et du fenouil occupent des universitaires.
SUPERLATIFS NEGATIFS INFONDES
Deux exemples élémentaires à portée de compréhension du plus grand nombre.
Les bleds du Roussillon : Bled au sens de village perdu, la différence est que là il s’agit de l’état d’esprit de ceux de Perpignan et de sa plaine, à fortiori quand ils déblatèrent à l’encontre des languedociens ! Trop de roussillonnais, presse comprise (magazines locaux, guides de randonnées ou touristiques …) , étiquettent volontiers nos villages comme étant perdus, des bouts du monde. Ce sont encore des catalanadas dont le vecteur est l’ orgueil ibérique leur empêchant d’avouer que ce sont eux qui le sont dans les diverses acceptions du terme. Pays méconnu serait plus approprié, ces citadins casaniers s’aventurant exceptionnellement hors de leur microcosme culturel ce qui rend leurs interprétations erronées. En s’en tenant aux plus excentrés du Fenouillèdes, Rabouillet et Vira sont à moins d’une heure du centre-ville de Perpignan. Côté audois encore mieux pour descendre à Quillan. Côté catalan sans retenir les nombreux culs de sacs on ne peut en dire autant des villages du Vallespir, Conflent et pis de la Cerdagne, voilà encore un élément ubuesque. FAUT RIGOLER.
Réseau routier : Leurs inavouables sont masqués en divulguant des sottises du genre ces urbains, cloitrés à vie à l’intérieur de la rocade, qui prétendent en chœur que les routes du Fenouillèdes sont mauvaises en ne les pratiquant qu’épisodiquement ou une fois dans son existence *. Dans ce sac, celles classées très roulantes par l’ASAC66. Sous le masque, nos charlots ne peuvent pas avoir une conduite adaptée aux routes sinueuses qu’ils découvrent, entre autres avatars ils y multiplient leur temps de trajet …
* Nous affirmons que dans l’ensemble les petites départementales du Fenouillèdes sont plutôt moins mauvaises qu’ ailleurs dans le 66 en moyenne montagne comparable, c’est un régal que de les pratiquer.
Pour une part conditionnés par une réputation remontant à la création des routes, issue du ressenti d’un député ( Un ministre ? ) secoué en pleine digestion dans son tacot en se rendant à Sournia sur une des premières venant d’être tracées. Nouvelle sensationnelle de l’époque arrangée et ressassée par les médias catalans alors qu’elle est obsolète depuis belle lurette. Les routes incriminées ont bénéficié de réaménagements considérables. Il en filtre cette manie catalane de se gausser des Gavachs entre » Deux » pastagas.
Illustration des dérives du Tout et Tous Catalans:
Revoir en pages Jacobinisme catalan, l’extrait d’un conseil municipal.
Coll pour Col est Catalan mais nous sommes en lisière d’une forêt domaniale délimitée par des bornes à fleur de lis donc en Languedoc, on devrait lire Còl. Il resterait aux dizaines de milliers d’occitans de Catalogne Nord à s’insurger en rebaptisant en languedocien les lieux emblématiques de leur sphère de vie ( Mairie, église, monuments…), les irréductibles catalans ne le supporteraient point. A Perpignan la Place de Catalogne et le Palais des rois de Majorque deviendraient Plò de Catalonia et Palaissòt dels reis de Malhòrca… Et cela serait moins incohérent que la discordance qui précède, en prenant en compte le socle languedocien du Roussillon.
VALEURS
–Quand la réalité est dure à avaler, l’aseptiser avec des termes creux ou lénifiants revient à la masquer. Un malentendant restera un sourd. Inspiré de G. Orwell.
Nous nous efforçons de nommer concrètement, fusse au risque de se discréditer car adopter un ton moins polémique serait à double tranchant en matière de crédibilité, d’une part insuffisant vis à vis du vécu des languedociens qui eux sont dans le chaudron catalan et IDIOT face aux annonces à venir, de l’autre le lecteur à l’écart du 66 y trouverait avantage, en ne maitrisant pas le contexte. Cela compte tenu d’avoir longuement mariné dans cette marmite, sans qu’il soit possible de complètement s’extraire, merci de votre compréhension.
LES AUTEURS
Père et fils, le premier, né en 1955 est issu d’anciennes familles de Prats, Rabouillet, Le Vivier et limitrophes, permanentes dans ces villages depuis les XVI è. – XVII è. siècles, antérieurement pour partie et venus de la migration du quart sud – ouest de l’Hexagone. Quelques ancêtres furent influents sous l’Ancien Régime avec ou sans soutane, les registres BMS révèlent – fils de famille. Aux XVIII è. – XIX è siècles de gros propriétaires à la fois terriens* et de moulins. Plus récemment plusieurs générations ont prospéré dans la fabrication et le commerce de chaussures entre Agly et Aude notamment pour l’armée.
J’ai quitté pendant quelques années le département dans le cadre de ma formation professionnelle puis un tour de France des plus grands noms de la jardinerie et de la pépinière ornementale.
* Avec plusieurs centaines d’hectares, sauf erreur de frappe. Dits – famille aisée par l’AAPO 66 ce qu’ainsi j’appris.
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REMERCIEMENTS
– Plus particulièrement à Mme Geneviève Gavignaud Fontaine agrégée d’histoire pour s’être inspirée de mes contenus d’autodidacte ! A ce titre c’est le meilleur encouragement que je pouvais recevoir. Saint – Paul et les Fenouillèdes – Les racines de leur histoire, livre présenté en pages Liens et Livres Fenouillèdes. Mais là je me dois de me répéter pour cause de souci de crédibilité, je n’ai aucune qualification d’historien.
– Aux professeurs Bordes, Calvet, Crambes, élus en Fenouillèdes pour leurs apports et éloges, repris par plusieurs personnes depuis. Aux représentants des associations St Félix, Tour et Patrimoine à laquelle je me suis engagé sur leur insistance. A la municipalité de Prats pour sa réceptivité quand à ces contenus quelle a redéployés dans le cadre de l’inventaire du patrimoine de la CCAF sous l’expertise de Rodrigue Tréton et Arnaud Coiffier.
– A ces autorités respectivement Docteur en histoire médiévale – Paléographe, Archéologue – Céramologue entre autres casquettes. Rencontrés en 2023, ce qui a contribué à valider des présomptions archéologiques et à en inventer tout en enrichissant mes articles.
– Aux personnalités, universitaires, journalistes, contributeurs et autorisés en la matière fidèles à ce site en dépit de mon amateurisme. Dont deux des plus éclairés pour l’abondante documentation transmise : Mr Jean Paul Martin de l’Indépendant et Mme Louise Blaize, fille de Yves B. archéologue- spéléo AAPO, inventeur de la Caune de Bélesta 66 et avec les siens de nombreux gisements du Fenouillèdes.
– Aux auteurs de liens ou de mention : Wikipédia, Moulins du Fenouillèdes de l’AAPO, St Paul et les Fenouillèdes de GGF, Hilke Maunder, CCAF, Association Patrimoine Prats, Chemineurs.fr, Nat et Dom.fr, Découvrir les Pyrénées – Orientales d’O. Noguès, etc.
– Un grand merci à mon fils Alexandre, lequel dès ses 14 ans a eu l’initiative et le dévouement illimité de créer ces sites. N’étant pas né à l’ère de l’informatique, ce fut et demeure une contribution essentielle.
A ceux qui se sont inspirés ou ont puisé dans ce site et son jumeau ci dessous, cependant trop n’ont pas l’éducation suffisante permettant de citer leur source.
Vous avez été 1456 visiteurs en moyenne mensuelle au premier semestre 2016, record en avril avec 2238 visites en ne prenant en compte que les dix articles les plus suivis ( Cité dans la presse parlée Sud ). En 2020 le quatrième trimestre a totalisé 1387 visiteurs, une hausse continue de fréquentation aussi spectaculaire qu’inexpliquée amorcée en août concluant plus de quatre ans de dégringolade elle aussi incompréhensible.
histoireetrando-prats-de-sournia.fraxé sur la randonnée. Histoire locale, toponymie , fiches de randonnées abondamment documentées pour vous épargner d’avoir à prétendre au retour : – Il n’y a rien à voir.
Il serait convenable que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.
Pays Catalan qui historiquement ne l’est pas autant que les hispaniques le clament. Pays d’immigrés ibériques serait plus approprié au regard des immigrations massives depuis les carlistes.
Adieu – siatz e benvenguda a tots. Bonjour et bienvenue à tous.
Nouveaux apports le 09 10 2024 en rétorsion à une tentative de sabotage. Un de ces catalans Caps de Borros qui pullulent sous la Senyera, n’a pas supporté que soit révélée la richesse de l’agglo de Perpignan et de la vallée de la Têt en toponymes languedociens, hors elle figure aussi sur le lien Jean Becat surligné plus bas où elle est plus exhaustive, il a donc effacé des localisations en pure perte à double peine.
Compléments les plus récents le 07 05 2025 au couplet Exodes occitans vers les 2 Catalognes.
Dictionnaires requis, ce sont les principaux à la base de cet article :
Alibert de l’IEO Institut académique, dictionnaire de référence fondé sur l’œuvre de Frédéric Mistral.
Dictionnaire Français – Catalan Camps et Botet, /s. réserve de garantie de fiabilité : Car d’une part ses auteurs étant pour partie de la vallée de la Têt avec le risque de défauts jacobins qui en découlent habituellement, d’autre part en comparaison du dico précèdent, le sens peut différer.
Larousse Catalan.
Cadastre napoléonien de chaque village du 66, c’est à dire les noms historiques avant d’être frelatés en catalan.
+ Liens utiles en fin d’article.
– Quand la réalité est dure à avaler, l’aseptiser … Des bases n° 3 et 4 développées en introduction de la CHRONOLOGIE HISTORIQUE demeurent appropriées.
Sommaire
Le Système Catalan d’Omissions
66 Pays d’Immigrés Catalans
Overdose de Sauce Catalane
Nom de la Région Occitanie
De la Septimanie à la Catalogne Nord
Abbayes et Seigneurs languedociens maîtres en Roussillon
Exodes Occitans vers la Catalogne
Oî Macarel
Remarques
Restitution d’un Echantillon de Termes Spécifiquement Occitans
Restitution d’un Echantillon de Termes Communs
Pour en Savoir Plus
Le Système Catalan d’Omissions
Le fond de cet article vise à faire ressortir l’appartenance languedocienne de la toponymie de la Catalogne Nord, en principe étouffée en tant que telle, mentionner la réponse occitane et cette identité quand elle paraît plus réaliste que l’ibérique. En se focalisant aux limpides à traduire, une part significative des noms s’étant modifiée sous l’épreuve des millénaires, jusqu’à ne plus être en adéquation ou de n’avoir aucune signification.
Je vous ai entretenu en pages A Propos d’un système catalan inavouable d’omissions de la contribution languedocienne culturelle et historique ayant influencé les villages RESTITUES à la France au Traité des Pyrénées en 1659, en aboutissement d’un jacobinisme délirant. La toponymie languedocienne de la Catalogne Nord est un de ces escamotages, malheureusement pour ces ibériques irréductibles, internet est arrivé en permettant à chacun de ne plus être dupé via une diversification des sources de savoir jusques là accessibles dans le 66 à large dominance de sympathie catalaniste.
. .. les historiens Aragonais et Catalans ont toujours été jaloux de reculer les limites de l’Espagne ... François Jaubert de Passa 1785-1856, savant catalan qui reste d’actualité par ses échos à l’identique !
Double casquette problématique :Soucis en filigrane car d’une part le Fenouillèdes ( Languedoc – France ) et le Roussillon – Conflent – Vallespir ( Catalogne ) furent ennemis héréditaires pendant mille ans, au mieux amis comme chien et chat, en noms d’oiseaux toujours actuels gavach porc et catalan borro, sens sur l’article insulte Gavach. D’autre part ce sont des militants catalanistes par ailleurs linguistes qui diffusent la toponymie. Ces tensions transpirent en épine dorsale de cet article.
Imbécilités inévitables : La toponymie sollicite des connaissances trop variées pour pouvoir être acquises par quiconque. il est hasardeux d’interpréter un nom, sans connaître la petite Histoire locale, sa géologie, sans se rendre in situ, etc. Un exemple à Bourgat – Burgat, Joan Coromines est un linguiste barcelonais cité en référence par ses disciples du Nord, ce qui ne le met pas à l’abri d’émettre des énormités. Vous êtes le seul pour estimer si le(s) sens habituel(s) du nom est ou sont en corrélation avec le lieu.
66 Pays d’Immigrés Catalans
Pour ne pas tomber dans le panneau Pays Catalan, du type d’entrée de village* où un panonceau Pays d’Immigrés** Catalans serait plus adéquat en considération des trois vagues de réfugiés qui se sont installés au cours du XX è, respectivement les carlistes, les républicains ajoutés aux économiques. La catalanité du 66 comporte une part relativement récente et significative car : Il est admis que pour un habitant de filiation française locale, il fallait en compter 4 à 5 remontant du sud des Pyrénées ( M. Calvo, 1995 ), décompte à partir de la Retirada.N’oublions pas que du XIII è. à Napoléon ce sont les français surtout occitans qui ont repeuplé, jusqu’à y devenir majoritaires, cette Catalogne Nord surexposée à la peste laquelle s’en trouve mal nommée et ce n’est pas la seule raison … En savoir plus sur JACOBINISME CATALAN.
Il émane des cadastres napoléoniens et des cartes rando IGN des années 1980 ou antérieures, une relative abondance d’une toponymie spécifiquement occitane au sud de la frontière de 1258 et jusqu’à l’actuelle, donc en Pays catalan, pour avoir été sous le joug ibérique pendant cinq siècles suite à un retournement de veste. Le Mont Canigou, la montagne sacrée des catalans en est constellé et plus fort encore, autour de Prats de Mollo ( 145 km2 ) *** porte de la Catalogne espagnole et à Perpignan ! L’IGN pour sa part abuse de celle de l’uniformisation en francisant à tout va.
Il n’empêche, il est usuel de lire dans leurs publications catalanes que les lieux – dits du Fenouillèdes sont essentiellement Sang et Or ce qui est une » Catalanade(ada) » = Bêtise typiquement catalane, ils y sont minoritaires jusques sur les communes qui jouxtent la séparation linguistique.
C’est le Pays Catalan du Nord qui est riche en occitanismes plus que l’inverse en Fenouillèdes. Le catalan et la langue d’Oc sont en majeure partie une émanation de la langue romane dont ils ont commencé à se différencier vers les années 1100. Désolé mais je n’ai pas pété un plomb, pour vous en convaincre, voyez un lien incontestable en fin d’article ainsi que pour plus de précisions la Chronologie aux XI et XIII è. siècles.
* Une initiative très heureuse, partie de la mairieFourques 66 avec son maire Jean Luc Pujol, à moins qu’elle ne cache sous roche des agités plus enclins à regarder du côté de Barcelone que de Paris. ** Bienvenus tant qu’ils n’interfèrent pas dans les affaires du pays d’accueil, là rien n’est moins sûr, le ver étant dans le fruit. *** Une des communes les plus étendues de France, talonnée par Mosset et Salses ( 72 km2 ), Opoul et Tautavel ( 50 km2 ).
Overdose de sauce catalane
Proportionnellement à la présence des languedociens en tant que tels, dans les médias des Pyrénées – Orientales.
… Conglomérat de niaiseries … et d’étroitesse de vue jacobine … A ces obstacles inhérents à la Catalogne du Nord, il faut ajouter… Les noms de lieux du Roussillon, Renada – Laura Portet, linguiste, 2021,
Problème, elle contribue à cette étroitesse de vue jacobine … en se focalisant dans ses publications sur quelques pièces particulières tombées du puzzle, jusqu’à s’égarer à promouvoirune appartenance catalane exclusive encore la veille de sa disparition à 94 ans ( 1927 – 2021 ). Voir le contexte particulier au titre TCHERNOBYL CULTUREL dans jacobinisme catalan.
Cartes rando IGN : Sous prétexte de correction toponymique, il en résulte une éradication des noms languedociens, ces marqueurs culturels sont remplacés par leur traduction catalane. Ce maquillage affecte toutes les communes au sud ( Jusqu’aux Pyrénées ) de la frontière issue du Traité de Corbeil – Barcelone 1258 et du littoral au Puymorens. Un génocide toponymique orchestré dès la fin des années 1970 par Conflent – Terra Nostra* et un chœur catalan qui entre deux sardanes immigrées, nous entonne en dépit d’un bon sens élémentaire » Tout et Tous catalans … ». Il arrive que le toponyme primitif ( VIII – XII è. siècles ), véhicule une apparence catalane, nonobstant cela, ce ne saurait accréditer de faire disparaître le languedocien qui l’a supplanté d’autant que parallèlement ils éradiquent des marqueurs occitans du Fenouillèdes.
Il est temps de rafraîchir qu’en matière de grosses faiblesses identifiantes du catalan, le jacobinisme ne fait pas cavalier seul, il s’agrège plus particulièrement avec l’orgueil ibérique que l’on qualifiera d’exubérant et d’omniprésent, ainsi nous présumons que cette combinaison interagit quand aux libertés qui précèdent, Les Mauvaises réputations des Catalans.
