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GAVACH – GABACH / CATALAN

TAUX DE DETERIORATION A VIVRE POUR LE CROIRE
La combinaison par le catalan des travers suivants échappe à la raison. En conséquence chaque mot a été longuement pesé, ils reflètent l’expérience d’une vie auprès d’une foule d’intéressés dont des centaines de collègues de travail issus de tout l’Hexagone ( +/- 900 ? ).

Sommaire

Les mauvaises réputations des catalans

Images de marque

Citations

Expressions

Définitions de gavach

En savoir plus

Adessiatz e benvenguda a tots ( Languedocien ).

Bon dia i benvinguda a tots ( Catalan ).

Bonjour et bienvenue à tous.

A considérer en préambule de A PROPOS FENOUILLEDES et de sa CHRONOLOGIE HISTORIQUE depuis l’Homo Erectus, car il serait niais de se passionner pour l’histoire locale sans tenir compte du fond de réalités suivantes, il convient de les envisager en socle.

Second préambule : LE JACOBINISME CATALAN

Ce qui vient n’est qu’ un aperçu de l’inévitable, l’impossible à taire, il y aurait à le x 20 en étant rigoureusement concis et suffisamment circonstancié s’agissant de décrire une vie de tribulations, du coup les catalans s’en sortent à bon compte.

Les mauvaises réputations des catalans

Quelques citations, expressions, boutades, images de marque défavorables aux catalans, sans exhaustive car il s’en produit toujours et nous en avions réuni nettement plus, mais un bug est passé par là, toutes sont relatives aux détériorations qui vont être égrenées. Elles n’ont rien d’obsolète fussent – elles antérieures à la Révolution, comme le dit la chanson : – ils n’ont pas changé …

Cela va de pair avec l’insulte gavatx, un parasitisme immémorial des ibérisants du nord, principalement roussillonnais au mépris de leurs cousins languedociens limitrophes du Fenolhedés c’est à dire en français le Fenouillèdes et circonvoisins ( Corbières maritimes, Donezan, Peyrepertusés, Razés, Sault ), à tel point que quand vous discutez de tout et rien dans ces contrées, à fortiori des catalans, les problématiques ci – dessous affleurent assez facilement en révélation d’une sorte de  » Catalanaphylaxie « , jusqu’à la plupart des historiens de ces anciens comtés qui y font allusion : Ce mépris total pour le pays de Fenouillèdes, ses racines historiques et sa culture … Guy Normand, revue Fenouillèdes.

Images de marque

Les péchés capitaux du catalan qui suivent auraient – ils inspiré leur voisin Georges Brassens dans La ballade des gens qui sont nés quelque part : – des gens qui regardent le reste avec mépris du haut de leurs remparts … les imbéciles heureux … empalés une fois pour toutes sur leur clocher … Des journalistes l’ont affirmé, l’extrait est copie conforme avec la composition de faciès identifiants ci – dessous.

Catalamités : Contraction de catalan avec calamités, ils vont bien ensemble mais A EVITER ABSOLUMENT. L’étude de l’état – civil 1678 – 1834 d’un village languedocien sis sur la frontière du Roussillon antérieure au Traité des Pyrénées, révèle que seuls 3 des177 mariages qui y furent célébrés sont mixtes occitano x catalan. Actuellement, sans autant d’intensité, les occitans du 66 et alentours persistent à mettre en œuvre des stratégies d’évitement de cette – race détériorée car l’habitude fait que l’on s’attend à devoir subir les déliquescences ci – après. Espace géographique matrimonial

– race détériorée : Il serait niais de s’imaginer que seules les catégories sociales défavorisées sont en cause.

  • l’ ORGUEIL est dit IBÉRIQUE ici dans le 66, soit espagnols et portugais confondus, il est flagrant en comparaison de ceux de l’Hexagone et déploré par les touristes étrangers visitant Paris. Tous ceux qui ont des relations durables avec un hispanique comprendront. Inimaginables pour un non initié il se trahit par un faisceau d’attitudes délétères, c’est leur détérioration la plus dommageable. Cet orgueil à vif accapare le podium des critiques aux cotés du vol et de la fainéantise – désœuvrement, nous allons en palper des risques au 8 è point.

– RABAISSER : Ces invétérés du genre le font sans se soucier ni de leur profil, ni des susdites réputations ! Nul n’est parfait, à fortiori en étant d’une – race détériorée, mais l’ illusion de Supériorité dont ils se bercent est t’elle qu’ils l’ont oublié en mésestimant votre analyse, ainsi ils s’appliquent à vous démontrer leur étiquète de – crétins, ce qui permet des retournements qui feront date, sans limitation aux Andouilles que vous côtoyez 10 h / J sur 5, 10, 30 ans, mais avec ces derniers à la clé un risque énorme de rancune à vie par reconduction de leurs irrégularités, le chef comme le collègue, l’ouvrier ose se déclarer choqué … ( D’avoir enfin répondu à leurs abus récurrents dirigés sur vous ) ! Plus largement cela ne se fait pas à des Sires intimement convaincus à la fois d’appartenir à une classe aussi élevée que la leur et venant d’un moins que rien de votre espèce ce qui vous est proféré sans délicatesse. En entreprise ce rabaissement se double de méchancetés.

– VANTARDISE : A s’en rendre ridicules sans le réaliser. Mieux vaut éviter de démonter en public ces fanfaronnades.

Abstraction faite de cette démonstration et de celles qui s’enchaînent, le qualificatif – crétins n’est pas anodin, il refait surface dans maintes citations avec ses synonymes tels que – Sots, Idiots, Imbéciles, etc.

  • PARESSEUX :Madame et les ouvriers à la salade, Monsieur au bistrot ... C’est à dire courbées les mains dans la boue, l’eau glaciale, la gelée blanche suivies d’une tramontane habituellement réglée à 90 – 110 km / h. Maxime populaire en Roussillon, parallèlement il n’en demeure pas moins vrai que les gens de ce Pays ont facilement mauvaise langue. Néanmoins le catalan est porté à se décharger, sans retenue sur son serviteur limite esclave, des taches ingrates ou perçues dévalorisantes et évidemment par fainéantise, aucune honte si c’est aux dépends de son épouse, d’un débutant ou du collègue de travail, plutôt en jubiler. L’orgueil et la paresse réunis sont ainsi copie conforme avec 2 des principales causes des affres au contact de l’Administration française *, la seule différence est qu’ici ces travers sont généralisés et amplifiés chez les autochtones, le bureaucrate en négligeant cette double réputation et ses revers induits, le sera sur le dos de l’assuré, contribuable, administré, allocataire jusqu’à l’étrangler financièrement. Records nationaux : Du nombre d’inscriptions en club sportif en perspective d’un emploi dans les entreprises partenaires, les services des collectivités territoriales, banques, mutuelles, associations, coopération, liées aux politiques, etc. Record du pourcentage de pistonnés dans ces structures, pas tous motivés ou qualifiés d’où l’obligation d’un piston pour  » Réussir « , paresseux à s’en montrer indignes du coup de pouce de l’employeur. Témoins de la susdite amplification, ces derniers si natifs du cru ( Catalans ), en sont à préférer recruter des languedociens ou des espagnols, les chefs n’en venant jamais définitivement à bout, fussent ils à poigne. Le fainéant est acharné à abuser, tout reproche devrait mener à une amplification – diversification des combines à cet effet. Cette préférence est l’une des clés de l’installation définitive de milliers d’Occitans autour de Perpignan jusqu’à l’immigration hispanique et maghrébine Les sénateurs : – Fais ressortir au cours de l’entretien d’embauche, que tu es du Fenouillèdes. * Synthèse Envoyé spécial, France 2 du 17 10 2024.
  • VOLEURS – Intéressés – Convoitise, dans toutes les acceptions possibles. Les touristes, jeunes adultes, ouvriers peu qualifiés sont des cibles de prédilection car censés être non avertis. Malheureusement pour eux ils sont si acharnés à vous rouler qu’ils en négligent encore cette réputation, vous confondant trop vite comme étant des ignorants faciles à arnaquer, fusse en les ayant courtoisement prévenus de vos contacts experts, desquels sont là aussi sources de renversements douloureux que ces enfoirés peineront à digérer !!!
  • RECORD NATIONAL :  Celui là du département avec le pourcentage le plus élevé d’alcooliques ( 17% ) et de drogués, 35 % de fumeurs de cannabis. Ils dament le pion aux bretons ! Synthèse d’une étude sociologique publiée en 2013 – A Perpignan une intervention sur trois des pompiers est liée à l’alcool / Reportage TF.1 du 05 / 02 / 2017. VAPEURS  » D’EAU FERRUGINEUSE  » selon l’expression de Bourvil, à envisager comme partenaire potentiel de chacun des travers du catalan. Ils passent pour être des éponges à capacité d’absorption  comme nulle part ailleurs, en phase avec la norme du Roussillon, sans qu’ils soient obligatoirement ivres tant ils sont imbibés précocement mais ça a toujours ses limites, toutes les générations en sont imprégnées. Aucun risque d’avoir à en rechercher désespérément, alcoolisation et ballons sont indissociables, ils sont de quoi en remplir des stades. Le podium de la plus haute considération publique ira à celui qui engloutira le plus. Antinomique mais vrai, ce sont des buveurs se clamant sportifs.
  • Une touche de XENOPHOBIE / Indépendant du 07 10 17. L’étranger est déjà celui du village voisin qui vient s’installer dans le  » Vôtre « . Séquelle de tant de siècles de pillages inter – villageois jusqu’au XIX è. ?
  • CASANIERS : – Les Catalans sont tous perdus dès qu’ils ne voient plus le Canigou … Une fable y fait allusion, elle met en scène un de Baixas village proche de Perpignan, le plus grand, le plus beau, le plus fort comme ils le sont tous à les écouter.  Borné à E LI MI NER cette race méprisable que sont les Gavachs. Sans savoir où ils se tiennent ni à quoi ils ressemblent. Ce rodomont est déjà perdu à Las Casasses aujourd’hui Cases de Pène, un village limitrophe du sien … Cette fable est toujours à l’affiche, profil identitaire obligeant, un prétexte pour aller à la rencontre des gens du Pays avec à la clé un bon moment de franche rigolade assuré. Dans la vraie vie leur ignorance de casaniers est vraisemblablement plus AHURISSANTE que ne le laisse présager la fable à limitrophe, deux indications : Nous avons discuté avec des villageois très enracinés dans les susdites communes, ils ignoraient l’existence d’une résurgence saisonnière spectaculaire ( Top 3 du 66 ), à moins d’un km de leur maison en bordure de route nationale, idem pour un tumulus imposant à proximité, etc.
  • JACOBINISME : Désinformer la population du 66 en frelatant les racines culturelles et l’Histoire France – Languedoc / Espagne, développé à cet article JACOBINISME CATALAN
  • MAUVAIS CARACTERE : Ajoutons qu’ils surréagissent déjà en vous plaignant, prudemment, d’un service laissant à désirer, d’un sans gène, vous vous exposez à un risque de supplément de complications larvées ou explosées en plein visage, au taux de survenue troublant. En principe ils s’avèrent énergumènes dès la futilité touchant aussi peu soit – il à leur fierté. Bis répétita quand leur arnaque ou incivilité ont échoué, là une vengeance pourrait vous tomber dessus.

– Intrusifs dans une optique malsaine précipitée et Fayots proportionnellement à la paresse. Ce sont deux opinions personnelles.

– Jalousie : Répandue à en être très vite mise en avant, à vous en taxer d’emblée à chaque différent ou pour vous désavouer afin de se tirer d’une mauvaise affaire.

Suspectée par carence d’explication plausible dans les contextes suivants : Ordinairement à s’y attendre, quand vous faites mieux qu’eux dans quelque activité, équipement, métier, vous subissez en boucle des réflexions désobligeantes, animosité. Pis, des entraves, dégradations, de mauvais tours au préjudice de votre personne, de vos biens et produits.

– Propension à la diffamation, inéluctable en issue de l’orgueil, de la jalousie et de la rancune sans qu’il en faille autant pour la déclencher. Quelquefois collective, toute votre équipe ou service.

Abstraction faite de ces monstres dans la vie courante ( Nocifs en entreprise sans toujours savoir qui ), ci – dessous les conséquences en 1939 – 45 sur L’Indépendant du 23 novembre 2016, un millier de déportés rapporté à 234 000 habitants ! A transposer avec la démographie de département de la Seine, 5 150 000 habitants au moment des faits. Selon des militaires contemporains ils en auraient rempli le Camp de concentration de Rivesaltes, ce qui, comme ce nom de Concentration, n’apparaît pas sur les sites dédiés, serais – ce trop frais ? Au regard du penchant facilement ignoble du catalan en temps de paix il est à douter que ces échos soient inexacts. Concentration, nom donné par la France quand elle l’a construit.

