Archives par étiquette : Gascous

Toponymes occitans en Pays Catalan

Il serait convenable que ceux qui puisent dans cet article, pour publication lucrative ou pas, aient le savoir vivre soit d’indiquer leur source soit de faire un lien, merci.

Adessiatz e benvenguda a tots. Bonjour et bienvenue à tous.

Nouveaux apports le 10 03 2024 pour les plus récents.    

Dictionnaires requis, ce sont les principaux à la base de cet article : 

Alibert de l’IEO Institut académique, dictionnaire de référence fondé sur l’œuvre de Frédéric Mistral.

Dicod’Oc de Lo Congrès.

Pan Occitan

C’est la guerre totale entre les 3 qui précèdent, ne tombons pas dans le panneau de leurs chicaneries. 

Dictionnaires   Lexilogos Occitan et le  Lexilogos Catalan

 Larousse Catalan.

Dictionnaire Français – Catalan Camps et Botet, /s. réserve de garantie de fiabilité, ses auteurs étant pour partie de la région de Perpignan avec tous les défauts jacobins habituellement induits. Peut – on être de référence en plusieurs parlers ? En comparaison du précèdent, le sens peut différer.

Cadastre napoléonien de chaque village du 66, c’est à dire les noms historiques avant d’être frelatés en catalan.

+ Liens utiles en fin d’article.

Quand la réalité est dure à avaler, l’aseptiser avec des termes creux ou lénifiants revient à la masquer. Un malentendant restera un sourd. Nous allons nous efforcer de nommer concrètement ce qui suit, fusse au risque de se discréditer auprès d’irréductibles catalans.

Sommaire

Le Système Catalan d’Omissions

66 Pays d’Immigrés Catalans

Overdose de Sauce Catalane

  • Nom de la Région Occitanie
  • De la Septimanie à la Catalogne Nord

Abbayes et Seigneurs languedociens maîtres en Roussillon

Exodes Occitans vers la Catalogne

  • Oî Macarel

Remarques

Restitution d’un Echantillon de Termes Spécifiquement Occitans

Restitution d’un Echantillon de Termes Communs

Pour en Savoir Plus

Le Système Catalan d’Omissions

  Le fond de cet article vise à faire ressortir l’appartenance languedocienne de la toponymie de la Catalogne Nord, en principe étouffée en tant que telle, mentionner la réponse occitane et cette identité quand elle paraît plus réaliste que l’ibérique. En se focalisant aux limpides à traduire, une part significative des noms s’étant modifiée sous l’épreuve des millénaires, jusqu’à ne plus être en adéquation ou de n’avoir aucune signification.   

Je vous ai entretenu en pages A Propos d’un système catalan inavouable d’omissions de la contribution languedocienne culturelle et historique ayant influencé les villages RESTITUES à la France au Traité des Pyrénées en 1659, en aboutissement d’un jacobinisme délirant. La toponymie languedocienne de la Catalogne Nord  est un de ces escamotages, malheureusement pour ces ibériques irréductibles, internet est arrivé en permettant à chacun de ne plus être dupé via une diversification des sources de savoir jusques là accessibles dans le 66 à large dominance de sympathie catalaniste.

. ..  les historiens Aragonais et Catalans ont toujours été jaloux de reculer les limites de l’Espagne  ... François Jaubert de Passa 1785-1856, savant catalan qui reste d’actualité par ses échos à l’identique  !

Double casquette problématique : Soucis en filigrane car d’une part le Fenouillèdes ( Languedoc – France ) et le Roussillon – Conflent – Vallespir ( Catalogne ) furent ennemis héréditaires pendant mille ans, au mieux amis comme chien et chat, en noms d’oiseaux toujours actuels gavach porc et catalan borro, sens sur l’article insulte Gavach. D’autre part ce sont des militants catalanistes par ailleurs linguistes qui diffusent la toponymie. Ces tensions transpirent en épine dorsale de cet article.

Imbécilités inévitables : La toponymie sollicite des connaissances trop variées pour pouvoir être acquises par quiconque. il est hasardeux d’interpréter un nom, sans connaître la petite Histoire locale, sa géologie, sans se rendre in situ, etc.   Un exemple à Bourgat – Burgat,   Joan Coromines est un linguiste barcelonais cité en référence par ses disciples du Nord, ce qui ne le met pas à l’abri d’émettre des énormités.  Vous êtes le seul pour estimer si le(s) sens habituel(s) du nom est ou sont en corrélation avec le lieu.

66 Pays d’Immigrés Catalans

  Pour ne pas tomber dans le panneau Pays Catalan, du type d’entrée de village* où un panonceau Pays d’Immigrés** Catalans serait plus réaliste en considération des trois vagues de réfugiés qui se sont installés au cours du XX è. La catalanité du 66 comporte une part relativement récente et significative car :. Il est admis que pour un habitant de filiation française locale, il fallait en compter 4 à 5 remontant du sud des Pyrénées ( M. Calvo, 1995 ), décompte à partir de la Retirada.    > Pages  A – Propos. N’oublions pas que du XIII è. à Napoléon ce sont les français surtout occitans qui ont repeuplé cette Catalogne Nord surexposée à la peste et qui s’en trouve mal nommée et ce n’est pas la seule raison  …

Il émane des cadastres napoléoniens et des cartes rando IGN des années 1980 ou antérieures, une relative abondance d’une toponymie spécifiquement occitane au sud de la frontière de 1258 et jusqu’à l’actuelle, dans l’espace péri-urbain de Perpignan, donc en Pays catalan car sous le joug ibérique pendant cinq siècles. Le Mont Canigou, la montagne sacrée des catalans en est constellé et plus fort encore, autour de Prats de Mollo ( 145 km2 ) ***  porte de la Catalogne espagnole ! L’IGN pour sa part abuse de celle de l’uniformisation en francisant à tout va.

  Toponymes du Fenouillèdes – Toponymes du Fenolhedés.

 Il n’empêche, il est usuel de lire dans leurs publications catalanes que les lieux  –  dits du Fenouillèdes sont essentiellement Sang et Or ce qui est une  » Catalanade(ada)  » = Bêtise typiquement catalane, ils y sont minoritaires jusques sur les communes qui jouxtent la séparation linguistique.

C’est le Pays Catalan du Nord qui est riche en occitanismes plus que l’inverse en Fenouillèdes. Le catalan et la langue d’Oc sont en majeure partie une émanation de la langue romane dont ils ont commencé à se différencier vers les années 1100. Désolé mais je n’ai pas pété un plomb, pour vous en convaincre,  voyez un lien incontestable en fin d’article ainsi que la Chronologie aux 11 – 13 è. pour plus de précision

* Une initiative très heureuse, partie de la mairie Fourques 66 avec son maire Jean Luc Pujol, à moins qu’elle ne cache sous roche des agités plus enclins à regarder du côté de Barcelone que de Paris.      ** Bienvenus tant qu’ils n’interfèrent pas dans les affaires du pays d’accueil, là rien n’est moins sûr, le ver étant dans le fruit. ***  Une des communes les plus étendues de France, talonnée par Mosset et Salses ( 72 km2 ),  Opoul et Tautavel ( 50 km2 ).     

Overdose de sauce catalane

Proportionnellement à la présence des languedociens en tant que tels, dans les médias des Pyrénées – Orientales.

… Conglomérat de niaiseries … et d’étroitesse de vue jacobine … A ces obstacles inhérents à la Catalogne du Nord, il faut ajouter  Les noms de lieux du Roussillon, Renada – Laura Portet 2021.

Problème, elle contribue à ce jacobinisme en se focalisant sur quelques pièces particulières tombées du puzzle. 

Cartes rando IGN : Sous prétexte de correction toponymique,  il en résulte une éradication des noms languedociens,  ces marqueurs culturels sont remplacés par leur traduction catalane. Ce maquillage affecte toutes les communes au sud ( Jusqu’aux Pyrénées )  de la frontière issue du Traité de Corbeil – Barcelone 1258 et du littoral au Puymorens. Un génocide toponymique orchestré dès la fin des années 1970 par Conflent – Terra Nostra* et un chœur catalan qui entre deux sardanes immigrées, nous entonne en dépit d’un bon sens élémentaire   » Tout et Tous catalans  … ».  Il arrive que le toponyme primitif ( VIII – XII è. siècles ), véhicule une connotation catalane, nonobstant cela, ce ne saurait accréditer de faire disparaître le languedocien qui l’a supplanté d’autant que parallèlement ils éradiquent des marqueurs occitans du Fenouillèdes.

Il est temps de rafraîchir quand matière de grosses faiblesses identifiantes du catalan, le jacobinisme ne fait pas cavalier seul, il s’agrège plus particulièrement avec l’orgueil ibérique que l’on qualifiera d’exubérant et d’omniprésent, ainsi nous présumons que cette combinaison interagit quand aux libertés qui précèdent. Feu d’artifice de citations afférentes sur l’insulte Gavach – Gabach / Catalan. Quelques ténors de cette chorale d’irréductibles catalans :

  • Lluis Basséda, nom de guerre de Louis Bassedes      Problèmes : Fondateur association catalaniste Terra Nostra à Prades, militant catalaniste et toponymiste.
  • Ramon Gual,  pas de lien fiable. mêmes soucis, association de  » Malfaiteurs  » à l’encontre du substrat occitan.
  • Annie de Pous alias Anny de Pous
  • Pierre Ponsich
  • Robert Lapassat, Directeur de la revue Conflent à Prades.
  • Henri Guiter, nom de plume Enric Guiter, linguiste, chaire linguistique romane à Montpellier. Mêmes soucis que L. Bassèdes et R. Gual.
  • Joan Becat, professeur émérite à l’université de Perpignan. Jean Becat sur l’état civil.  joanbecat.cat/fr/la-correction-des-noms-des-cadastres-des-communes-de-catalogne-nord/   . Détail des toponymes languedociens  » Corrigés  » en catalan sur mandat du Département, la barque étant unilatéralement catalane, sans linguiste occitan, certes il cite Florian Vernet ( APRENE, Lo Congrès ) son assesseur, mais le rendu de sa Correction des noms est en inadéquation avec la participation de ce professeur émérite d’Occitan à Montpellier III. Un point positif, hormis quelques exceptions, tous les cadastres sont représentés avec mention des toponymes avant et après cette falsification laquelle a INEVITABLEMENT engendré une foule d’erreurs, initiées à plusieurs niveaux. Puisqu’à son âge il publie son  curriculum vitae, nonobstant les éloges induits, révélateur de son mauvais choix en matière de toponymie occitane. 
  • Et leurs élèves  …

Tel que concernant l’histoire, les sources toponymiques signées Basseda, Guiter, Becat sont, de par leurs cartes de visite, frappées d’une probabilité considérable de jacobinisme, leurs successeurs sont à l’unisson dont RL Portet. Nous avons trop d’exemples flagrants.

  Plusieurs sont ou furent enseignants et notamment en charge des élèves du Fenouillèdes. La restitution des noms conformes à l’histoire est à sa base un principe heureux, mais il a outrageusement dérapé vers des relents nauséabonds. Retournez – vous vers le nord,  vous avez l’Occitanie sur votre parvis, plus précisément vous êtes juchés sur un piédestal culturel languedocien mais la fierté identitaire catalane semble vous empêcher de l’exprimer. Ce piédestal c’est aussi l’entité occitano – catalane de la romanisation  à la Croisade  = 13 siècles qui nous lient sur les plans administratifs, arts, démographique, littéraire …

Si vous connaissez les  » Justifications  » de ce génocide toponymique, je suis preneur.

* TERRA NOSTRA – CASA DELS PAÎSOS CATALANS est une association identitaire catalane, actuellement présidée par Ramon Gual, elle fut fondée par Lluis Basséda. Éléments complémentaires en pages A Propos.

La langue occitane et sa littérature.

Nom de Région Occitanie

Ainsi au delà d’un choix prometteur de confusions les conseillers régionaux ont eu un coup de génie, à l’Attention des Catalans, en baptisant Occitanie la nouvelle entité territoriale issue de la fusion du Languedoc – Roussillon avec le Midi – Pyrénées et présidée par Madame Carole Delga. Tous ces malheureux Catalans – Borras* ( Définition sur l’article Gavachs ) fiers d’être catalans jusqu’à l’abrutissement, conditionnés jusqu’au lavage de cerveau par des collectifs identitaires drapés de Sang et Or omniprésents dans la presse du 66 pour eux – seuls**, ont tort de s’en plaindre. Les conséquences de cette exclusivité sont abordées en pages A Propos. Nous allons découvrir dans les remarques un révélateur de cet abrutissement.

De la Septimanie à la Catalogne Nord : Atlas historique de la province de Languedoc

Ceux qui vivent dans la région de Perpignan alias le Centre du Monde, sont victimes d’un chauvinisme et d’un endoctrinement surréalistes orchestré par tout un système de désinformation de l’Histoire ( Nous sommes dans le jardin de Salvador Dali ), là ce fut le cas jusqu’à l’auteur de cet article. On a vu que même les historiens français natifs de Catalogne nord, à priori de référence internationale, en sont tombés jusqu’à rhabiller en catalan les noms français et occitans propres au Fenouillèdes. Ils ont été éduqués ( Les catalans ) par les carolingiens, invités pour expulser les Maures, durant 400 ans et sont fixés sans le savoir sur ce socle culturel. Cette situation atteint un merveilleux indicible à leur détriment  que nous allons approfondir dans les remarques suivantes.

* Les uns sont français depuis 1659 officiellement, 1642 dans les faits, et donc toujours en voie d’intégration, comme les gitans de Perpignan depuis le quatorzième siècle, ça promet; Les autres, majoritaires, issus de l’immigration des républicains sauvés du franquisme et de celle permanente des réfugiés économiques. ** Ce serait une grave erreur de sous entendre compromission active, au moins pour le principal titre.

Voilà pour le couplet Septimanie …

… à laquelle le 66 Catalan a bel et bien appartenu hormis une parenthèse à la succession de son dernier comte héréditaire Girart vers 1172., donc à nouveau une omission et pas autant catalan que ce qui est asséné.

Carte Septimanie. 

Pyrénées Catalanes.

Abbayes et Seigneurs languedociens maîtres en Roussillon

  •  Du temps de l’arianisme, église orthodoxe byzantine, de la Septimanie au XII è. primauté de l’archevêché de Narbonne sur la Catalogne où il est propriétaire.
  • Ensuite nonobstant la frontière de 1258 / Traité de Corbeil, les puissantes abbayes audoises de Fontfroide et des bénédictins de  Lagrasse ont possédé, quelques fois depuis l’an 1000 jusqu’à la Révolution de nombreuses seigneuries en Roussillon dont : Bompas **, Las Fonts à Calce, Estagel, Pézilla  la Rivière et environs **, Prades, Les Pujols** à Argelès, Eus,  Rivesaltes, Mas Méric à Espira de l’Agly sur le chemin dit de Lagrasse l’ancienne via Roména = Romayrescha / G. Bile 2020. Vingrau et Tautavel **, St Féliu **, St André de Sorède, Villeneuve de la Raho qui a eu droit aux deux ordres d’abord les cisterciens au XIV è. et dès le suivant les bénédictins, pareillement à Salses avec respectivement la grange de Vespeilles et de 1095 à 1101 tous les droits sur les pêcheries de Font Dame  etc.
  • Fontfroide et Lagrasse n’étaient point les seules abbayes d’Occitanie implantées en Roussillon. Le  » château  » de Jau  en rive gauche de l’Agly à Cases de Pène, ex Sainte Marie de Cavanac, était une propriété de Sainte Marie de Jau sise sous le col du même nom ( Janus, Januarus, Jau ) et relevant de l’abbaye cistercienne d’Ardorel dans le Tarn, comme Valbonne sur les hauteurs d’Argelès … Aux XI et XII è. siècles hormis les monastères catalans, les cisterciens de Fontfroide et ceux de Villelongue ( Saissac 11 ) possédaient des pâturages, terres et salines à Torreilles et à St Hippolyte aux côtés des bénédictins de St Hilaire, St Jacques de Joucou, St Martin de Lez … Les cisterciens de Grandselve  et de Cadouin en Dordogne étaient eux aussi installés dans le triangle Salses – Rivesaltes – Torreilles, soit les granges de Canomals et de Mudagons. Le Mas de la Garrigue à St Martin de Tura ( Péage Rivesaltes ) était un satellite de l’abbaye de Villelongue qu’il ne faut pas confondre avec son homonyme templier du Réart.
  • Pia possession de l’archevêché de Narbonne du XIII è à 1569.
  • Parallèlement des grands seigneurs du Fenolhedés tels que les De Caramany, De Fenouillet, De Montesquieu, De Peyrepertuse, Du Vivier… étaient solidement installés à Ille, Calce, Canet, Joch et diverses paroisses du Conflent, d’autres en Roussillon où ils essaimèrent … Des grands noms des Corbières possédaient les fiefs d’Argelès, Estagel, St. Laurent de la Salanque, Olivier de Termes suivi de Chabert de Barbaira en gratification de ses exploits à la prise de Majorque en 1229.