Quelques ténors de cette chorale d’irréductibles catalans :
Lluis Basséda, nom de guerre de Louis Bassedes Problèmes : Fondateur association catalaniste Nostra Terra à Prades, militant catalaniste et toponymiste auteur de l’Atlas toponymique de la Catalogne Nord éditions Terra Nostra 2015 Prades qui n’est pas une bible nonobstant la propagande autour de ce titre abusivement présenté comme étant de référence par ses disciples ce qui piégea le CD dans le choix de la signalétique routière Fenolheda alors qu’il aurait dû faire prévaloir Fenolhedés.
à l’université de Toulouse. Jean Becat sur l’état civil.
joanbecat.cat/fr/la-correction-des-noms-des-cadastres-des-communes-de-catalogne-nord/ . Détail des toponymes languedociens » Corrigés » en catalan sur mandat du Département, la barque étant unilatéralement catalane, sans linguiste occitan, certes il cite Florian Vernet ( APRENE, Lo Congrès ) son assesseur, mais lerendu de sa Correction des noms est en inadéquation avec la participation de ce professeur émérite d’Occitan à Montpellier III. Un point positif, hormis quelques exceptions, tous les cadastres sont représentés avec mention des toponymes avant et après cette falsification laquelle a INEVITABLEMENT engendré une foule d’erreurs, initiées à plusieurs niveaux. Puisqu’à son âge il publie son curriculum vitae, nonobstant les éloges induits, révélateur de son mauvais choix en matière de toponymie occitane.
Et leurs élèves …
Tel que concernant l’histoire, les sources toponymiques signées Basseda, Guiter, Becat sont, de par leurs cartes de visite, frappées d’une probabilité considérable de jacobinisme, leurs successeurs sont à l’unisson dont RL Portet. Nous avons trop d’exemples flagrants.
Plusieurs sont ou furent enseignants et notamment en charge des élèves du Fenouillèdes. La restitution des noms conformes à l’histoire est à sa base un principe heureux, mais il a outrageusement dérapé vers des relents nauséabonds. Retournez – vous vers le nord, vous avez l’Occitanie sur votre parvis, plus précisément vous êtes juchés sur un piédestal culturel languedocien mais la fierté identitaire catalane semble vous empêcher de l’exprimer. Ce piédestal c’est aussi l’entité occitano – catalane de la romanisation à la Croisade = 13 siècles qui nous lient sur les plans administratifs, arts, démographique, littéraire …
Si vous connaissez les » Justifications » de ce génocide toponymique, je suis preneur.
* TERRA NOSTRA – CASA DELS PAÎSOS CATALANS est une association identitaire catalane, actuellement présidée par Ramon Gual, elle fut fondée par Lluis Basséda. Éléments complémentaires en pages A Propos.
Ainsi au delà d’un choix prometteur de confusions les conseillers régionaux ont eu un coup de génie, à l’Attention des Catalans, en baptisant Occitanie la nouvelle entité territoriale issue de la fusion du Languedoc – Roussillon avec le Midi – Pyrénées et présidée par Madame Carole Delga. Tous ces malheureux Catalans – Borras* ( Définition sur l’article Gavachs ) fiers d’être catalans jusqu’à l’abrutissement, conditionnés jusqu’au lavage de cerveau par des collectifs identitaires drapés de Sang et Or omniprésents dans la presse du 66 pour eux – seuls**, ont tort de s’en plaindre. Les conséquences de cette exclusivité sont abordées en pages A Propos. Nous allons découvrir dans les remarques un révélateur de cet abrutissement.
chauvinisme et d’un endoctrinement surréalistes orchestré par tout un système de désinformation de l’Histoire ( Nous sommes dans le jardin de Salvador Dali ), là ce fut le cas jusqu’à l’auteur de cet article. On a vu que même les historiens français natifs de Catalogne nord, à priori de référence internationale, en sont tombés jusqu’à rhabiller en catalan les noms français et occitans propres au Fenouillèdes. Ils ont été éduqués ( Les catalans ) par les carolingiens, invités pour expulser les Maures, durant 400 ans et sont fixés sans le savoir sur ce socle culturel. Cette situation atteint un merveilleux indicible à leur détriment que nous allons approfondir dans les remarques suivantes.
*Les uns sont français depuis 1659 officiellement, 1642 dans les faits, et donc toujours en voie d’intégration, comme les gitans depuis le quatorzième siècle, ça promet; Les autres, majoritaires, issus de l’immigration des républicains sauvés du franquisme et de celle permanente des réfugiés économiques. ** Ce serait une grave erreur de sous entendre compromission active, au moins pour le principal titre.
Voilà pour le couplet Septimanie …
… à laquelle le 66 Catalan a bel et bien appartenu hormis une parenthèse à la succession de son dernier comte héréditaire Girart vers 1172., donc à nouveau une omission et pas autant catalan que ce qui est asséné.
Abbayes et Seigneurs languedociens maîtres en Roussillon
Du temps de l’arianisme, église orthodoxe byzantine, de la Septimanie au XII è. primauté de l’archevêché de Narbonne sur la Catalogne où il est propriétaire.
Ensuite nonobstant la frontière de 1258 / Traité de Corbeil, les puissantes abbayes audoises de Fontfroide et des bénédictins de Lagrasse ont possédé, quelques fois depuis l’an 1000 jusqu’à la Révolution de nombreuses seigneuries en Roussillon dont : Bompas **, Las Fonts à Calce, Estagel, Pézilla la Rivière et environs **, Prades, Les Pujols** à Argelès, Eus, Rivesaltes, Mas Méric à Espira de l’Agly sur le chemin dit de Lagrasse l’ancienne via Roména = Romayrescha / G. Bile 2020. Vingrau et Tautavel **, St Féliu **, St André de Sorède, Villeneuve de la Raho qui a eu droit aux deux ordres d’abord les cisterciens au XIV è. et dès le suivant les bénédictins, pareillement à Salses avec respectivement la grange de Vespeilles et de 1095 à 1101 tous les droits sur les pêcheries de Font Dame etc.
Fontfroide et Lagrasse n’étaient point les seules abbayes d’Occitanie implantées en Roussillon. Le » château » de Jau en rive gauche de l’Agly à Cases de Pène, ex Sainte Marie de Cavanac, était une propriété de Sainte Marie de Jau sise sous le col du même nom ( Janus, Januarus, Jau ) et relevant de l’abbaye cistercienne d’Ardorel dans le Tarn, comme Valbonne sur les hauteurs d’Argelès … Aux XI et XII è. siècles hormis les monastères catalans, les cisterciens de Fontfroide et ceux de Villelongue ( Saissac 11 ) possédaient des pâturages, terres et salines à Torreilles et à St Hippolyte aux côtés des bénédictins de St Hilaire, St Jacques de Joucou, St Martin de Lez … Les cisterciens de Grandselve et de Cadouin en Dordogne étaient eux aussi installés dans le triangle Salses – Rivesaltes – Torreilles, soit les granges de Canomals et de Mudagons. Le Mas de la Garrigue à St Martin de Tura ( Péage Rivesaltes ) était un satellite de l’abbaye de Villelongue qu’il ne faut pas confondre avec son homonyme templier du Réart.
Pia possession de l’archevêché de Narbonne du XIII è à 1569.
Parallèlement des grands seigneurs du Fenolhedés tels que les De Caramany, De Fenouillet, De Montesquieu, De Peyrepertuse, Du Vivier… étaient solidement installés à Ille, Calce, Canet, Joch et diverses paroisses du Conflent, d’autres en Roussillon où ils essaimèrent … Des grands noms des Corbières possédaient les fiefs d’Argelès, Estagel, St. Laurent de la Salanque, Olivier de Termes suivi de Chabert de Barbaira en gratification de ses exploits à la prise de Majorque en 1229.
Exodes Occitans vers la Catalogne
… une immigration occitane progressivement majoritaire ( Nul ne peut nier la forte immigration occitane qui se produisit en terres catalanes, à partir de la fin du XIV è. siècle, pendant tout le XVI è. et dans les premières années du XVII è. … RL. Portet, Le Pays de Fenouillet, 1992.
1350 à 1700 repeuplements de la Catalogne Nord et sud des Pyrénées grâce à – la forte immigration occitane …, détaillé à la date 1585. Déjà sur la période 1348 à 1401 la peste a pu décimer jusqu’aux deux – tiers de la population en Aragon et en Catalogne au cours de 9 vagues épidémiques… A nouveau au début des années 1700, le catalan du nord était une espèce en voie de disparition, il n’en subsistait au mieux que moins de 20 000 à l’issue des épidémies de peste ( – 11 000 n’est pas à exclure ), ce sont les occitans » Frontaliers » qui les ont remontés. De ces moins de 20 000 il faut déduire des milliers d’occitans installés en Catalogne nord. Nouveau déclin à la veille de la Révolution, hors de ces récessions démographiques la population nord catalane n’aurait jamais atteint les 60 000 habitants avant 1800 ( La démographie Wikipédia englobe les languedociens du 66 ). Registres d’état – civil des villages du Fenouillèdes, faites une recherche généawiki + le nom de la paroisse choisie ( Exemple ), vous obtiendrez des indications sur le repeuplement du Roussillon, Conflent, etc.
1840 aux années 1970, essaimage de 50 % de la population du Fenouillèdes laquelle sauf portion congrue s’est établie en Roussillon, notamment d’ Estagel à la Salanque et sur la vallée de la Têt de Prades au littoral . – 80 à 90 % /+ d’habitants pour un quart de la quarantaine de villages dévitalisés. Cette saignée a débuté très antérieurement. Nos ainés ne se sont pas cantonnés à jardiner la terre, un coup d’œil des cartes IGN aux cadastres napoléoniens démontrera sur toute la Catalogne Nord des mas et lieux – dits suivis d’un patronyme occitan tels que : Alquier, Anglada, Benet, Biscaye, Malet, Fourcade, Palmade, Peyre, Barou, Solère, Sire, Cassagnes, Cayre, Pélissier, Pons, Fabresse, Cante(té), Martre, Peytavi, Baille, Tisseyre ( A. Sauvy ), Marcerou, d’en Rabouillet ( Vraisemblable sous – entendu de Fabresse, à Pollestres où ce patronyme est aussi présent ). Autour d’Espira de l’Agly : Jaupart, Bille, Grand, Bourgat, Pratx / G. Bile 2020. Il en existe autant à Perpignan dite » La Catalane » en omettant scrupuleusement de mentionner par voie d’immigration invasive aux XIX et XX è siècles. Enumération sans exhaustive car cette patronymie est atténuée à la fois par l’épuration des noms languedociens et les ventes. Plusieurs de ces noms patronymiques sont répétitifs.
Nord en 1737 – 1790. Jean Peytavi alias Joan Peytavi Deixona professeur à l’université de Toulouse, IEC 2010 / Anthroponymie, population et immigration en Catalogne N… Passons sur l’inadéquation de ce titre et la désinformation induite puisque cela est argumenté sur
Tant de siècles de présence dominante languedocienne ont pu influencer la toponymie. Mais des désignations sont imprégnées de celtique, latin, germanique tels que des toponymes chevauchant deux communes et donc précurseurs de leur délimitation, ainsi il est nécessaire d’avoir un raisonnement plus élargi que celui avancé par les linguistes catalans à la double carte de visite que l’on sait.
Oi macarèl !***
Au mépris du bon sens le plus élémentaire, les catalans qu’ils soient linguistes ou quelconques dans la presse quotidienne au travers des correspondants de presse villages ****, finiraient par nous inculquer qu’un confetti de pays tel que le leur*****, de ce fait quelque part » Écrasé » au septentrion des Pyrénées, aurait été hermétique aux influences de l »Occitanie ou Languedoc voisins, comme le nuage de Tchernobyl prétendument arrêté aux frontières de l’Est. Sans qu’il n’y ait eu d’obstacles aux courants en sens inverse, c’est à dire du Sud au Nord. Il serait temps qu’ils cessent de manœuvrer de pareilles sottises au degré zéro de la plus grande médiocrité, qui sont contre nature et opportunes pour berner la population. Contre nature car ils furent tous jusqu’à l’Ebre, sous éducation carolingienne durable, c’est au terme de cette époque que les langues se sont différenciées. Les rois » Catalans » furent sous suzeraineté supérieure de la Couronne de France jusqu’au mitant du XIII è. !
On a vu qu’une linguiste née languedocienne, Renée – Laure Portet alias Renada – Laura Portet, est en adéquation avec cette prétendue imperméabilité.
** Cisterciens de Fontfroide.
***Oi macarèl : Interjection languedocienne équivalente du français oh pétard ! Rien à voir avec madame Claude, la maquerelle des ministres sous Pompidou et Giscard.
**** Ce qui implique, au plus heureux, que les contrevérités à l’encontre des occitans des Pyrénées – Orientales ne sont pas ou mal filtrées.
***** Proportionnellement à l’étendue de l’Occitanie.
Remarques
A ce jour et en dépit de recherches de grande envergure, ( Voir l’article Liens et Livres, ce sont nos sources documentaires. ) nous n’avons trouvé qu’un auteur traitant de la toponymie languedocienne présente en Catalogne, Henri Guiter. Sinon rien, pas même une lointaine allusion, sujet tabou chez les catalans ? Par contre les avis fabriquant du catalan à l’emporte – pièces, hors aire culturelle catalane, sont fréquents.
Henri Guiter alias Enric Guiter militant catalaniste de Terra Nostra : Algunes infiltacions del lèxic occità al domini català ( Quelques infiltrations…) dans Estudis romànics, Barcelona 1948. Il est aussi connu pour ses recherches sur l’influence Basque révélée par la toponymie tant de l’aire catalane que de l’occitane : persée.fr/doc/onoma-0755-7752-1966-num-7-1-931 Couches toponymiques des Pyrénées – Orientales. > Chute article XI è. siècle. On réalisera progressivement qu’infiltrations est abusif, il est excessivement réducteur de l’influence sur le territoire. Auteur très décrié selon RL. Portet, laquelle en fut l’élève et perpétue sa pensée.
Maquillage à la sauce catalane : Un frelaté de l’authentique, ces Pauvres catalans du nord sont communément fiers* de s’exprimer en catalan, une illusion savamment entretenue dans leur esprit. Plus exactement ils usent d’un dialecte occitano – catalan, autrement dit le roussillonnais, l’héritage du Languedoc y est immensément dominant. Alors qu’ils sont repérés de loin comme étant orgueilleux plus que de raison de leur filiation ibérique, les faits veulent qu’ils baignent dans la culture languedocienne sans en être instruits, cela leur est manifestement caché. On notera avec délices les fonds humoristiques de ces paradoxes. La part réellement catalane n’est que propagande ou d’importation récente par le biais des réfugiés républicains et ceux fuyant un sous – développement relatif. En règle générale mieux vaut ne pas leur expliquer qu’ils se méprennent, c’est LA réalité incompatible avec leur illusion de supériorité comparativement aux languedociens.
Les familles déjà présentes avant ces exodes sud – nord, fin XIX è. à nos jours, sont fort souvent ( C’est peu dire ) d’origine languedocienne, en l’ayant oublié.
A y regarder de plus près, c’est un enchaînement de coups fumants dont ils sont les dindons de la farce quand on connaît leur respect voué aux Gavachs.
Moins de 5 % des catalans du nord maîtrisent le Catalan au début du XXI è. !
Déduire sur la seule base des noms de lieux du Fenolhedés que ce pays est fortement d’imprégnation roussillonnaise serait simpliste. Les homonymes et les paronymes sont innombrables entre les deux langues. Selon le bagage culturel du scripteur, tel terme languedocien à pu être écrit par corruption accidentelle sous une forme ibérique ou vice versa, les subtilités de la prononciation aidant.
Passé » Français » du Roussillon , Vallespir, Cerdagne et Conflent en Septimanie : Dynastie carolingienne de l’an 800 à la fin du XII è. Trois cas particuliers : Tautavel et Vingrau cédés à Jacques 1er d’Aragon par Saint Louis en 1258, demeurent riches de désignations occitanes, tout comme Cases de Pène déjà catalan à cette date. Il n’est pas rare que les deux parlers soient en usage pour un même lieu.
Pièges : Sur les cadastres comme partout au point d’être, par méprise, comparable à une règle. Patronyme, toponyme ou quoi que ce soit renforcé par de grandes similitudes, le L simple et le LH languedociens sont communément retranscrits LL, le son SS et le CH sont perçus en X, le suffixe èl – EL tourne en EIL – EILLES , le AI est interprété AY … Du coup vous êtes persuadés d’être devant un écrit catalan alors que communément c’est un nom soit catalanisé, soit bourré de fautes.
Que subsiste t -il de la part purement catalane ancestrale quand on sait que la Catalogne des deux versants des Pyrénées a été sans cesse repeuplée du XIV au XVIII è. par les occitans ? Les indigènes ayant été plusieurs fois au bord de l’extinction, tant les épidémies de peste y auraient été mortifères comme nulle part ailleurs en France. Voir ci – dessus à Exodes.
Traductions
Toponymes originels languedociens des cadastres napoléoniens, en usage avant la réemballe en catalan menée par le Département en mandatant Jean Becat sympathisant catalaniste.
Généralités jumelles aux 2 restitutions ci – après.
A chaque objet ne sont citées qu’une fraction des communes concernées. Quelques noms de lieux débordent au sud de la frontière d’états où leur sens est susceptible de varier. La différence de part et d’autre de celle linguistique Catalan – Occitan se résume bien souvent à une lettre ou à un accent pour un même mot. Sont indiqués les toponymes de nature à être autant patronymiques, l’amalgame est monnaie courante sur les cadastres, par suite d’un remplacement fautif de D’En par Del / De par Du. Au final le nom du lieu parait fautivement patronymique ou l’inverse. Cette transcription erronée favorisée par l’illettrisme mais pas seulement, est de nature à s’appliquer à tous les toponymes patronymiques.
