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LE JACOBINISME CATALAN

Complété le 05 11 24 au titre B ).

A considérer en préambule de A PROPOS FENOUILLEDES et de sa CHRONOLOGIE HISTORIQUE depuis l’Homo Erectus, car il serait niais de se passionner pour l’histoire locale sans tenir compte du fond de réalités suivantes, il convient de les envisager en socle.

Autre préambule : GAVACH – GABACH / CATALAN

Sommaire

L’Histoire Frelatée
La Culture Instrument de Tromperies
Le Syndrome de la boule de billard
Tchernobyl culturel en Roussillon

Le Jacobinisme Catalan

Jacobinisme : Qui ramène tout à soi. Terme à l’encontre des catalans et formulé par plusieurs personnalités dont sans exhaustive R. Portet, A. Carol. Ici il prime communément pour entre autres les linguistes, historiens d’occulter ce qui se rattache à la France et au Languedoc, ce qui incite à en déduire, de façon erronée, qu’ils n’ont eu aucun rôle dans ces domaines et qu’ils sont à 100% d’initiation catalane, le reste n’existant pas.

LHISTOIRE FRELATÉE.

… Conglomérat de niaiseries … et d’étroitesse de vue jacobine … A ces obstacles inhérents à la Catalogne du Nord, il faut ajouter … Les noms de lieux du Roussillon, Renée – Laure Portet 2021. Nous verrons qu’elle y participe !

Emis relativement à la TOPONYMIE mais c’est bien évidemment transposable partout. La gare SNCF de Perpignan Centre du Monde : A discuter d’Histoire au sens élargi et local avec le catalan lambda, quelque part dans son subconscient ravagé par l’orgueil ibérique et une existence dite casanière il parait s’imaginer que sa province est le nombril de l’univers, le Centre du Monde selon l’extase cosmogonique de Salvador Dali. Enfant du Pays il ne peut qu’en avoir été témoin, pour ne pas dire imprégné, tant cette élucubration identitaire est flagrante dans l’ambiance du cru ! En aurait – il été influencé à la tourner en dérision tout en l’arrangeant afin de ne pas froisser l’orgueil à vif de ses compatriotes ? Toujours est – il que la coïncidence Jacobinisme – Centre du Monde est troublante.

On vient de comprendre avec quoi peut rimer Catalan. Restons dans cet ordre d’idées, les cas d’enfumage général, d’oublis subtils et de mépris du Fenouillèdes ses languedociens compris, sont légion. Il règne généralement un sorte de  » Génocide culturel  »  sournois, dont les victimes sont les occitans des Pyrénées Orientales. C’est  vraisemblablement d’abord l’illustration de faiblesses identitaires catalanes qui ne sauraient être atténuées par la double cause d’être historien enraciné à cheval sur les Pyrénées en Pays Catalan.

 Le magazine du CD des Pyrénées- orientales intitulé L’Accent Catalan ignore les languedociens de ce département. Cela concerne l’ensemble de la presse*. Par contre les associations, partis, mouvements, artistes engagés identitaires et indépendantistes autrement désignés catalanistes y sont omniprésents; Ce qui contribue, comme le rhabillage pré cité ( Relation de l’histoire commune ) à la désinformation du public en s’appliquant à le matraquer unilatéralement et sans cesse. Proportionnellement, aucun contenu relatif au rôle de ces occitans en matière de culture et d’histoire.

Pareillement lorsque vous composez un numéro de téléphone de l’hôpital de Perpignan ou du CD, vous êtes invité à patienter avec un sympathique message exotique ( En catalan avec accent Cerdan sinon d’outre Pyrénées ) répété à l’emporte – pièces. L’association d’un équivalent languedocien serait opportune dans ce gavage.

* N’allez pas interpréter compromission active de L’Indépendant.  Cependant ayant voulu vérifier mon opinion tout en suggérant un rééquilibrage quand à son courrier des lecteurs ( Nom des régions ) outrageusement unilatéral en faveur des catalans, je dirais plus sûrement infiltration par d’irréductibles catalans à l’horizon très limité, après avoir reçu de la rédaction une lettre anonyme enflammée en guise de  réponse. 

DE TOUT UN PEU.

Denis Dupont, L’Indépendant du 27 avril 2016.