Il faut ajouter ceux torturés à mort par manipulation de l’occupant ou de la Résistance.

Citations assorties

Nous ne publions que des représentatives des situations que nous avons habituellement vécues. Elles émanent autant des élites locales dont catalanes, parachutées et militaires ayant eu des contingents à réaligner.

  • – … Lorsqu’ils veulent se faire valoir, ils disent avec une gravité risible, je suis catalan … le crétinisme roussillonnais … Cette opinion trop favorable qu’ils ont d’eux mêmes … race détériorée … : Delon, administration préfectorale sous le Consulat, encyclopédie Bonneton 66 page 40. Ce qui est risible c’est qu’il y aurait de quoi avoir Honte de cette catalanité, on vient de le voir et à l’heure actuelle ce sont les descendants des immigrés d’outre Pyrénées qui en sont fiers !
  • – Ils tiennent ordinairement des Espagnols, étant beaucoup fanfarons et fort insolents … Passant la plus grande partie du temps à ne rien faire, n’aimant aucunement le travail tant qu’ils ont de quoi vivre … Mémoire sur la Généralité du Roussillon par Mr le duc de Bourgogne en 1709, encyclopédie Bonneton Roussillon.
  • – Ils vivent renfermés dans l’intérieur leurs familles sans s’aimer entre euxindolents et paresseux P. Poeydavant, Subdélégué général de l’Intendance en 1778, Bonneton Roussillon, choix plus large sur cette encyclopédie.
  • Commentaire d’un auteur et professeur émérite d’histoire  après lecture d’une préfiguration de ce site:  – Avec tout ce qu’ils ont osé nous faire ( Les  catalans à l’encontre des gavachs ) , on ne va pas se priver de les critiquer E. Lauret, chaire à Metz ou Reims, Montpellier.
  • Une citation de Claude Guillabert, énarque ( Matignon ) natif de Sournia : –   Les liens sociaux étroits et généralement bienveillants de jadis n’existaient plus, seules comptaient les rumeurs généralement hostiles …. Il s’agit d’une comparaison entre les mœurs de son village natal avec celles de son nouveau domicile en Roussillon à Perpignan en suite de Saint Laurent de la Salanque en 1945 où à 50 ans d’écart j’aurais eu tout mon temps afin d’en faire l’amère constatation. CG a également fait référence à l’étiquette populaire de casaniers qui colle aux catalans.
  • Ridiculisés avec délectation par beaucoup de ruraux en réaction à des comportements dédaigneux, d’ailleurs aussi injustifiés que impardonnables ... C. Guillabert dans De Garrigues en Ministères en 2010.
  • – Le roussillonnais est prompt à s’irriter, l’insulte ou la moquerie le trouvent peu endurant … P. Coquin 2006.
  • Gavach : – Toujours été considéré comme l’injure suprême … Roussillonnais chez qui ce terme a encore une connotation fort péjorative … P. Coquin 2006.
  • Ce terme de gavax appliqué aux gens du Languedoc a toujours été pris en un sens plus ou moins dédaigneux. Pour beaucoup de Catalans un Gavax était à peine un homme, quelque chose de méprisable, en tout cas, de très inférieur. P. Vidal, Bibliothécaire de l’université de Perpignan dans son Guide des Pyrénées – Orientales, édition de 1899. Repris par la Revue Fenouillèdes N° 47.
    • – L’habitant des Pyrénées – Orientales … croit de bonne foi qu’il forme un peuple à part, peuple supérieur dans sa pensée, il place bien au – dessus de tous les autres … La haute opinion que l’on s’y forme de soi et de sa nature … Rapport de l’inspection primaire en 1849.
    • Le Roussillonnais est vif, brusque, pétulant, peu endurant, il est prompt à s’irriter et difficile à ramener, constant dans sa haine comme dans son affection, Jaloux à l’excès de ses prérogatives et ardent pour l’indépendance. Il a un fond d’inquiétude qui lui fait supporter avec impatience toute espèce de contrainte au d’autorité. C’est le caractère de tous les Catalans tant en deçà qu’en delà des Pyrénées.! Page LIII Histoire du Roussillon de Dominique Marie Joseph Henry en 1835, conservateur de la bibliothèque municipale de Perpignan. Reprises condensées aux soulignés jusqu’à une universitaire frontalière.
    • ... Il faut mentionner les méfaits irrémédiables qu’ont perpétrés ici la vanité du paraître, et le dilettantisme généralisé. Les noms de lieux du Roussillon, Renada – Laura Portet 2021, linguiste occitano – catalane.
    • – Ici ce qui impressionne, c’est la propreté de la maison … Ce sont des braves gens ayant de l’ordre … travaillant sans bruit, et on ne trouve pas un homme désœuvré dans les rues … Citation à suivre sur Paridulac Caramany.
    • – Le Roussillonnais observe l’étranger avec méfiance. Ses sentiments sont partagés entre le désir de lui voir passer son chemin, et l’éventualité de le plumer comme un pigeon Michel Brunet, agrégé, Historien du Roussillon.
    • – L’esprit possessif est inné parmi eux … Dominique Jean – Marie Henry, 1835. Honnêtement ou pas, s’accaparer – stocker sans utilité personnelle par pur égoïsme, quitte à se chamailler ou à intimider pour toutes choses disponibles. – Chacun tire l’eau vers son moulin et laisse à sec son voisin. Proverbe catalan.
    • Les Catalans, comme tous les Espagnols, partageaient  jadis, les répugnances des Orientaux à l’égard du travail … Toutes les classes de la société admettaient l’esclavage … G. Bile élu de l’agglomération de Perpignan. Son jadis est à présumer diplomatique, puisque venant d’un employeur de municipaux, lesquels ont des motifs compréhensibles, ne l’oublions pas.
    • – Les peuples de ce département ont un caractère qui leur est propre et qui n’a aucun rapport avec celui des départements voisins… Les crétins que l’on rencontresont des idiots … incapables d’idéesColonel F. Jalabert, député. Page 32 et suivantes de : Géographie du département des Pyrénées – Orientales, 1819.
    • – Ils sont jaloux de tout … et précédentes. Entendues aux casernes du Campo Santo et du Clos Banet venant de Gendarmes languedociens en active en Roussillon.

Citations émises de mémoire, cause bug pré – cité, nous en avions de relatives à chacune des 8 images de marque :

  • on les dit paresseux … portés à la vengeance … Abbé Jean J. Expilly en 1764. Rancune à vie susdite quand vous renvoyez la balle. Vengeance ressentie en abordant le rabaissement, la paresse, le vol, etc.
  • Il existe un dicton qui assimile le catalan avec ces commerçants arméniens, chinois et coiffés d’une kippa, en synthèse : – Un catalan vaut 3, 5, 10 …, Si vous avez en face de vous un artisan, collègue de longue date, il est une vive présomption qu’il envisage de vous abuser sans vergogne à la première opportunité.
  • Pages JACOBINISME / titre Culture, vous y découvrirez un modeste échantillon permettant de s’engraisser le compte en banque sur le dos des touristes et du crétinisme roussillonnais.

Les détracteurs, universitaires compris remarqueront quelles sont toutes émises par des savants et élites du XVII è. aux années 2000. Il aurait été insensé d’ignorer de tels avis qui plus est consensuels. Ce cocktail catalan m’ayant été servi sans modération, une période TLJ x par des décennies, je ne saurais réfuter son existence. Il en ressort que ceux qui le nient en sont soit préservés, soit juges et parties d’où relégations hypocrites au rang de préjugés, cantonnements excessifs au siècle des lumières quand les jeunes adultes aristocrates dans leur grand tour émettaient des avis afin de se distinguer ou donner à comprendre, qu’ils s’étaient rendus dans telle province exotique pour être inconnue de leur milieu. Juge et partie car la fierté infondée d’être catalan et l’orgueil sont plus surréalistes qu’il ne le faut pour risquer d’ interférer.

Expressions

Tirées du vocabulaire languedocien

  • Catalan : Le diable, en sens second dans les dicos languedocien- français L’Alibert du CNRS – IEO, organisme académique pour Institut D’Estudis Occitans sur papier, sinon le Dicodoc Lo Congres.org . Des siècles de razzias au nord et à l’ouest du Roussillon – Conflent doivent participer à cette définition.
  • – Catalanades(das) : Raconter des racontars, émettre une ânerie, ineptie, sottise. Littéralement du lieu (ada) des catalans. Existe en castillan en variante péjorative / IEC, il est absent des dicos occitans * ( IEO – Alibert, Lo Congrès – Dico d’Oc, Pan Occitan ) néanmoins construit comme une déclinaison de Catalan qui y figure. La susdite lacune rend sa définition languedocienne précise aléatoire à cerner. Si vous êtes du Languedoc vous pensez à un synonyme pour Sottises = Colhonadas. Cela se prononce Couillonades, de Colha = Testicules. Soit des âneries d’un niveau parties.* Il est habituel que nos recherches de mots traditionnels du Fenouillèdes demeurent vaines sur l’un ou les deux dictionnaires soit le Catalan et le Languedocien, à l’identique de toponymes occurrents. Dictionnaires catalans Lexilogos.
  • Catalanegar(ege) : Verbe traductible par Cela fait catalan, c’est du catalan tout craché. S’applique à tout ce qui semble être catalan ou en révèle l’ADN tels que coutumes, accent, habillement, bâti, etc. Communément sous – entendu qui saute aux yeux s’agissant notamment de leurs manières, exubérance. En commun avec Catalanada, ce verbe existe en catalan et est absent des dicos, ce qui constitue une lacune extraordinaire au regard de spécificités culturelles flagrantes forcément désignées. Chacun sait en Fenouillèdes qu’ en matière d’oublis en tous genres et toutes parties intervenantes, ce Pays n’est pas épargné.
  • CATALANS CAPS DE BURROS CAP DE BURRO littéralement Tête d’Ane, de Mule. Quand un catalan déplore qu’ un de ses congénères soit plus dégénéré qu’ils ne le sont tous. CAP DE BORRO = Le catalan quel qu’il soit, perçu par un gavach. Réplique en réponse à Gavach, c’est peu glorieux mais concis et explicite. Borra a détrôné Manja – rats, Manjaire – rats pour Mangeur de rats, ayant été réduits au cannibalisme au cours de sièges par la France.
  • Histoire de l’âne de Pia : Il était une fois … A elle seule cette fable synthétise une grande part de cet article.
  • Cons comme des brèles : Sous sa forme occitane. La brèle y est le mulet dont le géniteur est l’animal totémique des catalans français.
  • Els ( Los ) conquistadors. Cette épithète languedocienne par dérision de l’orgueil ibérique est autant en illustration d’une prédisposition à s’en mettre plein les poches par tout moyen malhonnête. 
  • Escana – rats / Étrangleurs de rats, avec Manja – rats / Mangeur de rats. Actuellement il désigne tous les Catalans en tant que Radins, selon la boutade au point de préférer tuer un rat pour le déjeuner plutôt qu’un animal  de son élevage qu’il vendra au prix fort. Plus que E – R le terme adéquat languedocien est Rascanhos  » Rascagnes « . Le paradoxe est que cette étiquète leur est apposée par leurs voisins gavachs, lesquels sont bien plus économiquement défavorisés. Selon la Fondation de France, le 66 est avec la Corse le moins généreux, mais ici hors extrêmes les salaires sont inférieurs de 20 % à la moyenne nationale.
  • Putas Manhagas : littéralement Putes Caressantes. Sous entendu on ne peut plus aimables par devant et par vôtre derrière … N’avoir de cesse de vous nuire. Traduit l’hypocrisie, l’amitié toxique en langage fleuri. Putas est autant catalan que languedocien, Manhagas est uniquement languedocien tout en étant commun dans la bouche des catalans du 66 à l’identique de l’essentiel du dictionnaire toulousain.

L’Orange du cocktail catalan

La pulpe correspond à la part de roussillonnais détériorés. Le zeste ceux avec lesquels il fait bon vivre. Innombrables vécus HORS ENTENDEMENT avec un grand nombre qui à peu de choses près tendent à cumuler individuellement les défauts en objet, c’est le véritable cocktail catalan.