Exodes Occitans vers la Catalogne

  • 1350 à 1700 repeuplements de toute la Catalogne grâce aux émigrants venus du sud de la France, détaillé à la date 1585. Déjà sur la période 1348 à 1401 la peste a pu décimer jusqu’aux deux – tiers de la population en Aragon et en Catalogne au cours de 9 vagues épidémiques… A nouveau au début des années 1700, le catalan du nord était une espèce en voie de disparition, il n’en subsistait au mieux que moins de 20 000 à l’issue des épidémies de peste ( – 11 000 n’est pas à exclure ), ce sont les occitans  » Frontaliers  » qui les ont remontés. De ces moins de 20 000 il faut déduire des milliers d’occitans installés en Catalogne nord. Nouveau déclin à la veille de la Révolution, hors de ces récessions démographiques la population nord catalane n’aurait jamais atteint les 60 000 habitants avant 1800 ( La démographie Wikipédia englobe les languedociens du 66 ). Registres d’état – civil des villages du Fenouillèdes, faites une recherche généawiki + le nom de la paroisse choisie ( Exemple ), vous obtiendrez des indications sur le repeuplement du Roussillon, Conflent, etc. 
  •  1840 aux années 1970, essaimage de 50 % de la population du Fenouillèdes laquelle sauf portion congrue s’est établie en Roussillon, notamment  d’ Estagel à la Salanque et sur la vallée de la Têt de Prades au littoral . – 80 à 90 % /+ d’habitants pour un quart de la quarantaine de villages dévitalisés. Cette saignée a débuté très antérieurement. Nos ainés ne se sont pas cantonnés à jardiner la terre, un coup d’œil des cartes IGN aux cadastres napoléoniens démontrera sur toute la Catalogne Nord des mas et lieux – dits suivis d’un patronyme occitan tels que  : Alquier,  Benet, Biscaye, Malet, Fourcade,  Palmade,  Peyre, Barou, Solère, Sire, Capela(lla), Cayre, Pélissier, Pons, Fabresse, Cante(té), Martre,  Peytavi, Baille, Tisseyre ( A. Sauvy ), Marcerou, d’en Rabouillet ( Vraisemblable sous – entendu de Fabresse, à Pollestres où ce patronyme est aussi présent ).   Autour d’Espira de l’Agly : Jaupart, Bille, Grand, Bourgat, Pratx / G. Bile 2020. Enumération sans exhaustive car cette patronymie est atténuée à la fois par l’épuration des noms languedociens et les ventes.  Plusieurs de ces noms sont répétitifs.

Antroponimia, poblament i immigració a la Catalunya Nord en 1737 – 1790. Jean Peytavi alias Joan Peytavi Deixona professeur à l’université de Perpignan, IEC 2010 / Anthroponymie, population et immigration en Catalogne N… Passons sur l’inadéquation de ce titre et la désinformation induite puisque cela est argumenté sur hémorragie démographique 1750.  

Tant de siècles de présence dominante languedocienne ont pu influencer la toponymie. Mais des désignations sont imprégnées de celtique, latin, germanique tels que des toponymes chevauchant deux communes et donc précurseurs de leur délimitation, ainsi il est nécessaire d’avoir un raisonnement plus élargi que celui  avancé par les linguistes catalans à la double carte de visite que l’on sait.

Oi macarèl !***

Au mépris du bon sens le plus élémentaire, les catalans qu’ils soient linguistes ou quelconques dans la presse quotidienne au travers des correspondants de presse villages ****, finiraient par nous inculquer qu’un confetti de pays tel que le leur*****, de ce fait quelque part   » Écrasé  » au septentrion des Pyrénées, aurait été hermétique aux influences de l »Occitanie ou Languedoc voisins, comme le nuage de Tchernobyl prétendument arrêté aux frontières de l’Est. Sans qu’il n’y ait eu d’obstacles aux courants en sens inverse, c’est à dire du Sud au Nord. Il serait temps qu’ils cessent de manœuvrer de pareilles sottises au degré zéro de la plus grande médiocrité, qui sont contre nature et  opportunes pour berner la population. Contre nature car ils furent tous jusqu’à l’Ebre, sous tutelle carolingienne durable, c’est au terme de cette époque que les langues se sont différenciées.

Le plus attristant est qu’une linguiste née languedocienne, Renée – Laure Portet alias Renada – Laura Portet, est en adéquation avec cette prétendue imperméabilité, ses recherches sont orientées unilatéralement, nous la démasquons en pages A Propos au titre Tchernobyl culturel.

** Cisterciens de Fontfroide.

***Oi macarèl : Interjection languedocienne équivalente du français oh pétard ! Rien à voir avec madame Claude, la maquerelle des ministres sous Pompidou et Giscard.

  **** Ce qui implique, au plus heureux,  que les contrevérités à l’encontre des occitans des Pyrénées – Orientales ne sont pas ou mal filtrées.

***** Proportionnellement à l’étendue de l’Occitanie.

Remarques

  • A ce jour et en dépit de recherches de grande envergure, ( Voir l’article Liens et Livres, ce sont nos sources documentaires. ) nous n’avons trouvé qu’un auteur traitant de la toponymie  languedocienne présente en Catalogne, Henri Guiter. Sinon rien, pas même une lointaine allusion, sujet tabou chez les catalans ? Par contre les avis fabriquant du catalan à l’emporte – pièces, hors aire culturelle catalane, sont fréquents.
Henri Guiter alias Enric Guiter militant catalaniste de Terra Nostra :  Algunes infiltacions del lèxic occità al domini català ( Quelques infiltrations…) dans Estudis romànics, Barcelona 1948.  Il est aussi connu pour ses recherches sur l’influence Basque révélée par la toponymie tant de l’aire catalane que de l’occitane : persée.fr/doc/onoma-0755-7752-1966-num-7-1-931 Couches toponymiques des Pyrénées – Orientales.   >   Chute article XI è. siècle. Auteur très décrié selon RL. Portet. On réalisera progressivement qu’infiltrations est abusif, il est excessivement réducteur de l’influence sur le territoire.
  • Maquillage à la sauce catalane : Un frelaté de l’authentique, ces Pauvres catalans du nord sont communément fiers* de s’exprimer  en catalan, une illusion savamment entretenue dans leur esprit. Plus exactement ils usent d’un dialecte occitano – catalan, autrement dit le roussillonnais, l’héritage du Languedoc y est immensément dominant. Alors qu’ils sont repérés de loin comme étant orgueilleux plus que de raison de leur filiation ibérique, les faits veulent qu’ils baignent dans la culture languedocienne sans en être instruits, cela leur est manifestement caché. On notera avec délices les fonds humoristiques de ces paradoxes. La part réellement catalane n’est que propagande ou d’importation récente par le biais des réfugiés républicains et ceux fuyant un sous – développement relatif. En règle générale mieux vaut ne pas leur expliquer qu’ils se méprennent, c’est LA réalité incompatible avec leur illusion de supériorité comparativement aux languedociens.
  • Les familles déjà présentes  avant ces exodes sud – nord, fin XIX è. à nos jours,  sont fort souvent ( C’est peu dire )  d’origine languedocienne, en l’ayant oublié.

A y regarder de plus près, c’est un enchaînement de coups fumants dont ils sont les dindons de la farce quand on connaît leur respect voué aux  Gavachs

*  paroles-musique.com/paroles-Georges-Brassens-la-ballade-des-gens-qui-sont-nes-quelque-part

  • Moins de 5 % des catalans du nord maîtrisent le Catalan au début du XXI è. !
  • Déduire sur la seule base des noms de lieux du Fenolhedés que ce pays est fortement d’imprégnation roussillonnaise serait simpliste. Les homonymes et les paronymes sont innombrables entre les deux langues. Selon le bagage culturel du scripteur, tel terme languedocien à pu être écrit par corruption accidentelle sous une forme ibérique ou vice versa, les subtilités de la prononciation aidant.
  • Passé  » Français  » du Roussillon , Vallespir, Cerdagne et Conflent en Septimanie : Dynastie carolingienne de l’an 800 à la fin du XII è.  Trois cas particuliers : Tautavel et Vingrau cédés  à Jacques 1er d’Aragon par Saint Louis  en 1258,  demeurent riches de désignations occitanes, tout comme Cases de Pène déjà catalan à cette date. Il n’est pas rare que les deux parlers soient en usage pour un même lieu.
  •   Pièges : Sur les cadastres comme partout au point d’être, par méprise, comparable à une règle. Patronyme, toponyme ou quoi que ce soit renforcé par de grandes similitudes, le L simple et le LH languedociens sont communément retranscrits LL,     le son SS et le CH sont perçus en X,      le suffixe èl – EL tourne en EIL – EILLES , le AI est interprété soit AY et cetera.  Du coup vous êtes persuadés d’être devant un écrit catalan alors que communément c’est soit un nom catalanisé, soit un nom bourré de fautes.
  •   Que subsiste t -il de la part purement catalane ancestrale quand on sait que la Catalogne des deux versants des Pyrénées a été sans cesse repeuplée du XIV au XVIII è. par les occitans ? Les indigènes ayant été plusieurs fois au bord de l’extinction, tant les épidémies de peste y auraient été mortifères comme nulle part ailleurs en France. Voir ci – dessus à Exodes.

Traductions

Toponymes originels languedociens des cadastres napoléoniens, en usage avant la réemballe en catalan menée par le Département en mandatant Jean Becat sympathisant catalaniste.

A. Restitution d’un échantillon de termes cadastrés spécifiquement occitans.

 A chaque objet ne sont citées qu’une fraction des communes concernées. Quelques noms de lieux débordent au sud de la frontière d’états où leur sens est susceptible de varier. La différence de part et d’autre de celle linguistique Catalan – Occitan se résume bien souvent à une lettre ou à un accent pour un même mot. Sont indiqués les toponymes de nature à être autant patronymiques, l’amalgame est monnaie courante sur les cadastres, par suite d’un remplacement fautif  de D’En par Del / De par Du. Au final le nom du lieu parait fautivement patronymique ou l’inverse. Cette transcription erronée favorisée par l’illettrisme mais pas seulement, est de nature à s’appliquer à tous les toponymes patronymiques.

F : Villages frontière Charles le Chauve ou de celle 1258 à 1659.

P : Phonétique.

 Nom cadastré / Sens français – Nom botanique : Aperçu de localisation. Interprétation en languedocien et graphie conventionnelle. Synonyme catalan. Homonymie patronymique.