A cette date, cet avis n’est que le dernier du genre, cette suspicion d’oubli sur fond de réseau routier et de chicaneries entre cousins a  » Commencé  » à tourner en boucle dès la création des routes fin XIX è, le comportement du Département 66 comparé à celui audois lors de l’ouverture de la route impériale 117 a laissé des stigmates régulièrement revivifiés par les attitudes catalanes. On en est arrivé à une accumulation si considérable, que l’historique à charge des catalans à l’encontre des languedociens aboutit à ce qu’ils nous sortent par les narines, à les cibler par automatisme, saturation et de fait quelquefois indûment, peut – être ? Il convient de demeurer vigilant face à ce risque de méprise. Le docteur René Argelliès conseiller général du canton de Sournia de  1949 à 1967 était bien placé pour en plaisanter.

  • Ci – dessous un extrait de compte – rendu d’un conseil municipal d’un village du Fenouillèdes en mars 2017. Une autre forme d’extériorisation de l’abrutissement catalan en matière d’oubli du Fenouillèdes.

… Le Maire expose aux membres de l’assemblée qu’en proposant la dénomination de SYDEEL du Pays Catalan, le syndicat, institution représentative de l’ensemble des communes du département des Pyrénées-Orientales, exclut de fait les communes occitanes, dont …, de son périmètre d’action. Il ajoute que le Conseil Municipal de la commune de … a toujours soutenu toutes les actions de revendication en faveur de la prise en compte du Pays Catalan par la nouvelle région Occitanie, mais ne peut pas accepter une démarche qui écarterait les communes occitanes du Fenouillèdes. Il regrette que tant d’énergie soit déployée à cette action, hors du champ de compétence du Syndicat. Il ne peut accepter l’absence de prise en compte de la particularité occitane du Fenouillèdes au sein du département des Pyrénées-Orientales, à plus forte raison au sein d’un syndicat, tel que le SYDEEL 66, dont le fondement repose sur la représentativité de toutes les communes du département ! Le Conseil Municipal, à l’unanimité des membres présents, rejette dans toutes ses dispositions les nouveaux statuts du Syndicat Départemental d‘Energies et d’Electricité des Pyrénées Orientales ( SYDEEL 66 ), et propose de conserver la dénomination actuelle.

PS : Qu’est – il arrivé aux acteurs languedociens de ce syndicat ? Ce maire est originaire de la Costa Brava à la fin du XIX è.

  • Contrairement au Catalan, l’Occitan est absent des programmes scolaires par contre le premier est enseigné en Fenouillèdes !
  • Cartes de l’IGN :  Déjà réputé franciser à tout va; Sur les éditions à partir du début des années 1990, des toponymes Français et Occitans de l’aire catalane ont été remplacés par leur traduction catalane*,  dans tout l’espace compris entre la frontière de 1258 et l’actuelle. Voir en 863 un aspect occulté et le détail sur Toponymes Occitans en Pays catalan. * Si quelqu’un en connaît les  » Justifications « , je suis preneur.
  • Cartes touristiques éditées par le Département. Des villages du Fenouillèdes omis jusqu’à leur nom où pourtant comme à Prats ce ne sont pas les matières à découvrir qui y font défaut.
  • Hors limites départementales aussi, le Fenouillèdes est trop souvent  » Rayé de la carte « ,  la définition du mot Fenouillèdes est absente des dictionnaires  Larousse,  Encyclopédique édition 1998 compris , alors que le Capcir, la Cerdagne, le Conflent, Le Roussillon et le Vallespir y sont traités.  Ce qui se double d’une incohérence historique.
  •   Les faits historiques re – cuisinés à la sauce Catalane sont couramment servis, pléthoriques notamment concernant les événements partagés du XII è. et antérieurs, De relativement nombreux auteurs catalans sont impliqués*, de tous temps ils sont en contradiction avec leurs homologues français puisqu’ils s’inspirent en bloc d’écrits, présentés tels la Bible, de leurs prédécesseurs sans purger le texte d’imbécilités susceptibles de dénaturer l’Histoire et communément sans croiser avec les recherches françaises. Il faut savoir que dans  un rapport remis au préfet par un savant Catalan du nord :

… les historiens Aragonais et Catalans ont toujours été jaloux de reculer les limites de l’Espagne ... François Jaubert de Passa 1785-1856.