Par expériences de la citation – race détériorée, à titre personnel j’ai matières à y ajouter la lâcheté, mes traits longtemps trompeurs et mon physique sont de nature à la provoquer, ce qui conforte la réputation de mauvais caractère. Suite à ces dominations et à d’inhérentes jubilations un gros paquet en a mordu la poussière, hélas pas tous. Hormis la probabilité de rancune assortie, il n’est pas toujours évident de remettre les pendules à l’heure quand vous êtes confronté à votre chef, une personne âgée ou un baraqué qui vous marchent dessus dans un refus de s’améliorer.

Il faut insister sur le HORS ENTENDEMENT.

Définitions

Gavach ( Prononcez Gabach ) : Qu’es aquò ? Ce nom d’oiseau languedocien remonterait  aux grandes invasions germaniques. Il résulterait de la contraction de deux qualificatifs du même sens : –  Wallo ( Wallon ) et Wales ( Pays de Galles ), lesquels seraient des dérivés du germain Walhisk = étranger. Un comble  ! Car ce sont les conquérants qui s’adressent ainsi et de façon pour le moins peu flatteuse aux peuples qu’ils soumettent … Résumé de P. Coquin. Admettons, mais Strabon aurait désigné Gabales les montagnards entre Narbonne et l’Espagne ( Il est où le Gévaudan, il est où le Mont Lozère ? ). Gavach, Gabach, Gabache, Gavache, Gavot ( Gap, Nyons ), ces variantes sont usitées dans toute l’Occitanie et jusqu’au fin fond de l’Espagne Gavatx. Ce dernier sous le sens Etranger s’est appliqué à l’adresse des immigrants occitans dans les deux Catalognes des années 1500 à 1700, ainsi revitalisées à l’issue d’épidémies chroniques de peste, mortifères comme nulle part ailleurs.

Gavach aurait été synonyme de Bougnoul le plus méprisable qui soit. Du temps de l’Algérie française, encore dans les années 1950, il s’appliquait à des populations  » Considérées  » par la France pour moins que des Hommes. Encore sous – entend que quand les français sont arrivés là – bas, ils ont regardé les indigènes de beaucoup trop haut, comme des cloportes à écraser. Gavach a vraisemblablement suivi les déportés et les émigrés de la première moitié du XIX è siècle.  Rabelais a participé aux interprétations suivantes.

Le « Glossaire de la Langue d’Oc » de Pierre Malvezin à Gabach : Origine celtique, goulu et par dénigrement campagnard, montagnard, rustre en précisant que ce mot au sens péjoratif s’est étendu jusqu’en Espagne. – Gabachar : Mal faire un ouvrage, le faire d’une manière rustre.– Gaba ou Gava : Gorge, Gosier, sans faire le parallèle pyrénéen Goître // Gavach pourtant si répandu dans les écrits relatifs à l’ouest de la chaîne. L’extrémité catalane n’en est pas dépourvue : – des idiots à gros goître incapables d’idées … jusques autour du Canigou. Géographie des Pyrénées – Orientales pages 32 et 33, où la citation est complète.

Le dictionnaire Occitan – Français selon les parlers languedociens de Louis Alibert, édition IEO Institut d’Estudis Occitans à GAVACH : Issu du pré – celtique Gaba  =  goinfre, goulu, rustre, grossier. Langage étranger. – Gavachejar : Parler mal la langue. Gabach( e ) et les formes avec un T, Gavatch, Gabatch, n’y sont pas portées, elles sont fautives et phonétiques. Le V se prononce B tant en languedocien qu’en catalan où le village de El Volo est devenu Le Boulou. IEO équivalent occitan de l’ Académie Française.

Le Larousse Catalan à Gavatx : Français, franchouillard. Gavatx est Inconnu / Desconegut de plusieurs dicos de catalan dont le Camps – Botet. Gavatx, sa déclinaison Gavatxo(s) avec la fautive Gabacho sont purement ibériques et donc malheureuses si employées en France.

FAUT RIGOLER  Anecdote : Gavatx entendu en Fenouillèdes adressé aux autochtones, venant d’une guide – conférencière parachutée ! Il va sans dire que son auditoire de férus d’histoire n’a pas apprécié.

FAUT RIGOLER  La définition catalane Gavatx = Foraster = Étranger ( Absente des dicos Languedociens ). Selon le raisonnement des catalans lorsqu’ils s’adressent à leurs voisins audois et du Fenouillèdes, pourtant les seuls étrangers de ces contrées seraient logiquement plutôt ces ibériques ( Capcir, Cerdagne, Conflent, Roussillon, Vallespir ), car d’une part ces anciens domaines carolingiens n’ont été réintégrés à la France que quatre siècles après le Fenouillèdes, c’est à dire en 1659. Ce sens est peut – être antérieur à cette date ou plus sûrement l’une de ces bêtises que le niveau intellectuel du roussillonnais lambda affectionne à en redemander et reprend à tout va ??? Il n’est pas applicable actuellement aux Gavachs nord – pyrénéens, par contre ce qui l’est dans l’immédiat c’est que l’ on ne peut que rire de ces fils d’Ubu roi car d’autre part ils sont originaires du sud des Pyrénées jusqu’à Gibraltar au cours des exodes du XIX è. ( Napoléon / Carlistes ) à nos jours ce qui totalise des centaines de milliers d’immigrés plus leur descendance, si nombreux arrivants qu’il ont bouleversé l’équilibre démographique du département jusqu’à finir par se croire chez eux !

Dans Les noms de lieux du Roussillon, page 141 d’une thèse de 1982, la linguiste Renada Portet précise son interprétation par les catalans issus de l’immigration susdite : – Le gavatx, en Catalogne, est l’Occitan, l’étranger au pays. Et le mot désigne lui – même en pré – indo – européen  » celui qui n’est pas de la maison  » ou  » qui est privé de maison  » : Gabe ( privatif ) + Etxe ( maison ), le nouveau venu, l’émigré, avec, en Roussillon, la nuance de  » celui qui est d’à côté  » …

– Pour le catalan l’habitant de Montalba est un  » gavatx  » avec tout l’aspect péjoratif lié à ce terme ... L’auteur est un historien à la base professeur de Lettres à Ille sur Têt localité catalane limitrophe de Montalba et forcément du Languedoc. Jean Tosti.com/Villages/Montalba.

Gavach :  Jamais flatteur lorsqu’il est proféré par un roussillonnais ( Dits xénophobes ), à l’égard des audois ou des habitants du Fenouillèdes avec une orientation vite sarcastique pour peu qu’il y ait un problème quelconque en marge, par exemple idéalement si vôtre interlocuteur fait la gueule suite à un inavouable, l’orgueil ibérique les rends rancuniers à vie. Des épithètes telles que – Espèce de sale G. … ou – G. porc … sont explicites.

Il illustre aussi leur promptitude naturelle à vous rabaisser qu’els qu’en soient les prétextes incitateurs c’est à dire que cette attitude ne saurait être spécifique à un quelconque règlement de compte ( Citations ). Quand vous entendez l’exotique gavatx, les railleries condescendantes ne sauraient tarder.

Gavach : Interprétations perçues en Fenouillèdes sur PARIDULAC.

En savoir plus

Etymologie occitane

Paridulac Caramany gavatx

Les origines de la langue françoise par Gilles Ménage en 1650. Les peuples montagnards qui sont sur les confins de Narbonne et d’Espagne, que Strabon et Pline appellent Gabales.

Etymologie de Gabacho par J. J. M. Ignon, Société des lettres de la Lozère en 1827.

Gavach wikipédia

Gabacho, gavache et autres gavacheries Blog de Mathieu de Taillac, correspondant du journal Le Figaro et de Radio France à Madrid, 2 è. version. Les initiés constateront que son interprétation de Brassens est en inadéquation absolue avec les qualités du languedocien, les roussillonnais sont bien plus impliqués. La racine de ce quiproquo se terre dans l’ encadré hors texte.

– Fenouillèdes n°21. Même auteur que le suivant, manifestement aux premières loges face aux catalans.

Les Hommes des Collines, La Corbière Catalane aux XVII – XVIII è. siècles. Philippe Coquin éditions Lacour 2006.

– Cliquez sur Liens et Livres Fenouillèdes pour l’encyclopédie Bonneton.

Autres éléments :

En pages A Propos.

Sur la chronologie.

Sur l’article Toponymes occitans du  » Pays Catalan « .

SUIVANT : Page d’accueil A PROPOS.

FENOUILLEDES AU XIII è.

Il serait convenable que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

XIIIe siècle –

Nombreux compléments en 2023, dernier le 07 09.
  • Entre les guerres politiques et religieuses, les épidémies, les famines, environ cinquante au cours de ce siècle, les calamités naturelles, le Fenouillèdes est dépeuplé.  L’éruption du Samalas en 1257 ( Lombok en Indonésie ) n’a sûrement pas amélioré les conditions de vie, elle est considérée comme étant la plus forte de nôtre ère, qualifiée de méga – colossale. Si cela est avéré, elle a obligatoirement induit un hiver volcanique sur quelques années.
  • Les rois  » Catalans  » du Fenolhedés demeurent sous la suzeraineté supérieure de la Couronne de France.
  • – Le nom Catalogne reste très marginal, Aragon – Barcelone prévaut …  – L’Occitanie et la Catalogne sont plutôt dites respectivement Provence et Espagne, RLS, conférence 2021, 36′.
  • Vers 1210 Ramon Vidal de Besalu élabore la première grammaire occitane.
  • Toujours applicable : Et encore une ! Interprétation en liminaires de la chronologie .… Les historiens Aragonais et Catalans ont toujours été jaloux de reculer les limites de l’Espagne ... Cela vient d’un savant catalan ! François Jaubert de Passa 1785-1856. Ce qui reste flagrant. Autre citation en adéquation en pages A Propos.
  • XIII è. à 1569 : Pia possession des archevêques de Narbonne.
  • Aux XII et XIII è les templiers du Mas Déu ou d’ailleurs, les seigneurs, les bourgeois, les évêques se fournissent en esclaves, des captifs pas forcément sarrasins vendus aux enchères  publiques à Perpignan. Et après cette période ? Les historiens consultés pour ce site sont muets en la matière. L’esclavage aurait été pratiqué en Roussillon jusqu’à la Révolution. En Fenouillèdes une trace en 1459 … Au regard de 4 des travers identitaires ( Convoitise, Désœuvrement, Mépris du Gavach, Orgueil époustouflant), composant le profil du roussillonnais et plus largement du catalan, il est déductible de soupçonner qu’ils ont dû venir se fournir en esclaves dans les contrées limitrophes et donc en Fenolhedés ? De plus en Catalogne Nord le languedocien y est réputé pour sa vaillance au travail.

Vente d’ esclaves sur la place publique de Perpignan : Ceux qui sont intéressés iront sur Histoire de Roussillon et de Majorque de D. M. J. Henry ,à la page 197 et suivantes. Pour le XV è. siècle :

Esclavage noir en France méridionale.

1446 Un esclave noir à Pamiers.

1203 ou 1204 : Mariage du roi d’Aragon, en la maison de l’Ordre des Templiers  ( Rue Mailly à Perpignan ) avec Marie de de Montpellier, dernière héritière des Guilhem. Le 11 novembre il est couronné roi à Saint Pierre de Rome.

Construction de l’abbaye bénédictine de Saint Paul de Fenouillet. Auparavant il existait un monastère bénédictin mentionné en 906.

Homélies d’Organyà en Alt Urgell, considérées comme le premier texte rédigé en catalan soit deux siècles après l’occitan et traduites de ce dernier. A consulter :  Emergence des langues vulgaires.  

1204 : Pierre II d’Aragon, comte de Carcassonne, y organise ( A Carcassonne ), une confrontation entre les Bons Hommes et les Catholiques.

23/06/1204 : Chute l’empire byzantin.

La quatrième croisade à destination de l’Egypte et de la Palestine à été détournée de ses objectifs pour s’abattre sur Constantinople. Les chrétiens latins d’Innocent III guidés par Enrico Dandolo doge de Venise massacrent ceux orthodoxes.  Ce premier magistrat avait scellé un accord avec les croisés, leur transport en Orient moyennant 85 000 marcs d’argent et la moitié des conquêtes. Le fanatisme de Rome passe avant toute logique tacticienne. De leur côté les vénitiens sous le prétexte de vouloir rétablir l’empereur byzantin Isaac II sur son trône, convoitaient à mettre fin à la concurrence commerciale croissante de Gênes et de Pise et s’ouvrir de nouveaux marchés jusques là interdits. Ce sera du pain béni pour Saladin. Par enchaînement de défaites il en résultera l’expulsion des templiers de l’Orient. Ce pillage fera la puissance de la Sérénissime. Un personnage tristement célèbre se fait déjà remarquer par sa cruauté, c’est Simon de Montfort.