F : Villages frontière Charles le Chauve ou de celle 1258 à 1659.
JB : Jean Becat.
P : Phonétique.
Nom cadastré / Sens français – Nom botanique : Aperçu de localisation. Interprétation en languedocien et graphie conventionnelle. Synonyme catalan. Homonymie patronymique. Sauf minorité, seuls sont énumérés les toponymes cadastrés.
A. Restitution d’un échantillonde termes spécifiquement occitans.
Adelidon / Exténuer, Anéantir, Fatiguer : A Argelès. P. de Adelida.
Adou / Source : A Calmeilles ( Ladou ), Corsavy ( Doues ), Nohèdes ( Dousagues ), Olette, Puyvalador, , Ste Colombe, St Laurent de Cerdans, Thuir. Variante de Adotz. En catalan Font, Deu.
Agle / Aigle : A Montalba*, Opoul, Peyrestortes. En catalan aigle = àguila. * Comme son nom l’indique Montalban lo Castèl n’est pas catalan mais géographiquement il fut la proue de la France sur son pire ennemi de l’époque et donc un village frontière durablement cerné par la catalanité.
Agli : Selon toutes probabilités, a) Ce terme est d’invention récente, années 2000, b) Par la clique ci – dessus. L’Agly le fleuve du pays, Fluvius aquilinus littéralement la rivière des aigles, issu du féminin languedocienuna agla pour une aigle. La lettre Y est inconnue du dictionnaire occitan, il n’empêche qu’elle a cours sur cette rivière, déjà au XII è. siècle et antérieurement dans d’innombrables situations en Languedoc.
Agly Beille = Agly Vieux : Beille est P. de Vièlh. Ancien lit du fleuve sur le cadastre de St Hippolyte, la carte IGN porte la mention frelatée en catalan Agli Vell.
Agreillous / Groseille à maquereau – Ribes nigrum : A Railleu, Sansa. P. de Agrelhons.
Les Aibrals / Les Arbres : A Bages ( Aybres blancs ), Ste Marie, Villelongue de la S. En catalan Arbre.
Aïlla / Là – Bas : A Corsavy, Montner, Tarerach. Corruption de Ailai, Ailà, Alà.
Aires / Aires à Battre les céréales voire de regroupement des troupeaux transhumants : Ubiquiste. P. de Ièras – Airas, En catalan Era, voir à ce nom pour risque d’attraction paronymique.
Alaxe / Fougère : A Clara. Corruption de Alacha, si est effective la substitution traditionnelle du CH par X ? En catalan Falguera.
Albadère / Saulaie : A Finestret. P. de Albadera. En catalan Salzereda.
Alabardés / Hallebardier : A Nyer. P. de Alabardièr. En catalan Alabarder.
Albrics / Abricots : A Marquixanes. A – priori par altération de Albricòts. En catalan Albercoc(s).
Aligué / Alisier – Sorbus aria : A Nohèdes. P. de Aliguièr. En catalan Moixera de pastor.
Aliquettes / Alises : A La Bastide. Diminutif de Aliga.
Amolat / Gerber en meules les céréales, le foin : A Font – Romeu. Déclinaison du verbe Amolar.
Les Angles et Anglades / Les recoins de terre : A Les Angles, Latour de Carol, Prats de Mollo, Taurinya. En catalan Racó, » Racou « . Pièces de terre incluses dans un confluent, une bifurcation de chemins. Anglade est aussi patronymique.
Arague ( L’ ) : A Tautavel F. où ce terme pyrénéen qui serait d’ascendance basque désignait anciennement les gorges du Verdouble à hauteur de la célèbre Caune de l’Arago. Article de J. Abelanet sur Archéo 66 N° 28 / 2013, page 53.
Arancades / Harengs salés : A Canet. Si corruption de Arencadas déclinaison du languedocien Arenc = Hareng. En catalan Areng. A présumer une altération de Arrencar = Arracher en catalan.
Arboussiès / Arbouseraie : A Millas, Opoul, Taurinya. Déclinaison de Arbocièra, en catalan Arbocera.
Arboussols / Endroit couvert d’arbousiers – Arbustus unedo, mais c’est peut – être trop simple pour être vrai, remontons aux origines de Villa Arbussolas. Deux toponymistes descendus de Cracovie et de Paris diffusés sous l’égide de L’Indépendant n’ont été mis au parfum que de l’attraction catalane en ignorant peut – être la mitoyenneté Languedocienne de cette commune catalane mais rattachée au canton de Sournia. Arboç est bilingue, cependant le suffixe celtique ols / » ouls » oralement est présent dans le nom de villages du Fenouillèdes audois ( Artosol, Conosols ) ainsi que en matières floristique et mycologique, en gentilé de plusieurs villages du Fenouillèdes tels que Artigues / Artigols, St Paul / Santpanhols et sa place du Planhol, Lesquerde / Esquerdanhols, Cassagnes / Cassanhols, Caramany / Carmanhols, » gnols » verbalement excepté Le Vivier / Viviérols … En principe l’accent grave est de rigueur sur le O.
L’Ardaillou / L’Ardillon de boucle : A Baillestavy. P. de Ardalhon, plusieurs autres sens. En catalan Pua.
Argelès / Ajoncs / A Argelès sur mer. P. de Argelas. En catalan Argelaga.
L’Argentinas / La lande à Argentis – Cistus laurifolius : A Escaro, Eus, Tautavel, Urbanya, Valmanya. L’Argentis, espèce de ciste souvent en peuplements mono spécifiques immenses, à la manière des fougères.
Arnaous / Clématites – Clématis vitalba, Espèce de Safran : A Montalba, St André. P. de Arnaus, les clématites sont indicatrices de la fertilité du sol. En catalan Vidalba. On ne saurait ignorer un éventuel prénom Arnau(d).
Arriège / Salsepareille – Smilax aspera : A Tautavel. Corruption de Ariège, synonyme Siga. En catalan Sarsa, Sarsaparella.
Arses / Brulé, Aridité : A Thuir. P. de Arsa lequel peut révéler un Dolmen.
Artigues / Terres défrichées : Ubiquiste. Issu de Artiga. En catalan Artigatge, Rompuda avec le double sens d’Essart.
Aspics / Lavandes – Lavandula spica : A Caixas, Boule d’Amont IGN, Finestret. Graphie normalisée Espic, Aspic ( Fenouillèdes ), en catalan Espigol et Escurço pour la vipère.
L’Auca / L’Oie : A Argelès, Baixas ( Papelauque ), Fourques ( Cagalaouque ), Tresserre, Villelongue. Oca en catalan.
L’Aujòla / L’Aîeule : A Estoher. Devenu Orjola, en catalan àvia.
Auriol / Loriot : Ubiquiste.. Auriòl avec toutes ses plumes. En catalan Oriol. Patronyme éventuel.
Ausèrda ou Lausèrda : Luzerne. Ouzerde à Banyuls dels Aspres, Userdeta à St Jean Lasseille, Lauzerde à Calce. Un des toponymes de Salses F. maquillé à la sauce catalane en devenant Usèrda.
Ausina et Auzina / Chêne vert – Quercus ilex : A Argelès, Tarerach. En catalan Alzina.
Ayguadière de las Nau Bouques : ? des Neuf Boucs. A Tautavel IGN. A – priori occitan en dépit de l’incongruité du Y et du U, nous le supposons dériver du conventionnel Aigadièra dels Bocs. Boc revêt le même sens en catalan mais la terminaison d’Ayguadière signe un occitanisme. Les lieux, un plateau perforé d’avens, toisant de jusqu’à 400 m le cirque naturel de Vingrau F. La roche y domine à en rendre le maquis aisément perméable, lui aussi. La carte indique des puits et réservoirs au pied de la falaise. Quel sens peut -on en tirer en synthèse, Réservoir ou château d’eau naturel ? Un abreuvoir là – haut est à exclure. Aiga et Aigua / Eau respectivement en languedocien et en catalan.
Ayrolle / Aire à battre le grain : A Serdinya, Tautavel. Corruption de Airolle / » Eyroulle « , Era en Catalan, voir à Camps de l’Era. La francisation aidant Airolle se cache quelquefois sous Airelle. Autre sens, Halte transhumants.
Babau : Celui auquel on fait appel dans les vallées pyrénéennes quand les enfants ne sont pas sages. Animal fantastique totémique de Rivesaltes surgissant depuis le Moyen – Age des profondeurs de l’Agly, chaque nuit du 6 août pour se gaver de petits enfants. Ceux des touristes sans doute puisque les locaux sont initiés précocement … Cette animation carnavalesque estivale est l’adaptation d’un fait de la nuit de la chandeleur, plus exactement probablement un rite lié à St Blaise de 1390. Babau se dit en catalan mais pour quelqu’un de bébête, imbécile.
Bach / Ubac : Ubiquiste. Bach ou Bac, en catalan Obaga.
Les Bagueres : A Ponteilla. Vraisemblablement dérivé de Baguièr, le Laurus nobilis. Haies brise – vent composées de laurier sauce, habituelles en bordure des réseaux d’irrigation gravitaire.
Bajoles / Bercer, Caresser, Dorloter. A Bages, Perpignan anc. commanderie de Bajoles.
Balcère : A Les Angles. De Balca ou Bauca / » Baouque » Les graminées et par extension un éventail d’herbacées dites Engraissamotons / Engraisse moutons, on est sur un sommet de l’estive des brebis de la race Rouge du Roussillon. En sens second Balca s’applique aux herbes semi aquatiques, présence d’un lac.
Barbaste / Gelée blanche : A Montbolo, Taulis. P. de Barbasta. En catalan Gebre, Gebrada.
Barbols / Balles de céréales : A Corsavy. P. de Barbolhs.
Baraille / Dispute, Chicane : A Villelongue de la S. P. de Baralha.
Le Barcarés / Flotte, Barques au port selon l’Alibert*. Avec un accent aigu, , désigné Port de Barques sur la carte Cassini, sur un bras disparu de l’Agly sous un atterrissement diluvien au sud du village où les pêcheurs laurentins amarraient leurs barques à l’abri du cers bien avant que l’habitat ne surgisse des nuées de moustiques. En réalité préférez contrebandiers à pêcheurs, c’était leur repaire et plaque tournante de trafics à grande échelle. Le è est frelaté, une nullité à faire trépasser tout linguiste mais permettant de paraître catalan. Le Barcarès est une contrefaçon, adoptée en 1929, du très occitan El Barcarés, l’article est commun. Le Barcarés et Leucate sont limitrophes, cependant respectivement en Catalogne Nord et en Occitanie. * Le dictionnaire Occitan – Français de l’Institut d’Etudes Occitanes. Terme absent des dicos Catalans Larousse et Camps, quelque soit l’accent.
Bardines : A Rigarda. Déclinaison de Bard / Boue, Limon, Vase, Argile de potier.
Barrencs / Ravin, Précipice. A Calce, Estagel F.
Bartabeille / Perdrix Bartavelle : A Arboussols. S’il s’agit de la P. de Perdis Bartavèla., car en décomposant le nom cadastré on obtient soit Roncier Vigoureux, soit Roncier Vieux. La bartavelle en catalan Perdiu de Roca.
Bartou / Roncier : A Estoher, Marquixanes, Montauriol, Vingrau F. P. de Barta. En catalan Esbarzerar.
Bau / Précipice : Labau, Baux, etc, corruptions de Baus, lequel est synonyme de Embauç. Ubiquistes.
Le Bayralet / Altération de Barralet tonnelet de 2 à 60 l. A Opoul – Périllos F. Barral / Barril à Amélie, Py. En catalan Barril.
La Beçosa / La Boulaie : A Dorres, Prats Balaguer, Prats de Mollo. De Beç / Bouleau, lequel se dit Bedoll en catalan.
Bentallole / Déclinaison de Vent : A Molitg, Urbanya. Vent est en usage commun mais ses déclinaisons sont autant réduites à la portion congrue en catalan, que prolifiques en langue d’Oc.
La Bernouse / Aulnaie. Ubiquiste. P. de Vernosa, Verneda en catalan. La Vernosa à Laroque des Albères, Le Vernodubrum devenu Le Verdouble. La racine occitane Vern dérive d’un synonyme d’origine celtique, de ce fait on la retrouve partout dans l’hexagone, par exemple sur les rives de la Seine à Vernon dans l’Eure. C’est un coin trop froid et pluvieux pour que les hordes catalanes s’y soient attardées.
Lous Bessis / Les Voisins : A Baillestavy, Estoher, Valmanya. P. de Los Vesins. En catalan Veis.
Biarnes / Brouillard, Bruine : A Casefabre, Estoher. Parlé de Biarna.
Bigorre / Bohémien, Brigand, Voleur : A Calce – Estagel, Campoussy, Sauto, St Marsal. Dérivé du gascon et provençal Bigòrra, Bigòrro. Considérant que ce sont pour partie des ravins, ils devaient y avoir leur repaire, sinon sauf à identifier quelque » exilé » bigourdan, ce dernier terme est présent à Rasiguères.
Bigue : Houe à 2 dents : A Nyer. P. de Biga, Bigòs. En catalan Aixada. Sens commun de Petite poutre.
Bimané / Chèvre qui n’a pas encore porté : A Glorianes. Déclinaison de Biman.
Biraben / Martin – Pêcheur : A Argelès. P. de Viravent. L’oiseau en catalan Blauet. Mais Viravent peut résulter de l’agglutination de Vent Tournant, si bien qu’il est là en usage commun.
Blacassas / Taillis de chênes blancs : A Opoul. Dérivé de Blacassada.
Col de Boucacers / Passe du Cers : A Casteil. Boca / Bouche, Ouverture, Passe agglutiné à Cers, la tramontane des languedociens.
Boufatère / Endroit exposé au vent : A Bouleternère et Rigarda ( Bouffète ), Calce, Corsavy, Le Boulou ( Bouffadou ). Issu de Bofar et Bufar / Souffler, en catalan le seul Bufar.
Boukère / Coyau : A Canohès. Serait une déclinaison de Boquet.
Boulpillères / Renardières : A Bages. P. de Volpilhèras. En catalan déclinaisons de Guillot, Guineu, Guilla.
Bourbouille / Bourbier : A Amélie, Calmeilles, Prunet. Francisation de Borbolh(osa). Voir le synonyme Fangassou.
Le Bourdigou / Bordigue : A Pia, Torreilles. De Bordiga, dispositif pour la pêche constitué de joncs et de roseaux dit Encanyissat en catalan.
Bourdouil / Trouble, Agitation, Confusion : A Oreilla. P. de Bordolh.
Bourricayes / Muletiers : A Pezilla, St Cyprien,Tarerach. Altération de Borricaïres lui même déclinaison de Borra / Anesse, Bourrique. Le catalan s’en approche avec la racine Burr .
Las Bourguères : Montner F., Canet, Reynès. Issu de Borg / Bourg, Faubourg. Sauf possible altération du catalan Burgères / Bourgeoisie ?
Bournères / Cavité, Creux, Terrier, Broussin, Trou dans un tronc : A Corbère. Déclinaison de Bòrna.
Bouscarous / Bois touffu. A St Laurent de Cerdans. Déclinaison de Boscarassa.
Bousigues : A Nefiach F, Nohèdes, Périllos F, Saint Feliu, Taillet… P. de Bosigas c’est à dire, Culture de courte durée sur sol ingrat, avant son épuisement. En Roussillon dans le lit majeur des cours d’eau. En dépit de ses occurrences dans le domaine catalan et languedocien attenant, cet appellatif n’est pas considéré comme étant originaire de ces pays. Il est absent des dictionnaires catalans.
Boutas : A Nahuja, Espira de C., St Feliu. P. de Bòta et de Botar soit 7 homonymes languedociens avec des déclinaisons à volonté, les 3 principaux homonymes Tonneau, Barrique, Outre… Bouder. Mettre, Placer, Poser … Dans les deux parler Botte comme bouquet et chaussure. Cette abondante homonymie languedocienne nous a enclin à passer sur d’assez nombreux termes suite à la difficulté de déterminer celui au sens approprié.
Boynes / Bovins : A Ft Romeu, Montalba. P. de Boïn(a). En catalan Bovi(nas).
Brancade / Fruits portés par une branche : A Railleu. P. de Brancada.
Brèzes : A Mosset. Un éventail de significations, Bres / Appeau. Bresaga / Effraie. Bresar / Fredonner, Briser, Emietter.
Brigoulède : A Conat ( Brigoulette ), Ria. Lieu ou poussent les pleurotes du panicaut. Variante de Brigola, Girbola, la fameuse » Girboule » ou pleurote. A ne pas amalgamer avec le thym alias frigoulette.
Broussère / Etendue de Bruyères : A Prunet. P. de Brossièra. En catalan Bruguerar.
Buc / Ruche, Cime de montagne, Conque ou bassin. A Argelès, Tarerach. Le Coll del Buc à Sorède où fut construit en 1900 le premier four solaire au monde, le Pyrhéliophore par Manuel Antonio Gomes physicien et ecclésiastique portugais dit Padre Himalaya en allusion à sa grande taille. En catalan Buc = Fuselage, coque d’un navire, Saladier ou vaisselle au profil similaire, donc ce toponyme est quelque part prédestiné si on prend en compte la forme parabolique du réflecteur.
Bugailla / Balayer les grains de blé avec un rameau à la fin du battage : A Montalba. P. du verbe Bugalhar.