* Laissant à penser à :

-un prosélytisme à la gloire exclusive de la Catalogne autant initié par les historiens de village que par toutes personnalités largement diffusées jusques dans les revues spécialisées en archéologie ou en histoire ainsi que dans les documentaires télévisés.

– Une inclination favorable aux indépendantistes. Plus inquiétant des enseignants sont dans ce lot ? 

LA CULTURE INSTRUMENT DE TROMPERIES

Elle concentre les Catalanadas = Tout comportement, affirmation, sottise, négatif, emblématique du catalan. Quelque part, Inexactitude, Tromperie, Désinformation ( Volonté Fallacieuse ? ). Cette liberté de tout frapper en fondu enchaîné des sceaux Catalogne Nord et catalan n’est pas cantonnée à l’Histoire, ORGUEIL IBERIQUE aidant tout y passe, plusieurs traditions locales ne le sont pas, speudo – spécialités culinaires, spéléologie > Géologie, sportifs de premier plan, etc.

2 petits échantillons d’habilles manipulations du client visant à garnir quelque compte en banque en agitant le miroir de traditions dites locales qui sont d’avantage des pièges à C… Souvent par le biais de manifestations speudo culturelles qui dupent des milliers de touristes et autant de – crétins autochtones ( Calçot, Havanaises, Sardanes, Castellers, etc. ), juteuses s’agissant via des associations écrans ( Plusieurs liens ci – après. ), de financer les indépendantistes plus ou moins séparatistes de la République Française où ils viennent mobiliser en passant les Pyrénées ( ERC, Junts, ANC, etc. ). Ces partis et associations certaines téléguidées depuis Barcelone sont relayées par le martèlement abêtissant des médias du 66 ayant tout du paraître dévoués à leur solde. Histoire, culture, alimentation, le catalan étant ce que l’on sait, l’étiquète  » C’est catalan  » dope les ventes sans qu’il ne pense au verso, les subterfuges éventuels inhérents à son espèce. Ce – crétins fait allusion à plusieurs citations et synonymiques relatives à cette peuplade.

A ) Importateurs en Roussillon de traditions ibériques en les maquillant originelles de cette province :

Le calçot dit de  » Toulouges  » par amalgame subtil avec une production locale, est de Valls en Catalogne d’outre Pyrénées d’où il fut introduit vers 1983. Oignon doux récolté avant grossissement du bulbe et grillé, recette présente jusqu’au nord de la Loire ( Cébette, oignon de printemps ), et qui donc n’est pas typiquement catalane. Objet d’un tapage médiatique et d’élucubrations orchestrés par les catalanistes de l’association ARRELS de Pere Manzanarès ! Mieux, il est aussi président du SIOCCAT, c’est à – priori de mauvais augure pour ses membres maires Occitans.

Linguistique : Illuminations de Enric Guiter en chute article XI è.

La paëlla catalane, OK mais catalane de Valencia à 500 km au sud du Castillet * .

Débarqués au port de Barcelone au cours du dernier quart du XIX è siècle, les chants et danses de marins cubains Havaneras – Habaneras, en français Havanaises*.

Vers 1905 la sardane passe la frontière Ampurdan – Vallespir, R Sala. Ce qui coïncide avec l’immigration des Carlistes ( Napoléon à 1920 ). Seule la cobla dite primitive soit de 1 à 4 musiciens a des racines et instruments typiques des vallées du 66 pyrénéennes frontalières et connus tels quels dès le XVII è.

Les Correfocs avec les Castellers / Tours humaines – Castellers Del Riberal. L’un vient de 500 km au sud des Pyrénées, le second à mi – chemin ! * Importés via Baho en 1996.

La Sant Jordi, en français St Georges, légende de Montblanc en Catalogne  » espagnole  » , Baléares, Aragon. Les exilés l’ont importée sur leur terre d’adoption en 1994, reconvertie en foire et en St Valentin.

Caravane des rois mages :  » Tradition  » inventée en Catalogne du sud vers 1875 et qui s’y est fortement développée. Inspirée de la St Nicolas donc d’origine rhénane, elle créa un noël pour les petits  » espagnols « , sages, avant celui en rouge et blanc. Importée en Roussillon en 2013.