  • Adelidon / Exténuer, Anéantir, Fatiguer : A Argelès. P. de Adelida.
  • Adou / Source : A Calmeilles ( Ladou ), Corsavy ( Doues ), Nohèdes ( Dousagues ), Olette, Puyvalador, , Ste Colombe, St Laurent de Cerdans, Thuir. Variante de Adotz. En catalan Font, Deu.
  • Agle / Aigle : A Montalba*, Opoul, Peyrestortes. En catalan aigle = àguila. * Comme son nom l’indique Montalban lo Castèl n’est pas catalan mais géographiquement il fut la proue de la France sur son pire ennemi de l’époque et donc un village frontière durablement cerné par la catalanité.
  • Agli : Selon toutes probabilités,  a) Ce terme est d’invention récente, années 2000, b) Par la clique ci – dessus. L’Agly le fleuve du pays, Fluvius aquilinus littéralement la rivière des aigles, issu du féminin languedocien una agla pour une aigle. La lettre Y est inconnue du dictionnaire occitan, il n’empêche qu’elle  a cours sur cette rivière, déjà au XII è. siècle et antérieurement dans d’innombrables situations en Languedoc.
  • Agly Beille = Agly Vieux :  Beille est P. de Vièlh.  Ancien lit du fleuve sur le cadastre de St Hippolyte, la carte IGN porte la mention frelatée en catalan Agli Vell.
  • Agreillous / Groseille à maquereau – Ribes nigrum  : A Railleu, Sansa. P. de Agrelhons. Les Aibrals / Les Arbres : A Bages ( Aybres blancs ), Ste Marie, Villelongue de la S. En catalan Arbre.
  • Aïlla / Là – Bas : A Corsavy, Montner, Tarerach. Corruption de Ailai, Ailà, Alà.
  •  Aires /  Aires à Battre les céréales voire de regroupement des troupeaux transhumants :  Ubiquiste.    P. de Ièras – Airas, En catalan Era, voir à ce nom pour risque d’attraction paronymique.
  • Alaxe / Fougère : A Clara. Corruption de Alacha, si est effective la substitution traditionnelle du CH par X ? En catalan Falguera.
  • Albadère / Saulaie : A Finestret. P. de Albadera. En catalan Salzereda.
  • Alabardés / Hallebardier : A Nyer. P. de Alabardièr. En catalan Alabarder.
  • Albrics / Abricots : A Marquixanes. A – priori par altération de Albricòts. En catalan Albercoc(s).
  • Aligué / Alisier – Sorbus aria : A Nohèdes. P. de Aliguièr. En catalan Moixera de pastor.
  • Aliquettes / Alises : A La Bastide. Diminutif de Aliga.
  • Amolat / Gerber en meules les céréales, le foin : A Font – Romeu. Déclinaison du verbe Amolar.
  • Les Angles et Anglades / Les recoins de terre : A Les Angles, Latour de Carol, Prats de Mollo, Taurinya. En catalan Racó,  » Racou « . Pièces de terre incluses dans un confluent, une bifurcation de chemins. Anglade est aussi patronymique.
  • Arague ( L’ ) :  A Tautavel F. où ce terme pyrénéen qui serait d’ascendance basque désignait anciennement les gorges du Verdouble à hauteur de la célèbre Caune de l’Arago. Article de J. Abelanet sur Archéo 66 N° 28 / 2013, page 53.
  • Arancades / Harengs salés : A Canet. Si corruption de Arencadas déclinaison du languedocien Arenc = Hareng. En catalan Areng. A présumer une altération de Arrencar =  Arracher en catalan.
  • Arboussiès / Arbouseraie : A Millas, Opoul, Taurinya. Déclinaison de Arbocièra, en catalan Arbocera.
  • Arboussols / Endroit couvert d’arbousiers – Arbustus unedo, mais c’est peut – être trop simple pour être vrai, remontons aux origines de Villa Arbussolas. Deux toponymistes descendus de Cracovie et de Paris diffusés sous l’égide de L’Indépendant n’ont été mis au parfum que de l’attraction catalane en ignorant peut – être la mitoyenneté Languedocienne de cette commune catalane mais rattachée au canton de Sournia.  Arboç est bilingue, cependant le suffixe celtique ols /  » ouls  » oralement est présent dans le nom de villages du Fenouillèdes audois ( Artosol, Conosols ) ainsi que en matières floristique et mycologique, en gentilé de plusieurs villages du Fenouillèdes tels que Artigues / Artigols, St Paul / Santpanhols et sa place du Planhol, Lesquerde / Esquerdanhols,  Cassagnes / Cassanhols,  Caramany / Carmanhols,   » gnols  » verbalement excepté  Le Vivier / Viviérols  … En principe l’accent grave est de rigueur sur le O.
  • L’Ardaillou / L’Ardillon de boucle : A Baillestavy. P. de Ardalhon, plusieurs autres sens. En catalan Pua.
  • Argelès / Ajoncs / A Argelès sur mer. P. de Argelas. En catalan Argelaga.
  • L’Argentinas / La lande à Argentis – Cistus laurifolius : A Escaro, Eus, Tautavel, Urbanya, Valmanya. L’Argentis, espèce de ciste souvent en peuplements mono spécifiques immenses, à la manière des fougères.
  • Arnaous / Clématites – Clématis vitalba, Espèce de Safran : A Montalba, St André.  P. de Arnaus, les clématites sont indicatrices de la fertilité du sol. En catalan Vidalba. On ne saurait ignorer un éventuel prénom Arnau(d).
  • Arriège / Salsepareille – Smilax aspera : A Tautavel. Corruption de Ariège, synonyme Siga. En catalan Sarsa, Sarsaparella.
  • Arses / Brulé, Aridité : A Thuir. P. de Arsa lequel peut révéler un Dolmen.
  • Artigues / Terres défrichées : Ubiquiste.   Issu de Artiga. En catalan Artigatge, Rompuda avec le double sens d’Essart.
  • Aspics /  Lavandes – Lavandula spica : A Caixas, Boule d’Amont IGN, Finestret. Graphie normalisée Espic, Aspic ( Fenouillèdes ), en catalan Espigol et Escurço pour la vipère.
  • L’Auca / L’Oie : A Argelès, Baixas ( Papelauque ), Fourques ( Cagalaouque ), Tresserre, Villelongue. Oca en catalan.
  • L’Aujòla / L’Aîeule : A Estoher. Devenu Orjola, en catalan àvia.
  • Auriol / Loriot :  Ubiquiste.. Auriòl avec toutes ses plumes. En catalan Oriol. Patronyme éventuel.
  • Ausèrda ou Lausèrda : Luzerne.  Ouzerde à Banyuls dels Aspres, Userdeta à St Jean Lasseille, Lauzerde à Calce. Un des toponymes de Salses F. maquillé à la sauce catalane en devenant Usèrda.
  • Ausina et Auzina / Chêne vert – Quercus ilex : A Argelès, Tarerach.  En catalan Alzina.
  • Ayguadière de las Nau Bouques : ?  des Neuf Boucs. A Tautavel IGN. A  – priori occitan en dépit de l’incongruité du Y et du U, nous le supposons dériver du conventionnel Aigadièra dels Bocs.  Boc revêt le même sens en catalan mais la terminaison d’Ayguadière signe un occitanisme. Les lieux, un plateau perforé d’avens, toisant de jusqu’à 400 m le cirque naturel de Vingrau F. La roche y domine à en rendre le maquis aisément perméable, lui aussi. La carte indique des puits et réservoirs au pied de la falaise. Quel sens peut -on en tirer en synthèse, Réservoir ou château d’eau naturel ?  Un abreuvoir là – haut est à exclure. Aiga et Aigua / Eau respectivement en languedocien et en catalan.
  • Ayrolle / Aire à battre le grain : A Serdinya, Tautavel. Corruption de Airolle /  » Eyroulle « , Era en Catalan, voir à Camps de l’Era. La francisation aidant Airolle se cache quelquefois sous Airelle. Autre sens, Halte transhumants.
  • Babau : Celui auquel on fait appel dans les vallées pyrénéennes quand les enfants ne sont pas sages. Animal fantastique totémique de Rivesaltes surgissant depuis le Moyen – Age des profondeurs de l’Agly, chaque nuit du 6 août pour se gaver de petits enfants. Ceux des touristes sans doute puisque les locaux sont initiés précocement  … Cette animation carnavalesque estivale est l’adaptation d’un fait de la nuit de la chandeleur, plus exactement probablement un rite lié à St Blaise de 1390.  Babau se dit en catalan mais pour quelqu’un de bébête, imbécile.
  • Bach / Ubac : Ubiquiste.  Bach ou Bac, en catalan Obaga. 
  • Les Bagueres : A Ponteilla. Vraisemblablement dérivé de Baguièr, le Laurus nobilis. Haies brise – vent composées de laurier sauce, habituelles en bordure des réseaux d’irrigation gravitaire.
  • Bajoles / Bercer, Caresser, Dorloter. A Bages, Perpignan anc. commanderie de Bajoles.
  • Balcère : A Les Angles. De Balca ou Bauca /  » Baouque  » Les graminées et par extension un éventail d’herbacées dites Engraissamotons / Engraisse moutons, on est sur un sommet de l’estive des brebis de la race Rouge du Roussillon. En sens second Balca s’applique aux herbes semi aquatiques, présence d’un lac.
  • Barbaste / Gelée blanche : A Montbolo, Taulis.   P. de Barbasta. En catalan Gebre, Gebrada.
  • Barbols / Balles de céréales : A Corsavy. P. de Barbolhs.
  • Baraille / Dispute, Chicane : A Villelongue de la S. P. de Baralha.
  • Le Barcarés / Flotte, Barques au port selon l’Alibert*. Avec un accent aigu, , désigné Port de Barques sur la carte Cassini, sur un bras disparu de l’Agly sous un atterrissement diluvien au sud du village où les pêcheurs laurentins amarraient leurs barques à l’abri du cers bien avant que l’habitat ne surgisse des nuées de moustiques. En réalité préférez contrebandiers à pêcheurs, c’était leur repaire et plaque tournante de trafics à grande échelle. Le è est frelaté, une nullité à faire trépasser tout linguiste mais permettant de paraître catalan. Le Barcarès est une contrefaçon, adoptée en 1929, du très occitan El Barcarés, l’article est commun. Le Barcarés et Leucate sont limitrophes, cependant respectivement en Catalogne Nord et en Occitanie.  * Le dictionnaire Occitan – Français de l’Institut d’Etudes Occitanes. Terme absent des dicos Catalans Larousse et Camps, quelque soit l’accent.
  • Bardines : A Rigarda. Déclinaison de Bard /  Boue, Limon, Vase, Argile de potier.
  • Barrencs / Ravin, Précipice. A Calce, Estagel F.
  • Bartabeille / Perdrix Bartavelle : A Arboussols. S’il s’agit de la P. de Perdis Bartavèla., car en décomposant le nom cadastré on obtient soit Roncier Vigoureux, soit Roncier Vieux. La bartavelle en catalan Perdiu de Roca.
  • Bartou / Roncier : A Estoher, Marquixanes, Montauriol, Vingrau F.    P. de Barta. En catalan Esbarzerar.
  •  Bau /  Précipice :  Labau, Baux, etc, corruptions de Baus, lequel est synonyme de Embauç. Ubiquistes.
  • Le Bayralet  / Altération de Barralet tonnelet de 2 à 60 l.   A Opoul – Périllos F. Barral / Barril à Amélie, Py. En catalan Barril.
  • La Beçosa / La Boulaie : A Dorres, Prats Balaguer, Prats de Mollo. De Beç / Bouleau, lequel se dit Bedoll en catalan.
  • Bentallole / Déclinaison de Vent : A Molitg, Urbanya. Vent est en usage commun mais ses déclinaisons sont autant réduites à la portion congrue en catalan, que prolifiques en langue d’Oc.
  • La Bernouse / Aulnaie. Ubiquiste.    P. de Vernosa,  Verneda en catalan. La Vernosa à Laroque des Albères, Le Vernodubrum devenu Le Verdouble. La racine occitane Vern dérive d’un synonyme d’origine celtique, de ce fait on la retrouve partout dans l’hexagone, par exemple sur les rives de la Seine à Vernon dans l’Eure. C’est un coin trop froid et pluvieux pour que les hordes catalanes s’y soient attardées.
  • Lous Bessis / Les Voisins : A Baillestavy, Estoher, Valmanya. P. de Los Vesins. En catalan Veis.
  • Biarnes / Brouillard, Bruine : A Casefabre, Estoher. Parlé de Biarna.
  • Bigorre / Bohémien, Brigand, Voleur : A Calce – Estagel, Campoussy, Sauto, St Marsal. Dérivé du gascon et provençal Bigòrra, Bigòrro. Considérant que ce sont pour partie des ravins, ils devaient y avoir leur repaire, sinon sauf à identifier quelque  » exilé  » bigourdan, ce dernier terme est présent à Rasiguères.
  • Bigue : Houe à 2 dents : A Nyer. P. de Biga, Bigòs. En catalan Aixada. Sens commun de Petite poutre.
  • Bimané / Chèvre qui n’a pas encore porté : A Glorianes. Déclinaison de Biman.
  • Biraben / Martin – Pêcheur : A Argelès. P. de Viravent. L’oiseau en catalan Blauet. Mais Viravent peut résulter de l’agglutination de Vent Tournant, si bien qu’il est là en usage commun.
  • Blacassas / Taillis de chênes blancs : A Opoul.  Dérivé de Blacassada.
  • Col de Boucacers / Passe du Cers : A Casteil.   Boca / Bouche, Ouverture, Passe agglutiné à Cers, la tramontane des languedociens.
  • Boufatère / Endroit exposé au vent : A Bouleternère et Rigarda ( Bouffète ), Calce, Corsavy, Le Boulou ( Bouffadou ). Issu de Bofar et Bufar / Souffler, en catalan le seul Bufar.
  • Boukère / Coyau : A Canohès.  Serait une déclinaison de Boquet.
  • Boulpillères / Renardières : A Bages. P. de Volpilhèras. En catalan déclinaisons de Guillot, Guineu, Guilla.
  • Bourbouille / Bourbier : A Amélie, Calmeilles, Prunet. Francisation de Borbolh(osa). Voir le synonyme Fangassou.
  • Le Bourdigou /  Bordigue : A Pia, Torreilles. De Bordiga, dispositif pour la pêche constitué de joncs et de roseaux dit Encanyissat en catalan.
  • Bourdouil / Trouble, Agitation, Confusion : A Oreilla. P. de Bordolh.
  • Bourricayes / Muletiers : A Pezilla,  St Cyprien,Tarerach. Altération de Borricaïres lui même déclinaison de Borra / Anesse, Bourrique. Le catalan s’en approche avec la racine Burr .
  • Las Bourguères : Montner F., Canet, Reynès. Issu de Borg / Bourg, Faubourg. Sauf possible altération du catalan Burgères  /  Bourgeoisie ?
  • Bournères / Cavité, Creux, Terrier, Broussin, Trou dans un tronc : A Corbère.  Déclinaison de Bòrna.
  • Bouscarous / Bois touffu. A St Laurent de Cerdans. Déclinaison de Boscarassa.
  • Bousigues : A Nefiach F, Nohèdes, Périllos F, Saint Feliu, Taillet… P. de Bosigas c’est à dire, Culture de courte durée sur sol ingrat,  avant son épuisement. En Roussillon dans le lit majeur des cours d’eau. En dépit de ses occurrences dans le domaine catalan et languedocien attenant, cet appellatif n’est pas considéré comme étant originaire de ces pays. Il est absent des dictionnaires catalans.
  • Boutas : A Nahuja, Espira de C., St Feliu.  P. de Bòta et de Botar  soit 7 homonymes languedociens avec des déclinaisons à volonté, les 3 principaux homonymes  Tonneau, Barrique, Outre… Bouder. Mettre, Placer, Poser …  Dans les deux parler Botte comme bouquet et chaussure. Cette abondante homonymie languedocienne nous a enclin à passer sur d’assez nombreux termes suite à la difficulté de déterminer celui au sens approprié.
  • Boynes / Bovins : A Ft Romeu, Montalba.  P. de Boïn(a). En catalan Bovi(nas).
  • Brancade / Fruits portés par une branche : A Railleu. P. de Brancada.
  • Brèzes : A Mosset. Un éventail de significations, Bres / Appeau. Bresaga / Effraie. Bresar / Fredonner, Briser, Emietter.
  • Brigoulède : A  Conat ( Brigoulette ), Ria. Lieu ou poussent les pleurotes du panicaut. Variante de Brigola, Girbola, la fameuse  » Girboule  » ou pleurote. A ne pas amalgamer avec le thym alias frigoulette.
  • Broussère / Etendue de Bruyères : A Prunet. P. deBrossièra. En catalan Bruguerar.
  • Buc / Ruche, Cime de montagne, Conque ou bassin.  A Argelès, Tarerach. Le Coll del Buc à Sorède où fut construit en 1900 le premier four solaire au monde, le Pyrhéliophore par Manuel Antonio Gomes physicien et ecclésiastique portugais dit Padre Himalaya en allusion à sa grande taille. En catalan Buc  = Fuselage, coque d’un navire, Saladier ou vaisselle au profil similaire, donc ce toponyme est quelque part prédestiné si on prend en compte la forme parabolique du réflecteur.
  • Bugailla / Balayer les grains de blé avec un rameau à la fin du battage : A Montalba. P. du verbe Bugalhar.
  • La Cabanasse / La Cabane : Village de La C., Cabanac, Canaveilles, Prats de Mollo, Céret, St Génis. Déclinaison de Cabana. Equivalents catalans Barraca, Caseta. Asse est dit diminutif- dépréciatif.
  •  Cabes : A Espira de l’Agly.  Cabes ou Cabos est absent de l’Alibert pourtant en Languedoc il s’attache à un creux, une dépression. A Espira à un tunnel d’époque Gallo – Romaine, par cela on serait plus proche de Cova.
  • Cagnottes / Petits chiens(nes) : A Néfiach. P. de Canhòts(as). En catalan Gos(sa), Cadell.
  • Callau / Caillou, pierre très dure : A Mantet, Mosset F, Ria. P. de Calhau.
  • La Calme /  Pacage de moutons. Lieu où les ovins font la sieste. Hauteur avec des rochers ou à la végétation rase : A  Font Romeu ( La Calm ), Calmeilles , Calmel village disparu dans l’Aude, Calms aujourd’hui Camps sur Agly . Dérivé de Calma, du prélatin car = rocher.  Patronymes assortis.
  • Calveill / Chauve : A Taulis. Corruption de Calvet avec diminutif. En catalan Calb, Pelat(ada) pour une montagne. Synonyme ci – dessous à Caubes.
  • Camarat / Lambris, Latte, Plancher. A Perpignan cadastré Cammarra.  Possible  patronyme Camara.
  • Camélas anciennement Cameles : Ce village aux origines du château comtal de Castelnou tient son nom du profil de chamelle du Mont St Martin qui le domine. De l’occitan Camèla ou Camèl, respectivement le chameau et madame. en catalan on aurait eu Camellas.
  • Canavère / Roseau – Arundo donax : A Le Boulou. P.  de Canavèra. En catalan Canya.
  • Canet / Cannaie – Arundo donax : A Canet en Roussillon. En catalan Canyar.
  • Canta Perdious / Chante Perdrix : A St Michel, Tautavel. Il se présente à la catalane mais il est typique du Languedoc. Canto Perdris sur Etymologie occitane.
  • Canterrane / Chante Grenouille : Affluent du Réart, Ansignan, Sournia. Du languedocien Canta Rana, Granhòta  synonyme.  En catalan Grenouille =  Granota.  Chose Fabuleuse la correction en catalan par Jean Becat a pour résultat le languedocien Cantarana !
  •  Del Capella / Du Curé : Du fait de la présence de l’article, en son absence Capella = Chapelle en catalan, chez lesquels le curé se dit Rector en sens second de l’universitaire, Sacerdot, Curat *. De l’autre côté  Curat, Rector, Rictor, Capelan *, R et N terminaux muets.  Par contre Chapelle en langue d’Oc s’y écrit Capéla. Capella abonde sur la vallée de la Têt et les Aspres, probablement relatif localement au patronyme limitrophe languedocien Capela **. En outre ce nom est à peu de choses près, systématiquement corrompu en Capella par catalanisation aveugle. De plus il porte un panel de sens occitans, qui n’ont rien d’ecclésial ce qui est sujet à favoriser une confusion homonymique.               * Dans l’ordre d’ énumération des dictionnaires. ** Capela(lla) une dynastie séculairement dans la mouvance du pouvoir des de Peyrepertuse de Rabouillet – Joch et qui tirera profit de la Révolution.
  • La Capsole / Aire à battre : A Sahorre. Capsòl sans fâcher l’instit.   Autres sens, fête marquant la fin du battage, droit payé par l’exploitant d’une carrière. Synonyme de Airolle.
  • Carrer dels Cardaires / Rue des Cardeurs : Cœur ancien de Perpignan, l’article et le déterminant sont languedociens, en catalan on aurait eu Carrer dels Cardalors.
  •  Castagnés /  Châtaignier(s) : A Baillestavy, Corneilla, Glorianes, Néfiach. P. de Castanhièrs. En catalan on aurait eu Castanyers.
  • Caubes / Chauves : A Joch. Parlé de Cauvas. Sans exclure le Cova suivant.
  • Caussines / Dérivé de Causse : A Canaveilles, Casteil ( Caoussis ), Castelnou. En catalan Altiplà calcari.
  • Carau / Charogne : A Molitg, Montbolo. Dans l’hypothèse d’une réduction de Caraunha. En catalan Carronya.  Plus sûrement  quelque Rocher indiqué par la racine Car, sinon Garau est un patronyme de la vallée de la Castellane. 
  • Cassagnes : A Sorède ( Patronyme  ? ), Terrats, Finestret – Joch ( Patronyme ? ), Tautavel, Pont Gisclar sur la Cassagne.  En languedocien Cassagnes  hormis un village du Fenouillèdes est la phonétique de Cassanha = Forêt de chênes ou Cassanhéra laquelle se dirait Roureda en catalan. Catalanisé il est devenu Cassanyes à l’aube du troisième millénaire sur les cartes de l’IGN patronyme d’un illustre canétois.  Concernant la seconde planète du Fenouillèdes, Vinça et son aire d’influence, de nombreux occitans y sont signalés au XVII è, ils n’ont sûrement pas attendu ce siècle, A lui seul Prats de Sournia concentrait plusieurs de ses familles à Finestret sans que ce soit son seul point d’appui sur le périmètre de la Têt, le seigneur était commun.