1206 : Innocent III envoie Dominique Guzman fils d’une famille de nobles espagnols, prêcher dans le Lauragais où il fonde le premier monastère pour femmes Cathares reconverties à Prouille aux portes de Fanjeaux. Il sera canonisé en 1234 sous le nom de Saint Dominique, le fondateur de l’ordre des Dominicains.

15/01/1208 : Assassinat à Saint Gilles du Gard, au retour d’un entretien houleux avec Raymond VI de Toulouse (excommunié pour tolérance envers l’hérésie) et par un des ses écuyers, du légat pontifical Pierre de Castelnau, moine cistercien de Fontfroide. Innocent III prétexta  de cet incident pour lancer un appel à la croisade contre les Albigeois. La flagellation publique de Raymond VI devant le caveau de Pierre de Castelnau en présence du pape, n’y changera rien.

03/1208  Nomination du cistercien Arnaud Amaury légat du Pape à la tête de la croisade contre les hérétiques.

Concession en apanage de Pierre II à son oncle Sanche ( Sanç, Sancho ) des comtés de Roussillon, Fenolhedés, Cerdagne et annexes.  Sanche est fils de Alphonse Ier de Provence et petit  fils de Alphonse II d’Aragon.

Nous soupçonnons un amalgame des historiens entre Sanche et son fils N. Sanche  aux dates à venir.

Apanage : domaine assigné à des proches et qui devait revenir à la couronne après extinction des descendants mâles.

Fortia Padulis : C’est à dire l’église fortifiée de Paziols, mentionnée dans les biens de l’abbaye de Lagrasse. Au Xè siècle elle appartenait  à Ste Marie de Cubières. Padulis ou Pasulis sont à rapprocher de paludis, par forte pluviométrie l’aquifère des Corbières y remonte en surface.

1209 : Pierre IV de Fenolhet et de Saissac 13 ans ? fils de Ava et d’un seigneur de Saissac rend hommage à Aymeri III vicomte de Narbonne pour le château de Fenolhet et le Fenolhedés. Le vicomte de Narbonne étant vassal de Raymond VI comte de Toulouse.  La menace de la croisade des barons du nord (des évêques avec leurs troupes et des méridionaux dans leurs rangs) étant si proche. L’archidiacre Cathare Arnald de Fenolhet est témoin. Renouvellement en 1217 ou 1229. La présence d’un diacre Cathare à Fenouillet est attestée dès le XII è. siècle. Il est supposé que les premiers Cathares on été reçus à Fenouillet consécutivement à l’alliance avec les De Saissac, c’est à dire à partir de la deuxième moitié du XII è. ainsi qu’à Puilaurens. Cette famille était déjà  hérétique.

22/07/1209 : Lo Grand Masèl, de l’Occitan au Français, la grande boucherie. Massacre de Béziers par la croisade dirigée par le légat, avec l’appui de Raymond VI comte de Toulouse lequel a rejoint les Croisés, dans une vaine tentative de détourner l’épée de Damoclès qui allait s’abattre sur son neveu de Carcassonne. Mais ce n’est pas la seule interprétation, Raimond VI est soupçonné d’avoir ainsi cherché à nuire à Raimond Roger Trencavel dont les terres morcelaient celles du comte de Toulouse. Les rancœurs initiées par les guerres des XI – XII è. siècles ne pouvaient qu’être bien ancrées dans les mémoires.  Il est attribué à Arnaud Amaury une sentence devenue célèbre : – Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens. Il y aurait eu 20 000 morts ? mais la population est estimée entre 7.000 et 10.000 habitants.

La croisade avait débuté au mois de mars en Quercy. Cette extermination se répétera à Minerve en Juillet 1210, à Lavaur en mai suivant et dans d’innombrables cités.

Raymond Roger Trencavel comte de Carcassonne prend conseil à Collioure auprès du roi d’Aragon.

15/08/1209 : Massacre de Carcassonne sur ordre du légat, par Arnaud Amaury et Simon de Montfort. Ce baron d’Île de France devient comte de Carcassonne.

Le siège de Carcassonne marque le retour de la catapulte romaine sinon peu d’années auparavant, diverses machines de jets seront mises en œuvre lors de celui de 1240.

Invasion du Fenouillèdes  par la croisade selon Louis Fedié, 1217 également avancé. 

Anne Brenon ( Centre d’Etudes Cathares de Carcassonne ) entre autres, affirme au contraire que le castrum de Fenouillet comme celui de Peyrepertuse aurait été peu affecté du fait de la suzeraineté du roi d’Aragon.

10/11/1209 : Mort à 20 ans du vicomte de Béziers et du Razés  Raymond Roger Trencavel dans un cachot de son château de Carcassonne. Quelques années après Raymond de Termes y subira le même sort.   Le vicomte de Carcassonne et de Béziers, descendant de Bernard Aton, s’est sacrifié pour que les assiégés soient épargnés. Son fils Raymond se réfugie en Aragon.  Ici Raymond s’orthographie Raimon.

Vers 1246 Chabert de Barbaira* séjournera dans les geôles de la cité de Carcassonne pour hérésie. Mais selon les sources, soit il sera libéré sur intervention de Jacques Ier le Conquérant  auprès d’Innocent IV, soit il s’évada en 1247 pour réapparaitre à la cour du roi d’Aragon, un écheveau de versions va suivre  …

* Ou Xatbert, né vers 1180 au château de Miramont dans la Montagne d’Alaric dominant Barbaira. Décès vers 1264.

1210 : Depuis la fin du X è. siècle tensions entre les comtes de Toulouse et de Barcelone.

Le castrum ( village fortifié ) d’Aguilar est occupé par les Croisés.

02/1211 : Les Croisés soumettent le castrum de Termes après un siège de quatre mois, puis détruisent Arques, le village antérieur à la bastide. Bataille de la Salz, démantèlement du château de Coustaussa après ceux de Albedun   à   Le Bézu et de Rennes. Ces trois dernières forteresses venaient d’être  » désertées  »  pour cause de confrontation entre Couiza et le confluent de la Salz. L’armée des Croisés sous le commandement de Pierre de Voisins, contre les troupes du comte de Carcassonne et leurs partenaires. Soumission à Simon de Monfort de tout le pays de Rhedae. Evènements quelques fois datés de 1209 – 1210. Les faidits commencent à se réfugier à Fenouillet, Puilaurens et Quéribus. 

Le mouvement urbain des bastides qui dura environ 120 ans est pour partie issu des dévastations de la croisade des barons du nord. Cordes est une des plus anciennes. Fondée par Raimond VII en 1222.

 Faidits ou faydits : Graphies de l’Occitan au Français, Chevaliers hérétiques ou protecteurs des hérétiques proscrits et dépossédés de leurs biens par la croisade, acculés à l’exil. Cette émigration pour cause de répression s’est poursuivie jusqu’au traité de Corbeil. Plusieurs patronymes du Fenolhedés apparaissent dès le XIIIe-XIVe en Aragon, Baléares où ils se réfugièrent et étendirent leurs domaines en récompense de faits d’armes : Saixa (1240),  De Peyrepertuse, De Fenolhet,, Chabert de Barbaira… Leurs enfants furent souvent élevés à la cour d’Aragon : Olivier de Termes. Pons de Caramany ira chercher la protection de Jacques II de Majorque. On à vu qu’ils étaient simultanément vassaux du comte de Toulouse et du roi d’Aragon.  

Et encore une !

Restreindre l’émigration aux faidits transmet une réalité historique parcellaire. L’histoire étant un éternel recommencement, il convient de rappeler quand de pareilles crises ce sont toujours les élites qui émigrent les premières où que ce soit dans le monde, en Roussillon on est pourtant bien placés pour le savoir avec celles de la Révolution, Carlistes XIX è.,  Vietnam 1976  …  Les émigrés français n’étaient pas forcément que les plus démunis contrairement à ce qu’ils semblent se plaire à avancer en ne citant que les proscrits, il pouvait s’avérer salutaire pour les frontaliers d’anticiper par une union matrimoniale une base de repli du côté opposé. Ces présentations inadaptées sont rééditées à – propos du flux huguenot, de celui de la première moitié du XVIII è et à l’occasion de maintes relations.

16/07/1212 : Bataille de Las Navas de Tolosa : Victoire décisive de la Reconquête chrétienne de l’Espagne. Alphonse VIII de Castille, Pierre II d’Aragon appuyés par les Templiers écrasent les Berbères Almoravides, selon les sources ce seraient les Almohades, ce qui paraît plus logique.

1213 : Hommage de Raymond VI de Toulouse au roi d’Aragon. Le comte est le beau frère du roi.

Concile de Lavaur, rejet par le pape d’un plan de paix de Pierre II d’Aragon. Lavaur tomba aux mains des croisés en 1211. Plusieurs des héros cités ci – après en 1262 et suivants sont impliqués à leurs dépends dans ce massacre suivi de l’un des plus importants bûchers de la croisade.

12/09/1213 : Bataille de Muret : défaite de la coalition Occitano –  Aragonaise, la seule circonstance où ils firent alliance. Le roi d’Aragon y est tué. Son fils Jacques 1er*  » Le Conquérant  » lui succède jusqu’en 1276, il n’a que neuf ans. La présence du roi d’Aragon s’explique par la menace que cette croisade engendrait sur ses droits féodaux. Raymond VI est son vassal.

Raimon VI se réfugie en Catalogne.

Le quartier général de Montfort était à Fanjeaux entre Razés et Lauragués. Village où Dominique prédicateur célèbre par ses disputes s’était fixé depuis 1206.

Dans les rangs de Pierre II , un chevalier roussillonnais, Pons de Vernet. Plus exactement un brigand, connu pour ses enlèvements d’enfants contre échange de rançon **. Longtemps après sa mort il fut l’objet d’un procès d’inquisition comme hérétique. En dépit de legs considérables à la veille de son départ pour la Terre Sainte, aux victimes des ses exactions et 1100 sols barcelonais à Sainte Marie d’Espira. De plus il s’était repenti et donné au temple. Il n’échappa point longtemps après sa mort à l’exhumation et ses restes furent brûlés en public.

Cette première croisade aboutit à un demi échec du point de vue répression de l’hérésie. Innocent III n’avait pas l’appui de Philippe Auguste, qui considérait que c’était une ingérence du Vatican. Il en fut autrement dès 1226. D’autre part les croisés n’étaient engagés que pour 40 jours offerts *** dans le cadre du service d’ost, système en usage depuis le X è. siècle. Au terme de cet engagement le vassal était libre de rentrer chez lui avec ses hommes, armes et chevaux.

* Jacme de son prénom usuel ce qui est du pur occitan.

**  Activité lucrative indissociable de la noblesse de l’époque avec l’attaque de riches commerçants sur les routes menant aux foires.

*** Abstraction faite du service de garde et des chevauchées dont ils étaient pareillement redevables.

16 / 12 / 1213 :  A Aix en Provence sur décision de Innocent III, Sanche est déclaré tuteur de son cousin Jacques Ier d’Aragon et de Raymond Béranger V comte de Provence. Ces deux enfants seront éduqués par les templiers de Monzon en Aragon. Nunez Sanche prince d’Aragon, il est l’arrière petit – fils de Raimond Béranger IV et cousin de Pierre II roi d’Aragon.

1215 : Le Razés attribué en fief à Pierre de Voisins ( Voisins en Ile de France ). Le Pierre de Voisins sénéchal de Toulouse puis de Carcassonne était son fils.

Concile de Latran : Simon de Montfort est nommé comte de Toulouse. Il se proclame duc ( Marquis ) de Narbonne, Arnaud Amaury ou Amalric l’abbé de Cîteaux, légat du pape et archevêque de ces lieux l’avait devancé dès 1212 en tant que tel. Le Fenouillèdes – Peyrepertusés relève de ce duché et les droits du roi d’Aragon s’y trouvent lésés.

03 / 03 / 1215 : Moyennant 100 sous de Mauguio Raymond du Vivier en accord avec ses fils Bernard, Arnaud et Berenguer donne aux frères Balaguer et Estève commandeurs du Mas Déu et de Centernach divers revenus dans la paroisse de Derc. Nous n’avons relaté qu’une infime partie des générosités des seigneurs et donats* en faveur des templiers du Fenouillèdes.