Les Géants / Gégants. Leur préfiguration remonterait à l’occupation Maure. Origines hypothétiques des géants catalans. Importés en 1960.

Caps grossos / Grosses têtes : Ces figures du carnaval ne sont pas spécifiquement catalanes. Là tous les petits français le savent quelle que soit leur région. Associacio Casal del Conflent.

Un transformateur allègue devant la caméra que le sapin des Pyrénées ou Abiès Alba ne pousse que sur 600 ha dans le Canigou. Tromperies à gogo dans les documentaires TV consacrés au pays catalan du nord, en abusant les reporters des chaines nationales.

B ) Les apports culturels made in Languedoc subissent le même sort, expressions de leur jacobinisme tous azimuts :

Le cheval de 09110 Mérens une race catalane ! Une contrevérité TV longtemps imposée à chaque transhumance d’une éleveuse basée à 66750 St Cyprien, ce genre de rengaine est un point commun à l’ensemble de ces arrangements qui vous sont inculqués à la façon des marronniers de la presse.

Le bonnet des danseuses catalanes est dit de Caudiès, 66220 de culture languedocienne.

La potée dite OLADA ou OLLADA respectivement en Languedoc et Catalogne Nord. Comment peut on estampiller catalane l’ollada alors que ce terme au sens 66 est absent de la plupart des dictionnaires Lexilogos catalans. et du Larousse cat.

la galette de maïs dite Milhàs en occitan, équivalent Millas absent du dico catalan.

Spécialités, éventuellement de vôtre boulanger dans le 66 mais pas spécifiquement catalanes pour autant. Contrairement aux allégations du CG, CCI et diverses institutions : Les mones ( Monas, Mounas ) de Pâques, brioches garnies d’un œuf, selon la tradition, vous seront servies en Corse, simplement les catalans vous trompent quand à la présence attendue des œufs qui devraient être entiers à l’intérieur. Les bunyetes pascales et les oreillettes à déguster des Alpes à l’Auvergne, en Languedoc. Même distribution pour la fougasse aux fritons, etc.

Rétablis en 1962, les feux de la St Jean, comme les précédents, ils n’ont rien de spécifiquement catalan. Le rite païen de la flamme régénératrice du pic du Canigou, remonte à 1955.

Comment hormis les enfumages, pourrait il y avoir des traditions catalanes natives du nord des Pyrénées en sachant qu’il n’y a subsisté que moins de 50 000 négligés par la grande faucheuse entre les plages et le Pas de la Case jusqu’à la fin du XVIII è. ? A minima 50 % de ces rescapés  » Catalans du Nord  » étaient d’ascendance occitane, leurs aïeux avaient saisi l’opportunité d’un précédent vide démographique du aux épidémies du XVI – XVII è, des terres nourricières comme nulle part ailleurs, redevenues vierges, s’offraient à eux et à leur porte, Une nouvelle arrivée de français au début du XVIII è.

Logiquement sur le versant espagnol la récession démographique devait être équivalente à pire.

+ précis sur DEMOGRAPHIE en 1709 et 1798.

A y regarder de plus près et considérées dans un éventail de pratiques douteuses, ces magnifiques introductions sud pyrénéennes avec le battage médiatique assorti seraient un des outils qui tomberaient à pic vis à vis d’un système visant à revitaliser, ré – imposer une soi disant identité catalane nord pyrénéenne ( Inhibée depuis 1642 – 1659 ** ) tout en bénéficiant d’un écho favorable auprès de français, aux racines ibériques fraîches, majoritaires dans la population hors immigrés du nord de l’Europe.

*Avec dans les soutes les ingrédients du crémat, le café arrosé de rhum. A ce compte là, la course camarguaise, la galette de Pont Aven ou la socca sont du patrimoine catalan.
** Sans qu’il soit obligé de remonter aux gènes acquis historiquement ou en 1642 – 1659, au XVIII è. tout ce qui était espagnol était très mal vu y compris depuis le Roussillon. En 1846 le procès des Trabucaîres, dés hors la loi armés d’un trabuc, fut instrumentalisé par l’État français aux fins d’exacerber ces tensions de cousinage, pendant ce temps les autorités édifiaient des fortins persuadées qu’elles étaient, d’une invasion espagnole prochaine qui pour une fois n’arriva pas, Serrat d’en Vaquer à Perpignan en 1885, forts et batteries de Port – Vendres à Collioure, etc.