La Cabanasse / La Cabane : Village de La C., Cabanac, Canaveilles, Prats de Mollo, Céret, St Génis. Déclinaison de Cabana. Equivalents catalans Barraca, Caseta. Asse est dit diminutif – dépréciatif.
Cabes : A Espira de l’Agly. Cabes ou Cabos est absent de l’Alibert pourtant en Languedoc il s’attache à un creux, une dépression. A Espira de l’Agly un tunnel d’époque Gallo – Romaine, par cela on serait plus proche de Cova.
Cagnottes / Petits chiens(nes) : A Néfiach. P. de Canhòts(as). En catalan Gos(sa), Cadell.
Callau / Caillou, pierre très dure : A Mantet, Mosset F, Ria. P. de Calhau.
La Calme / Pacage de moutons. Lieu où les ovins font la sieste. Hauteur avec des rochers ou à la végétation rase : A Font Romeu ( La Calm ), Calmeilles , Calmel village disparu dans l’Aude, Calms aujourd’hui Camps sur Agly . Dérivé de Calma, du prélatin car = rocher. Patronymes assortis.
Calveill / Chauve : A Taulis. Corruption de Calvet avec diminutif. En catalan Calb, Pelat(ada) pour une montagne. Synonyme ci – dessous à Caubes.
Camarat / Lambris, Latte, Plancher. Cadastré Cammarra à Perpignan. Possible patronyme Camara.
Camélas anciennement Cameles : Ce village aux origines du château comtal de Castelnou tient son nom du profil de chamelle du Mont St Martin qui le domine. De l’occitan Camèla ou Camèl, respectivement le chameau et madame. en catalan on aurait eu Camellas.
Canavère / Roseau – Arundo donax : A Le Boulou. P. de Canavèra. En catalan Canya.
Canet / Cannaie – Arundo donax : A Canet en Roussillon. En catalan Canyar.
Canta Perdious / Chante Perdrix : A St Michel, Tautavel. Il se présente à la catalane mais il est typique du Languedoc. Canto Perdris sur Etymologie occitane.
Canterrane / Chante Grenouille : Affluent du Réart, Ansignan, Sournia. Du languedocien Canta Rana, Granhòta synonyme. En catalan Grenouille = Granota. Chose Fabuleuse la correction en catalan par Jean Becat a pour résultat le languedocien Cantarana !
Cap Blanc / Tête ou plus logiquement Promontoire Blanc : A Tordères. Cap Blanc en catalan se limite à Tête Blanche tandis que le sens languedocien comprend en plus celui de Promontoire Blanc. Ce toponyme serait récurrent en Auvergne ?
Del Capella / Du Curé : Du fait de la présence de l’article, en son absence Capella = Chapelle en catalan, chez lesquels le curé se dit Rector en sens second de l’universitaire, Sacerdot, Curat *. Du côté Languedoc Curat, Rector, Rictor *, R et N terminaux muets. Par contre Chapelle en langue d’Oc s’y écrit Capéla. Capella abonde sur la vallée de la Têt et les Aspres,. Un patronyme limitrophe languedocien Capela ** corrompu en Capella par catalanisation aveugle, il porte un panel de sens occitans qui n’ont rien d’ecclésial. * Dans l’ordre d’ énumération des dictionnaires.
** Capela une dynastie aux membres dits fils de famille, dans la mouvance du pouvoir des de Peyrepertuse de Rabouillet – Joch avec 12/+ variantes du nom pour un seul arbre.
La Capsole / Aire à battre : A Sahorre. Capsòl sans fâcher l’instit. Autres sens, fête marquant la fin du battage, droit payé par l’exploitant d’une carrière. Synonyme de Airolle.
Carrer dels Cardaires / Rue des Cardeurs : Cœur ancien de Perpignan, l’article et le déterminant sont languedociens, en catalan on aurait eu Carrer dels Cardalors.
Castagnés / Châtaignier(s) : A Baillestavy, Corneilla, Glorianes, Néfiach. P. de Castanhièrs. En catalan on aurait eu Castanyers.
Caubes / Chauves : A Joch. Parlé de Cauvas. Sans exclure le Cova suivant.
Caussines / Dérivé de Causse : A Canaveilles, Casteil ( Caoussis ), Castelnou. En catalan Altiplà calcari.
Carau / Charogne : A Molitg, Montbolo. Dans l’hypothèse d’une réduction de Caraunha. En catalan Carronya. Plus sûrement quelque Rocher indiqué par la racine Car, sinon Garau est un patronyme de la vallée de la Castellane.
Cassagnes : A Sorède ( Patronyme ? ), Terrats, Finestret – Joch et Perpignan ( Patronymes ? ) Tautavel, Pont Gisclar sur la Cassagne. En languedocien Cassagnes hormis un village du Fenouillèdes est la phonétique de Cassanha = Forêt de chênes ou Cassanhéra laquelle se dirait Roureda en catalan. Catalanisé il est devenu Cassanyes à l’aube du troisième millénaire sur les cartes de l’IGN patronyme d’un illustre canétois. Concernant la seconde planète du Fenouillèdes, Vinça et son aire d’influence, de nombreux occitans y sont signalés au XVII è, ils n’ont sûrement pas attendu jusques là, A lui seul Prats de Sournia concentrait plusieurs de ses familles à Finestret sans que ce soit son seul point d’appui sur le périmètre de la Têt, le seigneur était commun.
Le patronyme Cassanyes est incontestablement issu de la confusion phonétique catalane aboutissant à écrire en catalan les noms de familles languedociennes, puisqu’ il n’existe pas de racine approchée dans leur dictionnaire.
Los Cassaneils : A Estagel F. Les chênes (espèces caduques). Eil est un diminutif vraisemblable phonétique de Èls . Cassa à Ria de Casse / Chêne. Cachals = Cassals à Argelès.
Caunil / Lapin : A La Llagonne, Tautavel. En catalan Conill.
Cauquils / Coquillages, Voûte en saillie : A Sauto. P. de Cauquilhas. En catalan Conquila. Patronyme Cauquil.
Cementeri dels Moros / Cimetière des Maures : A Glorianes, Tautavel. Cementèri dels Moros. En catalan Cementiri dels Moros.
Chalade / Regarder avec admiration, Régaler, Réjouir : A Corsavy, Serralongue, St Marsal, Taillet. Issu du verbe Chalar. Le suffixe ade = Lieu, le lieu où … En catalan Xalar.
Chots / Chouettes, Gouttes : A Cabestany. P. de Chòts. La Chouette catalane se dit òliba, Xibeca.
Cill de gat / Sourcil de chat : A Montalba. P. de Cilh. En catalan Cella.
Ravin de las Clairanes / Clairana signifie Éclaircies ( Du ciel ) : A Millas F. Clariana en catalan. Curieusement ni le déterminé, ni le déterminant n’ont été frelatés en catalan sur les cartes en notre possession ? Esclayranes / Clairières à Mosset en déclinaison de Esclairadas.
Las Clapères : A Le Boulou, Maureillas, Prats de Mollo…. La racine Clap révèle un rapport à la pierre, la rocaille, un terrain pierreux. Le massif de La Clape dans le narbonnais. Las = Les.
Cledes / Claies : A Argelès. P. de Cleda. Aussi Porte à claire – voie, Claie de corral, Séchoir à figues, Herse, etc.
Clòt : Ubiquiste avec ou sans accent plus les variantes, occurrences innombrables en Corbières – Fenouillèdes jusqu’à l’opposé des Pyrénées. On rencontre aussi Els Reclòts / Les Creux à La Cabanasse. Selon le dictionnaire afférant, le Clot catalan est sans accent et s’applique à un Creux, Cassis, Ornière, Nid de poule mais ceux cadastrés ne sont pas en adéquation, de toute évidence ils ont le même sens géographique que la forme occitane, désignation de l’endroit de naissance d’un vallon, d’une combe, d’un ravin, d’une dépression allant de la rupture de pente à peine discernable jusqu’à celle pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres.
Cogolère : Ubiquiste. Variations telles que Cougoullade, Cougoulère, Cugullade, etc. Dérive de Cogòla ou Coguol = Coucou ( Oiseau ) sinon une primevère Primula éliator.
Cons / Combe, Vallon. A Vingrau F. Déclinaison de Conc.
Cortal / Bergerie : Ubiquiste.
Roc de Coscourre : A Réal. Deux hypothèses, Coscora / Petite clochette ronde, sinon Coscorret / Rafle de maïs, mais nous sommes à plus de 2000 m.
Costes / Coteaux : A Catllar, Clara, Escaro, Los Masos, Ria, Vingrau. Adaptation de Còstas, en catalan Vessant, Turò . Patronymes Costes et Costa.
Couatges / Couvaisons : A St Cyprien. P. de Coatges du verbe Coar = Couver. En catalan Covar.
Coucouroucouil : Pic du C. : A Prats Balaguer, Trevillach. P. de Cocorocò = Cocorico. Quand au coq à la catalane ce serait Quiquiriquic en usage commun.
Coucout / Coucou : A Enveitg, Tarerach. Le Cocut avec ses plumes. En catalan Cucut.
Coundoumine / Condamine : A Ille ( Coundomy ), Montalba F., Opoul F., Tarerach. P. de Condamina du latin Condominium, littéralement Champ avec Maison. Autre signification, propriété de deux seigneurs. Ultérieurement très bonne terre. L’équivalent catalan est Colomina, Couloumine en langage courant. Pour en savoir plus.
Counq / Conque du relief : A Mosset. Conc en languedocien du Fenouillèdes. Conca dans les deux parlers.
Courbas et Courbatère / Corbeau et Corbeautière : A Campône, Millas, Valmanya. Graphie correcte Corbàs et Corbatièra. Corbeau en catalan = Corb.
Courral / Corral, Parc de regroupement temporaire du bétail. Conduit en fer, plomb, terre cuite, plastique : A Font – Romeu. Existe en catalan comme synonyme de Cortilh.
Courtils / Dépendances de la maison : A Arboussols, Font – Romeu. P. de Cortils ou de Cortilhas = » Courtilles » pour bassecour des animaux.
Coutiu ou Coutibes / Terrain inculte : A Arboussols, Conat, Prunet, Rigarda, St Estève. P. de Cotiu – Coitiu. En catalan Erm, proche de l’occitan Ermàs.
Cramade / Brûlée, Ecobuée : A Estoher, Le Barcarés, Nohèdes, Prunet. Variante de Cremada abordé plus bas. S’applique aux essartages de conquête sur la forêt.
Crau de Rivesaltes / Terrain pierreux. Plaine en limite sud du camp militaire.
Crés ou Gres / Terrain où le rocher affleure, sol squelettique : A Calce, Claira, Opoul, Salses. Gres en usage commun.
La Cresse : A Calce F., Tautavel. Terme francisé semblant spécifique aux Corbières et s’appliquant à des sommets où le rocher règne en maître absolu. Graphies correctes, Crèsso ou Crèssés au pluriel.
Creisse / Croître, Pousser, Accroître, Augmenter : A Baixas – Cases de Pène. Du verbe Crèisser. Paradoxalement il s’agit d’un causse où rien ne pousse.
Crest / Crête, Sommet : A Baixas ( Creis ), Espira de L’Agly. En catalan Lloma.
Cros / Creux, Petit vallon : A Joch. Cròs sur le dico. Synonyme de Conc.
Crounilles / Croisure, Croisée d’ogives : A Argelès. P. de Crosilha. A défaut de corruption p. de Crotz.
Croux / Croix : A Casteil, Ria. P. de Crotz. Pluriel Croses à Rodès. En catalan Creu.
Dardène / Monnaie de 6 deniers : A Los Masos. P. de Dardena. Probable déclinaison de D’Ardène, Ardre, Ardennes figurant sur plusieurs cadastres. Voir plus bas à Ardennes.
Darnouse / Tranche : A Campône. P. de Darna, Darnos. En catalan Llesca, Tall.
Descargue / Décharge de minerai : A Corsavy, Py, Valmanya. P. de Descarga. En catalan Descàrrega, Abocador.
Diagre / Diacre, Aide berger : A Jujols – Olette, Oreilla : Si corruption de Diague.
Dourmidou / Dortoir : A Caudiès de C., Nohèdes. P. de Dormidor. En catalan Dormitori.
Los Escasassaîres : Forme phonétique. On en trouve à Cases de Pène F, comme des Toulousains à Toulouse. De Las Casasses nom précédent de Cases de Pène.
L’Egassièr / Celui qui s’occupe des chevaux. A Tarerach F.
Les Eges / Les Juments : A Tautavel. Corruption de ègas / juments servant au dépiquage. Euga et Egua en catalan.
Eil et Eill en suffixes : A Calmeilles, Camporeills, Lasseille, Torreilles. Ce sont des formes évolutives de Elh, Eyl, Eilh, El, èl = Petit. On les retrouve à Montélimar dès le XIII è. ou dans le patronyme Monteil.
Las Embriagues / Gamme de plantes herbacées de montagne : A Nyer. Autre sens mais commun aux deux parlers : Les Ivrognes, Ivres.
Enclos / L’Enclos. A Espira de l’Agly F. La subsistance d’un nom français autour du clocher d’un village catalan a de quoi intriguer, assez pour envisager qu’il supplante sa traduction languedocienne Enclaus ? 15 hectares ayant appartenu à l’évêché et clos par un mur de 3/+ m/h, les moutons ne risquaient pas de s’échapper. En Corbières attenantes ce toponyme peut aussi bien révéler une vigne seigneuriale close. Accommodé de sauce catalane on aurait eu Clos, Munyidor si pastoral mais ce toponyme n’a pas été frelaté. Oh ! Pardon » Corrigé » en catalan.
Encouroune / Enguirlander, Couronner : A Montbolo. Du verbe Encoronar. En catalan Engarlandar, Coronar.
Escarbat / Escarbot*, Coléoptère, Scarabée : A Gincla (Carabatets ), Railleu. Inversion de Escrabat. Synonyme Escaravat. * Espèce de coléoptère.
Escarra / Racler, Ratisser : A L’Albère, Amélie, Les Cluses, Py. Du verbe Escarrar. En catalan Raspar, Rastellar.
L’ Escloupié / Le Sabotier : A Opoul. Correctement Esclopièr, en catalan Esclopaire.
Escausseils / Déchausser une culture, Emotter : A Urbanya. Déclinaison de Escaucelar. En catalan Déchausser = Descalçar, Emotter = Esterrossar.
Roque esclafade / Rocher écrasé : A Amélie. Plus heureusement Roque esclafada. En catalan on aurait eu Penyal ou Roca esclafat.
Escoupette / Escopette : A Olette. P. de Escopeta. En catalan Trabuc, à ne pas confondre avec l’homonyme languedocien.
Escousseils / Les Petits Dépiquages. A Espira de l’Agly F. Phonétique de Escó – Escossa / Dépiquer, Battre le blé. Eil, Eille / Petit, Petite. Les équivalents catalans sont Batre et Trillar. » Corrigé » en Escocells, son sens nous échappe, pas vu dans le dico.
Escoute quand Plau / Ecoute quand il pleut : A Corbère ( E. si plou ), Millas, Olette. Parlé de Escota quand Plóu. Version catalane Escoltar quand Plou.
Esparron / Épart, Échelon, Traverse, Palonnier… Esparró accommodé à la catalane mais lui aussi pas vu dans ce dico. A Canet en Roussillon Esparrou phonétiquement.
Espira de l’Agly : 1) – Selon le dictionnaire de l’IEO Espira = Respirer, suinter, prendre l’air par une fissure et couler, sinon un fausset de tonneau. 2) – Cependant on ne saurait ignorer l’immanquable rattachement aux vétérans de César ou aux gallo – romains sur la base d’un hypothétique suffixe en anum, anus… mais attesté dans un intervalle supérieur à 1000 ans. Signification des suffixes anes, anum, anus, sur la chronologie à la date 285. 3) – H. Guiter y voit une racine remontant au substrat bascophone, Espirà = Azperri » Le pays sous la roche « . 4) – Dernière possibilité à faire remarquer aux historiens du cru, Espira paraît en adéquation avec le régime des eaux souterraines de l’endroit, résurgences à voir absolument lors des pluies intenses. Le celtique Es = eau ( Espousouille – Fontrabiouse, Escouloubre, Escaldes, Rennes et Reynès, Caudiès …. ). Mais chacun sait que les analyses étymologiques sont aussi nombreuses que leurs auteurs. Ces vocables ayant évolué avec l’instruction, les millénaires et l’amalgame dont la frontière est le fil rouge.
Espitals / Hôpitaux : A St Jean Pla de Corts. C’est plutôt bizarre, qui plus est au pluriel ?
Espluga / Déplumer, Plumer: A Llo, variante de Esplumassar.
L’Esquerròt / Le Gaucher : A Pollestres. La version catalane est l’Esquerrà. Cadastré et cartographié L’Escarròt jusqu’à la décennie 1990, ce qui suggère une mauvaise transcription de Escarròs / Gauche, de travers, mal tourné.
Esquine d’Ase / Echine d’Ane : A Estoher, Fontpédrouse, Réal. Ase se prononce Aze, il est en usage des deux cotés avec le sens d’âne, en Languedoc c’est tout autant l’airelle. Le déterminé qualifie une crête de montagne. Les catalans ont Esquena / échine au sens strict.
Estagel : F. Comment ne pas être troublé par un rapprochement certes aventureux, avec Estage = Demeure ou Estatge = Localité en languedocien.