*Donats / Donnés à, Consacrés à : En languedocien paysans ayant rallié l’ordre tant pour le salut de leur âme que pour s’affranchir de la tutelle seigneuriale et privant de fait, le clergé ou les seigneurs, de ressources. Le chemin du Paradis était censé passer par le cimetière Sainte Marie du Mas Déu.

1217 : Guilhem de Peyrepertuse rend hommage pour Peyrepertuse, à Simon de Montfort, duc de Narbonne et comte de Toulouse. Son fief est cédé au roi d’Aragon. De Peyrepertuse branche cadette de Fenouillet. Guillaume cousin de Pierre IV comme Beranger de Peyrepertuse qui tenait le château de ce nom.

Le château de Montgaillard est tombé juste avant celui de Peyrepertuse.

Le mot frontière est mentionné pour la première fois dans l’acte de la soumission ci-dessus.

L’invasion du Fenouillèdes évoquée en 1209 et en 1229 : Un autochtone, André Carol issu d’une très ancienne famille de Sournia, dont des maîtres de forges en Ariège, Conflent et bien sûr à Sournia, situe ces événements en 1217 dans un livre qu’il faut avoir lu. Voir à Liens et Livres Fenouillèdes.

25/06/1218 : Au cours du siège de Toulouse, (automne 1217 à Juillet 1218)  Simon de Montfort est tué, la tête fracassée par une pierre catapultée. Son fils Amaury  lui succède à Narbonne avec les titres de comte et de duc jusques en 1222.

L’ombre de Simon de Montfort plane sur les ruines de l’ancien Lansac, fait historique ou allégation touristique ?  Possible confusion avec son fils d’autant que cela semble s’être produit à propos des protagonistes du siège de Puilaurens ? Sinon amalgame avec une autre incursion.

1220 : La commanderie templière de Centernac sise au moulin de Saint Arnac, est dominante sur le Fenouillèdes.

08/05/1221 : Le chevalier Ramon de Villarnaud vend à l’archidiacre de Saint Pierre de Fenolhedés l’église d’Arcianum  ( Arsa ) pour 800 sous de melgueil ( Mauguio ).

14/01/1224 : Amaury de Montfort peine à s’imposer face à la guérilla menée par les Trencavel, il demande un trêve et cède le reste de ses possessions à Louis VIII fils de Philippe Auguste. Ce qui permet à Raimon Trencavel de réintégrer ses domaines. Aimeric de Narbonne rend hommage à Raimond VII. Ce qui ne pouvait convenir à Rome. Cette fois le pape sera entendu, Louis VIII convoite le Languedoc.

1224 Marque le début de la construction de l’abbatiale St Paul l’apôtre de Narbonne, sur la tombe du premier évêque de la cité où il est supposé être arrivé au milieu du III è. siècle. Qui était – il ? Peut – être Paulus – Sergius proconsul de Chypre converti par St Paul , mais il ne fait pas l’unanimité. D’où venait – il ? Mystères !

1226 : Au siège d’Avignon hommage de Louis Ier du Vivier au roi de France Louis VIII. Ainsi contrairement à Pierre de Fenouillet et à Guillaume de Peyrepertuse vassaux du comte de Toulouse Raimond VII, les du Vivier s’épargnèrent la confiscation de leur seigneurie.

Concile Cathare à Pieusse : Création de l’évêché du Razés. En le démembrant de celui du Carcassés.

29 / 04 / 1226 : Hommage de N.  Sanche seigneur de Cerdagne et du Roussillon  à Louis VIII pour le Fenouillèdes – Peyrepertusés sous clause de restitution en cas de guerre opposant la France et l’Aragon. Dans un courrier destiné au roi de France, il se met à son service en préparation de la conquête du Languedoc par la France. Autrement dit Sanche du Roussillon a pour suzerain le roi de France s’agissant du Fenouillèdes – Peyrepertusés. Ce retournement avait de quoi inquiéter le roi d’Aragon.  Page 100, Histoire de Roussillon de Dominique M. J. Henry  parue en 1835.

10/1226 : Louis VIII concède à N. Sanche et à perpétuité, de même qu’à ses héritiers, le Fenouillèdes – Perapertusés.  Cette cession n’a pas été admise par la population, qui tiendra tête à Sanche et au Sénéchal de Carcassonne jusqu’au traité de Corbeil. Par ailleurs N. Sanche avait un gros souci, Pierre de Fenouillet était son vassal au titre de ses domaines du Roussillon, il fallait le ménager.

Y aurait – il  du brodé ?  Selon A. de Pous – Les tenants de cette largesse ne sont pas connus.

D’après Louis Fédié N. Sanche ne put jamais déposséder Pierre IV de son château. Voir au 01.06.1229.

08/11/1226 : Mort de Louis VIII roi de France, Louis IX lui succède jusqu’en 1270.

1228 : Par Louis IX ( Saint Louis ) N. Sanche devient propriétaire en fief du Fenolhedés –  Perapertusés et confirme l’ hommage tenu à Louis VIII. Ainsi de suzerain qu’il était déjà par faveur des rois d’Aragon. N. Sanche devenait propriétaire des domaines dont avaient été spoliés ses propres vassaux par le roi de France, alors que ces terres appartenaient à l’Aragon. Anny de Pous. Propriétaire sous suzeraineté du roi de France. Hypothèse de René Quehen, ne pouvant tout mener de front, la France aurait choisi de donner la priorité à sa mainmise sur les possessions du comte de Carcassonne. Saint Louis n’a alors que 13 ans. Régence de sa mère Blanche de Castille.

Sanche aurait été élevé à la cour des rois de France.

1228 : Au temps des radelièrs.*

Concession à Pierre de Voisins des droits de péage sur les bois transportés par flottaison sur l’Aude. Prélevés à Quillan au port des carràssièrs** où les grumes étaient généralement mises à l’eau sinon en amont à Belvianes.

* Ce lien est sans cesse cassé depuis trop d’années, mais qui cherche trouve, moyennant quelques mots clé tels que flottage sur l’Aude, les noms des villages entre Axat et Quillan, radeliers, patrimoine Quillan …. Ca vaut vraiment le temps passé. 

* * Carràssièrs synonyme languedocien de radelièrs, conducteurs d’un radeau, respectivement carràs et radèl.

1229 : Montalba ? Rabouillet, Puilaurens : Destruction de Rabouillet par les Croisés de Simon de Montfort, après une lutte de plusieurs mois face à Guilhem de Peyrepertuse qui tenait sa forteresse avec acharnement. Guilhem de Peyrepertuse se réfugie à Puilaurens ( L. Fédié ) où il soutint un long siège en dépit de menaces d’excommunication. Simultanément le vicomte Pierre IV  était attaqué par N. Sanche, allié aux Croisés. Contradiction entre Fédié et Quehen tel que cité en 1226. Incohérence avec la date ( 25/06/1218 ). RAPPEL : Nombreuses aberrations similaires en croisant les écrits des historiens, actuels inclus. R. Tréton docteur en histoire médiévale bien connu à Rabouillet car durablement en résidence à proximité s’est amusé de cet épisode du siège de Rabouillet, relaté par le si décrié L. Fédié, – Simon de Monfort n’est jamais venu en Fenouillèdes ... Mais G. Gavignaud Fontaine, agrégée d’histoire remplace simplement Simon par son fils à la prise de Puilaurens.

12/04/1229 Traité de Meaux-Paris : Capitulation de Raymond VII qui se soumet au roi et à l’église, il est condamné à 5 ans de croisade en Terre Sainte ( Dont il se soustraira habilement ) et signe au pied de Notre Dame de Paris en cours de construction, le projet de rattachement de son comté et du marquisat de Provence à la couronne de France. Effectif en 1271 à la mort de sa fille unique Jeanne. Annexion au royaume de France du territoire du futur Languedoc dont le Razés et le Fenouillèdes dès 1258.

Jeanne fut contrainte d’épouser Alphonse de Poitiers frère cadet de Louis IX.  A.de Poitiers ayant eu les oreillons  …

Deuxième exil en Aragon de Raimond II Trencavel, il venait de se révolter avec ses vassaux.

01/06/1229 : Acte par lequel Pierre de Fenouillet  fait donation de  sa vicomté à N. Sanche en réparation de préjudices considérables. 

Et encore une !

Vicomté transmise à N. Sanche par Louis VIII le 1er juin 1229 dans le cadre de la deuxième croisade, sur fond d’annexion programmée du Languedoc à la Couronne de France. Voir au 10.1226. Ah ces historiens nous font avaler n’importe quoi. Louis VIII est mort en 1226. Cette transmission est antérieure.

Nouvelle excommunication en juillet au concile de Toulouse de Guilhem de Peyrepertuse car il tenait Puilaurens contre les Croisés, soit au mépris de son serment de fidélité de 1217. Cette sentence s’appliqua à un soutien de Simon de Montfort, Géraut de Niort lequel entre – temps avait pris le parti des hérétiques.

Un point commun entre Raymond VII et Guilhem de Peyrepertuse, ils furent chacun excommuniés répétitivement, sans que cela ne contrarie leurs actes.

Création de la sénéchaussée royale de Carcassonne de laquelle relève le Fenouillèdes.

  • Cela concrétise le rétablissement des droits de suzeraineté acquis des carolingiens
  • Le sénéchal détenait le pouvoir militaire, judiciaire et financier. Ses services géraient la maintenance des ouvrages d’art, les différents approvisionnements en munitions et en nourriture. Il était secondé par un juge-mage ou lieutenant général en charge de la justice. Elle était rendue au Présidial de la sénéchaussée, le tribunal civil et militaire. Les grandes affaires étaient jugées au parlement de Toulouse, ultérieurement à celui de Carcassonne. Le premier sénéchal fut Guillaume des Ormeaux. Pour être établi il fallait être homme d’épée, noble, chevalier. Sous François 1èr cette fonction fut réduite à la justice.

11 / 08 / 1229 : Bernat de Latour sur le départ pour une expédition dirigée par Jacques   Le Conquérant* contre les musulmans de Majorque, désigne le commandeur du Mas Déu et Guilhem de Niort ses exécuteurs testamentaires. Il lègue au temple son corps,  son cheval ou 1000 sous de Mauguio.

* Ayant chassé les autochtones des Baléares , il les repeuplera avec des catalans du nord.

20/04/1233 : Bulle de Grégoire IX créant le tribunal d’inquisition.

Durcissement de l’inquisition selon Innocent III. Grégoire IX confie la répression aux Dominicains. Prédications publiques suivies d’un repentir pour permettre aux hérétiques de se dénoncer en bénéficiant du pardon. A expiration du délai de grâce, les inquisiteurs procèdent à un interrogatoire systématique des habitants. Les suspects sont soumis à la question, à la torture. Ceux reconnus coupables d’hérésie ou de sympathie envers les Albigeois se voient confisquer leurs biens, de pair avec des peines plus sévères pouvant aller jusqu’à la mort, prononcées au cours de sermons publics. La torture n’aurait été autorisée qu’a partir de 1252 sous Innocent IV mais peu mise en pratique. Les cathares se gardaient de mentir.

27 / 09 / 1233 : Souveraineté du Donezan Histoire de Roussillon de D. M. Joseph Henry en page 101.

1233-1241 : Benoit de Termes évêque cathare du Razés s’établit à Quéribus où il finira ses jours.

1234 : Sous Grégoire IX début de l’inquisition en Languedoc. Conduite par Pierre Seillan et Guillaume Arnaud. L’année suivante introduction de l’inquisition en Catalogne à l’encontre des Cathares qui s’y sont réfugiés.

Et encore une !

Couvrir d’opprobre pour faire prévaloir son opinion ou son engagement identitaire ?
Les passionnés du sujet auront reconnu L. Fédié dans ces lignes. Notaire et Conseiller Général de la haute vallée de l’Aude, il nous a laissé un ouvrage paru en 1880. Assez unanimement critiqué, gaussé par ses successeurs notamment catalans roussillonnais. Ceux qui ont consulté les pages A Propos auront une impression d’ubuesque au regard des moyens actuels d’investigation de ces derniers. Tout n’est pas fantaisiste chez LF puisque G. Gavignaud – Fontaine agrégée d’histoire le reprend tel qu’à la date 1229 et ce n’est pas la seule universitaire à le répéter.

Création d’un tribunal de l’inquisition à Carcassonne.

1235 – 1315 Ramón Llull ( Bienheureux Raymond Lulle ) : C’est à la fin de ce siècle, à partir de l’impulsion de ce majorquin sénéchal du roi puis théologien et poète que le catalan serait devenu langue officielle et littéraire. D’un savoir encyclopédique et polyglotte, il a écrit et prêché en catalan, arabe, occitan et latin de Paris à l’Afrique du Nord en passant par Rome.