Le patronyme Cassanyes est incontestablement  issu de la confusion phonétique catalane aboutissant à écrire en catalan les noms de familles  languedociennes, puisqu’ il n’existe pas de racine approchée dans leur dictionnaire.

  • Los Cassaneils : A Estagel F. Les chênes (espèces caduques). Eil est un diminutif vraisemblable phonétique de  Èls . Cassa à Ria de Casse / Chêne. Cachals = Cassals à Argelès.
  • Caunil / Lapin : A La Llagonne, Tautavel. En catalan Conill.
  • Cauquils / Coquillages, Voûte en saillie : A Sauto. P. de Cauquilhas. En catalan Conquila. Patronyme Cauquil.
  • Cementeri dels Moros / Cimetière des Maures : A Glorianes, Tautavel. Cementèri dels Moros. En catalan Cementiri dels Moros.
  • Chalade / Regarder avec admiration, Régaler, Réjouir : A Corsavy, Serralongue, St Marsal, Taillet. Issu du verbe Chalar. Le suffixe ade = Lieu, le lieu où  …  En catalan Xalar.
  • Chots / Chouettes, Gouttes : A Cabestany. P. de Chòts. La Chouette catalane se dit        òliba, Xibeca. 
  • Cill de gat / Sourcil de chat : A Montalba.  P. de Cilh.  En catalan Cella.
  • Ravin de las Clairanes  / Clairana signifie Éclaircies ( Du ciel ) : A Millas F. Clariana en catalan. Curieusement ni le déterminé, ni le déterminant n’ont été frelatés en catalan sur les cartes en notre possession ? Esclayranes / Clairières à Mosset en déclinaison de Esclairadas.
  • Las Clapères : A Le Boulou, Maureillas, Prats de Mollo…. La racine Clap révèle un rapport à la pierre, la rocaille, un terrain pierreux. Le massif de La Clape dans le narbonnais. Las = Les.
  • Cledes / Claies : A Argelès. P. de Cleda. Aussi Porte à claire – voie, Claie de corral, Séchoir à figues, Herse, etc.
  • Clòt : Ubiquiste avec ou sans accent plus les variantes, occurrences innombrables en Corbières –  Fenouillèdes. On rencontre aussi Els Reclòts / Les Creux à La Cabanasse. Selon le dictionnaire afférant, le Clot catalan est sans accent et s’applique à un Creux, Cassis, Ornière, Nid de poule mais ceux cadastrés ne sont pas en adéquation, de toute évidence ils ont le même sens géographique que la forme occitane, désignation de l’endroit de naissance d’un vallon, d’une combe, d’un ravin, d’une dépression allant de la rupture de pente à peine discernable jusqu’à celle pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres.
  • Cogolère :  Ubiquiste.  Variations telles que Cougoullade, Cougoulère, Cugullade, etc.   Dérive de Cogòla ou Coguol = Coucou ( Oiseau ) sinon une primevère Primula éliator.
  • Cons / Combe, Vallon.  A Vingrau F.  Déclinaison de Conc.
  • Cortal /  Bergerie : Ubiquiste.
  • Roc de Coscourre : A Réal. Deux hypothèses, Coscora / Petite clochette ronde, sinon Coscorret / Rafle de maïs, mais nous sommes à plus de 2000 m.
  •  Costes /  Coteaux : A Catllar, Clara, Escaro, Los Masos, Ria, Vingrau. Adaptation de Còstas, en catalan Vessant, Turò . Patronymes Costes et Costa.
  • Couatges / Couvaisons : A St Cyprien. P. de Coatges du verbe Coar = Couver. En catalan Covar.
  • Coucouroucouil : Pic du C.  : A Prats Balaguer, Trevillach. P. de Cocorocò = Cocorico. Quand au coq à la catalane ce serait Quiquiriquic en usage commun.
  • Coucout / Coucou : A Enveitg, Tarerach.  Le Cocut avec ses plumes. En catalan Cucut.
  • Coundoumine / Condamine : A Ille ( Coundomy ), Montalba F., Opoul F., Tarerach. P. de Condamina  du latin Condominium, littéralement Champ avec Maison. Autre signification, propriété de deux seigneurs. Ultérieurement très bonne terre. L’équivalent catalan est Colomina, Couloumine en langage courant. Pour en savoir plus.
  • Counq / Conque du relief : A Mosset. Conc en languedocien du Fenouillèdes. Conca dans les deux parlers.
  • Courbas et Courbatère /  Corbeau et Corbeautière : A Campône, Millas, Valmanya.  Graphie correcte Corbàs et Corbatièra. Corbeau en catalan = Corb.
  • Courral / Corral, Parc de regroupement temporaire du bétail. Conduit en fer, plomb, terre cuite, plastique  : A Font – Romeu.  Existe en catalan comme synonyme de Cortilh. 
  • Courtils / Dépendances de la maison : A Arboussols, Font – Romeu.  P. de Cortils ou de Cortilhas =  » Courtilles  » pour bassecour des animaux.
  • Coutiu ou Coutibes / Terrain inculte : A Arboussols, Conat, Prunet, Rigarda, St Estève. P. de Cotiu – Coitiu. En catalan Erm, proche de l’occitan Ermàs.
  • Cramade / Brûlée, Ecobuée : A Estoher,  Le Barcarés, Nohèdes, Prunet. Variante de Cremada abordé plus bas. S’applique aux essartages de conquête sur la forêt.
  • Crau de Rivesaltes / Terrain pierreux.  Plaine en limite sud du camp militaire. 
  •  Crés ou Gres / Terrain où le rocher affleure, sol squelettique :  A Calce,  Claira, Opoul, Salses.  Gres en usage commun. 
  • La Cresse :  A Calce F., Tautavel.  Terme francisé  semblant spécifique aux Corbières et s’appliquant à des sommets où le rocher règne en maître absolu. Graphies correctes, Crèsso ou Crèssés au pluriel. 
  • Creisse / Croître, Pousser, Accroître, Augmenter : A Baixas – Cases de Pène. Du verbe Crèisser. Paradoxalement il s’agit d’un causse où rien ne pousse.
  • Crest / Crête, Sommet : A Baixas ( Creis ), Espira de L’Agly. En catalan Lloma.
  • Cros / Creux, Petit vallon : A Joch.  Cròs sur le dico. Synonyme de Conc.
  • Crounilles / Croisure, Croisée d’ogives : A Argelès. P. de Crosilha. A défaut de corruption p. de Crotz.
  •  Croux /  Croix : A Casteil, Ria. P. de Crotz. Pluriel Croses à Rodès. En catalan Creu.
  • Dardène / Monnaie de 6 deniers : A Los Masos. P. de Dardena. Probable déclinaison de D’Ardène, Ardre, Ardennes figurant sur plusieurs cadastres. Voir plus bas à Ardennes.
  • Darnouse / Tranche : A Campône. P. de Darna, Darnos. En catalan Llesca, Tall.
  • Descargue / Décharge de minerai : A Corsavy, Py, Valmanya. P. de Descarga. En catalan Descàrrega, Abocador.
  • Diagre / Diacre, Aide berger : A Jujols – Olette, Oreilla : Si corruption de Diague.
  •  Dourmidou / Dortoir : A Caudiès de C., Nohèdes. P. de Dormidor. En catalan Dormitori.
  • Los Escasassaîres : Forme phonétique. On en trouve à Cases de Pène F, comme des Perpignanais à Perpignan. De Las Casasses nom précédent de Cases de Pène.
  • L’Egassièr / Celui qui s’occupe des chevaux.   A Tarerach F. 
  • Les Eges / Les Juments : A Tautavel. Corruption de ègas / juments servant au dépiquage. Euga et Egua en catalan.
  • Eil et Eill en suffixes : A Calmeilles, Camporeills, Lasseille, Torreilles. Ce sont des formes évolutives de Elh, Eyl, Eilh, El, èl = Petit. On les retrouve à Montélimar dès le XIII è. ou dans le patronyme Monteil.
  • Las Embriagues / Gamme de plantes herbacées de montagne : A Nyer. Autre sens mais commun aux deux parlers : Les Ivrognes, Ivres.
  • Enclos / L’Enclos. A Espira de l’Agly F. La subsistance d’un nom français autour du clocher d’un village catalan a de quoi intriguer, assez pour envisager qu’il supplante sa traduction languedocienne Enclaus ?  15 hectares ayant appartenu à l’évêché et clos par un mur de 3/+  m/h, les moutons ne risquaient pas de s’échapper. En Corbières attenantes ce toponyme peut aussi bien révéler une vigne seigneuriale close.  Accommodé de sauce catalane on aurait eu Clos, Munyidor si pastoral mais ce toponyme n’a pas été frelaté. Oh !  Pardon  » Corrigé  » en catalan.
  • Encouroune / Enguirlander, Couronner : A Montbolo. Du verbe Encoronar. En catalan Engarlandar, Coronar.
  • Escarbat / Escarbot*, Coléoptère, Scarabée : A Gincla (Carabatets ), Railleu. Inversion de Escrabat. Synonyme Escaravat. * Espèce de coléoptère.
  • Escarra / Racler, Ratisser : A L’Albère, Amélie, Les Cluses, Py. Du verbe Escarrar. En catalan Raspar, Rastellar.
  • L’ Escloupié / Le Sabotier : A Opoul. Correctement Esclopièr, en catalan Esclopaire.
  • Escausseils /  Déchausser une culture,Emotter : A Urbanya. Déclinaison  de Escaucelar. En catalan Déchausser = Descalçar, Emotter = Esterrossar.
  • Roque esclafade / Rocher écrasé : A Amélie. Plus heureusement Roque esclafada. En catalan on aurait eu Penyal ou Roca esclafat.
  • Escoupette / Escopette : A Olette. P. de Escopeta. En catalan Trabuc, à ne pas confondre avec l’homonyme languedocien.
  • Escousseils / Les Petits Dépiquages. A Espira de l’Agly F. Phonétique de Escó –  Escossa / Dépiquer, Battre le blé. Eil, Eille / Petit, Petite. Les équivalents catalans sont Batre et Trillar.  » Corrigé  » en Escocells, son sens nous échappe, pas vu dans le dico.
  • Escoute quand Plau / Ecoute quand il pleut : A Corbère ( E. si plou ), Millas, Olette. Parlé de Escota quand Plóu. Version catalane Escoltar quand Plou.
  • Esparron / Épart, Échelon, Traverse, Palonnier… Esparró accommodé à la catalane mais lui aussi pas vu dans ce dico. A Canet en Roussillon Esparrou phonétiquement.
  •  Espira de l’Agly :  1) – Selon le dictionnaire de l’IEO Espira = Respirer, suinter, prendre l’air par une fissure et couler, sinon un fausset de tonneau.  2) – Cependant on ne saurait ignorer l’immanquable rattachement aux vétérans de César ou aux gallo – romains sur la base d’un hypothétique suffixe en anum, anus…  mais attesté dans un intervalle supérieur à 1000 ans.  Signification des suffixes anes, anum, anus, sur la chronologie à la date 285.   3) – H. Guiter y voit une racine remontant au substrat bascophone, Espirà =  Azperri   » Le pays sous la roche « .  4) – Dernière possibilité à faire remarquer aux historiens du cru, Espira paraît en adéquation avec le régime des eaux souterraines de l’endroit, résurgences à voir absolument lors des pluies intenses. Le celtique Es = eau ( Espousouille – Fontrabiouse, Escouloubre, Escaldes, Rennes et Reynès, Caudiès  …. ). Mais chacun sait que les analyses étymologiques sont aussi nombreuses que leurs auteurs. Ces vocables ayant évolué avec l’instruction, les millénaires et l’amalgame dont la frontière est le fil rouge.
  • Espitals / Hôpitaux : A St Jean Pla de Corts.  C’est plutôt bizarre, qui plus est au pluriel ?
  • Espluga /  Déplumer, Plumer:  A Llo, variante de Esplumassar.

  • L’Esquerròt / Le Gaucher : A Pollestres. La version catalane est l’Esquerrà. Cadastré et cartographié L’Escarròt jusqu’à la décennie 1990, ce qui suggère une mauvaise transcription de Escarròs / Gauche, de travers, mal tourné.