Estagomat : A Espira de l’Agly F. Manifestement une simplification de Estanh goma. Le NH se dit NY à NGE en langue d’oc. En catalan on aurait eu Estany goma, traduisible en Étang boueux, collant. Goma est commun aux deux parlers, des dérivés occitans prennent un T final. Cuvette et soit disant emplacement d’une villa gallo – romaine drainée par un tunnel logiquement contemporain débouchant sur le Rec de Les Caves. Voir à ce mot.
Els Estagnols : Occurrences et déclinaisons ubiquistes. P. de Estan pour Les Petits étangs. La confusion avec le catalan Estany est balayée par la présence du suffixe hòls. Cette variante de étang et Estanyol qui inondent les cartes, ne sont concevables qu’à l’oreille, elles sont absentes du dico Sang et or, y figurent seulement : Estany pour étang artificiel, son sens premier est Étain. Albuféra pour étang salé, marécage. Llacuna pour étang naturel, lagune.
Estivada vièlha / Le vieux chemin d’estive : L’antique itinéraire de transhumance aux accès par Paziols et Salses, Espira, Calce. Cols de la Bataille F, del Tribes, d’Aussières, de Jau, du Garabeil…
L’ Estorredor / / Ressuyer, Sécher, Vider. : A Porta. Dérive de Estorrar.
Estrade / Route pavée : A Angoustrine, Fuilla ( Las Estrades ), Joch, Montner. Parlé de Estrada – Strada. Le sens Estrade est commun.
Les Estrilles : A Eus, Vernet les Bains, Taurinya ( Astrillas ). De Estrilhar / S’étriller, Se Battre, Rosser. Les catalans ont Estrijolar / Étriller un cheval.
Eus / Yeuse – Quercus ilex : A Argelès, Eus. Contraction de Euse une des déclinaisons du chêne vert. Des variantes de Alzina synonymes catalanes auraient existé. Le rapprochement avec le Lézard est une » Enganyifa » / Pipeau = Niaiserie en catalan pour ceux qui n’auraient pas compris. Le seul terme en ce sens susceptible de coller pourrait être Lausèrt / Lézard vert ocellé mais en Langue d’Oc, en supposant un glissement synthétisé en Lausèrt – Ausina – Alzina – Eus ? Lézard en catalan se dit Llangardaix ( Ocellé ), Sargantana, Centella, il est difficile d’y voir des cheminements toponymiques menant à Eus. Plus beau village de France sur la frontière avec l’Occitanie historique, ancien domaine de l’abbaye de Lagrasse dans l’Aude.
Fage / Hêtraie : A Estoher, Font – Romeu. Une des déclinaisons de Faja, Fajàs, Fag, Fagas, Fau = Hêtre – Fagus sylvatica. En catalan Faig, Fageda, Fajosa.
Faiches / Terrasses de culture : A Castelnou, Font – Romeu, Peyrestortes, Salses. Corruption de Faissas, en catalan Feixas qui correspond à la phonétique du languedocien Faissas.
Le Fangassou : A Montesquieu, St Laurent de Cerdans, Opoul . De Fangassós, en catalan Fangós. Boueux, Bourbeux dans chaque parler.
Farratjal = Le Ferratjal : A Rivesaltes, Montesquieu, Opoul, Villeneuve – de – la – Raho. Pré généralement attenant à l’habitat ou sis dans la ceinture horticole des villages. Souvent clos et de la meilleure herbe de la localité, voué au complément hivernal des ovins sinon du mulet. Cette déclinaison de Farratge = Fourrage est absente des dictionnaires catalans. La Farratge » Férratcho » est commune aux deux langues.
Fèda / Brebis : A Valmanya. Ovella si bêlement à la catalane.
Els Fenars : A Latour de Carol, Villefranche. Le préfixe Fen / Foin. Fenc en catalan.
Ferles / Férules – Férula communis : A Opoul. Altération du languedocien Ferula. En catalan Canyaferia, Fenollassa.
Ferradou / Ferrade : A Conat, Prats Balaguer. Se dit Marcatge en catalan.
Ferrère : A, Estoher, Mosset, Ria. Nom occurrent de torrents en terrain ferreux. En catalan Ferròs.
Lo Ferriol / Seau de métal pour puiser l’eau * : A Calmeilles, Espira de l’Agly, Valcebollère. Ferriòl en graphie correcte. * Autres sens à envisager.
Foirail plus rarement Foiral : Ce mot occitan passé dans le Larousse est d’usage commun en Catalogne Nord, plus que leur équivalent Firal. Ille – sur – Têt F, Prades F, Prats – de – Mollo ont le leur. Il désigne la place du marché au sens de foire agricole, aux bestiaux.
Fraus / Gorges, Défilés : A Olette. + 3 homonymes et déclinaisons induites.
Fraxinède et Fraxinouse / Peuplements de frênes . A Ayguatebia, Jujols, Prats de Mollo. Du latin Fraxinus puis Fraisse – Fraysse en languedocien et Freixe en catalan.
Lo Frigola, Lo Frigoulé / Le Thym : A Espira de l’Agly, Palau del Vidre, Prats de Mollo, Vingrau . » Corrigé « , selon la terminologie de J. Becat en Farigolar, pardon mais ce frelaté au parfum catalan Fait Rigoler. Lo et son pluriel Los purement occitan, si devant un nom, serait selon des linguistes antérieur à la différenciation des parlers catalan et languedocien. ça a de quoi surprendre et les adorateurs de » Enric » Guiter vont en être malades.
Gantes : A Corbère, Escaro, Vivès. De Ganta l’oie sauvage. En catalan Oca.
Gàrdia et Gardiolà : A Baixas, Corsavy, Osséja, Rodés F, Rivesaltes… Vedette, Guet antérieur à l’an 1000. Guàrdia en catalan.
La Garrabe / Baie de l’églantier / Garrabièr à Serdinya, Garrabère à Dorres, Escaro, Garrabeille à Nahuja. Attesté en 982 à Sournia, c’est à dire préalablement à la prétendue occitanisation du Fenouillèdes à partir du XIII è. selon le seul, et – très décrié, Henri Guiter. Affirmée et clamée en concert par les nouvelles générations de ses compatriotes, mais y a t’il un linguiste dans l’orchestre …. En catalan Gavarrera.
Garroilla / Chêne à Kermès : A Baillestavy, Caixas, Opoul, Glorianes ( Garouille ). La forme correcte est Garrolha, en catalan Reboll.
Gascous / Gascons: A Banyuls sur Mer, Cases de Pène F, Tautavel F, Tresserre, Villefranche, Bugarach, occurrences corbièrenques à volonté. Des bandits qui écumèrent au pied des Pyrénées. Une expression a passé l’épreuve du temps, Comptes dé Gascous = comptes de Gascons, soit une arnaque, escroquerie, abus de pouvoir, fanfaronnade. Gascòs en catalan.
Gassot / Mare : Au Barcarés. P. de Gassót. En catalan Bassal.
Gaudole / Pot très évasé, Jatte : A Banyuls dels A. P. de Gaudèla.
Els Gaus / Peine, Douleur, Souci : A Amélie.
Gazarde : A Prats de Mollo. Corruption de Gasarde / Récompense, Loyer ( Troupeaux ), Salaire. Homonymes en termes de Labour, Bail à mi – fruits.
Gazeill / Gué, Soc : A Prunet, Trevillach. P. de Gaselh. En catalan respectivement Gual, Rella. Patronymes Gasel, Gual.
Genièbre / Genièvre – Genevrier : A Caixas, Glorianes, Tarerach. Genibre en écriture normalisée. En catalan Ginebre. Indistinctement le Juniperus oxycedrus dit cade et le Juniperus communis.
Roc de la Gèrsera ; A Mosset F. Corruption de Gersièra / Peuplement de framboisiers.
Gispetera : A Latour de Carol, Nohèdes. Déclinaison de Gispet / Graminée de montagne, sinon surface couverte de Gispet. En catalan Gespa.
Gibrassa / Givre : A Perpignan. En catalan Gebre.
Glèisia / Eglise : A Bourg – Madame ( Gleysi ), Caudiès de Conflent ( Glési ), Estavar ( Gleize ). En catalan Església. Eventuel patronyme Gleize.
Gorg / Gouffre, abîme d’eau, mare en spéléologie. A Nohèdes F, Mt Canigò, Sansa. Commun dans l’aire occitane sans compter ses déclinaisons, en des contrées pures de toute influence catalane.
Les Gorgues, les Gorguettes : A Calmeilles, Finestret, Pézilla la Rivière F, Thuir… Gourgue en langage oral, est issue de Gorga et s’applique à un bassin généralement sis dans le jardin potager. Alimenté soit par le réseau d’irrigation d’un ruisseau ou d’un canal, soit en récupération des eaux pluviales d’une toiture, quelque fois du ruissellement d’un rocher ou attenant à une source. La gourgue permettait selon sa situation de s’affranchir du tour d’arrosage qui pouvait être nocturne.
Gormands / Truands, Vagabonds, Bélîtres : A Llupia. Altération de Gorimands.
Goudanes / Fainéant, Paresse, Vaurien. Femme de mauvaise vie. Brebis pour la boucherie : A La Bastide. De Gòda + Anes = l’endroit. En catalan Fainéant, Vaurien = Gandul.
Goujat / Jeune homme : A Montalba. P. de Gojat.
Goutine / Grand fossé : A Molitg, Oms. P. de Gotina. En catalan Fossat, Rasa.
Gramenace / Chiendent – Cynodon dactylon : A Bompas, Espira de l’A. P. de Gramenàs, un dérivé de Gram, Agram. Ces deux derniers sont en usage commun.
Grapaud / Crapaud : A Montalba.
Camp Gras : A Cases de Pène IGN. Champ gras, fertile, fécond. Camp est en usage dans chaque parler. Camp d’en Gras sur le cadastre où les toponymes Français et languedociens abondent.
Lou Gratella / La Gale : A Opoul. Gratèla en écriture corrigée.
Las Graules / Les Frelons : A Marquixanes. A ne pas confondre avec Graula / Corbeau Freux en catalan. Risque patronymique.
Greffouill et Grifoul / Houx – Ilex aquifolium : A Prats de Mollo. Corruptions de Grefuèlh et Grifol. Les catalans l’écrivent Grevol.
Lo Jalat / Le Gelé : A Mantet. Variante du plus commun Gèlat. En catalan Gelat sans l’accent.
La Joncayriole / La Joncheraie : A Fourques. Corruption de Joncairòla, en catalan Joncar.
Journal / Journée de labeur : A Ayguetébia, Conat, Montbolo. Déclinaison de Jorn / Jour. En catalan Dia.
Ladres / Lépreux, Avare : A Brouilla. En catalan Lépreux = Lepròs.
Llambines / Lambines : A Saleilles – Villeneuve. Nos recherches de Lambines, Llambines dans les dicos catalans demeurent vaines. Exemple de catalanisation fautive par doublement du L, l’absence ci – dessus permet de s’assurer de l’effectivité de cette dérive mais validée sur le lien. Synonyme à Longaynes ci – après.
Lamboulade : A Casteil, Los Masos. Deux possibilités, agglutination de Ambola / Fiole, Ampoule. Plus logiquement de Embolhar / Embrouiller, Enchevêtrer. En catalan Embrollar et Encabestrar.
Lantournadou : A Mosset. Agglutination de L’Entornar / Rendre, Rapporter, Revenir. A voir, une résurgence doublée d’une grotte célèbre, le tout dans un massif granitique !
Lapeillador / du verbe Apelar / Appeler, Héler : A Calmeilles. Agglutination de L’Apelador / Aiguillon de bouvier. En catalan Appeler = Cridar.
Caune de Laragou / Grotte de l’. : P. Cauna de l’Aragou La caverne de l’homme de Tautavel F. laquelle n’excède pas 50 m dans sa plus grande longueur : En Catalan on aurait eu Cova de L’Arago. Caune est la francisation du languedocien Cauna. Arago Comme François est un patronyme de Tautavel*, plus anciennement du Fenouillèdes. Le sens Aragonais n’est pas à exclure, ils ont saigné et occupé Tautavel durablement. Précédemment caverne de l’Argo ou Argou à rapprocher du voisin Plateau de l’Araga devenu Arague, un hydronyme pyrénéen qui nous renverrait antérieurement au III è. siècle avant JC. donc l’ancien nom de la rivière Vernodubrum / Le Verdouble. * En 1720 Pierre Antoine Arago émigra en Catalogne à Estagel … La Caune à Conat, Opoul F., Mosset F.
Larque / Le Dolmen : A Font – Romeu, Millas, Serrabonne, St Jean Pla de Corts, Salses. Agglutination de L’Arca – L’Arquet. Autres sens de Coffre, Arcade. En catalan Dolmen, Naveta.
Lassade / Fatiguée, Lassée : A Escaro, Olette, Sahorre, Souanyas. Dérive de Las, Lassa synonyme de Cansa(da). En catalan le seul Cansa(da).
Longaynes / Lambins : A St Jean PC. P. de Longaine(na).
Loubatière / Tanière des loups, Lieu hanté par les loups : A Passa, Vingrau. Francisation du provençal Loubatiero, Lobatièra sur l’Alibert. Remplacé en catalan, sur la carte IGN, par un Llobatera que nous n’avons pas vu dans les dictionnaires.
Loube / Louve : A Llauro. P. de Loba qui se double du sens de Femme hargneuse et désagréable.
Loumenat / Le colosse : A Campône, Molitg. Déclinaison et agglutination de L’. òme / Homme, Mari, Epoux avec Oménas / » Costaud « , femme dure à la tâche ( Admiratif ). Sans formellement écarter une agglutination de Lo Manat = Ce qui tient dans la main, Man en languedocien, Mà en catalan.
La Madraguera : A Le Boulou, Torreilles. Déclinaison de Madraga / Madrague en Languedoc comme en Provence, type de filet pour la pêche.
Pic de Madres 2469 m, borne les départements 09, 11, 66 sur la frontière de 1258 et le Fenouillèdes avec le » Pays Catalan « . En languedocien du Fenouillèdes Madres se dit du végétal au démarrage de la végétation ou à la reprise après plantation, prenons l’exemple d’un plant de tomate planté trop tôt : – Aqueste tomata madre pas / – Cette tomate n’est pas poussante. Désolé pour les si nombreux obnubilés de Mr » Lluis Bassèda » , Madres au sens de Mère n’est pas catalan mais castillan. Hormis Mare = Mère le dico catalan est dépourvu de mots en rapport. Celui de l’IEO propose Madre = Bois madré. Madres pourrait résulter d’une corruption ou du pluriel de Madré, ses définitions du Larousse.
La Maine / Le Hameau : A Montner. En catalan Llogaret, Poble.
Mallèse : Hallier – Broussailles * : A Arboussols. En présumant issu de Malesa. * Divers sens à envisager.
Mandraste /: A Taulis. Deux possibilités, en déclinaison de Mandrassa = Mendiante, ou en variante du suivant.
Mandre / Renarde : A Estagel, Prats de M., Tautavel, Vivès. Parlé de Mandra, aussi le sens de Serpent. En catalan renarde = Guineu, serpent = Serp.
Mansa / Faible : A Montalba. P. de Manse. Sinon habitation selon les standards du haut Moyen – âge, Manse en français.
Marcevol / Marcivol, l’Hellébore fétide – Helleborus foetida : A nouveau deux toponymistes descendus de Cracovie et de Paris … commune, > Refrain à Arboussols. Marxivol en catalan mais le dico languedocien du Fenouillèdes mitoyen de ce prieuré propose +/- 40 préfixes en Marc, Marcivol est le plus approché. Considérant que nous sommes sur un plateau, c’est peut – être en référence aux giboulées de mars dites aussi bien Marcejadas que Marcescadas . Du côté de Castres et de Foix Marcivol désigne l’Euphorbe réveille- matin – Euphorbia hélioscopia.
Margue / Manche d’outil : A Finestret, Opoul, Osseja. A défaut de pouvoir se rendre sur place, peut – être à rapprocher de Marga / Frontière, Limite.
Mascarat / Mâchurer, Barbouiller : A Amèlie. En catalan Emmascarar, Empastifar.
Maureillas anciennement Maurelianum / Domaine de Maurel : Commune trait d’union entre les 2 Catalognes. Hormis les trop faciles déductions projetant au VIII è. siècle, ressemble si fort à une déclinaison de Maurèl = Moreau : Robe brune, noir luisant du cheval, bovins, ou de Maurilha = Morille. Par extension un terrain à morilles ? A rapprocher de Maureilhan aux portes de Béziers, où les suffixes en – anum sont les plus nombreux.
Ménié / Mine, Minier : A Montalba. Ancienne mine de barytine. P. de Menièr.
Molin, Molinas à Cabestany, Molines à Fontpédrouse… Les P. en Moulines à Mont – Louis, Riuferrer, Llech… Ce n’est pas tout, entre cela, le N final muet, les francisations en Moulin et le catalan Moli ( = P. languedocienne ), il est évident que la part occitane est plus large qu’il n’y paraît. Risque patronymique particulièrement en Conflent.
Lo Mona / La Chatte : A Fourques, Llauro, Rivesaltes, Valmanya. Autre sens, ensemble de moulins. Ceux en catalan sont improbables ici : La Guenon, La Cuite, gâteau pascal englobant des œufs durs et selon la tradition destiné aux enfants. Dans chaque cas l’accent grave sur le A est incorrect.
Monasti / Monastère : A Boule d’Amont, Tresserre. Déclinaison de Monastièr ou de Monastic / Monastique. En catalan Monestic.
Monge / Moine : A Saint Cyprien. En catalan Monje, religieuse = Monja.