Ceux qui veulent connaître les véritables coutumes de Catalogne Nord, disparues comprises, gagneront à s’attarder sur :

wikipedia.org/wiki/Roussillonnais-(habitants)

music-ceret.com/dossiers/cobles puisque ce site paraît fiable, agréable surprise car d’émanation catalane.

Histoire de Roussillon – Royaume de Majorque : D. M. J. Henry en 1835. Page LXXIII et suivantes.

Géographie des Pyrénées – Orientales, Colonel F. Jalabert en 1819, danses page 33. Mais aussi productions, mines, forges, élevages, histoire et cetera.

LE SYNDROME DE LA BOULE DE BILLARD

Ce grouillement de contrevérités, tous les médias du 66 sont à la manœuvre, leurs récits à omissions ciblées amènent à s’interroger, les historiens ou prétendus tels du sud des Corbières seraient-ils sous influence, que ce soit à leur corps défendant ou pas ? A rapprocher de, nos ancêtres les Gaulois, inculqué aux écoliers d’Afrique noire, d’Indochine   … Ou s’agit il d’égocentrisme identitaire, d’interprétations exprimées avec légèreté ? Nul doute de tout un peu. Manifestement une sorte d’adoration, d’obnubilation, d’idéalisation de leurs origines, en oubliant déjà que leurs aînés y ont fui la dictature et un sous – développement relatif, aboutissant dans l’ensemble à une approche bornée à la Catalogne, qui cogne indéfiniment entre Barcelone et le Mont Canigou avec les séquelles cognitives fatales, ils sont fiers d’être catalans jusqu’à l’abrutissement. Le tout est suffisamment dense pour ne pas pouvoir être à dominante non intentionnel.

De toute évidence on est en présence d’une  » Catalanisation  » larvée et épurative des acquis languedociens en Catalogne. Ce contexte fait qu’on s’achemine vers une disparition de la culture et de la langue occitane chez les languedociens amalgamés au Pays Catalan du nord consécutivement à la création des départements en 1790.

UN PAYS D’IMMIGRES CATALANS

Vallées du Tech et de la Têt, Rivesaltais, Cerdagne.

Abstraction faite des Carlistes ( Napoléon à 1920. ), les trois immigrations hispaniques massives du XX è. siècle dont les républicains Espagnols fuyant la dictature de Franco, n’ont rien arrangé par la force du nombre. Celle favorisée par une différence sensible de développement avec un summum au cours de la décennie 1970. Ces réfugiés et leurs descendants étant largement majoritaires, en rapport aux autochtones soit pour les seuls du XX è. 4 /+ pour 1 / M. Calvo 1995, sont courtisés par des candidats aux élections venus chercher leur bénédiction, ce qui participe aussi à la confusion historique à en tomber dans le panneau …  Pays Catalan d’entrée de village*.

Lequel occulte cinq siècles d’exodes de toute la France ( Quart sud ouest principalement ) vers la Catalogne** dévitalisée par une succession infernale d’épidémies de peste. La part de catalans issus de souche 66 en est rendue infinitésimale.

Dates Chronologie 1348 et 1585.

Toponymes Occitans en Pays Catalan à Exodes vers la Catalogne.

Antroponimia, poblament i immigratió a la Catalunya Nord.

* Signalétique omissive car c’est surtout par ses immigrés et de leur progéniture. Le type d’initiative digne d’un :  – On aurait pu y penser plus tôt ( Jusqu’à la fin du XVII è. ), ensuite retour au couplet en rouge ci – dessus. ,  sauf manœuvre groupuscule plus tourné vers Barcelone que Paris.

Majoritaires proportionnellement aux languedociens mais tombés en minorité suite à l’installation de nouveaux arrivants des pays d’Europe du nord et de l’Hexagone dès les années 1960, soit de 5500 / an 1990 – 2010 à 3000 / an années 2010 – 20. Déjà à l’orée des années 1980 les catalans ne représentaient plus que 5 % de la population dans plusieurs communes de la plaine littorale. Les catalans désobligeants en cause ici ne sont donc qu’un reliquat d’irréductibles ibériques tenant les rênes .