On y associera Arnaldus de Villanova ( Arnaud de Villeneuve ) vers 1240 – 1310, valencien médecin à Montpellier pour sa maîtrise des langues sus dites et autres analogies.

Vers 1238 : Coalition des seigneurs du Fenouillèdes pour essayer de reprendre leurs biens et attaquer le Roussillon.

1238 Ordonnance exigeant la destruction des lieux habités par les hérétiques.

12/02/1239 : N. Sanche vend le château de Peyrepertuse à Louis IX, 20 000 sols melgoriens ainsi que Quéribus. Parallèlement N. Sanche prince d’Aragon et comte du Roussillon pourchasse le Maure des Baléares à Valence aux côtés de Jacques 1er roi d’Aragon. D’après Louis Fédié. N. Sanche était fortement endetté. Le reste du Perapertusés sera absorbé par la France en 1258.

Et encore une ! 

Vous trouverez une version de farfelus catalans, dont Annie de Pous, avec N. Sanche roi d’Aragon ! Ce trône était occupé par Jacques 1er Le Conquérant. Liste des souverains d’Aragon, maison de Barcelone. Sanche aura un homonyme roi de Majorque au siècle suivant.

Les Français érigent Sant Jordi à Peyrepertuse, les fortifications sommitales actuelles. Le premier niveau autour de l’église Sainte Marie  fut édifié dans le courant du XIe siècle.

Melgorien : De Maugio près de Montpellier où était un atelier de frappe monétaire.

1240  Réorganisation administrative du Temple :  Scission en deux langues, celle de Provence est séparée de celle de Catalogne – Aragon. Les maisons chèvetaines sont respectivement à St Gilles du Gard et à Monzon dans l’actuelle Catalogne.  Les possessions du Fenouillèdes, Centernach et Prugnanes, restent liées au Mas Déu ( Langue d’Espagne ), même après que la frontière eut été établie dans le bassin de l’Agly et la création du royaume de Majorque. Simon Jean date cette partition en 1250, les chartes du Mas Déu en 1238.

Soumission de Guillaume de Peyrepertuse à Louis IX, charte du 16 / 12 / 1240. Son château est cédé à Jean de Beaumont  de même celui de Cucugnan ou de l’avis de René Quehen le 16 / 11 / 1240 ce qui est plus en phase avec la suite. Ce soulèvement contre l’occupant fut accompagné de trois de moindre ampleur.

05 / 1241 : Olivier de Termes remet le château d’Aguilar  ( Le Viala ) à Saint Louis, 1260 est également proposé ? Oliverio de Terminis et  Olivario de T. de la main de St. Louis.

28/05/1242 :  Attentat d’Avignonet Lauraguais par un commando venu de Montségur. Vraisemblablement orchestré par Raimond VII et son bayle Raimond d’Alfaro. Massacre de deux inquisiteurs, Guillaume Arnaud et Etienne de St Thibery avec leurs neuf accompagnateurs dans le château d’Alfaro.

D’août à octobre vaine tentative de Raymond ou Raimond Trencavel de reprendre Carcassonne avec l’appui des faidits, Pierre IV de Fenouillet, Chabert de Barbaira, Olivier de Termes,  Guilhem et Seguier de Peyrepertuse, Pierre de Cucugnan, Pierre de Latour, Géraud d’Aniort… dirigés par Raymond VII de Toulouse. Retraite des assiégeants le 11 octobre suite à l’arrivée des troupes de Jean de Beaumont ( Belmont )  grand chambellan de Louis IX envoyé par Blanche de Castille mère de Saint Louis et régente.

Bataille du fort de la Guichère près de Lesquerde,  – L’un des principaux lieux d’affrontement et de répression des faidits …  La Ròca de Buc, R. Tréton, page 62.

L’arrivée de l’hiver dissuade Jean de Beaumont d’assiéger d’autres châteaux : Camps sur Agly, Le Fenouillèdes.

Suite à cette révolte Fenouillet et Puilaurens deviennent des refuges pour les chevaliers faidits comme Usson, Peyrepertuse, Quéribus, Aguilar…  Pour René Quehen c’était déjà le cas en 1228. Séjour du diacre Cathare du Fenouillèdes Pierre Paraire au château de Puilaurens, ce qui confirme encore que cette église était aussi implantée de ce coté des Corbières.  Fenouillet  et Puilaurens seront ultérieurement séparés par la limite administrative Aude Pyrénées – Orientales. Raymond Trencavel regagne l’Aragon.

  • A la Mort de Sanche le 19 01 1242 ( Diverses dates à partir de 1223 ), le Conflent,  Cerdagne,  Roussillon,  Vallespir et le Fenouillèdes passent à Jacques Ier « Le Conquérant « , son cousin. La Cerdagne et le Roussillon étaient tenus en viager.
  • René Quehen déduit que le Fenouillèdes est revenu à la France, n’étant pas mentionné dans cette succession. Voir la clause dans la donation de 1226.
  • St Louis renforce Peyrepertuse où ses habitants sont expulsés probablement à Duilhac. Un parchemin daté de 1242 énumère les remaniements ordonnés.

08 11 1242 :  Pierre IV, rend hommage en vain * à Aymeri = Amalric de Narbonne pour les châteaux de Fenouillet, dont les droits étaient partagés par plusieurs seigneurs. Hugues de Caramany était témoin, libellé Hugueti de Kara Manho, interprétation toponymique en 1307 . Béranger Ier du Vivier autre témoin. Le comte de Narbonne cherche à profiter de luttes intestines en Cerdagne et en Roussillon afin de reprendre ses droits sur le Fenouillèdes.

* Selon D. M. J. Henry il aurait récupéré sa vicomté au décès sans postérité de N. Sanche ( 19 /01 / 1242 ) ,avec l’appui de Jacques 1er d’Aragon, sinon pourquoi faire hommage.

Le Fenouillèdes écrit par Pierre de Fenouillet : Fenolletensis, Fenolletensem, Fenoletensis.

En 1242 mention de Sainte Eulalie de Trignac, église ou chapelle en rive droite de l’Agly en amont de Latour de France. Prieur en 1248. Édifice totalement disparu, cependant son emplacement a pu être déterminé et confirmé par des fouilles qui ont révélé des tombes.

Vers 1243 : Vicomté du Fenouillèdes saisie par Saint Louis, en sanction de l’hérésie. Les de Fenouillet perdent avec leurs possessions en Lauraguais. Ils demeurent propriétaires à Ille, Canet, Vallespir et Capcir.


11 / 1243 :
Pierre IV de Fenouillet et de Saissac* fils de Ava, meurt à la commanderie du Mas Déu où il s’était réfugié ** sans s’être soumis à Saint Louis contrairement à Trencavel. Le premier accusé d’hérésie par Pons du Pouget frère inquisiteur de Narbonne, ses restes seront brûlés publiquement par la Sainte Inquisition en 1262, cependant il réapparaît la même interrogation qu’à la date 1226 car nous avons eu à lire : – Les raisons de cette exhumation ne sont pas connues.

Un cathare réfugié chez les templiers, ce n’est pas un cas isolé, leur règle leur interdisait de sévir contre tout chrétien. Certains Albigeois en voie d’être dépossédés firent des donations au temple, d’autre part le Mas Déu relevait du roi d’Aragon pour l’heure plus favorable aux hérétiques et en 1199 Innocent III garantit l’immunité aux chevaliers hérétiques excommuniés qui rejoindraient la milice du temple.

Pierre de Fenouillet devient selon les ouvrages, Pierre II à V et confusions avec les branches collatérales. Pierre V selon Geneviève Gavignaud Fontaine agrégée d’histoire.

* Une proximité phonétique qui interpellerait si ce n’était l’écart d’époques. De Saissac n’est que la forme moderne de De Saixa, Saixax sur la procédure d’exhumation. Hors à Sournia un toponyme Saixa et Saissa semble faire écho au catharisme comme on l’a vu aux dates 989 et 1211.

** Peire V de Fenolhet à quelques mois de la fin de sa vie quitta son épouse Gueraua = Géraude de Caudiès avec son consentement afin d’intégrer l’ordre et d’y finir ses jours  à la susdite commanderie. Mort en habit de templier tout en ayant reçu le consolamentum de 4 parfaits.

1244  : Hugues fils de Pierre et mineur est sous la tutelle de sa mère et de Chabert de Barbaira lequel assume la lieutenance de la vicomté jusqu’à la majorité légale du premier vers 1253 à l’âge de 14 ans.

16/03/1244 : Bûcher de Montségur, fin des églises Cathares. Le Fenouillèdes devient le dernier bastion et refuge des dépossédés.

Fuite des hérétiques en Aragon et en Lombardie. L’extermination des Cathares se poursuivra jusqu’en 1321 ( Belibaste ). Entre temps ceux qui ne se sont pas exilés seront pris et brûlés sur le bûcher. Ceux qui ont émigré en  » Catalogne  » seront rattrapés par l’inquisition qui y fut instaurée dés 1235.

Migration de réfugiés languedociens de part et d’autre des Pyrénées :  – On peut avancer quelle fut relativement nombreuse pour l’époque à défaut d’être massive …  Mille ans d’espace occitano – catalan, Michel Camprubi université de Toulouse –  Le Mirail in Països catalans, mites i realitats, colloque Rennes 1999.

1245 : Des parfaits, religieux Cathares, sont hébergés au château de Puilaurens.

15/05/1246 : Considérant la réorganisation des défenses de Peyrepertuse par le roi de France, la spoliation au profit des capétiens des comtés vendus à Raimond Bérenger II en 1067 et l’isolement induit de Montpellier, Jacques Ier de Majorque crée Salvaterra, une sauveté perchée sur l’oppidum éponyme d’Opoul, en lieu et place d’un castrum. Pour fixer des habitants sur ce lieu lunaire il leur accorde les mêmes franchises qu’aux perpignanais. Dans la foulée il fait réadapter les châteaux de Salses et de Tautavel et place la vicomté de Fenouillèdes sous son administration en y nommant un viguier nommé Pompraneus.

Les Français transforment Aguilar en forteresse royale. Une garnison y est logée.

Les garnisons et l’armement des forteresses royales des Corbières. L. Bayrou.

1247 : Soumission définitive de Raymond Trencavel, Olivier de Termes et de Pierre de Cucugnan ( Camps sur l’Agly ) à Saint Louis.

06/1248 : Départ de la VII è. croisade. De nombreux seigneurs dont Raymond Trencavel, Olivier de Termes, Pierre de Cucugnan… font le choix d’accompagner Saint Louis en Terre Sainte. Suite à l’échec de la révolte de 1240, ils seront ainsi lavés de leurs fautes. Chabert de Barbaira reste attaché au Fenouillèdes – Aragon et au catharisme. 

–  Louis IX ordonne à Guillaume de Pian, sénéchal de Carcassonne de prendre Molhet et Padern.

08/1248 : Pénétration de l’armée Française en Fenouillèdes, en règlement de l’héritage du pays par le roi d’Aragon. Entre les affinités hérétiques de Pèire de Saissac et l’hébergement des faidits, la Croisade atteint le Fenolhedés. Les dates déjà proposées ( 1209, 1217, 1229 ) sont loin de faire l’unanimité. 

1249 : Chabert de Barbaira, Géraude de Caudièrs et Roger de Fenouillet comparaissent devant l’archidiacre du Razés afin de restituer des biens usurpés aux moines de St Martin Lys. Le monastère est placé sous la protection du premier.

27/09/1249 : A Millau mort de Raymond VII, sont comté passera à la couronne royale française en 1271.

1250 : En février, révolte des pastoureaux dans le nord de la France. Ce serait une des causes du séjour de Blanche de Castille, mère de St Louis, à Rennes les Bains. Ces bergers et leurs familles infiltrés de bandits, sévirent en Languedoc au 14 è. siècle, avec une préférence au détriment des nantis du moins dans les premiers temps.

A ne pas confondre avec Blanche de Castille citée en 1360. Si chacun dit vrai, c’est à dire Louis Fédié pour 1360 et ses successeurs audois pour 1250, ces deux altesses homographes auraient séjourné à Rennes les Bains.

Vers 1250 Reddition de Puilaurens qui est annexé par Saint Louis.