Mongettes / Haricots blancs. A St Laurent de Cerdans. Mongeta corrigé.
La Montada / Montée du relief. A Calce, St Laurent de Cerdans. En catalan Pujada.
Montagut / Montaigu : A Oms. Mont en déclinaison de Montanha = Montagne. En catalan Muntanya. Agut est commun.
Montesquieu des Albères et bien avant Montesquieu – Lauragais du patronyme d’une grande famille seigneuriale solidement installée en Fenouillèdes dès 1367 à Coustaussa puis Sournia, Latour, Caladroi, Caramany , Trilla en s’en tenant aux principales possessions.
Mostre / Monstre, Scélérat : A Salses. En catalan Monstre. Sinon un consensus avec le verbe Mostrar / Montrer.
Mounines / Femmes laides, acariâtres : A Bouleternère. Parlé de Monina.
Moussille / Labourer le sol avec le groin. A Llauro. Dérivé P. de Mosilhar.
Los Moussols : A Pezilla. F. P. de Mossòls du blé sans barbe.
Moutou : A Montner F., Mosset F., Railleu, Rivesaltes IGN, Vingrau F. P. du languedocien Moton / Mouton. Mas de Rivesaltes réemballé à la catalane en devenant Moltó, sans que ce soit le sens premier.
La Muga / Cistes : A Coustouges, Lamanère, Serralongue où cette rivière est cadastrée Mougue. Muga variante de Moge noms génériques des cistes. En catalan Estepa.
Murtre / Meurtre, Myrte commun – Myrtus communis : A Baho, Opoul ( Mourtre ), Salses. En catalan Meurtre = Homicidi, Myrte = Murta. Le Myrte c’est du basique mais dans les Corbières les sols sont alcalins.
Roc dels Naucs / des Auges : A Montesquieu, Nohèdes F.
Puig Naut / Colline Haute : A Amélie, Saint Marsal. Si Puig est catalan, Naut est languedocien.
Four Nauou / Four Haut : A Calce. Nauou est la corruption de Naut, four à chaux adossé au point culminant.
Nogaréda / Noiseraie : A Céret, Montferrer, Prats de Mollo… Souvent remplacés par leur traduction catalane qui est Noguereda par exemple à Montesquieu des Albères où Nogarès est devenu Noguerers, Nogarèda vaut aussi pour une plantation de noyers.
Nòus ou Nau Uèlhs / Neuf Œils. Non loin des célèbres résurgences de Salses F, Uèlh est fréquent autour de Narbonne et s’applique à des sources immergées au gros débit. Les P. françaises et languedociennes sont ressemblantes, après ajout de sauce catalane, il apparaît Nòu Ulls sur les dernières éditions de l’IGN.
Olette anciennement Oleta / Petite marmite : Comme la cassole au cassoulet, c’est le récipient de l’Olada, potée languedocienne à base de choux. Accommodée avec les restes catalans elle devient l’Ollada mais cette forme n’est pas académique. Oleta diminutif de Ola / Marmite avec le sens de Marmite du diable, ces concavités dans la roche, à allure de chaudron, habituelles dans les torrents et issues de l’érosion par brassage des galets en un point fixe.
L’ Oliu / L’Olivier. A Banyuls dels Aspres, Millas F. L’équivalent catalan est Olivera.
Oulibède / Oliveraie : A Banyuls dels Aspres, Caixas, Fourques, Laroque. Corruption de Oliveda, lequel est en usage chez les catalans mais Oliverar y prévaut.
Ort ou Orta / Jardin potager avec un ò. A Caixas, St Estève, Cases de Pène, Corneilla la Rivière, possible amalgame avec l’équivalent catalan Hort.
Ourmiells / Jeunes Ormes : A Bages. P. de Ormèls. En catalan Oms.
La Paillargue / La meule de foin. A Matemale, Maureillas, Prats de Mollo. Francisation de Palharga, Paller si produit à la catalane.
Paillère / Synonyme de Paillargue, Crochet de transport de la paille à dos de mulet : A Les Cluses – Le Perthus, Montbolo. P. de Palhièra. En catalan Palla, Paller.
Pairola / Grand chaudron : A Montalba. P. de Pairòla. En catalan Perol.
Païrouneill : A Angoustrine. P. de Pairòl ou Pairòu, … Sinon Paire / Père, en catalan Pare. Le suffixe est un diminutif.
Palet de Roland : A Corsavy. Palet devant Roland ( Roncevaux ) désigne un menhir.
Panades / Vol, Larcin : A Claira – St Hippolyte, Escaro. Dérivé de Panar / Voler. En catalan Robar. Mais la » Correction » de J. Becat a pour résultat Les Espenades ! Espenar = Effort violent, Hernie. Son interprétation est différente à Claira, là aussi.
Paradet / Belvédère : A Valmanya. Déclinaison de Paradar / Parader.
Pargouneille / Parc à brebis : A Mantet, Nyer. Déclinaison diminutive de Pargue. En catalan Parc Munyidor..
Parroquet / Perroquet : A Boule d’Amont. Se dit Lloro en catalan.
La Passèra Crémada : A Perpignan, Vernet les Bains. Passèra ou Passèrat / Moineau femelle. Crémada / Brûlée est mixte. En catalan le bouvreuil se dit Passerell et le moineau le Pardal.
Pauca Garbe / Petite production de gerbes : A Castelnou. Altération de Pauc a Garbas, en catalan Poc Garbes.
Paychourigué : A Montner. Un compromis Languedoc – France. P. de Paisseron / Petit barrage destiné à tourner l’eau d’irrigation du jardin potager, diminutif de Paissera. Le sens du suffixe Rigué coule de source. En catalan Resclosa.
Pic de Pèiraforca / Pic de Pierre fourchue : En catalan on aurait eu Pedra Bifurcada.
Périllós : F. Village » Catalan « adossé aux Corbières maritimes. Issu du languedocien Périlhós / Terrain caillouteux, au point de mériter le détour pour l’aspect lunaire. De fait avancer le sens catalan de Dangereux, Périlleux serait ridicule s’agissant d’un milieu pareil. Périllós et Périlhós se prononcent Périllou(s). Berceau de la prestigieuse famille De Perellos / Perilhou active au Moyen Age de part et d’autre de la frontière, jusques en Irlande. Voir la chronologie en 1396.
Peyredréte et Peyralade : A Vingrau F., Mosset F. Agglutination et corruption manifeste de Pèira Dreta, subitement devenue Pedra Dreta… Pierre levée ou Pèira Levada, généralement un menhir. Synonymes Pèiralada, Pèirafita à Mosset F, Peyrefite à Banyuls sur Mer… En catalan Pedra Dreta.
Peyrou / Terrain pierreux : A Baixas, Camélas, Canaveilles, Castelnou. Issus des P. de Pèira = Pierre, Peiron, Pierós. En catalan Pedra et ses déclinaisons. Variantes Payré(rou) occurrentes mais pas sur les dictionnaires où elles sont introuvables, à l’oreille elle est le copier – coller du languedocien Paire = Père avec ou sans croix latine, Chef, Régisseur. Patronyme Peyre et assortis à la forme occitane avec leurs corruptions.
La Picassa / la Hache / A Bouleternère, Canet, Palau de Cerdagne, Pia. En catalan Destral.
Pézouls / Poux. Font dels Pézouls à St Laurent de Cerdans. Pezolhs en graphie correcte. En catalan Poux = Poll.
La Pinouse / La Pinède : A Corsavy, Coustouges, Fuilla, Mantet, Valmanya… P. de Pinosa, en catalan Pinéda.
Planèze / Petite Plaine : A Amélie, Sahorre. Vient de Planesa.
Le Planiol : A Cases F., Elne, Eus F., quartier en ville basse ancienne. Planiol est P. de Planhòl, au sens de Plaine. Le ressemblant Plànol catalan désigne un Plan.
Pleta / Parc à moutons : A les Escaldes, Porta.
Les Polverines : A Porté. Grésil, Frimas, Pulvérin ( Poudre à canon ). En catalan Polvora / Poudre.
Pomarède / Pommeraie. A St Laurent de Cerdans, Le Tech. Vient de Pomareda. En catalan Pomerar, Pomerada.
Pontets / Petits Ponts : A Ille, Perpignan, Vinça, Vivès ( Pounteils ). En catalan Pontarrós.
Poutringues / Drogue, Médecine, Médicament, Mauvais breuvage, Frelater, Bousiller, etc. : A Montbolo. Corruption de Potinga(r).
Presons / Prisons : A Casteil. Prisons est à la fois la traduction et le synonyme. En catalan Presó .
Pujals / Montées. A Ayguatébia, Calmeilles, Catllar, Osséja. En catalan Pujadas.
Pouchinel / Ouvrage mal fait, Bousiller : A Ille. Déclinaison de Pochina.
Le Pouget / Monticule. A Nahuja ( Pougemont ), Ponteilla, Trouillas. P. de Puget. Absence de mot catalan approprié. Surprise, ce synonyme de Puèg est l’un des toponymes minoritaires à être devenus purement languedociens au cours des années 1990, c’est à dire à contre courant du maquillage du même élan. Explication ?
Els Quers / Les Rochers : A Eyne, Marquixanes, Osseja.
Ramounet / Métayer : A Casteil, Fuilla, Rivesaltes. P. de Ramonet.
Ratchil / Ravin : A Montbolo. Plus exactement Rach(t), de Raja = Jaillir, Gicler. Sans ignorer un éventuel apport catalan comme Rachac = Fissure tel qu’à Montner entre autres lieux.
Rate Panade / Chauve – souris : A Valmanya. P. de Ratapanada. En catalan Ratapinyada.
Réal / Cours d’eau : Village du Capcir. Réal coule dans toute l’Occitanie. Autre sens à Força Réal. Variante Rial.
Rèc / Ruisseau, Ravin, Torrent : Rec à Les Cluses, Estagel F., Montalba F., Rodès F. Sur les dictionnaires de catalan Rec sans l’accent, ne désigne qu’une rigole d’arrosage, en pratique ces situations ne sont pas en adéquation.
Roc Redoun / Rond, Circulaire, Dodu : A Cases de Pène, Marquixanes, Py. Phonétique de Redond.
Regateills / Sentinelle, Ronde, Défiance, Crainte. Visite de gens de guerre : A Font – Romeu. Regat + corruption catalanisante du suffixe diminutif Els en Eils.
Régina / Reine : A Argelès, Prats de M., Salses F.
Resquitte / Rejaillir, Eclabousser : A Salses. Issu du verbe Resquitar. En catalan Resquill le plus ressemblant.
Lo Ressec / Très sec : A Mantet. Du verbe Ressecar / Ressécher, Se dessécher. En catalan Agostejat, Assecar.
Retroussats / Retroussés : A Salses. Du verbe Retrossar. En catalan Arromangats.
Rial / Torrent, Ruisseau : Ubiquiste. Existe en catalan, mais il serait aussi en Provence.
Riat / Rais de roue : A Font – Romeu. Corruption de Rial à soupçonner ?
La Ribe del Bac ou del Bach / L’Escarpement de l’Ubac. Egalement Riba del … En catalan Riba est cantonné au bord de l’eau avec le sens de Rive.
Rodès : Rodés à l’époque médiévale et privilégié par le linguiste et philologue barcelonais Joan Coromines. Hormis l’éventail de sens disponible sur le lien, il peut s’agir de Cromlech = Cercle de pierres levées. Rodés est opportun dans cette rubrique si cette graphie féodale n’est pas fautive d’autant que nous venons de constater l’abondance de noms erronés jamais rectifiés dont le é occitan est catalanisé en è. Verrou du comté du Conflent avec ceux du Fenouillèdes – Roussillon et jardin des De Peyrepertuse de la baronnie transfrontalière de Rabouillet – Joch de 1543 à 1789 en succession des apparentés De Périllós ( Cat. ) = Périlhós ( Oc. ).
Romeu / Pèlerin : Mas Romeu à St Estève. Ce type d’habitat révèle une occupation très ancienne et il est proche d’ un monastère immémorial ( + Emplacement Gendarmerie ? ), mais Romeu est catalan, n’en déplaise à JB ce toponyme ne saurait être en adéquation avec l’histoire du Roussillon car en ce temps là l’archevêque de Narbonne et les abbayes audoises étaient » les rois » du département et les catalans n’existaient pas ni par le nom, ni par la langue. Romeu ne peut que se superposer à l’ancestral Romieu, Romiu.
La Roquette- Rouquette : Ubiquiste, A Salses F. ou l’une des incohérentes exceptions par rapport à la trame de cet article évoquée dès l’introduction, Roqueta traduction occitane d’un toponyme français. Comme pour Fenolheda on s’en tiendra à émettre à minima que cela ne paraît pas sérieux avec tous les respects qui s’imposent, quelle en est l’explication ? Ce toponyme ne peut faire référence à une espèce d’Algérie le Diplotaxis érucoîdes / Fausse Roquette, pour deux critères, espèce invasive partout présente et d’introduction obligatoirement récente. Cette salade se dit Ruca en catalan. Sinon cet appellatif est commun à des altitudes où seuls les rochers semblent prospérer, cependant hormis le préfixe Roca, les dictionnaires catalans sont épierrés en la matière.
La Roste / La Raclée : A Mantet. P. de Rosta. En catalan Pallissa, Allisada.
Rouan – Rouaout / Taureau de 2 à 5 ans : A La Bastide, Railleu. P. de Roant, Roard.
La Roufaque / La Bourrasque. A Prades F. Rufaque variante de Rufeca. En catalan Borrascas, Rufagadas.
Ruscle / Faim canine : A Les Cluses. Cela étant quelque peu surprenant pour un toponyme, imaginons une corruption de Ruscar = Ecorcer, Tanner.
Lo Sabartés : A Trouillas. Celui qui habite à Sabart( 09 ), pays de Sabart.
Col de la Sabine : A Opoul. Le Juniperus phoenicea dit Sabina en langue d’Oc, en catalan Savina.
Sagne : A Corbère, Le Soler, Salses F. Prairie aquatique de phragmites servant à la fabrication de paillassons et matériau de construction de l’habitat des pêcheurs. Accommodé à la sauce catalane en étant devenu Sanya sur les dernières cartes de l’IGN mais cet arrangement est invisible sur les dictionnaires de cette malheureuse peuplade* Sang et or ! Sanya est la P. » Catalanisée » du languedocien Sanha lequel francisé a donné Sagne. Oralement le Phragmites communis devient Sanills ou Senills, tout autant absents des susdits dicos puisqu’il s’agit de la P. de l’occitan Senilh. Le Phragmites en catalan = Canyis.
* A l’Attention des lecteurs étrangers aux départements 09, 11, 66 c’est à dire non initiés : Malheureuse peuplade en tant que citation de l’une des relativement nombreuses personnalités qui ont épinglé les attitudes choquantes des catalans du nord.
Salissos / Saule blanc – Salix alba : A Canet. P. de Salissa. En catalan Vim(era).
Salvetat / Sauveté : A Boule d’Amont, Bouleternère, Casefabre, Opoul. Déclinaison de Salve. Dans les deux parlers des déclinaisons de Salva, Salvador.
Sarraillère / Serrurier : A Castelnou, Corsavy ( Sarrallé ). Du languedocien Sarralhièr, en catalan Serraller(lleria).
Sarrasis / Les Sarrasins : A Canaveilles ( Sarrasis ). Sarrai(ïna) en catalan.
Sarrat et Serrat / Colline isolée et coteau. Ubiquistes. Déclinaisons de Sèrra francisé en Serre. Homonyme Sarrat / Avare, Cachette, Retrait de blé en déclinaison du verbe Sarrar = Serrer, Cacher, Mettre à couvert, etc. Dans le vocabulaire catalan, en sens second Serrat = Montagne allongée de basse altitude.
Saurine / Tramail : A Villelongue de la Salanque. Le tramail est un filet de pêche. P. de Saurin(a). Autre sens, la couleur jaune, blonde, rousse.
Sauteilles / de Saut ( Bon, Chute, Cascade, Escarpement ) : A Py. En catalan Salt.
Sedija / Avoir soif : A Molitg. Du verbe Sedejar synonyme de Set = La Soif. Seul Set est en usage partagé.
Segalissia : A Casteil, Escaro, Llo, Mantet, Py, Serdinya. De Segal le seigle, en catalan Sègol.
Al Seignou / Au Seigneur : A Caixas, Calmeilles, Opoul ( Parler ). P. de Senhor, en catalan Senyor.
Serbé / Moutarde spontanée – Sinapis : A Montbolo. P. de Serbe. En catalan Moutarde = Mostassa. A défaut pourrait être issu du verbe Servir, il l’est dans les deux parlers.
Sessou / Gousse de sac : A Villemolaque. P. de Sesson. Synonyme Sessa.
Sigalou : A Saillagouse. De Segal ou Siga le Seigle.
La Sinte / La Ceinture et l’Armoise absinthe – Artémisia absinthium : A Arboussols. Corruption de Cinta. En catalan Ceinture = Cintura, Cinta.
Siure / Liège, Chêne liège / Ubiquiste, Le Boulou ( Le fameux El Siure dels trabucaîres ), Perpignan. Désigne quelquefois des Euphorbes selon la contrée. Variante de Siurièr, en catalan Surera.
Sorbié / Sorbier : A Opoul. Le milieu nous fait présumer le Sorbus domestica ou Cormier. Sorbièr en languedocien, en catalan Server.