  • Esquine d’Ase / Echine d’Ane : A Estoher, Fontpédrouse, Réal. Ase se prononce Aze, il est en usage des deux cotés avec le sens d’âne, en Languedoc c’est tout autant l’airelle. Le déterminé qualifie une crête de montagne. Les catalans ont Esquena / échine au sens strict.
  • Estagel : F. Comment ne pas être troublé par un rapprochement certes aventureux, avec Estage = Demeure ou Estatge = Localité en languedocien.
  • Estagomat : A Espira de l’Agly F. Manifestement une simplification de Estanh goma. Le NH  se dit NY  à NGE en langue d’oc. En catalan on aurait eu Estany goma, traduisible en Étang boueux, collant. Goma est commun aux deux parlers, des dérivés occitans prennent un T final. Cuvette et emplacement d’une villa gallo – romaine drainée par un tunnel logiquement contemporain débouchant sur le Rec de Les Caves. Voir à ce mot.
  • Els Estagnols : Occurrences et déclinaisons ubiquistes. P. de Estan pour Les Petits étangs. La confusion avec le catalan Estany est balayée par  la présence du suffixe hòls. Cette variante de étang et Estanyol qui inondent les cartes, ne sont concevables qu’à l’oreille, elles sont absentes du dico Sang et or, y figurent seulement : Estany pour étang artificiel, son sens premier est Étain. Albuféra pour étang salé, marécage. Llacuna pour étang naturel, lagune.
  • Estivada vièlha / Le vieux chemin d’estive : L’antique itinéraire de transhumance aux accès par Paziols et Salses,  Espira, Calce. Cols de la Bataille F, del Tribes, d’Aussières, de Jau, du Garabeil…
  • L’ Estorredor / / Ressuyer, Sécher, Vider. : A Porta. Dérive de Estorrar. 
  • Estrade / Route pavée : A Angoustrine, Fuilla ( Las Estrades ), Joch, Montner. Parlé de Estrada – Strada. Le sens Estrade est commun.
  • Les Estrilles : A Eus, Vernet les Bains, Taurinya ( Astrillas ). De Estrilhar / S’étriller, Se Battre, Rosser. Les catalans ont Estrijolar /  Étriller un cheval.
  • Eus / Yeuse – Quercus ilex :  A Argelès, Eus. Contraction de Euse une des déclinaisons du chêne vert. Des variantes de Alzina synonymes catalanes auraient existé.  Le rapprochement avec le Lézard est une  » Enganyifa  » / Pipeau = Niaiserie en catalan pour ceux qui n’auraient pas compris. Le seul terme en ce sens susceptible de coller pourrait être Lausèrt / Lézard vert ocellé mais en Langue d’Oc, en supposant un glissement synthétisé en Lausèrt – Ausina – Alzina – Eus ? Lézard en catalan se dit Llangardaix ( Ocellé ), Sargantana, Centella, il est difficile d’y voir des cheminements toponymiques menant à Eus.   Plus beau village de France sur la frontière avec  l’Occitanie historique, ancien domaine de l’abbaye de Lagrasse dans l’Aude.
  • Fage / Hêtraie : A Estoher, Font – Romeu. Une des déclinaisons de Faja, Fajàs, Fag, Fagas, Fau = Hêtre – Fagus sylvatica. En catalan Faig, Fageda, Fajosa.
  • Faiches / Terrasses de culture : A Castelnou, Font – Romeu, Peyrestortes, Salses. Corruption de Faissas, en catalan Feixas.
  • Le Fangassou : A Montesquieu, St Laurent de Cerdans, Opoul .  De Fangassós, en catalan Fangós. Boueux, Bourbeux dans chaque parler.
  • Farratjal = Le Ferratjal : A Rivesaltes, Montesquieu, Opoul, Villeneuve – de – la – Raho. Pré généralement attenant à l’habitat ou sis dans la ceinture horticole des villages. Souvent clos et de la meilleure herbe de la localité, voué au complément hivernal des ovins sinon du mulet. Cette déclinaison de Farratge = Fourrage est absente des dictionnaires catalans. La Farratge   » Férratcho  » est commune aux deux langues.
  •  Fèda /  Brebis : A Valmanya. Ovella si bêlement à la catalane.
  • Els Fenars : A Latour de Carol, Villefranche. Le préfixe Fen / Foin. Fenc en catalan.
  • Ferles / Férules – Férula communis : A Opoul. Altération du languedocien Ferula. En catalan Canyaferia, Fenollassa.
  • Ferradou / Ferrade : A Conat, Prats Balaguer. Se dit Marcatge en catalan.
  • Ferrère : A, Estoher, Mosset, Ria. Nom occurrent de torrents en terrain ferreux. En catalan Ferròs.
  • Lo Ferriol /  Seau de métal pour puiser l’eau * : A Calmeilles, Espira de l’Agly, Valcebollère.  Ferriòl en graphie correcte. * Autres sens à envisager.
  • Foirail plus rarement Foiral : Ce mot occitan passé dans le Larousse est d’usage commun en Catalogne Nord, plus que leur équivalent Firal. Ille – sur – Têt F, Prades F, Prats – de – Mollo ont le leur. Il désigne la place du marché au sens de foire agricole, aux bestiaux.
  • Fraus / Gorges, Défilés : A Olette. + 3 homonymes et déclinaisons induites.
  • Fraxinède et Fraxinouse / Peuplements de frênes . A Ayguatebia, Jujols, Prats de Mollo. Du latin Fraxinus puis Fraisse – Fraysse en languedocien et Freixe en catalan.
  • Lo Frigola, Lo Frigoulé / Le Thym : A Espira de l’Agly, Palau del Vidre, Prats de Mollo, Vingrau .  » Corrigé « , selon la terminologie de J. Becat   en  Farigolar, pardon mais ce frelaté au parfum catalan Fait Rigoler. Lo et son pluriel Los purement occitan, si devant un nom, serait selon des linguistes antérieur à la différenciation des parlers catalan et languedocien. ça a de quoi surprendre et les adorateurs de  » Enric  » Guiter vont en être malades.
  • Gantes : A Corbère, Escaro, Vivès.  De Ganta l’oie sauvage. En catalan Oca.
  • Gàrdia et Gardiolà : A Baixas, Corsavy, Osséja, Rodés F, Rivesaltes… Vedette, Guet antérieur à l’an 1000. Guàrdia en catalan.
  • La Garrabe / Baie de l’églantier / Garrabièr à Serdinya, Garrabère à Dorres, Escaro, Garrabeille à Nahuja. Attesté en 982 à Sournia, c’est à dire préalablement à la prétendue occitanisation du Fenouillèdes à partir du XIII è. selon le seul, et – très décrié, Henri Guiter. Affirmée et clamée en concert par les nouvelles générations de ses  compatriotes, mais y a t’il un linguiste dans l’orchestre ….   En catalan Gavarrera. 
  • Garroilla / Chêne à Kermès : A Baillestavy, Caixas, Opoul, Glorianes ( Garouille ). La forme correcte est Garrolha, en catalan Reboll.
  •  Gascous / Gascons: A Banyuls sur Mer, Cases de Pène F, Tautavel F, Tresserre, Villefranche, Bugarach, occurrences corbièrenques  à volonté. Des bandits qui écumèrent au pied des Pyrénées. Une expression a passé l’épreuve du temps, Comptes dé Gascous = comptes de Gascons, soit une arnaque, escroquerie, abus de pouvoir, fanfaronnade. Gascòs en catalan.
  • Gassot / Mare : Au Barcarés. P. de Gassót. En catalan Bassal.
  • Gaudole / Pot très évasé, Jatte : A Banyuls dels A.   P. de Gaudèla.
  • Els Gaus / Peine, Douleur, Souci : A Amélie.
  • Gazarde : A Prats de Mollo. Corruption de Gasarde / Récompense, Loyer ( Troupeaux ), Salaire. Homonymes en termes de Labour, Bail à mi – fruits.
  • Gazeill / Gué, Soc : A Prunet, Trevillach. P. de Gaselh. En catalan respectivement Gual, Rella. Patronymes Gasel, Gual.
  • Genièbre / Genièvre – Genevrier : A Caixas, Glorianes, Tarerach. Genibre en écriture normalisée. En catalan Ginebre. Indistinctement le Juniperus oxycedrus dit cade et le Juniperus communis.
  • Roc de la Gèrsera ; A Mosset F. Corruption de Gersièra / Peuplement de framboisiers.
  • Gispetera : A Latour de Carol, Nohèdes. Déclinaison de Gispet / Graminée de montagne, sinon surface couverte de Gispet. En catalan Gespa.
  • Gibrassa / Givre. A Perpignan. En catalan Gebre.
  • Glèisia / Eglise : A Bourg – Madame ( Gleysi ), Caudiès de Conflent ( Glési ), Estavar ( Gleize ). En catalan Església. Eventuel patronyme Gleize.
  • Gorg / Gouffre, abîme d’eau, mare en spéléologie.  A Nohèdes F, Mt Canigò, Sansa.  Commun dans l’aire occitane sans compter ses déclinaisons, en des contrées pures de toute influence catalane.
  • Les Gorgues, les Gorguettes : A Calmeilles, Finestret, Pézilla la Rivière F, Thuir… Gourgue en langage oral, est issue de Gorga et s’applique à un bassin généralement sis dans le jardin potager. Alimenté soit par le réseau d’irrigation d’un ruisseau ou d’un canal, soit en récupération des eaux pluviales d’une toiture, quelque fois du ruissellement d’un rocher ou attenant à une source. La gourgue permettait selon sa situation de s’affranchir du tour d’arrosage qui pouvait être nocturne.
  • Gormands / Truands, Vagabonds, Bèlîtres : A Llupia. Altération de Gorimands.
  • Goudanes / Fainéant, Paresse, Vaurien. Femme de mauvaise vie. Brebis pour la boucherie : A La Bastide. De Gòda + Anes = l’endroit. En catalan Fainéant, Vaurien = Gandul.
  • Goujat / Jeune homme : A Montalba.  P. de Gojat.
  • Goutine / Grand fossé : A Molitg, Oms. P. de Gotina. En catalan Fossat, Rasa.
  • Gramenace / Chiendent – Cynodon dactylon : A Bompas, Espira de l’A.   P. de Gramenàs, un dérivé de Gram, Agram. Ces deux derniers sont en usage commun.
  • Grapaud / Crapaud : A Montalba.
  • Camp Gras : A Cases de Pène IGN.  Champ gras, fertile, fécond. Camp est en usage dans chaque parler. Camp d’en Gras sur le cadastre où les toponymes Français et languedociens abondent. 
  • Lou Gratella / La Gale : A Opoul. Gratèla en écriture corrigée.
  • Las Graules / Les Frelons : A Marquixanes. A ne pas confondre avec Graula / Corbeau Freux en catalan. Risque patronymique.
  • Greffouill et Grifoul / Houx – Ilex aquifolium : A Prats de Mollo. Corruptions de Grefuèlh et Grifol. Les catalans l’écrivent Grevol. 
  • Lo Jalat / Le Gelé : A Mantet. Variante du plus commun Gèlat. En catalan Gelat sans l’accent.
  • La Joncayriole / La Joncheraie : A Fourques. Corruption de Joncairòla, en catalan Joncar.
  • Journal  / Journée de labeur : A Ayguetébia, Conat, Montbolo. Déclinaison de Jorn / Jour. En catalan Dia.
  • Ladres / Lépreux, Avare : A Brouilla. En catalan Lépreux = Lepròs.
  • Llambines / Lambines : A Saleilles – Villeneuve.  Nos recherches de  Lambines, Llambines dans les dicos catalans demeurent vaines. Exemple de catalanisation fautive par doublement du L, l’absence ci – dessus permet de s’assurer de l’effectivité de cette dérive mais validée sur le lien. Synonyme à Longaynes ci – après.
  • Lamboulade : A Casteil, Los Masos. Deux possibilités, agglutination de Ambola / Fiole, Ampoule. Plus logiquement de Embolhar / Embrouiller, Enchevêtrer. En catalan Embrollar et Encabestrar.
  • Lantournadou : A Mosset. Agglutination de L’Entornar / Rendre, Rapporter, Revenir. A voir, une résurgence doublée d’une grotte célèbre, le tout dans un massif granitique !
  • Lapeillador / du verbe Apelar / Appeler, Héler : A Calmeilles. Agglutination de L’Apelador / Aiguillon de bouvier. En catalan Appeler = Cridar.
  • Caune de Laragou / Grotte de l’. :  P.  Cauna de l’Aragou  La caverne de l’homme de Tautavel F. laquelle n’excède pas 50 m dans sa plus grande longueur : En Catalan on aurait eu Cova de L’Arago.  Caune est la francisation du languedocien Cauna.  Arago  Comme François est un patronyme de Tautavel*, plus anciennement du Fenouillèdes. Le sens Aragonais n’est pas à exclure, ils ont saigné et occupé Tautavel durablement. Précédemment caverne de l’Argo ou Argou à rapprocher du voisin Plateau de l’Araga devenu Arague, un hydronyme pyrénéen qui nous renverrait antérieurement au III è. siècle avant JC. donc l’ancien nom de la rivière Vernodubrum / Le Verdouble. * En 1720 Pierre Antoine Arago émigra en Catalogne à Estagel    …  La Caune à Conat, Opoul F., Mosset F.
  • Larque / Le Dolmen : A Font – Romeu, Millas, Serrabonne, St Jean Pla de Corts, Salses. Agglutination de L’Arca – L’Arquet. Autres sens de Coffre, Arcade. En catalan Dolmen, Naveta.
  • Lassade / Fatiguée, Lassée : A Escaro, Olette, Sahorre, Souanyas. Dérive de Las, Lassa synonyme de Cansa(da). En catalan le seul Cansa(da).
  • Longaynes / Lambins : A St Jean PC.  P. de Longaine(na).
  • Loubatière / Tanière des loups, Lieu hanté par les loups : A Passa, Vingrau. Francisation du provençal Loubatiero,  Lobatièra sur l’Alibert.  Remplacé en catalan, sur la carte IGN, par un  Llobatera que nous n’avons pas vu dans les dictionnaires.
  • Loube / Louve : A Llauro.  P. de Loba qui se double du sens de Femme hargneuse et désagréable.
  • Loumenat / Le colosse : A Campône, Molitg.  Déclinaison et agglutination de L’.  òme / Homme, Mari, Epoux avec Oménas /  » Costaud « , femme dure à la tâche ( Admiratif ). Sans formellement écarter une agglutination de Lo Manat = Ce qui tient dans la main, Man en languedocien, Mà en catalan.
  • La Madraguera : A Le Boulou, Torreilles. Déclinaison de Madraga / Madrague en Languedoc comme en Provence, type de filet pour la pêche.
  • Pic de Madres 2469 m, borne les départements 09, 11, 66 sur la frontière de 1258 et le Fenouillèdes avec le  » Pays Catalan « . En languedocien du Fenouillèdes Madres se dit du végétal au démarrage de la végétation ou à la reprise après plantation, prenons l’exemple d’un plant de tomate planté trop tôt : – Aqueste tomata madre pas / – Cette tomate n’est pas poussante. Désolé pour les si nombreux obnubilés de Mr  » Lluis Bassèda  » , Madres au sens de Mère n’est pas catalan mais castillan. Hormis Mare = Mère le dico catalan est dépourvu de mots en rapport. Celui de l’IEO propose Madre =  Bois madré. Madres pourrait résulter d’une corruption ou du pluriel de Madré, ses définitions du Larousse.
  • La Maine / Le Hameau : A Montner. En catalan Llogaret, Poble.
  • Mallèse : Hallier – Broussailles * : A Arboussols. En présumant issu de Malesa. * Divers sens à envisager.
  • Mandraste /: A Taulis. Deux possibilités, en déclinaison de Mandrassa = Mendiante, ou en variante du suivant.
  • Mandre / Renarde : A Estagel, Prats de M., Tautavel, Vivès. Parlé de Mandra, aussi le sens de Serpent. En catalan renarde = Guineu, serpent = Serp.