1252 ou vers 1248 – 1253 : Expédition punitive de Guillaume de Pian, en un lieu appelé Bressols in Fenoledesio , ce fut un désastre , Castel – Fizel, Quéribus et Puilaurens étaient efficacement défendus par Chabert de Barbaira, un chevalier Cathare apparenté aux de Fenouillet. Le vicomte de Fenouillèdes était retenu en Espagne, à chasser le musulman. Guillelmus de Piano, le sénéchal originaire de Pia en Roussillon, sera rapidement remplacé par Pierre de Voisins. Le susdit désastre, selon l’expression d’A. Bayrou, interpelle puisque René Quehen affirme : On ne sait ce qui oblige cette armée à faire demi – tour mais l’expédition tourne court. Peut – être … Répété en triptyque.

R. Quehen envisage que ces faits auraient pu avoir pour cadre le Col de Brezou par rapprochement avec Bressols, soit sur la serre de St. Paul au nord de ce village. S’agissant de Chabert, Albert Bayrou est plus nuancé : Il fut sans doute un des principaux artisans de la défaite de l’expédition …

Chabert de Barbaira ingénieur militaire. D’après Lecoy de la Marche il avait fait construire la première grosse tour à triple toiture, appelée chat-château ou renard… Ces tours permirent la prise de Majorque en 1229.

Chat-château ou renard : Pour sa forme de galerie couverte, pouvait s’attacher aux murs pour servir d’abri aux sapeurs. On s’en servait pour combler les fossés. Quand ils étaient défendus par des tours, on les appelait chat-château. Il étaient construits en bois et pouvaient rouler sur quatre roues. Albert Bayrou dans Fenouillèdes-Diocèse d’Alet.

1253 :  Jacques 1 er d’Aragon instaure des dispositions favorisant la restitution des droits et possessions du clergé antérieurs à la Croisade en Fenouillèdes, Donezan, Capcir, Tautavel, Vingrau et diocèse d’Elne. Renforcement de l’Inquisition.

Terme de la régence de Chabert de Barbaira, majorité du vicomte Hugues de Fenouillet lequel rend hommage pour le Fenouillèdes à Jacques 1er d’Aragon héritier de son cousin N. Sanche. Béranger du Vivier et Bernard de Sauto en auraient été dés témoins. Cette tutelle aurait  – empêché la saisie de la vicomté par l’Inquisition, RLS.  L’extension des domaines aragonais au Fenouillèdes n’était pas pour plaire à St Louis.

1254 : Pierre d’Auteuil promu sénéchal en juillet.

Vers 1254 Saint Louis restitue le château d’Aguilar à Olivier de Termes pour s’être brillamment illustré en Palestine.

A la fin de l’année arrestation des habitants de Fenouillet par L ‘Inquisition.  Sont inquisiteurs nommés par le roi d’Aragon pour le Fenouillèdes, Ramon de Trivalls et Pere Puigxoriguer.

1255 : En mai – juin  Pierre d’Auteuil  » aurait obtenu  » la reddition de Quéribus en contre partie de la liberté de Chabert emprisonné au fond des geôles de la cité de Carcassonne, du point de vue de René Quehen, il n’est pas certifié qu’il y ait eu siège. Chabert  fut capturé en mars par Olivier de Termes de retour de Palestine, le premier aurait saisi l’opportunité de l’absence du second pour se livrer à des exactions dans ses domaines avec l’appui d’Amalric de Narbonne et d’autres nobles. Le revirement de Olivier de Termes pourrait s’expliquer aussi comme suit : Jacques Ier le Conquérant fit don de seigneuries à Chabert en récompense de ses faits d’arme au siège de Majorque vers 1229 – 1231. Ces fiefs d’Argelès, Estagel, St. Laurent de la Salanque avaient appartenu à Olivier de Termes. La soumission de Chabert, la cession de son château de Quéribus à  St Louis, l’intervention du roi d’Aragon auprès de l’évêque d’Elne et du roi de France lui  » auraient assuré  » sa liberté, il ira se réfugier en Conflent. On ignore quel fut le sort de la communauté hérétique hébergée dans les murs de Quéribus. Les guillemets car R. Tréton diffère, page 69.

Louis IX aurait profité d’un arrangement diplomatique : Le suzerain du Fenouillèdes Jacques Ier d’Aragon était occupé à réprimer deux révoltes, celle du chef maure Al – Azraq à Valence et de ses sujets  de Montpellier menés par Amalric de Narbonne. Affaire pour laquelle il avait besoin de l’aide du roi de France. Comme St Louis c’était un fervent catholique dont l’idéal était d’aller se sacrifier en Terre Sainte ! Ses prétentions sur la région en étaient passées au second plan. Il avait de plus d’autres visées expansionnistes, la France a saisi cette opportunité.

Louis IX ordonne au sénéchal de Carcassonne que les sergents de Peyrepertuse ne reçoivent pas leur femme avant Pâques.

Deuxième campagne de fortifications royales, Castellum Fidélis* ( Castel-Fizel ), Fenouillet. A Puilaurens, après achat à l’abbaye de Cuxa et en avoir chassé les habitants. Cuxa abandonne également tous ses droits sur Lapradelle, le Caunil, Gincla, Aigues bonnes. Voir en 1011. Première phase de fortifications peu après 1240. D’autres forteresses, moins stratégiques par rapport au risque Aragon, sont rasées.

05/1255 : Toute la vicomté est occupée par les troupes d’Olivier de Termes pour Saint Louis.

08/1255 : Louis IX ordonne au sénéchal de Carcassonne de fortifier Puilaurens. Les habitants sont déplacés dans la vallée.

1258 : En juillet – août vaste opération contre la noblesse Cathare en Fenouillèdes entreprise par le roi d’Aragon Jacques Ier, il était jusques là plus tolérant . L’inquisiteur d’Aragon frère Pere de Tenès avec la contribution du moine cistercien de Ste Marie de Clariana frère Pere de Serrabou fait arrêter Hugues de Fenouillet, ses vassaux Berenger du Vivier et Bernard Sermon d’Albedun, les chevaliers Bernard de Sauto seigneur de Casteldos ( Col du Garravièlh ) et Bernard d’Alion seigneur d’Usson et de Quérigut.  A Escouloubre Pierre Aura, il aurait participé au meurtre d’inquisiteurs à Avignonet – Lauragais en 1242. Leur procès fut expédié le 02 septembre à Perpignan au couvent des dominicains en présence du roi d’Aragon et d’ambassadeurs de St Louis et de milites de la région, Le vicomte fut gracié pour avoir dénoncé ses vassaux. Le 03 Bernard de Sauto et Bernard d’Alion partirent en cendres, le second était un récidiviste. A priori ce sont les seuls bûchers connus, les exhumations sont plus nombreuses.           > Lien Rodrigue Tréton ci – dessus, page 73.

11/05/1258 Traité de Corbeil entre Louis IX et Jacques Ier **. Louis IX reçoit le Fenolhedés – Perapertusés sans la Cerdagne, le Capcir, Opoul,  Vingrau, Périllos ni Tautavel qui se retrouvent en Roussillon. Tout en restant liés à l’archevêché de Narbonne comme le Fenolhedés – Perapertusés. Simplification des droits de suzeraineté partagés jusques là, la France renie définitivement ses droits acquis des carolingiens au sud des Pyrénées et l’Aragon les siens en Languedoc. Pour le civil le Fenouillèdes relève dorénavant de la sénéchaussée de Carcassonne. Dans laquelle l’inquisition est instaurée, enquêtes jusqu’en 1262.

Ce traité scelle la rupture officielle d’une entité, démographique, administrative, culturelle, occitano – catalane effective depuis la romanisation.  Surtout la France voit définitivement s’éloigner la préfiguration d’un encombrant royaume occitano – catalan ou peut – être catalano – occitan au regard de la progression au nord des Pyrénées des pions de Pierre  » Le Catholique ‘et de son successeur.

* Castellum Fidélis le Château Fidèle au roi, à ne pas amalgamer avec le Castrum Fidélis du Llobregat.

** Dans un premier temps signé à Corbeil le 11/05/1258 au prieuré de Saint Jean puis ratifié à Barcelone chez Le Conquérant le 16/07. axl.cefan.ulaval.ca/monde/catalan

  • Vingrau et Tautavel occitans passent aux   » Catalans « .
  • Opoul et Périllos bien qu’appartenant à l’aire linguistique occitane étaient déjà administrativement du côté opposé. 
  •  Des 3 universitaires ( Bologne ), négociateurs mandatés par Le Conquérant, on remarque un régional de l’étape Guilhem d’Axat son chapelain et prieur de Ste Marie de Corneilla de Conflent.

03/09/1258 :  Hugues de Fenouillet se rend auprès de St Louis afin de lui faire hommage de la vicomté, elle lui a été restituée par le roi d’Aragon à l’issue du procès de 1255 .  Il y accompagne l’infante d’Aragon. La cession du Fenouillèdes sera scellée en 1262 par le mariage du fils de Saint Louis, le futur Philippe III le Hardi avec la fille de Jacques Ier, Isabelle d’Aragon, future mère de Philippe le Bel.

Tracé de la frontière

Du sud de Port  Leucate ( Voir pages Toponymie) aux confins de Salses avec  Fitou, Col des Hortoux ?, Trauc del Caval, Montoulié de Perilhou alias Périllos ( Radar météo ) *, Pech del Genièvre à Vingrau,  Pas de Paziols, Pech de la couronne ( Horizon nord – ouest Estagel ), La Tour de France, Col de La Bataille, Belesta de la Frontière, Col des Ausines, crêtes sud de Campoussy, Sournia, Rabouillet, Montfort, Conosols…. Voir cartes et en 863 pour le tracé antérieur. Certes le Fenouillèdes est passé à la France. Mais pour son plus grand malheur, il est pris en tenaille par l’Aragon, au sud et à l’Est bien sûr et en façade du pays de Sault.

* Nonobstant son positionnement côté   » Catalan  »  Périllos  sera durablement acquis à la famille De Gléon, des seigneurs français  établis entre Portel des Corbières et Fontjoncouse. Fait étonnant perçu de nos jours cette frontière n’a pas été matérialisée sur les hauteurs des Corbières maritimes.

Le Donezan, l’actuel canton ariégeois de Quérigut propriété des comtes de Foix feudataires du royaume de Navarre passe à Jacques 1er Le Conquérant ainsi que le pays de Sault, voir en 1607. La dernière assertion est digne de faire se retourner l’abbé Pierre Moulis dans sa tombe de Belvis ! Elle a le seul mérite d’exister. Le Donnezan dans le Dictionnaire Géographique et Historique de J – J Expilly édition de 1764.

Peyrepertuse fut essentiellement édifié par les Aragonais*, ce n’est pas l’œuvre des Cathares. Puilaurens a bénéficié de remaniements  aux XI è. et XII è. siècles également par les Aragonais puis vers 1263 lors de la restructuration en forteresses royales françaises des cinq fils de Carcassonne dont Peyrepertuse considérablement étendu, pivots des défenses sur la nouvelle frontière. Fenouillet est devenu une citadelle royale, gardée par une garnison de 25 sergents d’armes plus un capitaine commandant et un chapelain, autant à Puilaurens et à Peyrepertuse avec un chapelain. A Quéribus 27 sergents y sont déployés. A notre humble avis châtelain serait mieux de circonstance que l’ecclésiastique susdit.

*Par les aragonais : Une inexactitude, découverte chez plusieurs historiens et jusques sur des prospectus de visite, qui ne cadre pas avec les déroulements ci dessus, issue vraisemblablement de l’un de ces raisonnements, en boule de billard ricochant toujours aux mêmes endroits, dont on a déjà parlé. les Carolingiens et les Capétiens avaient fait la trace sur un sol souvent préparé par les Romains et les Wisigoths. Puis les comtes de Bésalu les ont adaptés.

Dans leur état actuel les châteaux dits les 5 fils de Carcassonne, mentionnés en tant que tels en 1483 (  Montségur Peyrepertuse, Puilaurens Quéribus, Termes ) n’ont que si peu d’aragonais puisqu’ils datent du traité de Corbeil. Sinon pourquoi les surnommer les 5 fils de Carcassonne, à bons entendeurs.