Las Sourdres / Sourdre, Jaillir : A Taurinya. P. du verbe Sordre. En catalan Brollar, Sorgir, et en commun Rajar.
Sourn / Sombre, Obscur, Ténébreux : A Llauro. P. de Sorn.
Las Soussidas / Les Importunes : A Vinça. Phonétique de Socidar / Importuner, en catalan Importunar.
Roc del Tabal / Du Taon : A Lamanère. Forme locale de Tavan, Tavar. Tàvec en catalan.
Tarris / Cuvier en terre cuite. Bassin à braise. : A Boule d’Amont. Patronyme ?
Taixounères / Terriers du blaireau. Ubiquiste. Parler de Taissonièra. En catalan Teixonère.
Tartarès : A Los Masos ( Tartarouses ), Porta. Soit un dérivé de Tartaràs / Les oiseaux de proie, sinon pourrait venir de Tartarin / Maure, Sarrasin, Le Diable. Tartarouse / Lieu de regroupement.
Tartras / Tartes ( Gâteaux ) : A Nyer. En catalan Pastis. Bizarre comme toponyme ?
Taureil / Petit taureau : A Montbolo. P. de Taurèl. En catalan Brau, Toro, Bou. Brau dans chaque parler.
Taxo / Blaireau : Argelès, St André. Synonyme de Taix lequel est plus connu.
Teularie / Tuilerie : A Finestret. P. de Teularià. En catalan Teuleria.
Timouné / Timon, Gouvernail, Travail avec ardeur : A Prunet, St Jean Pla de Corts. Déclinaison de Timon – Timonar. En catalan Timò , Camissa.
Le Touire / Le Tuf : A Estoher, Ille. Corruption de Tiure.
Tourre / Tour féodale : Ubiquiste, Embouchure de l’Agly dite La Tour sur la carte de Cassini. Forme parlée de Torre, Tor. Ce dernier est strictement languedocien.
Trabucaîre : En Vallespir. Explications ci dessous à Trabuc.
Trauc de la Boule / Trou de la B. : A Vinça F. Trauc de la Bóla en écriture normalisée. Bóla a aussi pour sens ceux de Limite – Borne, Scirpe – Typha, Rejet de souche, Bille – Boule, ce dernier est en usage dans les deux parlers. En catalan Forat de la Bola.
Traucadou / Percée, Trouée : A Casteil, Valmanya. P. de Traucada. En catalan Forada.
Bac de la Trencada / Ubac de l’Excavation : A Villefranche de Conflent. Le déterminé et le déterminant sont languedociens.
Trepassadou / Lieu ou on Trépasse : A Sorède. Du verbe Trepassar, en catalan Trapassar. A éviter …
Rocher de Tria / R. de la Grive : A Ria. Déclinaison de Tria, Trida.
Triadou / Lieu où l’on Trie le bétail. A Oms. P. de Triador.
Trial / Rebut, Décharge : A St Hippolyte. Phonétique de le Trialh.
Trigue dinnas / Se hâter de déjeuner : A Brouilla. P. de Triga dinnas.
Trille / Maigre, Efflanqué : A Bouleternère, Llauro, Nyer. Par ailleurs un patronyme.
Trounques / Troncs : A Casteil. P. de Troncs ou de Tronques. En catalan Troncs sans déclinaisons.
Uèlhats / Résurgences de Salses F. Uèlhats déclinaison de Uèlh / Œil en languedocien,. En catalan Œil / Ull.
Usclades / Parties de forêt brûlées : A Taulis. P. de Uscladas.
Vespeilles / Petites guèpes, Personnes malignes : A Rivesaltes. Déclinaison de Vespilh. Vèspa et Vespa la guèpe languedocienne et la catalane.
Yère / Aire à battre, regroupement troupeaux : A Calce, Opoul, Salses. Corruption de Ièras, en catalan : Era.
B. Restitution d’un échantillon de termes cadastrés ( Napoléon ) communs aux deux parlers.
Hormis les fondements communs scellés sur le latin, le vocabulaire catalan étant loin d’atteindre les 450.000 mots ( Magazine Géo ) de son voisin, ces sacrés conquistadors usent d’une terminologie languedocienne assimilée en masse, côté toponymes ils sont relativement nombreux sur le cadastre de Perpignan, tels que : Cobert / Couvert, Colobra / Couleuvre, Ganganeil / Aubaine, Escorrir et Escorrer / Egoutter, Negabous / Noyer bœufs, …
En outre il est on ne peut plus banal de rencontrer sur le dico catalan des termes qui ne sont que la transcription à l’oreille de leur jumeau languedocien écrit.
Cette absorption est encore plus criante dans le dialecte roussillonnais. Le Dicodoc et L’Alibert alias » Le Larousse des languedociens » sont de façon flagrante beaucoup plus riches, si ce n’était un lot d’artifices, leurs équivalents catalans se glisseraient aisément dans vos poches.
Mêmes généralités que en A.
L’ Abadie / L’Abbaye. A Arles, Montferrer, Prats de M.. De Abat / Abbé. Abbaye = Abadià côté Languedoc. En catalan Abadia. Patronymes Abad, Abadie et Badie.
Abélla(nes) – Abéllia(nes) / Noisetier Abéllanes une des variantes P. de Avelanièr et de Avellaner respectivement en languedocien et en catalan ou de Avelana et Avellana / Noisette dans le même ordre. Aussi patronymique. PROBLEME Abelha l’ abeille occitane = Abella la catalane d’où une confusion P. avec les déclinaisons ci – dessus, par exemple Abelhanas de nature à basculer P. vers » Abeillanes » – » Abéllanes » – Avelana(llana) ou inversement. Les cadastres sont révélateurs de cet écheveau et Abella y est présent sous des formes occitanisées. Cette paronymie à s’en mélanger les pinceaux est ubiquiste, Lause, Colomb, Bous et tant et plus.
Als Abouradours, Els Abeuradors – IGN / Les Abreuvoirs, le second est le bon. A Canet, Fontrabiouse, Joch, Thuès, St Laurent de Cerdans …
Allauze / Lause, dalle de pierre, Schiste : A Argelès. Agglutination de l’article + Lausa. En catalan Llosa, d’où une P. à confusions. Ubiquiste ni languedocien, ni catalan mais celtique. Le diminutif Llausadette à Opoul – Périllos F.
Amague / Cachette. A Py, Cases de Pène F. Ossuaire du chalcolithique dans une si modeste cavité.
L’Amorer / Le Mûrier : A Banyuls dels Aspres, Glorianes, St Jean de l’Albère. Du languedocien Amorièr ou du catalan Morera ? L’Amorer aurait ‘ il été devancé par La Morera, cette évolution ou son inverse , n’est pas rare en toponymie. Patronyme Morer.
Angoustrine cela vient de Angost / Défilé, Gorge. Le défilé des Angoustrines près d’Alès ( 30 ). Angours à Porta.
Anguillo / Anguille : Au Barcarés, St Cyprien. P. de Anguila.
Font de l’Aram / Fontaine de l’Airain : Soit quatre sources à Les Cluses, Conat, Olette et Ria, sans exhaustive. Autre sens, cuivre rouge, seul ce dernier est mixte.
Ardennes / Brûler : A Marquixanes. Déclinaison de Ardre, Ardena / Ardent. Nom générique de plantes phagocytes de celles qui les entourent, Allélopathie.
Arennes / Terrain aréneux : A Arboussols, Escaro, Molitg. Corruption de Arena = Arène, Sable.
Arrendadou / Arrentement / Prendre ou donner à ferme ( Location ). A Prats de Mollo. Du verbe Arrendar.
L’Aspre : A Claira, Corneilla del Vercol, Saleilles, la » Montagne » de Corbère, Thuir, Llauro. Terrain âpre, raboteux, lieu scabreux et caillouteux.
Assalador / Saline pour troupeaux : A Caixas, Lamanère, Opoul, Valmanya. Dérivé de Assalar, cadastré Saladou à Lamanère, Lassalle à Mosset et Lassaladou à Opoul.
L’Astor / L’Autour : A Casteil, Mosset F.
Avena et Civada / Avoine : A Corsavy, Porta, Béna à Enveigt, une altération de Avena. Seconde possibilité, Bena / Panier de bât.
Avet / Sapin – Abiès pectinata. Les Abets à Corsavy, Les Angles, Fontpédrouse, Prats de Mollo.
La Bade / Guet : A Ayguetébia, Estagel F, Cases de Pène F, Ille. Du verbe Badar pour Béer, Bayer aux corneilles. Lieu élevé propice à servir pour guetter, antérieur aux gardies alertant des attaques mauresques.
Bagasse / Prostituée, Terme de mépris : A Prats de Mollo. Francisation de Bagassa.
Balme et Balmetes : A Espira de l’Agly, Estoher, Mosset F., Cerdagne Petite grotte, abri sous roche.
Balaguer / Genêt, Balai en genêt, Vent du sud : A Prats Balaguer, Py. Bien que usuel dans les Pyrénées, il n’est ni catalan, ni languedocien mais d’origine celte. Patronyme.
Bardissé / Enduire, Calfeutrer : A Casefabre. Si issu du verbe languedocien Bardissar. En catalan Bardissa = Broussaille, Fourré. Ceux là sans pouvoir écarter catégoriquement la racine Bard ci – dessus.
Barry / Rempart, Fossé, Quartier le plus anc., Faubourg. A Olette. Synonyme languedocien Barria à Pollestres, P. de Barrian. Equivalent en catalan Veinat.
Beure à galet / boire au goulot ou à la régalade.
Bente Farine / Vente Farine : A Brouilla, Calce, Céret, Néfiach F, Vinça F. P. de Venta Farina.
Bergonnia / Vergogne, Honte, Pudeur : A Nyer. P. de Vergonhia. En catalan Vergonya. Patronymique.
Binagre / Vinaigre : A Millas, Valmanya. P. de Vinagre.
Bosc / Bois, Forêt sauf patronyme.
Bourgat / Bruyère arborescente, Bruc du gaulois Brucus, dans chaque parler. Jean Becat et ses acolytes catalans ont traduit en Burgat, les Bourgat du 66. L’ éminent philologue barcelonais Joan Coromines, un de ceux là, rattache à Bruyère l’occurrence tautaveloise . Ah ces linguistes fervents catalanistes, voilà qu’ils nous feraient croire que la Bruyère pousse sur le carbonate de calcium du carrier La Provençale ! On retrouve Bourgat sur les cadastres napoléoniens de Corneilla la Rivière, Montesquieu, Prats de Mollo, aux confins de Cases de Pène et Tautavel ( Où ne croît que la sabine ), Le Vivier, etc. Patronyme avec la méprise inhérente.
Les Bragues / Marais, Culotte médiévale : A Jujols où ce fut l’ancien nom du ravin du Claraneill. Pas plus Catalogne que Languedoc bien qu’il y soit présent jusqu’à Cannes 06 avec La Brague et ses lotus. Hydronyme qui, comme la braguette, coule du celtique Bracu, Braca, Bracca = Marais. A défaut Brague est un patronyme.
El Brau / Taureau, Génisse juvéniles : A Arboussols. Autre sens languedociens de Sauvage, Rude, Féroce, Membre viril.
Cabre / Chèvre : A Millas. Cabra sur les dicos.
Calç / Chaux : A Banyuls dels A. ( Calsades ), Calce, Nyer. Calç variante de Cauç. En massifs calcaires il faut envisager des Calcine à rattacher ici. Homonyme commun Cauç = Pied, Souche d’arbre.
Calcine / Calciner, Tourmenter : A Caixas, Llauro, Montauriol, Oms, Prunet. Issu de Calcinar. Patronymique.
Camp / Champ : Cases de Pène F, Formiguères ( Camporeills ) F… Nombreuses déclinaisons. Définir Camporeills comme Champs du Roi, à 2200 m d’altitude, est une » Catalanada « , une sottise en restant correct.
Cambre d’Ase / Chambre d’Ane : Si ce sommet est Cerdan, son sens est le même dans chaque parler. Ase est développé plus haut à Esquina.
Campanes / Cloches : A Fourques. Campanas plus correctement.
Las Canals / Les Canaux : A Millas F, Mt Canigò, Valcebollère. Chéneaux, gouttières, rigoles. L’article est strictement languedocien. Sens de Ravin en catalan.
Caragòl / Escargot Petit gris : Synonyme Cagaraul, plus rarement Cacalaus(a) plutôt provençal. En catalan Cargol, Caragol en second lieu ( dicos contradictoires ).
Casa / Maison, à Cases de Pène F. Casasses de Penne sur la carte de Cassini, Rodès. Penne / Echine rocheuse en languedocien.
Cavall : Ravin et Trou du C… à Vingrau F. Cavall / Cheval est catalan, il est autant la P. languedocienne de Cavalh / Cheval. Le V se dit B invariablement.
Censals / Censitaire, relatf au Cens : A Rivesaltes.
La Clau : A Ria. En languedocien Clef, Claveau, Clou. En catalan Clé.
Couloum / Pigeons : Ubiquiste. Origine Colomb languedocien ou Colom catalan ? P. à s’y méprendre.
pléthoriques sur Calce, Cases de Pène, Estagel, Cerdagne ( Coumails ) … Pas plus catalans que languedociens mais réemballés en sang et or d’où respectivement Comas et Còrrecs. Heureusement ils n’ont pas osé ajouter un T final au second. Le lien est pour attester que le cadastre de ce village catalan péri – urbain de Perpignan, est dense en toponymes languedociens.
Congoustes / Défilé, Gorge, Endroit resserré : A Rodès, Valmanya. Si issu de Congòst. Si déclinaison de Congostòs = Savoureux, Goûteux seulement en languedocien.
La Coutelloune / L’Alouette : A Corbère. Cotelon en graphie correcte. Sinon variante de Cotell / Couteau en catalan.
Crémat / Brûlé, Essart : A Claira ( Cramat ), Espira de l’Agly, Glorianes. Faut – il formellement exclure brûlé par fait de guerre ou divers ? Crémat est la forme correcte. En catalan Crematada, le verbe Cremar étant en usage de chaque part.
El Cuc : A Trouillas. Choix ambigu, ce terme existe dans chaque langue mais avec une signification différente. Il se prononce Coc en occitan et Couc en catalan, respectivement pour Obscur, Sombre, Noir. Sinon Lente, Chrysalide, Chenille ( Cuca ). » Couc « , Ver, qu’il soit à soie, de terre, etc …
Devès et Devésa / Devèse : Ubiquiste. Dérive de Devés = en défens. Bois ou pâturage réservé au seigneur. Dès le milieu du XIV è. siècle l’essor démographique ayant induit un recul massif de la forêt, par la multiplication des Artigues, Crémats, Eïssarts, incite les seigneurs à créer des domaines interdits de mise en culture, cependant il apparaît sur le dénombrement de 1503 que François de Peyrepertuse en possédait une à Roquevert pour la pêche. Dans la baronnie de Joch – Rabouillet au XVIII è. pâturage réservé aux pagès après la moisson pour l’entretien de leurs bestiaux de travail. Toute l’année pour ceux exploitant en montagne. En catalan Devesa. Patronymes à l’identique.
Douc / Duc, Hibou : A Olette, Opoul, Oreilla. Duc sur les deux dicos.
Encantades / Enchantées, Ensorcelées, Hantées : A Angoustrine, Canaveilles, Montalba. P. de Encantadas.
Ravin de l’Enquette / Enquète : A Espira de l’Agly. Enquèsta sans faute.
Camps de l’Era : A Argelès, Joch. Era semble issu du languedocien Erar / Vanner le blé c’est à dire le secouer afin d’en séparer le grain. Concentration de toponymes occitans autour de Vinça, Rigarda, Finestret… Côté catalan Era est l’équivalent de Airolle, une aire à battre les céréales. Ces désignations portent un risque de confusion paronymique.
Les Escoumes / Les Combes. A Campône, Glorianes, Rigarda, Rivesaltes, Vinça … Coume avec agglutination ultérieure de l’article Les, selon le duo Paris – Cracovie. Escoumeilles / Les petites combes : A Ste Colombe. En catalan Combe se dit Coma. Voir lien Glossaire académie de Toulouse.
Escourpiu / Scorpion : A Salses. P. de Escorpiu. Le synonyme Escorpi chevauche la frontière linguistique, le languedocien diffère par un ò.
L’Esperit / L’Esprit. Grotte archéologique à Salses F.
Espinas / Buissons épineux : A Arles sur Tech, La Bastide, Bouleternère, Sorède, Terrats.
Las Esposas / Les Epouses : A Vinça.
Estables / Etables. A Prats de Mollo. Issu de Stabulum, Ecuries en sens second pour un relais.
Estarda /Soir : A Mosset. Sinon Outarde mais seulement en Languedoc.
Estazie / Extase ou Jauger : A Prunet. Si respectivement issus de Estasi en catalan Extasi ou du verbe languedocien Estasar.
Estelat / Etoilé : Etang de Nohèdes.
La Farga / La Forge à la catalane : Dans tout le domaine catalan.
Femades et Famades / Parcs de fumure : A Corsavy, La Bastide. Femada en graphie correcte.
Figarol / La Figueraie : A Baixas ( Cabre Figue ), Canet ( Figarasse ), Llauro ( Figarède ), Marquixanes, Perpignan ( Figuère ), Tarerach ( Figarasse ). Variante de Figuièra. En catalan Figuiera sans accent. Possibilités patronymiques dont Cabrefigue lequel revient à s’appeler Chèvrefigue. Cabra = Chèvre dans chaque parler.