  • Mansa / Faible : A Montalba.   P. de Manse. Sinon habitation selon les standards du haut Moyen – âge, Manse en français.
  • Marcevol  / Marcivol, l’Hellébore fétide – Helleborus foetida : A nouveau deux toponymistes descendus de Cracovie et de Paris  … commune,  >  Refrain à Arboussols.  Marxivol en catalan mais le dico languedocien du Fenouillèdes mitoyen de ce prieuré propose +/- 40 préfixes en Marc, Marcivol est le plus approché. Considérant que nous sommes sur un plateau, c’est peut – être en référence aux giboulées de mars dites aussi bien Marcejadas  que Marcescadas . Du côté de Castres et de Foix Marcivol désigne l’Euphorbe réveille- matin – Euphorbia hélioscopia.
  •  Margue / Manche d’outil : A Finestret, Opoul, Osseja. A défaut de pouvoir se rendre sur place, peut – être à rapprocher de Marga / Frontière, Limite.
  • Mascarat / Mâchurer, Barbouiller : A Amèlie. En catalan Emmascarar, Empastifar.
  • Ménié / Mine, Minier : A Montalba.  Ancienne mine de barytine.  P. de  Menièr.
  • Molin, Molinas à Cabestany, Molines à Fontpédrouse… Les P. en Moulines à Mont – Louis, Riuferrer, Llech… Ce n’est pas tout, entre cela, le N final muet, les francisations en Moulin et le catalan Moli ( = P. languedocienne ), il est évident que la part occitane est plus large qu’il n’y paraît. Risque patronymique particulièrement en Conflent.
  • Lo Mona / La Chatte : A Fourques, Llauro, Rivesaltes, Valmanya. Autre sens, ensemble de moulins. Ceux en catalan sont improbables ici : La Guenon, La Cuite, gâteau pascal englobant des œufs durs et selon la tradition destiné aux enfants. Dans chaque cas l’accent grave sur le A est incorrect.
  • Monasti / Monastère : A Boule d’Amont, Tresserre. Déclinaison de Monastièr ou de Monastic / Monastique. En catalan Monestic.
  •  Monge /  Moine :  A Saint Cyprien. En catalan Monje, religieuse = Monja.
  • Mongettes / Haricots blancs. A St Laurent de Cerdans. Mongeta corrigé.
  • La Montada / Montée du relief. A Calce, St Laurent de Cerdans. En catalan Pujada.
  • Montagut / Montaigu : A Oms. Mont en déclinaison de Montanha = Montagne. En catalan Muntanya. Agut est commun.
  • Montesquieu des Albères et bien avant Montesquieu – Lauragais du patronyme d’une grande famille seigneuriale solidement installée en Fenouillèdes dès 1367 à Coustaussa puis Sournia, Latour, Caladroi, Caramany , Trilla en s’en tenant aux principales possessions.
  • Mostre / Monstre, Scélérat : A Salses. En catalan Monstre. Sinon un consensus avec le verbe Mostrar / Montrer.
  •  Mounines / Femmes laides, acariâtres : A Bouleternère.  Parlé de Monina.
  • Moussille / Labourer le sol avec le groin. A Llauro.  Dérivé P.  de Mosilhar.
  • Los Moussols : A Pezilla. F. P. de Mossòls du blé sans barbe.
  •  Moutou :  A Montner F., Mosset F., Railleu, Rivesaltes IGN, Vingrau F. P. du languedocien Moton  / Mouton. Mas de Rivesaltes réemballé à la catalane en devenant Moltó, sans que ce soit le sens premier.
  • La Muga  / Cistes : A Coustouges, Lamanère, Serralongue où cette rivière est cadastrée Mougue. Muga variante de Moge noms génériques des cistes. En catalan Estepa.
  • Murtre / Meurtre, Myrte commun – Myrtus communis : A Baho, Opoul ( Mourtre ), Salses. En catalan Meurtre = Homicidi, Myrte = Murta. Le Myrte c’est du basique mais dans les Corbières les sols sont alcalins.
  • Roc dels Naucs / des Auges : A Montesquieu, Nohèdes F.
  • Puig Naut / Colline Haute : A Amélie, Saint Marsal. Si Puig est catalan, Naut est languedocien.
  • Four Nauou / Four Haut : A Calce. Nauou est la corruption de Naut, four à chaux adossé au point culminant.
  • Nogaréda / Noiseraie : A Céret, Montferrer, Prats de Mollo… Souvent remplacés par leur traduction catalane qui est Noguereda par exemple à Montesquieu des Albères où Nogarès est devenu Noguerers, elle vaut aussi pour une plantation de noyers..
  • Nòus ou Nau Uèlhs /  Neuf Œils. Non loin des célèbres résurgences de Salses F, Uèlh est fréquent autour de Narbonne et s’applique à des sources immergées au gros débit. Les P. françaises et languedociennes sont ressemblantes, après ajout de sauce catalane, il apparaît Nòu Ulls sur les dernières éditions de l’IGN.
  • Olette anciennement Oleta / Petite marmite : Comme la cassole au cassoulet, c’est le récipient de l’Olada, potée languedocienne à base de choux. Accommodée avec les restes catalans elle devient  l’Ollada. Oleta diminutif de Ola / Marmite avec le sens de Marmite du diable, ces concavités dans la roche, à allure de chaudron, habituelles dans les torrents et issues de l’érosion par brassage des galets en un point fixe.
  • L’ Oliu /  L’Olivier. A Banyuls dels Aspres, Millas F.  L’équivalent catalan est Olivera.
  • Oulibède / Oliveraie : A Banyuls dels Aspres, Caixas, Fourques, Laroque. Corruption de Oliveda, lequel est en usage chez les catalans mais Oliverar y prévaut.
  • Ort ou Orta / Jardin potager avec un ò.  A Caixas, St Estève, Cases de Pène,  Corneilla la Rivière, possible amalgame avec l’équivalent catalan Hort.
  • Ourmiells / Jeunes Ormes : A Bages. P. de Ormèls. En catalan Oms.
  • La Paillargue / La meule de foin. A Matemale, Maureillas, Prats de Mollo. Francisation de Palharga, Paller si produit à la catalane.
  • Paillère / Synonyme de Paillargue, Crochet de transport de la paille à dos de mulet : A Les Cluses – Le Perthus, Montbolo.  P. de Palhièra. En catalan Palla, Paller.
  • Pairola / Grand chaudron : A Montalba. P. de Pairòla.  En catalan Perol.
  • Païrouneill : A Angoustrine.  P. de Pairòl ou Pairòu, …  Sinon Paire / Père, en catalan Pare. Le suffixe est un diminutif.
  • Palet de Roland : A Corsavy. Palet devant Roland ( Roncevaux ) désigne un menhir.
  • Panades / Vol, Larcin : A Claira – St Hippolyte, Escaro. Dérivé de Panar / Voler. En catalan Robar. Mais la  » Correction  » de J. Becat a pour résultat Les Espenades !  Espenar = Effort violent, Hernie.  Son interprétation est différente à Claira, là aussi.
  • Paradet / Belvédère : A Valmanya. Déclinaison de Paradar / Parader.
  • Pargouneille / Parc à brebis : A Mantet, Nyer. Déclinaison diminutive de Pargue. En catalan Parc Munyidor..
  • Parroquet / Perroquet : A Boule d’Amont. Se dit Lloro en catalan.
  • La Passèra Crémada : A Vernet les Bains, Perpignan. Passèra ou Passèrat / Moineau femelle. Crémada / Brûlée est mixte. En catalan le bouvreuil se dit Passerell et le moineau le Pardal.
  • Pauca Garbe / Petite production de gerbes : A Castelnou. Altération de Pauc a Garbas, en catalan Poc Garbes.
  • Paychourigué : A Montner.  Un compromis Languedoc – France.  P. de Paisseron / Petit barrage destiné à tourner l’eau d’irrigation du jardin potager, diminutif de Paissera. Le sens du suffixe Rigué coule de source. En catalan Resclosa.
  • Pic de Pèiraforca / Pic de Pierre fourchue : En catalan on aurait eu Pedra Bifurcada.
  • Périllós : F. Village  » Catalan « adossé aux Corbières maritimes. Issu du languedocien Périlhós / Terrain caillouteux, au point de mériter le détour pour l’aspect lunaire. De fait avancer le sens catalan de Dangereux, Périlleux serait ridicule s’agissant d’un milieu pareil. Périllós et Périlhós se prononcent Périllou(s). Berceau de la prestigieuse famille De Perellos / Perilhou active au Moyen Age de part et d’autre de la frontière, jusques en Irlande. Voir la chronologie en 1396.
  • Peyredréte et Peyralade : A Vingrau F., Mosset F.  Agglutination et corruption  manifeste de Pèira Dreta, subitement devenue Pedra Dreta… Pierre levée ou Pèira Levada, généralement un menhir. Synonymes Pèiralada, Pèirafita à Mosset F, Peyrefite à Banyuls sur Mer… En catalan Pedra Dreta. 
  • Peyrou / Terrain pierreux : A Baixas, Camélas, Canaveilles, Castelnou.  Issus des P. de Pèira = Pierre, Peiron, Pierós. En catalan Pedra et ses déclinaisons. Variantes Payré(rou) occurrentes mais pas sur les dictionnaires où elles sont introuvables, à l’oreille elle est le copier – coller du languedocien Paire = Père avec ou sans croix latine, Chef, Régisseur. Patronyme Peyre et assortis à la forme occitane avec leurs corruptions. 
  • La Picassa / la Hache / A Bouleternère, Canet, Palau de Cerdagne, Pia. En catalan Destral.
  • Pézouls / Poux. Font dels Pézouls à St Laurent de Cerdans. Pezolhs en graphie correcte. En catalan Poux = Poll.
  • La Pinouse / La Pinède : A Corsavy, Coustouges, Fuilla, Mantet, Valmanya… P. de Pinosa, en catalan Pinéda.
  • Planèze / Petite Plaine : A Amélie, Sahorre. Vient de Planesa.
  • Le Planiol : A Cases F., Elne, Eus F., quartier en ville basse ancienne. Planiol est P. de Planhòl, au sens de Plaine. Le ressemblant Plànol catalan désigne un Plan.
  • Pleta / Parc à moutons : A les Escaldes, Porta.
  • Les Polverines : A Porté. Grésil, Frimas, Pulvérin ( Poudre à canon ). En catalan Polvora / Poudre.
  • Pomarède / Pommeraie. A St Laurent de Cerdans, Le Tech. Vient de Pomareda. En catalan Pomerar, Pomerada. 
  • Pontets / Petits Ponts : A Ille, Vinça, Vivès ( Pounteils ). En catalan Pontarrós.
  • Poutringues / Drogue, Médecine, Médicament, Mauvais breuvage, Frelater, Bousiller, etc. : A Montbolo. Corruption de Potinga(r).
  • Presons / Prisons : A Casteil. Prisons est à la fois la traduction et le synonyme. En catalan Presó .
  • Pujals / Montées. A Ayguatébia, Calmeilles, Catllar, Osséja. En catalan Pujadas.
  • Pouchinel / Ouvrage mal fait, Bousiller : A Ille. Déclinaison de Pochina.
  • Le Pouget / Monticule.  A Nahuja ( Pougemont ), Ponteilla, Trouillas. P. de Puget.  Absence de mot catalan approprié. Surprise, ce synonyme de Puèg est l’un des toponymes minoritaires à être devenus purement languedociens au cours des années 1990, c’est à dire à contre courant du maquillage du même élan. Explication ?
  • Els Quers / Les Rochers : A Eyne, Marquixanes, Osseja.
  • Rabassa / Espèce de brebis à laine longue. Truffe : A Glorianes, Marquixanes, Mosset F., Salses F. Patronymique.
  •  Ramounet / Métayer : A Casteil, Fuilla, Rivesaltes. P. de Ramonet.
  • Ratchil / Ravin : A Montbolo. Plus exactement Rach(t), de Raja = Jaillir, Gicler. Sans ignorer un éventuel apport catalan comme Rachac = Fissure tel qu’à Montner entre autres lieux.
  • Rate Panade / Chauve – souris : A Valmanya. P. de Ratapanada. En catalan Ratapinyada.
  • Réal / Cours d’eau : Village du Capcir. Réal coule dans toute l’Occitanie. Autre sens à Força Réal.    Variante Rial.
  • Rèc  / Ruisseau, Ravin, Torrent : Rec à Les Cluses, Estagel F., Montalba F., Rodès F. Sur les dictionnaires  de catalan Rec sans l’accent, ne désigne qu’une rigole d’arrosage, en pratique ces situations ne sont pas en adéquation.
  • Roc Redoun / Rond, Circulaire, Dodu : A Cases de Pène,  Marquixanes, Py. Phonétique de Redond.
  • Regateills / Sentinelle, Ronde, Défiance, Crainte. Visite de gens de guerre : A Font – Romeu. Regat + corruption catalanisante du suffixe diminutif Els en Eils.
  • Régina / Reine : A Argelès, Prats de M., Salses F.
  • Resquitte / Rejaillir, Eclabousser : A Salses. Issu du verbe Resquitar. En catalan Resquill le plus ressemblant.
  • Lo Ressec / Très sec : A Mantet. Du verbe Ressecar / Ressécher, Se dessécher. En catalan Agostejat, Assecar.
  • Retroussats / Retroussés : A Salses. Du verbe Retrossar. En catalan Arromangats.
  • Rial / Torrent, Ruisseau : Ubiquiste. Existe en catalan, mais il serait aussi en Provence.
  • Riat / Rais de roue : A Font – Romeu.  Corruption de Rial à soupçonner ?
  • La Ribe del Bac ou del Bach / L’Escarpement de l’Ubac.  Egalement Riba del …  En catalan Riba est cantonné au bord de l’eau avec le sens de Rive.
  • La Roquette- Rouquette :  Ubiquiste,  A Salses F. ou l’une des incohérentes exceptions par rapport à la trame de cet article évoquée dès l’introduction, Roqueta traduction  occitane d’un toponyme français. Comme pour Fenolheda on s’en tiendra à émettre à minima que cela ne paraît pas sérieux avec tous les respects qui s’imposent, quelle en est l’explication ? Ce toponyme ne peut faire référence à une espèce d’Algérie le Diplotaxis érucoîdes / Fausse Roquette, pour deux critères, espèce invasive partout présente et d’introduction obligatoirement récente. Cette salade se dit Ruca en catalan. Sinon cet appellatif est commun à des altitudes où seuls les rochers semblent prospérer, cependant hormis le préfixe Roca, les dictionnaires catalans sont épierrés en la matière.
  • La Roste / La Raclée : A Mantet. P. de Rosta. En catalan Pallissa, Allisada.
  • Rouan – Rouaout / Taureau de 2 à 5 ans : A La Bastide, Railleu. P. de Roant, Roard.
  • La  Roufaque /  La Bourrasque. A Prades F. Rufaque variante de Rufeca. En catalan Borrascas, Rufagadas.
  • Ruscle / Faim canine : A Les Cluses. Cela étant quelque peu surprenant pour un toponyme, imaginons une corruption de Ruscar = Ecorcer, Tanner.
  • Lo Sabartés : A Trouillas. Celui qui habite à Sabart( 09 ), pays de Sabart.
  • Col de la Sabine : A Opoul. Le Juniperus phoenicea dit Sabina en langue d’Oc, en catalan Savina.
  • Sagne :  A Corbère, Le Soler, Salses F. Prairie aquatique de phragmites servant à la fabrication de paillassons et matériau de construction de l’habitat des pêcheurs.  Accommodé à la sauce catalane en étant devenu Sanya sur les dernières cartes de l’IGN mais cet arrangement est invisible sur les dictionnaires de cette malheureuse peuplade* Sang et or ! Sanya est la P.  » Catalanisée  » du languedocien Sanha lequel francisé a donné Sagne. Oralement le Phragmites communis devient Sanills ou Senills, tout autant absents des susdits dicos puisqu’il s’agit de la P. de l’occitan Senilh. Le Phragmites en catalan = Canyis.