Evènements de Fenouillet

Louis Fédié propose une autre version, impliquant Pierre II de Fenouillet, en voici une synthèse :

N. Sanche pensa à tort qu’il pourrait rapidement dépouiller cet adolescent, c’est à dire Pierre II.  Sanche s’était déjà accaparé le comté de Bésalu au détriment de la comtesse Ava, il lui manquait le Fenouillèdes. Le château de Fenouillet eut à soutenir un siège mémorable, mais son vicomte résista. Là dessus vint la croisade contre les Albigeois, Pierre était de leur parti, allié au malheureux Raymond Roger Trencavel. Pierre de Fenouillet se retrouva faidit. Entre temps N. Sanche s’était rangé aux côtés des Croisés, il fut investi du Fenouillèdes par Simon de Montfort. Les Croisés étaient maîtres de tout le pays sauf des forteresses de Fenouillet, de Peyrepertuse et de Puilaurens, chacune défendue par un membre de la famille de Fenouillet et Simon de Montfort dut se retirer après un long siège vain. C’était vers 1217. N. Sanche mourut en 1242 à Formiguères en sa résidence d’été, sans avoir pu prendre Fenouillet ni Puilaurens. Nous voilà en 1258, Fenouillet est devenu forteresse royale aux mains de St Louis. Pierre de Fenouillet ne conserva que ses domaines d’Ille et de St Paul. Il protesta sans succès contre la confiscation de Fenouillet. Son petit fils alla jusqu’à réclamer pendant 10 ans de procédure en cassation auprès du pape sans obtenir gain de cause.

1259 : Restitution des droits, biens et revenus spoliés à l’Eglise au cours de la Croisade.

L’archevêque de Narbonne promulgue une nouvelle règlementation des dîmes, R. Tréton page 74.

03/07/1259 : Première mention de Felhuns, alors libellé Sancte Maria de Fullonibus, dans laquelle le seigneur de le Vivier, Béranger 1er  reconnait devant l’archevêque de Narbonne s’être indûment accaparé les dîmes de l’église comme celles de St Félix de Prats et St Estève de Derc. A Bayrou emploi usurpées par ses aïeux. La graphie catalane Felluns à relégué aux oubliettes celle occitane ci-dessus.

1260 : Castel Fizel mentionné comme forteresse royale.

Les Franciscains annoncent la fin du monde comme étant imminente. Un hiver volcanique provoqué par l‘éruption du Samalas en 1257 y serait – il pour quelque chose ?

Saint Louis rachète Aguilar à Olivier de Termes auquel il l’avait restitué  pour ses services rendus en Terre Sainte. Une garnison royale y est logée. Vente également datée de 1246 ?

A Paziols au cours de la décennie précédente O. de Termes fait construire le moulin fortifié dit de la Tour et son béal ( Rigole d’amenée d’eau ) de 3 kilomètres. La tour aux dimensions conséquentes 9.50 x 6.70 x 13 m est une propriété privée.

1261 : Décès de Hugues de Fenolhet et Saissac ( 22 ans env. ), fils de Pierre V, sous les murs de Valence pour Jacques Ier d’Aragon, dans le cadre de la Reconquête chrétienne de l’Espagne. Fin de la dynastie, En faisant abstraction de la baronnie de Canet et de la vicomté d’Ille sur Têt qui sont hors cadre du Fenolhedés.

1262 : Pierre de Voisins sénéchal de Toulouse, recherche pour Louis IX les terres indûment détournées du domaine royal. Dont le territoire compris grosso-modo entre Rennes le Château, les Fanges, le Bugarach et la Vallée de l’Aude.S’agirait – il d’une bravade des d’ Aniort en dépit d’une confiscation ? Peu après avoir été dépouillés par les croisés, l’un des quatre* fils de Gérald et d’Esclarmonde de Laurac  aurait prit le nom de l’un de ses fiefs, donc Castelpor en lieu et place d’Aniort tout en étant maintenu en possession d’une partie de son domaine des Fanges.

* Bernard Othon, Géraud, Guillaume, Guilhem Bernard. Lequel des deux derniers est – il l’intéressé ? Tous ces personnages restent considérés comme partie des plus grands héros de ces tragiques événements,  Esclarmonde sœur de Géralde alias Guiraude de Laurac que les croisés ont précipitée vive dans un puits en le remblayant aussitôt avec des pierres, château de Niort de Sault.

D’autres commissaires firent retour à la couronne du pays de Sault avec les châteaux du Rébenty. Voir à la date 1300.

05/09/1262 Fin de  » L’autonomie  » administrative de la vicomté :  Hugues de Fenolhet et son père décédé sont accusés de crime d’hérésie par l’inquisiteur dominicain frère Pons du Pouget. Il semblerait que le fils fut déclaré non coupable, il échappa à l’exhumation. Le  » Hasard  » fait bien les choses pour la couronne, la vicomté est saisie par la royauté et restructurée en viguerie laquelle siège à Caudiès. Pierre VI Fenolhet conserve son vaste domaine de l’autre côté de la frontière, à Ille sur Têt. La population se révolta contre les exhumations.

administration sous l’Ancien Régime. Le tribunal du viguier se composait d’un juge, d’un lieutenant principal, d’un lieutenant particulier, d’un procureur du roi, d’un substitut et d’un greffier…Avant le XIV è siècle, les viguiers étaient des roturiers…. A.Bayrou.

1263 : Don de Gincla (Capronia, Castrum de Ginclar, Ginclanum)en arrière fief aux du Vivier. Pareillement pour Montfort, Castrum Montefortis.

Capronia semble être un hydronyme si on prend en considération son suffixe en Onne, équivalent à rivière,  source chez les Celtes. On le retrouve à Duilhac ainsi qu’à l’endroit exact de l’ermitage de Galamus, et à la résurgence de la Tirounère anciennement Fon Capronis. Fenouillèdes n°30 développe d’autres hypothèses qui ne manquent pas d’intérêt.

Ginclanum suppose un passé Gallo-Romain. Voir en 285.

Echange entre Saint Louis et l’abbé de Saint Michel de Cuxa. Le roi de France en contre – partie de Puilaurens cède au monastère des seigneuries* en Pays de Sault, Cazelles, Munès, Mazuby. Cette dernière paroisse restera la propriété des moines jusqu’à la Révolution.

* Accompagné d’une rente de 25 livres tournois.

1 livre + 20 sols,  1 sol + 12 deniers.

1264 : L’inventaire des biens de la commanderie du Mas Déu révèle que les Templiers possèdent l’intégralité des droits de seigneurie de Saint Arnac, la seigneurie du castrum de Lesquerde et la moitié de celle de Prugnanes.  Selon les spécialistes ils n’auraient été que co – seigneurs de Lesquerde.

1266 : Le Fenouillèdes est écrit Fenoledesio sur un acte de Louis IX.

1268 Allez paître à Calms ! Devenu Camps sur Agly. Bail à ferme perpétuel sur les herbages et l’affouage de la Peyrosa par Arnald Solério au précepteur du Mas Déu du pâturage de Calms, en Fenouillèdes, – Pour le pacage de votre bétail … de celui de votre familia, de vos donats et d’autres personnes In terminis castri de Calms .… Arnald Solério se réserve les droits de justice. Issu du Cartulaire général du temple du marquis d’Albon.

A titre d’exemple de diversité des versions telle que cadrée en liminaires de l’article paléolithique. Et encore une ! Ces variations sont monnaie courante, un condensé de celle de Gauthier Langlois :

Pierre de Cucugnan et Arnaud de Soulatge seigneurs en paréage de Camps vendent à Raymond de Bac, commandeur du Mas Deu, un herbage moyennant 100 sous tournois et le droit d’y prélever du bois. Les vendeurs y restent maîtres de la juridiction et de continuer à y mener leurs vaches …

1269 : Première session à Carcassonne, préfiguration de ce qui deviendra les États du Languedoc. Leur finalité est de renflouer les caisses du royaume. etats-du-languedoc.univ-montp Délibérations de 46 sessions.

1270-1285 : Règne de Philippe III le Hardi, fils de Saint Louis.

1272 : Fenouillet forteresse royale, supplante Castel Fizel.

1272 – 1340 : Édification à Narbonne de la cathédrale Saint Just et Saint Pasteur à l’emplacement de trois églises qui s’y sont succédées depuis Constantin. Le palais des archevêques est essentiellement du XII è et de la seconde moitié du XIV è siècle.

1276  Perpignan capitale du royaume de Majorque : En duo avec Palma. A la mort de Jacques Ier Le Conquérant et selon ses volontés pour son fils cadet Jacques II. Curieux petit royaume car vassal de l’Aragon attribué au perfide Pierre frère de Jacques et comparable à une peau de chagrin aux lambeaux de territoires dispersés de l’Auvergne ( Carladés ) aux Baléares, cernés d’immensités hostiles. Cette succession non moins curieuse portait en elle les germes, à la fois de tant d’ épouvantables pour le peuple et de son anéantissement, il sera relativement vite croqué par le puissant Aragon dès 1349.

1283 : La plus ancienne mention connue  de l’église paroissiale de Le Vivier et St Martin de Fenouillet, la chapelle Ste Eulalie à l’écart du village et au bord de La Matassa.

18/08/1283 : Philippe III le Hardi et Jacques II de Majorque à Palairac ( Termenés – Aude )  alors qu’ils s’étaient rencontrés la veille à Carcassonne, mais le premier s’illustre par ses importants miniers … Le roi de France a des visées sur la partage de Le Conquérant, la vicomté de Carla et Montpellier deux pièces du puzzle désarticulé de Majorque vont être réunis à la France. Montpellier par acte de cette date lequel sera suivi de sérieuses complications.

Le château de Puilaurens est en cours de transformation. Celui de Padern, antérieur à l’actuel, est restitué aux moines de Lagrasse à l’issue de laborieuses tractations avec le procureur du roi. Chabert  de Barbaira se le serait accaparé après la chute de Quéribus.

 02/05/1285 Croisade de Simon de Brion alias Martin IV : Guerre de plus de sept ans organisée contre Pierre III roi d’Aragon. Philippe III rompt le Traité de Corbeil en appui de la souveraineté de Jacques II de Majorque mise à mal par son frère.  Philippe III Le Hardi venant de Narbonne s’engage en Roussillon, les habitants de Salses et d’Elne sont massacrés avec la bénédiction pontificale sur les assaillants, Perpignan s’en sort à moindre mal. Suite à des difficultés au col de Panissars il préférera traverser les Pyrénées par la vallée de la Massane. Récit de F. Jalabert en 1819. page 10 …

10/05/1285 Albères, un carnage occulté par la France: Vaincu par Pierre d’Aragon dit le Grand*, frère ennemi de Jacques II. Philippe le Hardi meurt du typhus pendant sa retraite à son arrivée à Perpignan, après 8 jours et nuits d’hommages sa dépouille fut bouillie ( Comme celle de son père à Tunis ), ses chairs enterrées à Narbonne et les ossements à St Denis…. Son fils Philippe IV Le Bel lui succède. Son armée formidable avec des approvisionnements immenses est décimée**. Henry rapporte qu’elle aurait compté plus de 300 000 hommes par terre et par mer, il est plus probable que ce soit une glorification excessive du vainqueur ? JF Fino la ramène à un maximum de 12 000 hommes dans Forteresses de la France méridionale pages 202 à 204.

*Pierre III alias comte Pierre II pour la Catalogne, le roi Pedro III à Saragosse où encore le roi Pierre 1er à Valence.

** Dominique Marie Joseph Henry ( 1835 ) dans Histoire de Roussillon en citant Muntaner  » Reporter de guerre  » et capitaine de Pierre d’Aragon.

Vers 1290 : L’acte de vente d’un casalage* évoque le castrum ou village fortifié de Lansac. Les propriétaires firent hommage du casal à frère Ramon de Sa Guardia commandeur du Mas Déu, devenant homme et femme de corps et de casalage du Mas Déu.

Cette commanderie étant en Pays Catalan ses archives citent des noms de personnes, lieux en la langue locale, cependant ceux rattachés au Fenolhedés subissent le même traitement, du coup  Peire ( Pierre ) devient Pere, Arnald glisse en Arnau… On rejoint là le souci d’impartialité soulevé à la date 798, il convient de se fier d’avantage aux extraits des actes de l’époque par exemple sur la thèse de R Tréton où il en figure en italique. Plus d’explications sur l’avertissement de Un souffle cathare.

* Casalage :  Exploitation rurale avec habitat.

12/08/1291 : Repli des Templiers à Chypre, chassés de St Jean d’Acre par le sultan d’Égypte et ses mamelouks. Terme de la présence Templière en Terre Sainte.

17/02/1297 : Le chevalier Bernard du Vivier seigneur de Monfort et d’Aussières accorde au prieur de Saint Jacques de Casalons ( Calahons ? ), le privilège de prendre du bois dans les forêts ci-dessus.

10 / 1298 : Du bois débité à Rabouillet, vendu à Rodès, est déposé au Col del Tribes où il est pris en relais par un transporteur catalan … Margault Coste FRAMESPA ( UMR 5136 ).

SUIVANT Le Fenouillèdes du XIV è.