Folla ou Foïlla / Folle : A St Génis. Deux possibles languedociens et un catalan. P. du languedocien Fòlha = Folle ou de Fuòlha = Feuille en variantes de Fuèlh et Folh. Version catalane où Folle = Folla, en sens second de Boja.
Font : A Calce, Baixas, Opoul. Comme sur l’aire languedocienne Font a le sens de Source, généralement sans fontaine aménagée.
Força Real : A Millas. » Força Réal » un ermitage sur l’emplacement d’une tour de guet édifiée en 1172 par l’Aragon, à proximité de la future frontière. On raconte dans les villages catalans sis au pied de ce belvédère qu’une Força ( Forcia, Fortia ) est une église fortifiée et que Real viendrait de Reial / Royal. Si pour ce dernier ça tourne royalement rond en venant du latin plutôt que du catalan, rien de correspondant dans leurs dicos concernant Força. Ce terme y exprime la quantité; Fortement, assez, pas mal, plutôt. L’Alibert est à peu près en phase avec ce qui précède, + force, solidité, vigueur, violence. Dans tous ces ouvrages Real n’est traduit que par Réel et Reial par Royal. Toutes ces traductions ne sont vraisemblablement qu’une fausse destination, à notre humble avis Força n’est que la corruption de Fortia Reial / Fort Royal. Dans d’autres circonstances et dans toute l’Occitanie historique Réal = Ruisseau.
Formentaire / Moulin à Froment : A Montbolo. Synonyme Fromentièr. En catalan Forment, Xeixa.
Forn / Four : Ubiquiste. Généralement un four à chaux.
Les Forques / Les Fourches : A Fourques, Codalet, St Marsal, Saint Nazaire, à Canet sur les deux rives de la Têt. P. de Fourques. Il ne s’agit que soit des fourches caudines ou patibulaires, soit d’un croisement de chemins.
Fosc / Obscur, Sombre, Brumeux : A Amélie, Casteil, Conat, Dorres, St Laurent de Cerdans … Détermine bon nombre de ravins et de torrents.
Fourmigues / Les Fourmis : A Bompas, Estagel, Ille. La forme normalisée est Formiga(s).
Les Garrafes : A Elne. P. de Garrafa pour Carafe.
Garbes / Gerbes : Corbières maritimes catalanes, massif du Canigò, Valcebollère, Vinça ( Garbèze ). La forme correcte est Garbas.
Garriga / Garrigue, lande de chênes à Kermès (Quercus coccifera) : A Baho, Montesquieu, Perpignan, Salses F. Le kermès est une cochenille dont la femelle fabrique une protubérance dite la graine écarlate, abritant ses œufs. Eux mêmes utilisés en teinturerie. Cette activité eut une importance économique considérable. A l’origine de l’essor médiéval de Montpellier.
Gouneille : A Sournia, Tordères. En usage dans chaque parler avec quelque différence. Gonèla en Languedoc = Femme sotte, Homme lâche, Vêtement à l’allure d’une soutane. Gonell en catalan = Veste avec ou sans manches, couvrant le corps jusqu’à mi – jambes. Gonella = Vêtement masculin féminin composé d’un body et d’une jupe.
Granja / Ferme, Grange. : El Camp de la… à Bompas, Prats de Mollo. Sont communs, le pronom, le déterminé et le déterminant. Littéralement Le Champ de la grange.
Grau : A Casefabre, Serdinya, Vernet. Vingrau au sens de Degré de pente. Quéribus au sens de Col. Lidos au sens de débouchés sur la mer des étangs. Existe comme patronyme.
La Grave : A Angoustrine, Auriac, Bouleternère, Perpignan, Le Vivier. A Estagel un ravin aux graviers surchauffés qui trompent énormément F.
Gròs : Camp G. à Cases de Pène F.
Illa / Ille sur Têt. île, Ille, Terre riveraine ou Atterrissement sur une rive généralement avec implication d’une très bonne fertilité. Des centaines d’occurrences dans les Corbières. A Catllar, Ste Marie.
Infèrn / Enfer. Lieu aride ou d’accès difficile : A Cases, Fontpédrouse. L’occurrence d’Espira de l’Agly est cadastrée Enfer.
La Jasse et Le Jassal : Ubiquistes. Espace abrité dédié généralement au repos des ovins*, avec ou sans cortal. Cet appellatif est de ceux maquillés à la sauce catalane en devenant Jaça et Jaçal. Le meilleur, nous n’avons pas trouvé ces deux mots dans les dicos de catalan ! Seul y figure Jaç / Pieu ( Lit ), le GDLC propose une définition mais elle ne colle pas comme il serait souhaitable. En dépit de sa relative abondance y compris sur l’aire languedocienne proche, Jasse et Jaçal sont classés provençaux par les linguistes, pas languedociens. Jasse serait issu du latin Jacère c’est à dire être couché, le Roc de Jacère à Mosset. * Jasse des porcs à Tautavel, Jasse des vaches dans le Termenés. C’est aussi l’endroit où s’est couché le lièvre, le sanglier, le cheval…
Lapopïe / Sein, Mamelle : A Montauriol. Agglutination de l’article + Popa.
Justici / Justice : A Corsavy. Corruption de Justicia, généralement un Pré de J. = Supplices .
Majouralet / Jeune responsable de plusieurs troupeaux : A Opoul. Diminutif parlé de Majoral lequel est aussi un patronyme.
Le Malpas / Le Mauvais passage. A Baillestavy, Maureillas, Bompas*, Vingrau, la jonction Salses avec Fitou sur la RN 900, Les Angles. * Ancien nom de Bompas, l’agglutination moderne camoufle aux étrangers que l’endroit est vite inondé.
Marens / Hydronyme ? : A Cassagnes – Latour de France, Cases de Pène, Espira de L’Agly, ces deux là distants de moins de 2 km., soit trois combes. Ni languedocien, ni catalan mais plutôt d’ascendance germanique suggéré par le final ENS. C’est autant un patronyme dont une prestigieuse lignée du Hampshire. Appartient aux termes occurrents mais absents des dictionnaires.
Margarida / Marguerite – Leucanthemum vulgare : A Mosset.
Mas Dèu / Maison de Dieu : Commanderie, QG des Templiers du Roussillon. Par ailleurs du côté occitan Dèu peut venir de Dòu lequel à trait à l’Eau, Source, etc. Bordeaux c’est Bourdèu. Dèu relève du latin, pas du catalan, ni de l’occitan.
Matte del Broch – Broc : A Argelès. P. de Bròc. Matte vient de Mata = Touffe dans les 2 parlers. Broch ou Broc sont à triple sens, Patronyme, Récipient en catalan Gerro. Le troisième homonyme est pluraliste : Bâton, Tige, Scion, Marcotte, Drageon, Bouture, Bûchette, Epine, Buisson, Baguette, Aiguille à tricoter, Tige de fer, Fausset de tonneau, Bruyère arborescente – Erica arborea, etc.
Mente / Menthe : A Nyer, Py. P. de Menta. Considérant la géographie, peut – être une confusion avec Manta / Mante religieuse du Languedoc. En catalan Pregadèu.
La Miranda / Belvédère, Lieu élevé, Faire merveille. Présumé indiquer une antique vigie : A Cases de Pène F, Collioure, Corneilla – Pezilla, Perpignan. Du verbe Mirar pour Admirer, se mirer. Seul Mirar est d’usage mixte.
Mola / Meule à aiguiser, de moulin, etc. A Espira de l’Agly pour Ull de la Mola / Oeil de Meule, dispositif médiéval de répartition du débit dans les canaux d’irrigation. Nous avons traité Ull dans la première série, Mola en catalan et Mòla en languedocien, on est sur la frontière de 1258 et sur le canal de Rivesaltes œuvre de l’abbaye de Lagrasse seigneuresse de ce Lieu. Patronymique.
Montagut / A Oms. Mont aigu.
La Mota / La Motte : A Alenya, Saint Feliu : Butte, éminence artificielle, motte castrale. Éminence en catalan.
Mosque et Mousquite / Mouche : Ubiquiste. Dérivés de Mosca, Mosquilh, Mosquirols ( Languedoc ) et Mosquit ( Catalan ) pour Moustique.
Nogue Boous et Negabous / Terrain inondable au point d’y noyer des bœufs : A Argelès, Perpignan, St André, Théza. Du verbe Negar = Noyer dans les deux parlers + Buou = Bœuf. En catalan Bœuf = Bou.
Pagès / riche propriétaire sinon patronyme.
Le Pal ou Pau / Le Pieu : Ubiquiste. Bâton, Pal, instrument de supplice.
Palmes / Paume ( Main ), Récompense : A Oreilla. P. de Palma. Commun aux deux parlers. Seconde interprétation plus plausible en toponymie, en déclinaison de Palm = Empan, Palme, mesure ancienne façon moyens du bord. Pam en Catalan. On est plus haut que l’étage du palmier.
Paret / Mur de soutènement : A Baho, Le Boulou, Montner, Peyrestortes ex Paretstortes. Paroi, mur de terrasse de culture, muraille.
Pas de l’Escala : A Vingrau F. Le premier pour passage étroit, col… Escala = Escalier, échelle, escarpé.
El Pas del Gat / L’Accès du Chat : A Prats de Mollo. Ou Le Pas du Chat.
Passa temps / Passe temps, Pois chiches.
Penjat / Pendu : A Vingrau. Le Rec del Penjat ou le ruisseau du pendu, à y regarder de près on discerne plusieurs anomalies, Penjat au singulier alors que d’ordinaire il s’applique à des gibets dressés sur les cols et en vue d’un axe de circulation. S’agirait – il d’une corruption de l’occitan Penjal = Pente ?
Perpignan : Wikipédia sources. catalanistes. Attesté Perpinianum 922 – XIII è. Le suffixe – anum surabondant en Languedoc et sa déclinaison – ianum sont d’origine gallo – romaine, néanmoins la ville est dite La Catalane dans les milieux proches des conquistadors qui occultent soigneusement la mention par voie d’immigration invasive depuis l’époque napoléonienne d’où la prévalence de Perpignyà par catalanisation à marche forcée, mais le Y est apparu au XIII è en supplantant le I dans une multitude de toponymes du sud de la France préservés de toute pollution ibérique. Le nom originel de Perpignan n’a rien de catalan. Renada Portet jure que Perpignan est la phonétique de son équivalent catalan de 1659 en occultant le nom gallo – romain, Autour de quelques graphies, Persée, 1990.
Pintes / Pintade, Mesure vin d’une capacité de 1 à 2 litres : A Bouleternère. Vient de Pinta. Verbe Pintar / Peindre, Décrire en usage mutuel.
Poubla / Peupler – Peuplement : A Conat. P. de Pòble, Poblar. En catalan Poble.
Prada et Prats / Prairie et Pré : Du littoral aux sommets de Cerdagne – Capcir en passant par Prades et Prats de Mollo. Ni catalan, ni occitan, on en trouve jusques en Savoie, Jura, etc. Similitudes patronymiques.
Prior ou Priorat / Prieuré : A Argelès, Corneilla de C., Tautavel F., Trouillas.
Ramade : A Saint Laurent de la Salanque. Gros troupeau. Lieu de regroupement du cheptel. Ondée. Ramée.
Rabassa / Espèce de brebis à laine longue. Truffe. Cep de vigne. Souche d’arbre : A Glorianes, Marquixanes, Mosset F., Salses F. Patronymique. Déborde loin de l’Occitanie et de la Catalogne N et Sud.
Rebeillan / Se Rebeller, Se Révolter, Trouver un travail trop rude : A Taulis. Du verbe Se Rebelhar. Eventuellement et seulement en langue d’Oc rattachable au verbe Revelhar = Réveiller.
Régal / Se régaler, Festoyer. Offrir un cadeau : A Canet.
Rella / Soc : A Rodès, St Feliu. Rella la catalane est aussi P. de Relha le soc languedocien. Ralla, Reilla, Reille selon les cadastres.
La Resclausa : A Sorède,, Mantet, Nyls … Resclosa en catalan, limpide Écluse. Une digue provisoire en travers du courant, pour le temps nécessaire à l’arrosage, à l’alimentation du moulin, Lieu pour prendre les poissons.
Las Ressoulades / Ressemeler, Regarnir l’aire de gerbes. A St Laurent de Cerdans. Issu de Ressolar.
Riu / Ruisseau, Rivière : En Cerdagne, Rodès.
Les Romeguères / les Ronceraies : A Calmeilles, Casteil, Caixas, Fourques. Romegueras en catalan et Romeguièra en languedocien. Patronyme par ailleurs.
Roumanissière / Lande à Romarins : A Espira de l’Agly, Estagel, Opoul ( C’est à voir ). Déclinaison de Romanin : en catalan Romani.
Roure / Chêne rouvre.
Sagetes / Flèche : A Amélie. Déclinaison de Sageta.
Sartres et Sastres / Tailleurs : A Arboussols, Eyne, L’ Albère, Montauriol, Montner. Et par ailleurs un patronyme.
Las Sedes / Les Tamis : A Peyrestortes. Tamis de crin, crible. Séda en catalan.
Singles : A Corsavy, Amélie ( S. del Salt ), Prats de Mollo. Salt / Saut en catalan. Le second est porté Cingle sur la carte IGN / Rocher escarpé, arête d’une falaise.
Las Sitges déformation de Sitjas à Baixas, Serralongue, Rabouillet, St Feliu. Désigne des silos au sens sous – entendu de doliums, autant un patronyme.
Al Sourré / Sable, Terre ou matériau pulvérulents : A Prats de Mollo. Issu de Sorra.
Els Tallats – Taillats : A Comes F. ( Village ruiné réuni à Eus ), Montauriol, Nohèdes, Nyer, Sorède, … Ce Tallats de Comes interpelle, de prime abord c’est du catalan pur jus, en se fiant à la carte IGN Prades 1 : 25 000 2006… Le souci est qu’il existe un fait historique ou une légende s’y rattachant selon lequel une troupe y aurait été taillée en pièces. Cela se dit Fer Trossos en catalan et Talhar en Languedoc auquel les habitants de Comes étaient viscéralement attachés. Les P. du LL et du LH sont confondantes en » Taillats « . Seconde hypothèse, il pourrait aussi bien s’agir de bois d’affouage ( De fouage, le droit du feu, bois de chauffage ), ce qui impliquerait d’être dans le domaine communal.
Las Tauleries / Table, Etalage : A Bouleternère, Brouilla, Estagel, Pezilla. Déclinaison de Taula que l’on trouve à Caixas. Corruptions de Teularie – Teuleria / Tuilerie à envisager ?
Tires / de Débardage : A Planès, Py. Du verbe Tirar dans chaque parler. A défaut, un dérivé de Tir, Tira, Tiron / Canard purement languedocien. En catalan Canard = ànec.
Tornaills / Tourner : A Millas, Vinça.
Torre del Far / La Tour de Tautavel : Littéralement la Tour du Phare et aussi Tour de la Tour à signaux F.
Torre del Far à Tautavel
Trabesse / Traverse : A Molitg, Montner, Opoul. Parlé de Travèrsa, en catalan Dreceras.
Trabuc / Tromblon ou fusil à canon scié du XVIII è. lequel était porté par les trabucaires, des brigands des Pyrénées pas forcément catalanes même s’ils sont bien connus des randonneurs en Vallespir. Inversement trabucaire ou trabucayre variante fautive couramment employés chez les catalans sont absents de leur dictionnaire. Prés de la frontière ces bandits étaient d’ordinaire des soldats carlistes reconvertis.
La Tremoleda / Tremblement, Grelotter : A Mosset F., Variantes à Casteil, Fontpédrouse, Olette, Sorède, Vivès.
Trobada / Rassemblement en Oc., Rencontre en Cat. à propos de Réunions de masse ayant pour thème les traditions catalanes ou prétendues t’elles. CQFD donc à – priori pour célébrer leurs coutumes, les catalans emploient un vocabulaire languedocien cela en disposant de mots spécifiques !
La Trivi / Carrefour à 3 directions : A Campoussy – Comes, Sahorre. Déclinaison de Trivium, Trive, ( Oc ), » Tribe « . En Languedoc seul, c’est aussi l’endroit où urinent les chiens et les loups.
Trufa : Au sens de truffe, la Tuber melanosporum.
Vent / Vent
La Vista / La Vue : A Serdinya. Pour le sens de panorama.
Les Voltes : A Amélie, Finestret, Prats de Mollo, Rigarda. De Vòlta / Labour. Volta existe en catalan, mais sous des interprétations étonnantes en la circonstance, Tonneau, Tourner, Voûte.
Voltor / Vautour : A Prats de Mollo, Enveitg cadastré Bourtourère.
Choix complémentaire : Index de mots communs sur Étymologie occitane. Première colonne, en rouge, les formes catalanes.
Pour en savoir plus
Termenès Fleur d’Épine, toponymie et microtoponymie 2015, 800 pages, Claude Pla aux éditions L’Harmattan.
A notre humble avis ce site est trop épuré des occitanismes présents dans l’aire catalane, pour pouvoir être recommandé. L’Institut d’Etudes Catalanes de Barcelone et L’université de Toulouse présentent un inventaire superficiel, lequel a l’originalité d’incorporer des toponymes occitans en les faisant passer comme étant catalans, ils n’y sont pas différenciés. Si vous vivez dans le 66 votre village y figure avec ceux du Fenouillèdes audois.
Principales sources toponymiques de cet article, cadastres, bulletins AAPO, cartes randonnées IGN, L’Indépendant ( Annonces légales, articles des correspondants ), ouvrages listés en pages Livres et Liens…