* A l’Attention des lecteurs étrangers aux départements 09, 11, 66 c’est à dire non initiés :  Malheureuse peuplade en tant que citation de l’une des relativement nombreuses personnalités qui ont épinglé les attitudes choquantes des catalans du nord. 

  • Salissos / Saule blanc – Salix alba : A Canet. P. de Salissa. En catalan Vim(era).
  • Salvetat / Sauveté : A Boule d’Amont, Bouleternère, Casefabre, Opoul. Déclinaison de Salve. Dans les deux parlers des déclinaisons de Salva, Salvador.
  • Sarraillère / Serrurier : A Castelnou, Corsavy ( Sarrallé ). Du languedocien Sarralhièr, en catalan Serraller(lleria).
  •  Sarrasis / Les Sarrasins : A Canaveilles ( Sarrasis ). Sarrai(ïna) en catalan.
  • Sarrat et Serrat / Colline isolée et coteau.  Ubiquistes. Déclinaisons de Sèrra francisé en Serre.  Homonyme Sarrat / Avare, Cachette, Retrait de blé en déclinaison du verbe Sarrar = Serrer, Cacher, Mettre à couvert, etc. Dans le vocabulaire catalan, en sens second Serrat = Montagne allongée de basse altitude.
  •  Saurine / Tramail : A Villelongue de la Salanque. Le tramail est un filet de pêche. P. de Saurin(a).  Autre sens, la couleur jaune, blonde, rousse.
  • Sauteilles / de Saut ( Bon, Chute, Cascade, Escarpement ) : A Py.  En catalan Salt.
  • Sedija / Avoir soif : A Molitg. Du verbe Sedejar synonyme de Set = La Soif. Seul Set est en usage partagé.
  •  Segalissia : A Casteil, Escaro, Llo,  Mantet, Py, Serdinya. De Segal le seigle, en catalan Sègol.
  • Al Seignou / Au Seigneur : A Caixas, Calmeilles, Opoul ( Parler ). P. de Senhor, en catalan Senyor.
  • Serbé / Moutarde spontanée – Sinapis : A Montbolo.   P. de Serbe. En catalan Moutarde = Mostassa. A défaut pourrait être issu du verbe Servir, il l’est dans les deux parlers.
  • Sessou / Gousse de sac : A Villemolaque.  P. de Sesson. Synonyme Sessa.
  • Sigalou : A Saillagouse. De Segal ou Siga le Seigle.
  • La Sinte / La Ceinture et l’Armoise absinthe – Artémisia absinthium : A Arboussols. Corruption de Cinta. En catalan Ceinture = Cintura, Cinta.
  • Siure / Liège, Chêne liège / Ubiquiste, Le Boulou ( Le fameux El Siure dels trabucaîres ). Désigne quelquefois des Euphorbes selon la contrée. Variante de Siurièr, en catalan Surera.
  • Sorbié / Sorbier : A Opoul. Le milieu nous fait présumer le Sorbus domestica ou Cormier. Sorbièr en languedocien, en catalan Server.
  • Las Sourdres / Sourdre, Jaillir : A Taurinya.  P. du verbe Sordre. En catalan Brollar, Sorgir, et en commun Rajar.
  • Sourn / Sombre, Obscur, Ténébreux : A Llauro.   P. de Sorn.
  • Las Soussidas / Les Importunes : A Vinça.  Phonétique de Socidar / Importuner, en catalan Importunar.
  • Roc del Tabal / Du Taon : A Lamanère. Forme locale de Tavan, Tavar. Tàvec en catalan. 
  • Tarris / Cuvier en terre cuite. Bassin à braise. :  A Boule d’Amont. Patronyme ?
  • Taixounères / Terriers du blaireau.  Ubiquiste. Parler de Taissonièra. En catalan Teixonère.
  • Tartarès : A Los Masos ( Tartarouses ), Porta. Soit un dérivé de Tartaràs / Les oiseaux de proie, sinon pourrait venir de Tartarin / Maure, Sarrasin, Le Diable. Tartarouse / Lieu de regroupement.
  • Tartras / Tartes ( Gâteaux ) : A Nyer. En catalan Pastis. Bizarre comme toponyme ?
  • Taureil / Petit taureau : A Montbolo.  P. de Taurèl. En catalan Brau, Toro, Bou. Brau dans chaque parler.
  • Taxo / Blaireau :  Argelès, St André. Synonyme de Taix lequel est plusconnu.
  • Teularie / Tuilerie : A Finestret. P. de Teularià. En catalan Teuleria.
  • Timouné / Timon, Gouvernail, Travail avec ardeur : A Prunet, St Jean Pla de Corts. Déclinaison de Timon – Timonar. En catalan Timò , Camissa.
  • Le Touire / Le Tuf : A Estoher, Ille.  Corruption de Tiure.
  • Tourre / Tour féodale : Ubiquiste, Embouchure de l’Agly dite La Tour sur la carte de Cassini. Forme parlée de Torre, Tor. Ce dernier est strictement languedocien.
  •  Trabucaîre : En  Vallespir.  Explications ci dessous à Trabuc.
  • Trauc de la Boule / Trou de la B. :  A Vinça F.  Trauc de la Bóla en écriture normalisée.  Bóla a aussi pour sens ceux de Limite – Borne, Scirpe – Typha, Rejet de souche, Bille – Boule, ce dernier est en usage dans les deux parlers. En catalan Forat de la Bola.
  • Traucadou / Percée, Trouée : A Casteil, Valmanya. P. de Traucada. En catalan Forada.
  • Bac de la Trencada / Ubac de l’Excavation : A Villefranche de Conflent. Le déterminé et le déterminant sont languedociens.
  • Trepassadou /  Lieu ou on Trépasse : A Sorède.  Du verbe Trepassar, en catalan Trapassar. A éviter  …
  • Rocher de Tria / R. de la Grive : A Ria. Déclinaison de Tria, Trida.
  • Triadou / Lieu où l’on Trie le bétail. A Oms.   P. de Triador.
  • Trial / Rebut, Décharge : A St Hippolyte. Phonétique de le Trialh.
  • Trigue dinnas / Se hâter de déjeuner : A Brouilla.  P. de Triga dinnas.
  •  Trille / Maigre, Efflanqué : A Bouleternère, Llauro, Nyer. Par ailleurs un patronyme.
  • Trounques / Troncs  : A Casteil. P. de Troncs ou de Tronques. En catalan Troncs sans déclinaisons.
  • Uèlhats / Résurgences de Salses F.  Uèlhats déclinaison de Uèlh / Œil en languedocien,. En catalan Œil / Ull.
  • Usclades / Parties de forêt brûlées : A Taulis.  P. de Uscladas.
  • Vespeilles / Petites guèpes, Personnes malignes : A Rivesaltes. Déclinaison de Vespilh. Vèspa et Vespa la guèpe languedocienne et la catalane.
  • Yère / Aire à battre, regroupement troupeaux : A Calce, Opoul, Salses. Corruption de Ièras, en catalan : Era.       