** Dont vers la Catalogne restituée à la France en 1659, avant et après cette date. De nombreux  » Gros  » villages actuels y étaient  désertifiés par une mortalité à – priori sans équivalent en France, la place était libre.  Encore au tournant du XVII  –  XVIII siècle la peste n’avait épargné que +/- 11 000 à 20 000 catalans du nord, le chiffre est brut et varie selon les extrêmes indiqués, il faut en déduire les français anciennement installés.

Il n’est qu’à discuter avec eux pour être convaincu de ces dissimulations. A titre d’exemple :

Ils ignorent tous que leur emblème était la croix occitane ( Wisigoths )   » Avant que  » la bannière à quatre pals de gueules et d’or leur soit imposée par le petit comte de* Barcelone au XII è. Un bourrage de crâne dès les plus jeunes années. A tel point que en dépit de la transmission acquise de mes aînés,  j’en fus réduit à être fier d’être catalan, tant  le raisonnement en arrive à être insidieusement pollué par des interprétations unilatérales, ayant vécu toute ma scolarité dans ce pétrin. De quoi en avoir rétrospectivement une honte indescriptible quand on descend du Languedoc.

Un exemple relatif à la linguistique,  plus actuel et savoureux en point de chute de l’article XI è.

* Selon la formule de René Quehen à – propos du  » Coup d’Etat  » de ce carolingien.

TCHERNOBYL CULTUREL

On vient d’en avoir un avant goût, les pages qui suivent mettent en lumière l’héritage languedocien de la Catalogne Nord. Présenté dans la bonne humeur cela équivaut à : Ubu ou Artaban le Catalan fièrement dressé du haut de son piédestal culturel et historique d’Occitanie, sans qu’il en soit instruit ! Soyons lucides, les Corbières pas plus que les Pyrénées n’ont jamais été des obstacles hermétiques à la circulation des influences quel que soit le sens d’arrivée, encore moins spécifiquement aux seules contributions Nord – Sud sur le confetti catalan français, n’en déplaise aux catalans* un tel Tchernobyl n’a pas existé.

Qu’ils prennent en considération : Que la région jusqu’à l’Ebre fut sous régime carolingien pendant près de 4 siècles, c’est au terme de cette séquence que quelques différences se sont amorcées.

Malheureusement, RL. Portet, née et à l’enfance languedocienne, se range, en matière de toponymie, dans cette catégorie des contestataires d’apports non catalans : – Malgré toutes les invasions subies, malgré l’annexion de 1659 et l’imposition de la langue d’Oïl septentrionale, nos noms de lieux démontrent clairement, avec l’évidence même de leurs formes uniquement catalanes, sans aucune exception, que la terre, la langue, les coutumes, la sensibilité, sont celles d’un  » Pays Catalan  » et seulement catalan … ** Curriculum vitae du 3 è. âge / Renée Portet.

Problème, par sa sélection orientée de noms de lieux, elle contribue au jacobinisme catalan qu’elle fustige dans le même ouvrage ! Pour démasquer ses petits arrangements il suffira de comparer avec nôtre panel de toponymes occitans en pays Catalan, à l’appui des dicos en ligne qui sont listés au susdit article. L’orgueil de fou identitaire catalan amène à ce qu’il soit aussi ordinaire que détestable d’avoir affaire à des profils qui critiquent sans faire mieux pour leur part, aveuglés qu’ils en sont. Cet ubuesque catalan va ressurgir tel un serpent de mer tant les exemples abondent tous azimuts.

* Quelques uns ont été irrités par ce couplet, au point qu’une association publia un démenti, non étayé, de toute influence culturelle sur la page d’un village dit De La Salanque du quotidien local, c’est dire à nouveau l’abrutissement collectif des catalans.
** Les noms de lieux du Roussillon, 1982, thèse de doctorat d’onomastique traduite en français et complétée en 2021, à 94 ans. Rapport de cause à effet ? Son directeur de thèse étant Henri Guiter par ailleurs – très décrié selon ses mots. Onomastique : Spécialisation de la philologie ou linguistique, étude des noms propres.

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