B. Restitution d’un échantillon de termes cadastrés ( Napoléon ) communs aux deux parlers

 Hormis les fondements communs scellés sur le latin, le vocabulaire catalan étant loin d’atteindre les 450.000 mots ( Magazine Géo ) de son voisin, ces sacrés conquistadors usent d’une terminologie languedocienne assimilée en masse, côté toponymes ils sont relativement nombreux sur le cadastre de Perpignan, tels que : Cobert / Couvert, Colobra / Couleuvre, Ganganeil / Aubaine, Escorrir et Escorrer / Egoutter, Graves, Negabous / Noyer bœufs,   …

En outre il est on ne peut plus banal de rencontrer sur le dico catalan des termes qui ne sont que la transcription à l’oreille de leur jumeau languedocien écrit.

 Cette absorption est encore plus criante dans le dialecte roussillonnais.  Le Dicodoc et L’Alibert alias  » Le Larousse des languedociens  » sont de façon flagrante  beaucoup plus riches, si ce n’était un lot d’artifices, leurs équivalents catalans se glisseraient aisément dans vos poches.

 Mêmes généralités que en A. 

  • L’ Abadie / L’Abbaye. A Arles, Montferrer, Prats de M.. De Abat / Abbé.  Abbaye = Abadià côté Languedoc. En catalan Abadia.  Patronymes Abad, Abadie et Badie.
  • Abélla(nes) – Abéllia(nes)  / Noisetier  Abéllanes une des variantes P. de Avelanièr et de Avellaner respectivement en languedocien et en catalan ou de Avelana et Avellana / Noisette dans le même ordre. Aussi patronymique.     PROBLEME Abelha l’ abeille occitane =  Abella  la catalane d’où une confusion P.  avec les déclinaisons ci – dessus, par exemple Abelhanas  de nature à basculer P. vers   » Abeillanes  » –   » Abéllanes  » – Avelana(llana) ou inversement. Les cadastres sont révélateurs de cet écheveau et Abella y est présent sous des formes occitanisées. Cette paronymie à s’en mélanger les pinceaux  est ubiquiste, Lause, Colomb, Bous et tant et plus.
  • Als Abouradours, Els Abeuradors – IGN / Les Abreuvoirs, le second est le bon.  A Canet, Fontrabiouse, Joch, Thuès, St Laurent de Cerdans  … 
  • Allauze / Lause, dalle de pierre, Schiste : A Argelès. Agglutination de l’article + Lausa. En catalan Llosa, d’où une P. à confusions. Ubiquiste ni languedocien, ni catalan mais celtique. Le diminutif   Llausadette à Opoul – Périllos F. 
  • Amague / Cachette. A Py, Cases de Pène F.  Ossuaire du chalcolithique dans une si modeste cavité.
  • L’Amorer / Le Mûrier : A Banyuls dels Aspres, Glorianes, St Jean de l’Albère.  Du languedocien Amorièr ou du catalan Morera ? L’Amorer aurait ‘ il été devancé par La Morera, cette évolution ou son inverse , n’est pas rare en toponymie. Patronyme Morer.
  • Angoustrine cela vient de Angost / Défilé, Gorge. Le défilé des Angoustrines près d’Alès. Angours à Porta.
  • Anguillo / Anguille : Au Barcarés, St Cyprien. P. de Anguila.
  • Font de l’Aram / Fontaine de l’Airain : Soit quatre sources à Les Cluses, Conat, Olette et Ria, sans exhaustive. Autre sens, cuivre rouge, seul ce dernier est mixte.
  • Ardennes / Brûler : A Marquixanes. Déclinaison de Ardre, Ardena / Ardent. Nom générique de plantes phagocytes de celles qui les entourent, Allélopathie.
  • Arennes / Terrain aréneux : A Arboussols, Escaro, Molitg. Corruption de Arena  = Arène, Sable.
  • Arrendadou / Arrentement / Prendre ou donner à ferme ( Location ). A Prats de Mollo. Du verbe Arrendar.
  • L’Aspre : A Claira, Corneilla del Vercol, Saleilles,  la  » Montagne  » de Corbère, Thuir, Llauro. Terrain âpre, raboteux, lieu scabreux et caillouteux.
  • Assalador / Saline pour troupeaux : A Caixas, Lamanère, Opoul, Valmanya.  Dérivé de Assalar, cadastré Saladou à Lamanère, Lassalle à Mosset et Lassaladou à Opoul.
  • L’Astor / L’Autour : A Casteil, Mosset F.
  • Avena et Civada / Avoine :  A Corsavy, Porta, Béna à Enveigt, une altération de Avena. Seconde possibilité, Bena / Panier de bât.
  • Avet / Sapin – Abiès pectinata. Les Abets à Corsavy, Les Angles, Fontpédrouse, Prats de Mollo.
  • La Bade / Guet : A Ayguetébia, Estagel F, Cases de Pène F, Ille. Du verbe Badar pour Béer, Bayer aux corneilles. Lieu élevé propice à servir pour guetter, antérieur aux gardies alertant des attaques mauresques.
  • Bagasse / Prostituée, Terme de mépris : A Prats de Mollo. Francisation de Bagassa.
  • Balme et Balmetes : A  Espira de l’Agly, Estoher, Mosset F., Cerdagne  Petite grotte, abri sous roche.
  • Balaguer / Genêt, Balai en genêt, Vent du sud : A Prats Balaguer, Py. Bien que usuel dans les Pyrénées, il n’est ni catalan, ni languedocien mais d’origine celte. Patronyme.
  • Barcilona / Barcelone : A Montbolo. Quelle origine privilégier, la languedocienne Barcilounés / Barcelonais, Rebelle B.    ou    la catalane Barcelona ?
  • Bardissé / Enduire, Calfeutrer : A Casefabre. Si issu du verbe languedocien Bardissar. En catalan Bardissa =  Broussaille, Fourré. Ceux là sans pouvoir écarter catégoriquement la racine Bard ci – dessus.
  • Barry / Rempart, Fossé, Quartier le plus anc., Faubourg. A Olette.  Synonyme languedocien Barria à Pollestres, P. de Barrian. Equivalent en catalan Veinat.
  • Beure à galet / boire au goulot ou à la régalade.
  • Bente Farine / Vente Farine :  A Brouilla, Calce, Céret, Néfiach F,  Vinça F.   P. de Venta Farina.
  • Bergonnia / Vergogne, Honte, Pudeur : A Nyer. P. de Vergonhia. En catalan Vergonya. Patronymique.
  • Binagre / Vinaigre : A Millas, Valmanya. P. de Vinagre.
  • Bosc / Bois, Forêt sauf patronyme.
  • Bourgat / Bruyère arborescente, Bruc du gaulois Brucus, dans chaque parler.  Jean Becat et ses acolytes catalans ont frelaté en Burgat, les Bourgat du 66. Le barcelonais Joan Coromines, un de ceux là,  rattache à Bruyère l’occurrence tautaveloise . Ah ces linguistes fervents catalanistes, voilà qu’ils nous feraient croire que la Bruyère pousse sur le carbonate de calcium du carrier La Provençale ! On retrouve Bourgat sur les cadastres napoléoniens de Corneilla la Rivière, Montesquieu, Prats de Mollo, aux confins de Cases de Pène et Tautavel ( Où ne croît que la sabine ), etc. Patronyme avec la méprise inhérente.
  • Les Bragues / Marais, Culotte  médiévale : A Jujols où ce fut l’ancien nom du ravin du Claraneill. Pas plus Catalogne que Languedoc bien qu’il y soit présent jusqu’à Cannes 06 avec La Brague et ses lotus. Hydronyme qui, comme la braguette, coule du celtique Bracu, Braca, Bracca = Marais.  A défaut Brague est un patronyme.
  • El Brau / Taureau, Génisse juvéniles : A Arboussols. Autre sens languedociens de Sauvage, Rude, Féroce, Membre viril.
  • Cabre / Chèvre : A Millas. Cabra sur les dicos.
  • Calç / Chaux : A Banyuls dels A. ( Calsades ), Calce, Nyer.  Calç  variante de Cauç. En massifs calcaires  il faut envisager des Calcine à rattacher ici. Homonyme commun Cauç = Pied, Souche d’arbre.
  • Calcine / Calciner, Tourmenter : A  Caixas, Llauro, Montauriol, Oms, Prunet. Issu de Calcinar. Patronymique.
  • Camp / Champ : Cases de Pène F, Formiguères ( Camporeills )  F… Nombreuses déclinaisons. Définir Camporeills comme Champs du Roi, à 2200 m d’altitude, est une  » Catalanada « , une sottise en restant correct.
  • Cambre d’Ase / Chambre d’Ane : Si ce sommet est Cerdan, son sens est le même dans chaque parler. Ase est développé plus haut à Esquina.
  • Campanes / Cloches : A Fourques. Campanas plus correctement.
  • Las Canals / Les Canaux : A Millas F, Mt Canigò, Valcebollère. Chéneaux, gouttières, rigoles. L’article est strictement languedocien. Sens de Ravin en catalan.
  • Caragòl / Escargot Petit gris : Synonyme Cagaraul, plus rarement Cacalaus(a) plutôt provençal.   En catalan Cargol, Caragol en second lieu ( dicos contradictoires ).
  • Casa / Maison, à Cases de Pène F. Casasses de Penne sur la carte de Cassini, Rodès. Penne / Echine rocheuse en languedocien.
  • Cavall : Ravin et Trou du C… à Vingrau F. Cavall / Cheval est catalan, il est autant la P. languedocienne de Cavalh / Cheval. Le V se dit B invariablement.
  • Censals / Censitaire, relatf au Cens : A Rivesaltes.
  • La Clau : A Ria. En languedocien Clef, Claveau, Clou. En catalan Clé.
  • Couloum / Pigeons : Ubiquiste. Origine Colomb languedocien ou Colom catalan ?  P. à s’y méprendre.
  • Combes, Coumes et Coumails, Ravins : A Espira de l’Agly, pléthoriques sur Calce, Cases de Pène, Estagel, Cerdagne ( Coumails )  … Pas plus catalans que languedociens mais réemballés en sang et or d’où respectivement Comas et Còrrecs. Heureusement ils n’ont pas osé ajouter un T final au second. Le lien est pour attester que le cadastre de ce village catalan péri – urbain de Perpignan, est dense en toponymes languedociens. 
  •  Congoustes / Défilé, Gorge, Endroit resserré : A Rodès, Valmanya.  Si issu de Congòst.  Si déclinaison de Congostòs = Savoureux, Goûteux seulement en languedocien.
  • La Coutelloune / L’Alouette : A Corbère. Cotelon en graphie correcte. Sinon variante de Cotell / Couteau en catalan.
  • Crémat / Brûlé, Essart : A Claira ( Cramat ), Espira de l’Agly, Glorianes. Faut – il formellement exclure brûlé par fait de guerre ou divers ?  Crémat est la forme correcte. En catalan Crematada, le verbe Cremar étant en usage de chaque part.
  •  El Cuc : A Trouillas. Choix ambigu, ce terme existe dans chaque langue mais avec une signification différente. Il se prononce Coc en occitan et Couc en catalan, respectivement pour Obscur, Sombre, Noir. Sinon Lente, Chrysalide, Chenille ( Cuca ).  » Couc « , Ver, qu’il soit à soie, de terre, etc …
  • Devès et Devésa / Devèse : Ubiquiste. Dérive de Devés = en défens.  Bois ou pâturage réservé au seigneur. Dès le milieu du XIV è. siècle l’essor démographique ayant induit un recul massif de la forêt, par la multiplication des Artigues, Crémats, Eïssarts, incite les seigneurs à créer des domaines interdits de mise en culture, cependant il apparaît sur le dénombrement de 1503 que François de Peyrepertuse en possédait une à Roquevert pour la pêche. Dans la baronnie de Joch – Rabouillet au XVIII è. pâturage réservé aux pagès après la moisson pour l’entretien de leurs bestiaux de travail. Toute l’année pour ceux exploitant en montagne. En catalan Devesa.  Patronymes à l’identique.
  • Douc / Duc, Hibou : A Olette, Opoul, Oreilla. Duc sur les deux dicos. 
  • Encantades / Enchantées, Ensorcelées, Hantées : A Angoustrine, Canaveilles, Montalba.  P. de Encantadas.
  • Ravin de l’Enquette / Enquète : A Espira de l’Agly. Enquèsta sans faute.
  • Camps de l’Era : A Argelès, Joch.  Era semble issu du languedocien Erar / Vanner le blé  c’est à dire le secouer afin d’en séparer le grain. Concentration de toponymes occitans autour de Vinça, Rigarda, Finestret… Côté catalan Era est l’équivalent de Airolle, une aire à battre les céréales. Ces désignations portent un risque de confusion paronymique.
  • Les Escoumes / Les Combes. A Campône, Glorianes, Rigarda, Rivesaltes, Vinça …  Coume avec agglutination ultérieure de l’article Les, selon le duo Paris – Cracovie.  Escoumeilles / Les petites combes : A Ste Colombe. En catalan Combe se dit Coma.  Voir lien Glossaire académie de Toulouse.
  • Escourpiu / Scorpion : A Salses.  P. de Escorpiu. Le synonyme Escorpi chevauche la frontière linguistique, le languedocien diffère par un ò.
  • L’Esperit / L’Esprit. Grotte archéologique  à Salses F.
  • Espinas / Buissons épineux : A Arles sur Tech, La Bastide, Bouleternère, Sorède, Terrats.
  • Las Esposas / Les Epouses : A Vinça. 
  • Estables / Etables. A Prats de Mollo.  Issu de Stabulum, Ecuries en sens second pour un relais.
  • Estarda /Soir : A Mosset. Sinon Outarde mais seulement en Languedoc.
  • Estazie / Extase ou Jauger : A Prunet. Si respectivement issus de Estasi en catalan Extasi ou du verbe languedocien Estasar.
  • Estelat / Etoilé : Etang de Nohèdes.
  • La Farga / La Forge à la catalane : Dans tout le domaine catalan.
  • Femades et Famades / Parcs de fumure :  A Corsavy, La Bastide. Femada en graphie correcte.
  •  Figarol / La Figueraie : A Baixas ( Cabre Figue ), Canet ( Figarasse ), Llauro ( Figarède ), Marquixanes, Tarerach ( Figarasse ). Variante de Figuièra. En catalan Figuiera sans accent. Possibilités patronymiques dont Cabrefigue lequel revient à s’appeler Chèvrefigue. Cabra  = Chèvre dans chaque parler.
  • Folla ou Foïlla / Folle : A St Génis. Deux possibles languedociens et un catalan.   P. du languedocien Fòlha = Folle ou de  Fuòlha =  Feuille en variantes de Fuèlh et Folh. Version catalane où Folle = Folla, en sens second de Boja.
  • Font : A Calce, Baixas, Opoul. Comme sur l’aire languedocienne Font a le sens de Source, généralement sans fontaine aménagée.
  • Força Real : A Millas.  » Força Réal  » un ermitage sur l’emplacement d’une tour de guet édifiée en 1172 par l’Aragon, à proximité de la future frontière. On raconte dans les villages catalans sis au pied de ce belvédère qu’une Força ( Forcia, Fortia ) est une église fortifiée et que Real viendrait de Reial / Royal. Si pour ce dernier ça tourne royalement rond en venant du latin plutôt que du catalan, rien de correspondant dans leurs dicos concernant Força. Ce terme y exprime la quantité; Fortement, assez, pas mal, plutôt. L’Alibert est à peu près en phase avec ce qui précède, + force, solidité, vigueur, violence. Dans tous ces ouvrages Real n’est traduit que par Réel et Reial par Royal. Toutes ces traductions ne sont vraisemblablement qu’une fausse destination, à notre humble avis Força n’est que la corruption de Fortia Reial / Fort Royal. Dans d’autres circonstances et dans toute l’Occitanie historique Réal = Ruisseau.
  • Formentaire / Moulin à Froment : A Montbolo. Synonyme Fromentièr. En catalan Forment, Xeixa.
  • Forn / Four : Ubiquiste.  Généralement un four à chaux.
  • Les Forques / Les Fourches :  A Fourques, Codalet, St Marsal, Saint Nazaire, à Canet sur les deux rives de la Têt.   P. de Fourques.  Il ne s’agit que soit des fourches caudines ou patibulaires, soit d’un croisement de chemins.
  • Fosc / Obscur, Sombre, Brumeux : A Amélie, Casteil, Conat, Dorres, St Laurent de Cerdans … Détermine bon nombre de ravins et de torrents.
  •  Fourmigues / Les Fourmis : A Bompas, Estagel, Ille. La forme normalisée est Formiga(s).
  • Les Garrafes : A Elne.  P.  de Garrafa pour Carafe.
  • Garbes / Gerbes : Corbières maritimes catalanes, massif du Canigò, Valcebollère, Vinça ( Garbèze ). La forme correcte est Garbas.
  • Garriga / Garrigue, lande de chênes à Kermès (Quercus coccifera) : A Baho, Montesquieu, Salses F. Le kermès est une cochenille dont la femelle fabrique une protubérance dite la graine écarlate, abritant ses œufs. Eux mêmes utilisés en teinturerie. Cette activité eut une importance économique considérable. A l’origine de l’essor médiéval de Montpellier.
  • Gouneille : A Sournia, Tordères. En usage dans chaque parler avec quelque différence. Gonèla en Languedoc = Femme sotte, Homme lâche, Vêtement à l’allure d’une soutane. Gonell en catalan = Veste avec ou sans manches, couvrant le corps jusqu’à mi – jambes.  Gonella = Vêtement masculin féminin composé d’un body et d’une jupe. 
  • Granja / Ferme, Grange.  : El Camp de la… à Bompas, Prats de Mollo.  Sont communs, le pronom, le déterminé et le déterminant. Littéralement Le Champ de la grange.
  • Grau :  A Casefabre, Serdinya, Vernet.  Vingrau au sens de Degré de pente.  Quéribus au sens de Col.  Lidos au sens de débouchés sur la mer des étangs. Existe comme patronyme.
  • La Grave : A Angoustrine, Auriac, Bouleternère, Le Vivier. A Estagel un ravin aux graviers surchauffés qui trompent énormément F.
  • Gròs : Camp G. à Cases de Pène F.
  • Illa / Ille sur Têt.  île, Ille, Terre riveraine ou Atterrissement sur une rive généralement avec implication d’une très bonne fertilité. Des centaines d’occurrences dans les Corbières. A Catllar, Ste Marie.
  • Infèrn / Enfer. Lieu aride ou d’accès difficile : A Cases, Fontpédrouse. L’occurrence d’Espira de l’Agly est cadastrée Enfer.
  • La Jasse et Le Jassal : Ubiquistes.   Espace abrité dédié généralement au repos des ovins*, avec ou sans cortal. Cet appellatif est de ceux maquillés à la sauce catalane en devenant Jaça et Jaçal. Le meilleur, nous n’avons pas trouvé ces deux mots dans les dicos de catalan !  Seul y figure Jaç / Pieu ( Lit ), le GDLC propose une définition mais elle ne colle pas comme il serait souhaitable. En dépit de sa relative abondance y compris sur l’aire languedocienne proche,  Jasse et Jaçal sont classés provençaux par les linguistes, pas languedociens. Jasse serait issu du latin Jacère c’est à dire être couché, le Roc de Jacère à Mosset. * Jasse des porcs à Tautavel, Jasse des vaches dans le Termenés. C’est aussi l’endroit où s’est couché le lièvre, le sanglier, le cheval…
  • Lapopïe / Sein, Mamelle : A Montauriol. Agglutination de l’article + Popa.
  • Justici / Justice : A Corsavy. Corruption de Justicia, généralement un Pré de J.  = Supplices .
  • Majouralet / Jeune responsable de plusieurs troupeaux : A Opoul. Diminutif parlé de Majoral lequel est aussi un patronyme.
  • Le Malpas / Le Mauvais passage. A Baillestavy, Maureillas, Bompas*, Vingrau,  la jonction Salses avec Fitou sur la RN 900, Les Angles. * Ancien nom de Bompas, l’agglutination moderne camoufle aux étrangers que l’endroit est vite inondé.
  • Marens / Hydronyme ? : A Cassagnes – Latour de France, Cases de Pène, Espira de L’Agly, ces deux là distants de moins de 2 km., soit trois combes. Ni languedocien, ni catalan mais plutôt d’ascendance germanique suggéré par le final ENS. C’est autant un patronyme dont une prestigieuse lignée du Hampshire. Appartient aux termes occurrents mais absents des dictionnaires.
  • Margarida / Marguerite – Leucanthemum vulgare : A Mosset.
  • Mas Dèu / Maison de Dieu : Commanderie, QG des Templiers du Roussillon. Par ailleurs du côté occitan Dèu peut venir de Dòu lequel à trait à l’Eau, Source, etc. Bordeaux c’est Bourdèu. Dèu relève du latin, pas du catalan, ni de l’occitan. 
  • Matte del Broch – Broc : A Argelès. P. de Bròc.  Matte vient de Mata = Touffe dans les 2 parlers. Broch ou Broc sont à triple sens, Patronyme, Récipient en catalan Gerro. Le troisième homonyme est pluraliste : Bâton, Tige, Scion, Marcotte, Drageon, Bouture, Bûchette, Epine, Buisson, Baguette, Aiguille à tricoter, Tige de fer, Fausset de tonneau, Bruyère arborescente – Erica arborea, etc.
  • Mente / Menthe : A Nyer, Py. P. de Menta. Considérant la géographie, peut – être une confusion avec Manta / Mante religieuse du Languedoc. En catalan Pregadèu.
  • La Miranda / Belvédère, Lieu élevé, Faire merveille. Présumé indiquer une antique vigie :  A Cases de Pène F, Collioure, Corneilla – Pezilla, Perpignan. Du verbe Mirar pour Admirer, se mirer. Seul Mirar est d’usage mixte.
  • Mola / Meule à aiguiser, de moulin, etc. A Espira de l’Agly pour Ull de la Mola / Oeil de Meule, dispositif médiéval de répartition du débit dans les canaux d’irrigation. Nous avons traité Ull dans la première série, Mola en catalan et Mòla en languedocien, on est sur la frontière de 1258 et sur le canal de Rivesaltes œuvre de l’abbaye de Lagrasse seigneuresse de ce Lieu.
  • Montagut / A Oms. Mont aigu.
  • La Mota / La Motte : A Alenya, Saint Feliu : Butte, éminence artificielle, motte castrale. Éminence en catalan.
  • Mosque et Mousquite / Mouche :  Ubiquiste. Dérivés de Mosca, Mosquilh, Mosquirols ( Languedoc ) et Mosquit ( Catalan ) pour Moustique.
  • Nogue Boous et Negabous / Terrain inondable au point d’y noyer des bœufs : A Argelès, Perpignan, St André, Théza. Du verbe Negar = Noyer dans les deux parlers + Buou = Boeuf. En catalan Boeuf = Bou.
  • Pagès / riche propriétaire sinon patronyme.
  • Le Pal ou Pau / Le Pieu :  Ubiquiste.   Bâton, Pal, instrument de supplice.
  • Palmes / Paume ( Main ), Récompense :  A Oreilla.  P. de Palma.  Commun aux deux parlers. Seconde interprétation plus plausible en toponymie, en déclinaison de Palm =  Empan, Palme,  mesure ancienne façon moyens du bord.  Pam en Catalan. On est plus haut que l’étage du palmier.
  • Paret / Mur de soutènement : A Baho, Le Boulou, Montner, Peyrestortes ex Paretstortes.  Paroi, mur de terrasse de culture, muraille.
  • Pas de l’Escala : A Vingrau F.  Le premier pour passage étroit, col… Escala = Escalier, échelle, escarpé.
  • El Pas del Gat / L’Accès du Chat  : A Prats de Mollo. Ou Le Pas du Chat.
  • Passa temps / Passe temps, Pois chiches.
  • Penjat / Pendu : A Vingrau. Le Rec del Penjat ou le ruisseau du pendu, à y regarder de près on discerne plusieurs anomalies, Penjat au singulier alors que d’ordinaire il s’applique à des gibets dressés sur les cols et en vue d’un axe de circulation. S’agirait – il d’une corruption de l’occitan Penjal = Pente ?
  • Pintes / Pintade, Mesure vin d’une capacité de 1 à 2 litres : A Bouleternère. Vient de Pinta. Verbe Pintar / Peindre, Décrire en usage mutuel.
  • Poubla / Peupler – Peuplement : A Conat. P. de Pòble, Poblar. En catalan Poble.
  • Prada et Prats / Prairie et Pré :  Du littoral aux sommets de Cerdagne – Capcir en passant par Prades et Prats de Mollo. Ni catalan, ni occitan, on en trouve jusques en Savoie, Jura, etc. Similitudes patronymiques.
  • Prior ou Priorat / Prieuré : A Argelès,  Corneilla de C., Tautavel F., Trouillas. 
  • Ramade : A Saint Laurent de la Salanque.  Gros troupeau. Lieu de regroupement du cheptel. Ondée. Ramée.
  • Rebeillan / Se Rebeller, Se Révolter, Trouver un travail trop rude : A Taulis. Du verbe Se Rebelhar. Eventuellement et seulement en langue d’Oc rattachable au verbe  Revelhar = Réveiller.
  •  Régal / Se régaler, Festoyer. Offrir un cadeau : A Canet.
  •  Rella / Soc : A Rodès, St Feliu. Rella la catalane est aussi P. de Relha le soc languedocien. Ralla, Reilla, Reille selon les cadastres.
  • La Resclausa : A Sorède,, Mantet, Nyls  …  Resclosa en catalan, on y perçois Écluse. Une digue provisoire en travers du courant, pour le temps nécessaire à l’arrosage, à l’alimentation du moulin, Lieu pour prendre les poissons.
  • Las Ressoulades / Ressemeler, Regarnir l’aire de gerbes. A St Laurent de Cerdans. Issu de Ressolar.
  • Riu / Ruisseau, Rivière : En Cerdagne, Rodès.
  • Les Romeguères / les Ronceraies : A Calmeilles, Casteil, Caixas, Fourques. Romegueras en catalan et Romeguièra en languedocien. Patronyme par ailleurs.
  • Roumanissière / Lande à Romarins : A Espira de l’Agly, Estagel, Opoul ( C’est à voir ). Déclinaison de Romanin: en catalan Romani.
  • Roure / Chêne rouvre.
  • Sagetes / Flèche : A Amélie. Déclinaison de Sageta.
  • Sartres et Sastres / Tailleurs : A Arboussols, Eyne, L’ Albère, Montauriol, Montner. Et par ailleurs un patronyme.
  • Las Sedes / Les Tamis : A Peyrestortes.  Tamis de crin, crible. Séda en catalan.
  •  Singles : A Corsavy, Amélie ( S. del Salt ), Prats de Mollo. Salt / Saut en catalan. Le second est porté Cingle sur la carte IGN / Rocher escarpé, arête d’une falaise.
  • Las Sitges déformation de Sitjas à Baixas, Serralongue, Rabouillet, St Feliu. Désigne des silos au sens sous – entendu de doliums, autant un patronyme..
  • Al Sourré / Sable, Terre ou matériau pulvérulents : A Prats de Mollo. Issu de Sorra.
  • Els Tallats – Taillats : A Comes F. ( Village ruiné réuni à Eus ), Montauriol, Nohèdes, Nyer, Sorède, …  Ce Tallats de Comes interpelle, de prime abord c’est du catalan pur jus, en se fiant à la carte IGN Prades 1 : 25 000 2006… Le souci est qu’il existe un fait historique ou une légende s’y rattachant selon lequel une troupe y aurait été taillée en pièces. Cela se dit  Fer Trossos en catalan et Talhar en Languedoc auquel les habitants de Comes étaient viscéralement attachés. Les P. du LL et du LH sont confondantes en  » Taillats « . Seconde hypothèse, il pourrait aussi bien s’agir de bois d’affouage ( De fouage, le droit du feu, bois de chauffage ), ce qui impliquerait d’être dans le domaine communal
  • Las Tauleries / Table, Etalage : A Bouleternère, Brouilla, Estagel, Pezilla.  Déclinaison de Taula que l’on trouve à Caixas. Corruptions de Teularie – Teuleria / Tuilerie à envisager ?
  • Tornaills / Tourner : A Millas, Vinça.
  • Tires / de Débardage : A Planès, Py. Du verbe Tirar dans chaque parler. A défaut, un dérivé de Ti r, Tira, Tiron / Canard purement languedocien. En catalan Canard = ànec.
  • Torre del Far / La Tour  de Tautavel : Littéralement la Tour du Phare et aussi Tour de la Tour à signaux F.
  • Torre del Far à Tautavel

Torre del Far à Tautavel

  • Trabesse / Traverse : A Molitg, Montner, Opoul. Parlé de Travèrsa, en catalan Dreceras.
  • Trabuc / Tromblon ou fusil à canon scié du  XVIII è. lequel était porté par les trabucaires, des brigands des Pyrénées pas forcément catalanes même s’ils sont bien connus des randonneurs en Vallespir. Inversement trabucaire ou trabucayre variante fautive  couramment employés chez les catalans sont absents de leur dictionnaire. Prés de la frontière ces bandits étaient d’ordinaire  des soldats carlistes reconvertis.
  • La Tremoleda / Tremblement, Grelotter : A Mosset F., Variantes  à Casteil, Fontpédrouse, Olette, Sorède, Vivès. 
  • La Trivi / Carrefour à 3 directions : A Campoussy – Comes, Sahorre. Déclinaison de Trivium, Trive,  ( Oc ),  » Tribe « . En Languedoc seul, c’est aussi l’endroit où urinent les chiens et les loups.
  • Trufa : Au sens de truffe, la Tuber melanosporum.
  • Vent / Vent
  • La Vista / La Vue : A Serdinya. Pour le sens de panorama.
  • Les Voltes : A Amélie, Finestret, Prats de Mollo, Rigarda. De Vòlta / Labour. Volta existe en catalan, mais sous des interprétations étonnantes en la circonstance, Tonneau, Tourner, Voûte. 
  • Voltor / Vautour : A Prats de Mollo, Enveitg cadastré Bourtourère.
  • Choix complémentaire : Index de mots communs sur Étymologie occitane. Première colonne, en rouge, les formes catalanes.

Pour en savoir plus 

Principales sources toponymiques de cet article, cadastres, bulletins AAPO, cartes randonnées IGN, L’Indépendant ( Annonces légales, articles des correspondants ), ouvrages listés en pages Livres et Liens…